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BEL AMEUBLEMENT, COLLECTION DE BRONZES

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Lot 230
François, Auguste, René RODIN (Paris, 1840 - Meudon, 1917), d'après.
Minotaure, version aux cornes courtes, conçue vers 1886.

Bronze patiné signé et dédicacé : "A Ben(jamin) Constant / Rodin" sur la base à droite.

Tirage contemporain (2015) à la cire perdue de la fonderie Chapon avec cachet de fondeur et mention "Bosworth Estate Reproduction" obtenu par surmoulage direct d'un plâtre original et dédicacé à Benjamin Constant.

Haut. 33, Larg. 22, Prof. 28,5 cm.

Ce tirage à la cire perdue est réalisé directement depuis un plâtre original faisant l'objet d'un avis d'inclusion dans les archives du Comité Rodin en vue de la publication du Catalogue Critique de l'Oeuvre sculptée d'Auguste Rodin en préparation à la galerie Brame & Lorenceau sous la direction de Jérôme Le Blay sous le numéro 2011-3421B.

Rodin offre ce plâtre du Minotaure en 1887 à son ami Jean-Joseph Constant, dit Benjamin Constant, pour le remercier d'une belle critique dans le Figaro dans laquelle il écrivait : "Le Baiser ! Quelle merveilleuse œuvre d'art ! Jamais un marbre n'avait renfermé une si grande source de vie. Jamais le baiser de deux personnes n'avait été aussi beau, d'une si grande caresse sculpturale. C'est l'expression secrète du cœur de l'artiste. Un véritable chef-d'œuvre ! ".

Rodin réalise notre sculpture en 1886, trois ans après sa rencontre avec Camille Claudel, devenu rapidement sa collaboratrice, muse et maîtresse. Sur un rocher, il représente le Minotaure, reconnaissable à ses cornes et ses sabots, enserrant dans ses bras une jeune femme nue. Le corps crispé et le visage froissé de cette dernière expriment parfaitement la répugnance qu'elle éprouve face à l'emprise que le monstre exerce sur elle. La posture des deux personnages révèle ainsi une tension érotique certaine tout en faisant allusion au mythe du Minotaure, prisonnier du labyrinthe de Dédale, qui se voit offrir, tous les neuf ans, quatorze adolescents en sacrifice (épisode mythologique rapporté par Ovide dans ses Métamorphoses).

La carrure de la bête ainsi que la puissance du modelé de son dos rapproche le sculpteur français de l'italien Michel-Ange et de ses ignudi que le maître a peint sur les murs de la Chapelle Sixtine. Avant de mourir, Auguste Rodin laisse à ses élèves, et à ceux qui lui succédent, un Testament dans lequel il déclare : " inclinez-vous devant Phidias et devant Michel-Ange ". Pour l'artiste, l'antique n'est pas seulement une source d'inspiration mais un chemin que tout artiste se doit d'emprunter afin de réussir à saisir le vrai de la nature. La violence de l'enlacement que Rodin choisit de montrer avec ce groupe peut s'appréhender comme la représentation métaphorique de sa relation passionnelle avec Camille Claudel.

Notre plâtre entre vers 1925-1930 dans les collections de Welles Bosworth (1868-1966), architecte américain envoyé par John D. Rockfeller en France pour superviser ses actions de mécénat de restauration des châteaux de Versailles, de Fontainebleau et de la cathédrale de Reims. Bosworth construit en France, à Vaucresson, sa demeure idéale : la Villa Marietta. John D. Rockefeller disait à son propos qu'il était "l'homme avec le plus de goût qu'il connaissait" ! Ce plâtre a été exposé à l'été 2013 au château de l'Islette en Touraine, lieu des amours de Rodin et de Claudel, en collaboration avec l'Univesité de Tours. La descendance de l'archictecte livre aujourd'hui ce bronze aux enchères.
Estimation : 10 000 €
François, Auguste, René RODIN (Paris, 1840 - Meudon, 1917), d'après.Minotaure,...
Lot 230
Lot 286
GRANDE PENDULE en écaille rouge, laiton, émail et bronze doré.
Terrasse concave en marqueterie d'écaille rouge et laiton, centrée d'un tablier. Quatre pieds en boule aplatis feuillagés. Elle est surmontée par quatre chevaux en bronze doré soutenant la caisse.
Caisse de forme rectangulaire en marqueterie, dite Boulle, en partie de laiton sur écaille de tortue à décor dit à la Bérain de rinceaux, animaux fantastiques et personnages.
Riche garniture de bronzes dorés de style Louis XIV tels que enroulements feuillagés, coquilles, motif en galerie ajourée à trois portiques ornés de deux vestales au centre et deux sirènes aux extrêmités ouvrant sur un miroir, termes d'angle phytomorphes gainés, caryatides gainées, frise ajourée. Pots à feu et à l'armortissement, la figure d'Athéna assise sur un globe tenant une lance, un bouclier à la foudre posé à ses pieds.
Cadran en bronze doré ciselé d'un décor de couronne, trophées d'armes, carquois et profil en médaillon. Les heures sont inscrites en chiffres romains bleus sur douze panneaux d'émail blanc.
Mouvement avec suspension à plaque signé "Gribelin Paris". Deux timbres. Balancier à masque rayonnant.

Style Louis XIV, Second Empire.
Signature aprocryphe de Nicolas GRIBELIN (Blois, 1637 - Paris, 1718), reçu maître horloger en 1675.

Haut. 99, Larg. 43,5, Prof. 22 cm. (accidents et manque).

Provenance : château des environs de Saché, en Touraine.

Une autre pendule en marqueterie dite Boulle, de structure comparable et aux figures allégoriques similaires est reproduite dans Pierre KJELLBERG "L'Encyclopédie de la pendule française", Editions de l'Amateur, 1997 p. 474.
Adjugé : 3 000 €
GRANDE PENDULE en écaille rouge, laiton, émail et bronze doré....
Lot 286
Lot 287
PAIRE d'ANGES aux bras tendus et jambes surélevées. Les mains pincées tenant anciennement un portrait ou blason au-dessus d’un élément architectural.



Marbre sculpté en haut relief.



Travail de qualité, probablement italien (Rome ?) du XVIIe.



Haut. 100, Larg. 60 cm.(accidents, restaurations)



Provenance : familiale Borghèse, puis château de la Vallée de la Loire.



UNE PAIRE D’ANGES BAROQUE ITALIENNE



Notre paire d’anges est sculptée en haut relief dans un marbre blanc, probablement de carrare (Toscan). Les deux anges ont strictement symétriques dans leur composition : que ce soit au niveau des jambes, avec la jambe arrière pliée comme pour poser le pied sur un élément architectural ; au niveau du visage, qui est tourné de trois quart vers le spectateur ; au niveau des ailes ou encore au niveau de la position des bras et des mains qui semblait tenir quelque chose. Cette gestuelle des mains, avec les doigts pincés, est comparable à des œuvres antiques, telles la Vénus d’Arles (découverte en 1651) ou encore la Vénus de Capoue (découverte en 1750), montrant l’impact des œuvres antiques sur la production artistique lors de leur redécouverte. Nos deux anges sont couverts d’un drapé à la taille couvrant leurs sexes. Leur chevelure bouclée et visages potelés montre un modelé prononcé et des angelots bien en chair, malgré, une certaine raideur du corps. Ils présentent un corps et un visage plus proche de l’âge de l’adolescence que de l’enfance, ce que renforce la grande taille des ailes.



L’usage de paires d’anges dans la production artistique débute en Europe dès le XVIe siècle. C’est le cas notamment dans les décors de châteaux français comme à Fontainebleau (1540-1545). On retrouve de nombreuses paires d’anges tenant un blason, un portrait ou un phylactère en Italie aux XVIIe-XVIIIe siècles dans l’architecture religieuse, au-dessus des tombeaux, retables, autels et baldaquins. Le Cénotaphe d’Adrian Vryburch par François Du Quesnoy (1629) ou encore celui des sépulcres de Baldassare Pio (1643) et d’Angelo Pio (1649) par Gian Lorenzo Bernini sont des exemples marquant des générations de sculpteurs. Ce goût se poursuit aux XVIIe et XVIIIe siècles, que ce soit par dans les décors de château, comme dans la cage d’escalier de Maisons-Lafitte par Philippe de Buyster (1645-1650) ou dans les édifices religieux tel qu’à Saint Pierre de Rome avec le monument funéraire de Maria Clementina Sobiesiy de Pietro Bracci (1742).



Notre paire d’ange proviendrait, d’après la tradition familiale, d’une demeure de la famille Borghèse. Celle-ci lance au XVIIe siècle de grands chantiers de construction, de restauration et de rénovation. C’est le cas notamment de la Villa Borghèse à Rome construite en 1607 et rénovée en 1770, du Palais Borghèse sur le Quirinal construit en 1560 et rénové en 1614, de la Villa Mandragone rénovée par les Borghèse en 1616-1618, mais aussi des monuments pour l’église Santa Maria Maggore en 1622. À l’occasion de ces constructions et rénovations, la famille fait appel à de grands artistes comme Le Bernin, qui a probablement inspiré cette composition dont nous n’avons pu retrouver avec précision l’origine.



Etude réalisée avec le concours de Clothilde Mari et Alexandre Posson, étudiant du Master d’Histoire de l’Art de l’Université François Rabelais à Tours.

Estimation : 20 000 €
PAIRE d'ANGES aux bras tendus et jambes surélevées. Les mains...
Lot 287
Lot 289
Grand VASE sur piédouche à décor de TOURNESOLS en pierre recomposée. Sur la panse, trois fleurs allégoriques illustrent le cycle de la vie et de la mort du tournesol. De riches frises de feuillages, lambrequins et rinceaux agrémentent le vase.
Sur un socle à sections rectangulaires et doucines.

Réduction de la paire de vases dessinée par Mansart pour l'allée Royale de Versailles et sculptée par Slodtz et Marc Arcis en 1687.

Pierre recomposée.
Probablement moulage ancien des ateliers Gilbert Cuel à Billancourt.

Vase : Haut. 130, Diam. 95 cm.
Gaine : Haut. 110, Larg. 73, Prof. 73 cm.
Hauteur totale : 240 cm.
(micro-fissures)

Provenance : famille de Cassin, parc du manoir de la Richardière, en bordure du parc de Chanteloup, Amboise.

CERTIFICAT DE SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAIS.

LES VASES AUX TOURNESOLS DE VERSAILLES

"À l'instar des vases du Soleil, les seize vases en marbre de l'allée Royale furent conçus par paires (Haut. 206, Diam. 151 cm). Piganiol de La Force indique à leur propos en 1701, que "tous ces vases sont des profils et dessins de M. Mansart." Le nom du sculpteur chargé de réaliser les modèles en trois dimensions à partir des dessins donnés par le maître d'œuvre pourrait être celui de Girardon, qui n'est toutefois pas explicitement attesté par les sources. Arcis et Slodtz réalisent d'admirables bouquets de tournesols traités avec naturalisme et noblesse, reflétant une image solaire et prospère. De ces deux derniers sculpteurs, Arcis, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture depuis 1684, était relativement nouveau sur le chantier de Versailles, où il avait collaboré aux décors de la petite écurie du roi et de la grande Galerie, tandis que, pour Slodtz, issu de l'atelier de Girardon, l'allée Royale représenta sa première intervention pour Versailles."

Alexandre Maral, "Le Versailles de Louis XIV, un palais pour la sculpture par ", éd. Faton, 2013. Texte p. 216-219 ; vase reproduit p. 218, 273 (détail) et 279 (allée royale).
Estimation : 10 000 €
Grand VASE sur piédouche à décor de TOURNESOLS en pierre...
Lot 289
Lot 292
BARGUENO dit aussi "ESCRITORIO DE SALAMANCA" de forme rectangulaire en noyer et os. L'abattant est orné d'une serrure à double moraillon et de neuf ferrures ajourées et dorées à décor de lions et rosaces disposés sur un velours cramoisi, et de six coquilles de Saint-Jacques Compostelle. Poignées latérales. Il ouvre sur treize tiroirs rectangulaires verticaux et horizontaux et un vantail central en noyer sculpté polychrome et doré rehaussé d'incrustations d'os peint. Façades aux portiques architecturés à colonnettes torses, frontons et motifs géométriques. Boutons de tirage en forme de coquille.
Travail espagnol du premier tiers du XVIIe.
Haut. 53, Larg. 125, Prof. 57 cm. (usures, petits accidents et restaurations d'usage)

Sur un PIÉTEMENT à patins avec montants à colonnes cannellées rudentées et torsadées reliées par une entretoise à arcatures et colonnettes. Tirettes avec prises en forme de coquille de Compostelle.
Style Haute Époque. XIXe.
Haut. 85, Larg. 90, Prof. 54 cm.

Haut totale 139 cm.

Provenance : collection particulière d'une propriété XVII-XVIIIe, Tours.

Un modèle similaire à notre écritoire, daté vers 1620 est conservé au Musée des Arts Décoratifs de Madrid et reproduit dans Maria Paz AGUILO ALONSO, El Mueble en Espana Siglos XVI-XVII, Madrid, éditions Antiqvaria, 1993, p. 289. Il fait partie d'un groupe de meubles de même type, dit "escritorio de Salamanca, conservés au Musée de la Cathédrale de Leon, dans la collection Pinquier et dans la collection Almenas et Balaguer. Un autre écritoire conservé dans l'ancienne collection Berenguer à Badajoz présente un abattant au décor extérieur semblable. Ce dernier est illustré dans l'ouvrage précédemment cité en page 291.
Estimation : 5 000 € ~ 8 000 €
BARGUENO dit aussi "ESCRITORIO DE SALAMANCA" de forme rectangulaire en...
Lot 292
Lot 319
CHÂTEAU de RICHELIEU, LAMBRIS et DÉCORS.
Ensemble de boiseries : deux portes, (divers montants moulurés) - et quatre panneaux centrés d'un médaillon.

Bois sculpté, mouluré à panneaux et entrelacs. Décor peint.

Porte : Haut. 288, Larg. 103 cm.
Panneaux : Haut. 45,5, Long. 133 cm.

Provenance :
- Château de Richelieu (Indre-et-Loire).
- Remontées postérieurement dans une maison particulière, rue de la gare, à Richelieu. Ces portes appartiennent au même ensemble de boiseries vendu au château de Cheverny le 11 juin 2006.

Bibliographie :
- Christine Toulier, "Richelieu, le château et la cité idéale", Berger M. édition, 2005. Porte reproduite en plein p. 110.
- "Richelieu à Richelieu, architecture et décors d'un château disparu", Sivana editoriale, 2011.

LES DÉCORS DU CHÂTEAU DE RICHELIEU

Richelieu est une ville aux confins de la Touraine et du Poitou. La seigneurie de Richelieu appartenait à la famille du Plessis depuis 1468. Armand du Plessis, cardinal de Richelieu dès 1622 et devenu premier ministre du roi Louis XIII en 1624, fait ériger la seigneurie en duché. Simple village, Richelieu se développe sous l'impulsion et l'œil averti du cardinal. Après la difficile journée des Dupes en 1631, Richelieu lance la construction du château familial ainsi que la reconfiguration de la ville dont il veut en faire la capitale de son duché. Ce château au projet ambitieux est achevé en 1640 et devient l'archétype des châteaux du XVIIe rivalisant d'audace et de magnificence. Aujourd'hui seuls les murs du parc et les canaux restaurés témoignent de la réalisation d'une demeure quasi royale que les l'Europe visitait et admirait. Pillé par la Bande noire et détruit vers 1835, rares en sont les vestiges, telles ces boiseries.
Estimation : 2 000 €
CHÂTEAU de RICHELIEU, LAMBRIS et DÉCORS.Ensemble de boiseries : deux...
Lot 319
Lot 355
PENDULE PORTIQUE en bronze doré, marbre blanc, marbre noir et biscuit.
Entablement en marbre blanc ceinturé d'une frise de postes et reposant sur six pieds ronds aplatis également en bronze doré.
Le portique est formé de deux colonnes antérieures en marbre noir agrémentées d'une base et d'un chapiteau d'ordre dorique en bronze doré, et de deux piliers postérieurs appliqués de frises en bronze doré.
Deux vases médicis en marbre blanc sur un piédouche en bronze doré contiennent des bouquets de fleurs symétriques en bronze doré.
Au centre, un biscuit figurant une jeune fille dénudée coiffée de fleurs et tenant dans sa main gauche une colombe.
Cadran émaillé marqué des heures et gradué par périodes de cinq minutes en chiffres arabes signé «Rouvière à Paris». Balancier à masque rayonnant.
Il repose sur une base cylindrique en marbre blanc ornée d'une torsade et d'une guirlande de perles en bronze doré, placée au centre d'une terrasse soutenue par les colonnes et piliers.
Belle garniture en bronze doré telle que deux bouquets de fleurs, deux lyres élevées sur un piédouche, ferronnerie à enroulement et, à l'amortissement, un bouquet de fleurs dans un vase en marbre noir.

Louis XVI, fin du XVIIIe.

Haut. 54,5, Larg. 33, Prof. 13,5 cm.
(restauration, mouvement changé au XIXe, manque la clé)

Provenance : collection tourangelle.

Reçut maître en 1781.

Sous un grand GLOBE reposant sur une base en bois marquée au revers Langlois. Napoléon III.
Haut. totale 74,5 cm.
Adjugé : 3 500 €
PENDULE PORTIQUE en bronze doré, marbre blanc, marbre noir et...
Lot 355
Lot 362
GARNITURE de CHEMINÉE en bronze doré et plaque de porcelaines.
La PENDULE sommée d'un amour musicien entouré de quatre pots à feu reposant sur quatre colonnes cannelées rudentées à pointe d'asperges, les chapiteaux à têtes de boucs et guirlandes, terminée par des enroulements feuillagés ; le tout reposant sur une plinte à godrons et acanthes. Une plaque de porcelaine en façade figure deux amours allégories des arts libéraux -peinture et sculpture- et deux plaques de porcelaine de chaque côté figurent des oiseaux branchés. Le cadran émaillé est gradué pour les minuteset marqué pour chaque période de cinq minutes en chiffres arabes et des heures en chiffres romains. Le mouvement estampillé "Japy Fres Médaille d'or années 1823 27 34 39 44 49" avec le numéro 162 est signé de Villard à Paris et numéroté 1902.
Deux PUTTI BACHIQUES à la corne d'abondance en bronze doré surmontent chacune un cylindre de porcelaine peint dans des cartouches d'amours sur des nuages et de jettées de fleurs, reposant sur une socle en bronze à motif de tors de lauriers, de rangs de perles et de feuillages. Les porcelaines signées Gantier et numérotées "187". Les bronzes estampillés.

Style Marie-Antoinette Impératrice, trosième quart du XIXe.

Pendule : Haut. 45,5 cm.
Putti : Haut. 30 cm.

Une garniture de cheminée signée de "Raingo Frères" avec des bronze et des plaques de porcelaine comparables à la notre est présentée chez Alabarte sous le numéro 1294 le 10 décembre 2015 aux enchères à Madrid.
Adjugé : 900 €
GARNITURE de CHEMINÉE en bronze doré et plaque de porcelaines....
Lot 362
Lot 370
PENDULE À LA GÉOGRAPHIE en bronze ciselé et doré. Riche ornementation de guirlandes feuillagées rubanées, feuilles d'acanthe stylisées et fleurons. Elle est sommée d'un globe terrestre flanqué au pied d'attributs cartographiques. Socle quadrangulaire adhérent reposant sur quatre pieds toupie agrémenté de godrons et feuilles d'eau. Le cadran émaillé blanc indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. Il est signé " Mson Marquis / Languereau / Paris ". Le mouvement marqué " Languereau / Paris ". Deux aiguilles en bronze finement ciselées à décor ajouré de rinceaux feuillagés agrémentés, pour la plus grande, d'un dauphin.
Style Louis XVI, fin XIXe, début XXe.
Haut. 55, Larg. 44, Prof. 18,5 cm. (éclats au niveau des trous de remontage)

"La Maison Marquis a laissé peu de traces de son activité. On sait qu'elle est membre de la confrérie de la Réunion des fabricants de bronzes de la ville de Paris dès 1844. À ses début en 1839 un partenariat était noué avec le fondeur réputé Chaumont, qui était le secrétaire de la confrérie en 1832. Leur collaboration dure cinq ans, jusqu'à la retraite de Chaumont. Établi au 25, rue Chapon, Maison Marquis produit des bronzes pour des pendules, luminaires et autres objets d'art. Elle travaille notamment en partenariat avec l'horloger Languereau, actif à partir de 1860 rue St-Louis-au-Marais à Paris. "
in "The oppulent Eye", catalogue de Vente, Christie, Londres, 10 septembre 2013, lot 136.
Adjugé : 1 500 €
PENDULE À LA GÉOGRAPHIE en bronze ciselé et doré. Riche...
Lot 370
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