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AFFICHES d'ARTISTES

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Lot 11
Tours - Grands Magasins
Réunion de 4 affiches

"GRAND BAZAR NOUVELLES GALERIES". Vers 1900. Epreuve originale avant la lettre (sur l’affiche finalisée, on peut y lire en plus : Toiles Blancs Mouchoirs / Ne rien acheté avant d’avoir visité Le Grand Bazar 76 & 78 Rue nationale Tours) imprimée en couleurs. "Imp. Tourangelle, Tours". Bel exemplaire.
130 x 100 cm. Non entoilée (Plis, petites déchirures et trous de perforation en marge)

"GRANDS MAGASINS DE l’HÔTEL DE VILLE / TOURS - BON MARCHÉ GÉNÉRAL". Vers 1900. Epreuve originale imprimée en couleurs. "Imp. Tourangelle, Tours".
130 x 200 cm. Non entoilée. En l’état (Plis, déchirures et manques)

"Société des Gds Magasins de l’Hôtel de Ville / LE CHIC EN TOURAINE / Mieux et meilleur marché". Epreuve originale imprimée en couleurs. "Imp. Tourangelle, Tours". Rare exemplaire.
149 x 110 cm. Non entoilée (Plis, rousseurs, manque, petites déchirures)

Van den Thurm
"VICTOR JOUET". Vers 1900. Epreuve originale avant la lettre (sur l’affiche finalisée, on peut y lire en plus : Fabriques de meubles / Décoration Literie Tapis / TOURS Boulevard Heurteloup 13-15-17) imprimée en couleurs. "Imp. Tourangelle, Tours". Bel exemplaire.
125 x 100 cm. Non entoilée (Plis)

Joint : 2 affiches : Louis Adolphe d’Auvergne (1850- ?) "GRANDES FÊTES ORGANISEES PAR LA PRESSE TOURANGELLE / au profit des sinistrés de la Martinique, les 5 et 6 juillet 1902". Signée. Epreuve originale imprimée en couleurs. "Imp. Tourangelle, Tours". 102 x 124 cm. Non entoilée. En l’état (Plis, déchirures et manques) – Affiche avant la lettre imprimée en couleurs par l’imp. Tourangelle à Tours, représentant une scène de carnaval, 130 x 100 cm.
Adjugé : 820 €
Tours - Grands Magasins Réunion de 4 affiches"GRAND BAZAR NOUVELLES...
Lot 11
Lot 38
Automobiles et Cycles
Marius Rossillon O'GALOP (1869-1946)
"NUNC est Bibendum !! / c'est-à-dire / "A VOTRE SANTÉ !" / LE PNEU MICHELIN "BOIT L'OBSTACLE !" Signée. c. 1898. Epreuve originale imprimée en couleurs sur fond vert "Imp. L. Revon & Cie, 93 rue Oberkampf Paris"
160,5 x 120 cm. Non entoilée. Bel et rare exemplaire grand format (Plis, légères rousseurs et petites déchirures en marge)
Il s'agit d'une des variantes de la première affiche publicitaire de la firme Michelin éditée en 1898.
Bibendum voit le jour en 1894 lors de l'Exposition universelle, internationale et coloniale de Lyon. Pour accueillir les visiteurs, une pile de pneus est installée à l'entrée du stand. « Regarde, avec des bras, cela ferait un bonhomme » s'exclame alors Edouard Michelin.
Quatre ans plus tard, les frères Michelin demandent à l'illustrateur Marius Rossillon de dessiner un personnage formé de piles de pneus. Rossillon avait alors en stock un croquis qu'il avait créé pour une brasserie de Munich qui avait été rejetée. Il y apparaissait un bonhomme tenant une grande chope de bière avec le slogan « Nunc est Bibendum » (« C'est maintenant qu'il faut boire ») tiré d'un vers d'Horace que les Romains utilisaient pour porter un toast. Rossillon remplace le buveur bavarois par le célèbre personnage désormais connu de tous, son corps constitué de pneus, avec des lunettes et un cigare, et dans la coupe, des clous et des bouts de verre (principaux ennemis des pneus de l'époque). A l'époque, le public ne savait pas ce que le slogan signifiait et pensait que Bibendum était le nom du personnage, et c'est ainsi qu'il fut baptisé pour toujours.
Adjugé : 10 800 €
Automobiles et CyclesMarius Rossillon O'GALOP (1869-1946)"NUNC est Bibendum !! /...
Lot 38
Lot 60
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 20 pièces imprimées
Réunion de documents promotionnels, revues, diplômes, etc, édités par l’imprimerie Camis à Paris, états divers, dont « Journal des publicités réunies – Imprimerie Camis – tirées en très belles couleurs », petit livret dépliant présentant plusieurs modèles d’affiches passe-partout, 15 x 24 cm ; Bandeau publicitaire « Biscuits Olibet » à Bordeaux, 25 x 94 cm ; n°51 de la revue mensuelle « Mademoiselle » du 1er mars 1911 avec patrons de dessins décalquables au fer chaud ; Action de 500 francs au porteur de la société franco-russe Ciments Portland de Tchoudovo, 1899 ; « Société anonyme des ateliers de construction & fonderie Schabaver de Castres (Tarn) – Moteurs hydrauliques », brochure in-8; Programme de l’exposition des beaux-arts, du commerce et de l’industrie de 1900, n°1 du 25 novembre 1898, br. in-4 ; 4 ex. de la revue hebdomadaire « La vie à Paris », n°8, 13, 18 et 19 de juin à août 1898 ; Diplôme de médaille d’or de l’académie parisienne des inventeurs industriels & exposants, 1899, 50,5 x 62 cm ; Diplôme du 5e concours de boules du Lyon Républicain, mai 1898, 56 x 75 cm ; Diplôme de l’exposition concours de cuisine, pâtisserie… de la ville de Lille, 1898, 56 x 71 cm ; Scène de dressage de chiens, 30 x 23 cm ; « Cirage Français liquide, Berthoud & Cie », 23 x 16 cm (petites déchirures) ; « Nouveau cirage, Société générale des cirages français », 23 x 16 cm (pli, déchirure) ; « Encaustiques liquide pour parquets fabriquée avec de la cire pure d’abeilles, Reims », 17,5 x 14,5 cm ; « Quinquina Goué, Jules Goué distillateur Elbeuf », 14 x 10 cm ; « Vals source la Favorite », 14,5 x 10 cm ; « Chocolat MENIER », dépliant à colorier, 15,5 x 10,5 cm ; etc.
Adjugé : 500 €
Imprimerie Camis à ParisLot de 20 pièces impriméesRéunion de documents...
Lot 60
Lot 62
[Affaire Dreyfus]
Imprimerie Camis à Paris
Rd Bourdier
« Le suffrage universel chasse la juiverie ». Signée. [1899], gravure chromolithographique, 74,5 x 51 cm (plis).
Rarissime exemplaire de ce pamphlet antidreyfusard, qui représente un coin de la Seine devant le Palais Bourbon, sur lequel est inscrit en gros caractères : « Le suffrage universel chasse la juiverie ». Sur le parapet, à droite, se trouve un curé avec une trique ; à gauche, dans la même position, Édouard Drumont, polémiste antisémite habillé en paysan. Sur la chaussée on aperçoit le peuple qui tue les Juifs que Drumont et le curé précipitent ensuite dans les flots. Au nombre des victimes on reconnait : Zola à son « J’accuse », Dreyfus à son écriteau : « Traître ; les juges à leur costume » et aux lecteurs du journal dreyfusard « l’Aurore » qu’ils tiennent à la main.

Ce pamphlet est dénoncé dans « L’Aurore » du 29 juin 1899, sous le titre « Saint Marinoni », par l’un des rédacteurs du journal, Georges Lhermitte, époux de la féministe Maria Vérone ; attaque à laquelle Émile-Victor Camis use de son droit de réponse dans le numéro du 2 juillet 1899 : « Monsieur le gérant du journal l’Aurore, dans votre numéro de ce jour vous mettez en cause notre maison à l’occasion d’une gravure-chromo intitulée « Le suffrage universel chasse la juiverie » qu’elle a exécutée pour le compte d’un client, qui en revendiquerait au besoin la responsabilité. Vous connaissez assez les usages de notre industrie pour savoir que vous excédez votre droit en imputant à un imprimeur la responsabilité politique ou morale d’un travail qui n’a rien de contraire à la loi aux mœurs. La maison qui imprime votre journal ne peut être rendue responsable ni de vos opinions, ni des opinions contraires des autres feuilles qui sortent de ses presses ; celles-ci, sont d’ailleurs probablement aussi de chez Marinoni. Personnellement j’ai mes convictions et mes préférences auxquelles je prétends rester fidèle. Elles échappent à votre discussion car je ne suis point un homme public… »
Adjugé : 1 270 €
[Affaire Dreyfus]Imprimerie Camis à ParisRd Bourdier« Le suffrage universel chasse...
Lot 62
Lot 63
[Cycles et automobiles]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 2 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

Eugène Vavasseur (1863-1949)
« CYCLES PEUGEOT / Les fils de Peugeot frères à Valentigney ». Signée. [1896]. Env. 160 x 115 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;

E. Charle Lucas
« PEUGEOT cycles ». Signée et datée 1897. Env. 140 x 110 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures).

Né le 18 juin 1849 à Valentigney (Doubs), Armand Peugeot accède avec son cousin à la tête de « Peugeot Frères », Eugène à la direction générale et Armand à la technique. Ils se partagent les directions d’usines : Hérimoncourt pour Eugène, Valentigney et Beaulieu pour Armand. Dès 1878, les conseils de gérance de la firme la désignent « les Fils de Peugeot Frères ».
En 1883, il est l’un des témoins du mariage d’Émile-Victor Camis.
Intéressé à toutes les évolutions technologiques du moment, notamment à celles des vélocipèdes, nouveau concept de mobilité, Armand Peugeot lance fin 1885, la fabrication des bicyclettes et tricycles à transmission par chaîne. Dès 1886, il construit à Beaulieu des ateliers consacrés à la vélocipédie et ouvre, en 1887 un premier magasin à Paris. Pour agrandir « l’atelier des vélos », Armand n’hésite pas en 1892 à amputer son propre jardin ! La gamme des cycles se développe rapidement et la production qui atteint déjà 10 000 unités en 1890 double en 1900. Le 5 janvier 1892, Armand Peugeot écrit : « les fabrications de cycles constituent la plus grande réussite que la maison ait connu jusqu’alors. Je suis persuadé que la locomotion automobile est appelée à un développement énorme. Si nous sommes assez hardis et habiles, nous ferons de Peugeot l’une des plus grandes affaires industrielles de France ! » Le lendemain, il expose en détail à son conseil de gérance sa vision sur le développement des voitures automotrices et l’organisation de leur industrialisation. Après la scission votée en décembre 1895 de l’entreprise, son cousin ne croyant pas à l’avenir de l’automobile, Armand réunit les fonds pour créer la première « S.A. des Automobiles Peugeot » qui naît à Paris le 2 avril 1896. Démarre alors la marque Peugeot, constructeur automobile. (Extrait « L’Aventure Peugeot », par Henri Auger, Bulletin n° 91, Juillet 2015)
Adjugé : 490 €
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Lot 63
Lot 64
[Cycles et automobiles]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 2 affiches, 1 affichette et 1 épreuve d’imprimerie, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

« Première marque du monde / HUMBER / 19 rue du 4 septembre Paris ». Vers 1893 [Imp. Camis 58 rue St Sabin]. Env. 130 x 100 cm (plis, manque, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;
Thomas Humber commence à produire des vélos en 1869, copiés de modèles français. Suite à un accord avec le constructeur français Léon Bollée, il débute la fabrication d’automobiles en 1900. Il ajoute les motocycles à ces activités à partir de 1900. Humber est ainsi un des constructeurs automobiles anglais les plus anciens qui combinent comme de nombreux concurrents la fabrication de vélos, de motos et d’automobiles.

« AUTOMOBILES ROCHET & SCHNEIDER / 202, rue Paul Bert à Lyon ». Vers 1898. Env. 150 x 110 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures).
Rochet-Schneider était parmi les 10 constructeurs mondiaux les plus importants de la fin du XIXème et du début du XXème siècle : ses automobiles étaient réputées être « Les reines de l’automobile ». Sa production était basée dans le bassin lyonnais et son activité dura au total une soixantaine d’année, commençant par des cycles, abandonnés pour des automobiles et pour finir par des châssis et moteurs. Le premier prototype fut prêt en 1895 : un break d’une tonne, 4 places, ressemblant à une voiture hippomobile. En 1896, l’entreprise devint « La Société Lyonnaise de Vélocipèdes et Automobiles Rochet & Schneider » ; la commercialisation commença. A partir de ce moment-là, les deux acolytes décidèrent de se concentrer uniquement sur la production automobile « sans chevaux ». En 1897, 45 voitures sont fabriquées et deux d’entre elles sont exportées aux Etats-Unis. En 1898 la production atteint la centaine de véhicules. (Source : auto-pedia.fr)

Albert Guillaume (1873-1942)
« FERNAND CLEMENT & Cie / Ah! Mon ami, voilà qui ne vous arriverait pas si votre bicyclette sortait de la Maison Fernand Clément & Cie. ». Signée. Vers 1898. Env. 55 x 36 cm. En l’état (plis, manques, déchirures) ;

« VOITURETTE PLANÈS Paris brevetée France & étranger ». [1898]. Calque contrecollé sur papier. 24 x 31 cm (petits accidents).
Il s’agit d’une nouvelle invention dont le brevet fut déposé le 19 avril 1898 par Duclair, voiturette destinée à être attelée aux bicyclettes dite voiturette Planès.
Adjugé : 1 420 €
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Lot 64
Lot 69
[Cigarettes]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 2 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

Firmin Eugène Bouisset (1859-1925)
« PAPIER A CIGARETTES JOB / Hors concours - Paris 1889 ». Signée et datée 1895. Env. 140 x 90 cm (plis, petites déchirures, petits manques en marge, rousseurs/salissures) ;

« ZIG ZAG / PAPIER A CIGARETTES / Distributeur automatique / Le meilleur et le plus pratique ». Vers 1898. Env. 130 x 100 cm (plis, déchirures, rousseurs/salissures).

Depuis 1843, date de la mise sur le marché français des premiers modules industriels, la cigarette investit l’espace social. Après la fabrication manuelle par les nombreuses ouvrières de la Régie des Tabacs, la production de cigarettes se mécanise au début des années 1870, avec la révolution industrielle qui s’accélère : la machine révolutionnaire dite « Gauloise » est présentée par son inventeur Anatole Découflé à l’Exposition universelle de 1889. Cependant les cigarettes fabriquées à la main, dites « cousues main », représentent encore la majorité des modules vendus. La fabrication d’un papier adapté devenant essentielle, l’industrie privée y pourvoit, et les premières machines apparaissent sous la monarchie de Juillet. Artisanale et familiale, la production devient industrielle. Jean Bardou, qui a déposé un brevet d’invention à Perpignan, s’associe dès le début de la IIe République au représentant de commerce toulousain Jacques-Zacharie Pauilhac et amorce une organisation commerciale pour la vente des cahiers de papier : le sigle JB se voit séparé par un losange qui rappelle à la fois les armes de Perpignan et la carotte du débitant. Bien vite, le public lira « JOB ». Une grande usine est fondée à La Moulasse dans l’Ariège, puis à Toulouse. Au même moment, un papetier d’Angoulême se met à fabriquer du papier à cigarettes, sous la marque Zig Zag, à l’effigie du zouave. Le propre frère de Jean Bardou, Joseph, crée le papier Le Nil dans cette même ville. (Source : histoire-image.org)
Adjugé : 520 €
[Cigarettes]Imprimerie Camis à ParisLot de 2 affiches, épreuves originales imprimées...
Lot 69
Lot 77
[Alcool]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 4 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

Firmin Eugène Bouisset (1859-1925)
« Brasserie française / GRUBER & Cie / Melun ». Signée. [1895]. Env. 130 x 100 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;
La brasserie est fondée en 1888 à Melun (Seine-et-Marne) par Sophie Gruber, veuve de l’industriel David Gruber, chimiste de formation et diplômé de pharmacie, fondateur de la brasserie Gruber de Koenigshoffen à Strasbourg. Outre la bière, la brasserie produit également des sodas et de la limonade. Dans la catégorie des boissons fermentées, l’établissement reçoit la médaille d’or aux expositions universelles de 1889 et 1900. L’activité de l’entreprise se poursuit jusqu’en 1943 et, sous différents noms jusqu’à sa fermeture en 1985. Sur l’emplacement de la brasserie, détruite de 1987 à 1990, sera construit le Tribunal de grande instance qui sera inauguré en 1998.

« BIÈRE DU LION / Richard frères Ivry (Seine) ». Vers 1895. Env. 140 x 90 cm (plis, déchirures, manque, rousseurs/salissures) ;
Bière du Lion est une marque de bière française, créée par la brasserie Richard Frères fondée en 1894, ayant implanté leur usine à Ivry. Kronenbourg acquiert la marque dans les années 1950-1960.

« LE CROISSANT BIERE / Brasserie française / 35 avenue de la Défense Puteaux ». Vers 1895. Env. 60 x 39 cm. En l’état (plis, déchirures, manque, rousseurs/salissures).

« GRANDE BRASSERIE DE SEPT-FONS ». Vers 1895. Env. 60 x 80 cm (plis, rousseurs/salissures).
Brasserie située à Moulins (Allier).
Adjugé : 1 450 €
[Alcool]Imprimerie Camis à ParisLot de 4 affiches, épreuves originales imprimées...
Lot 77
Lot 79
[Alcool]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 3 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

Henri Guydo (1868-1931)
« LIQUEUR HANAPPIER ». Signées. Vers 1895. 2 exemplaires. Env. 130 x 100 cm (plis, rousseurs/salissures). Bel exemplaire.

Albert Guillaume (1873-1942)
« LIQUEUR A. HANAPPIER / Bordeaux ». Signée. Vers 1898. Env. 190 x 124 cm (plis, déchirures, rousseurs/salissures).

Originaire d’Orléans, Charles Léon Hanappier s’installe à Bordeaux en 1817 et fonde à l’âge de 21 ans, une maison de commerce en vin, la « Société Charles Hanappier ». Implantée au 47 pavé des Chartrons, au cœur du quartier des négociants bordelais, elle prospère rapidement, jusqu’à assurer « le grand négoce des crus du Bordelais les plus estimés et de tous les spiritueux ». L’entreprise se développant considérablement, Alexandre Charles et Victor Constantin Hanappier prêtent main-forte à leur père au sein de la « Société Hanappier et Cie ». En 1895, les deux frères sont à l’origine de la fabrication et du commerce de la célèbre « Liqueur Hanappier ». « Cette liqueur, de composition irréprochable, délicieuse, au goût fort original […] est réellement exquise […]. Elle a une merveilleuse finesse d'arôme et, d'autre part, c'est un digestif de premier ordre. » En réalité, le fameux breuvage est une ancienne création familiale, remontant au XVIe siècle et attribuée à Jacques Hanappier, seigneur d'Armonville. « C'est de lui que vient la recette de la liqueur, déjà très renommée, puis conservée avec soin dans les papiers de famille », et que les descendants bordelais ont su brillamment exhumer et mettre en valeur. Si Alexandre Charles et Victor Constantin Hanappier « méritent les éloges », la vogue que connaît leur liqueur apporte à la maison Hanappier « un élément de notoriété qui contribue à augmenter une réputation déjà si bien et si anciennement établie ».

Adjugé : 380 €
[Alcool]Imprimerie Camis à ParisLot de 3 affiches, épreuves originales imprimées...
Lot 79
Lot 89
[Alcool]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 3 affiches et 2 affichettes, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

Francisco Nicolas Tamagno (1862-1933)
« J. Robin & Co / COGNAC / Unicos depositarios para el Rio de la Plata / Staudt & Cia / Buenos Aires Montevideo Rosario Asuncion ». Vers 1899. Env. 130 x 99 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;
La famille Robin est négociante en eau-de-vie à Cognac depuis 1783. La distillerie, aujourd’hui détruite, a été construite par Jules Robin vers 1870. En 1894, la société Jules Robin et Cie était par son volume d’expédition la deuxième maison de cognac après Hennessy.
L’affiche est destinée à la publicité pour le continent d’Amérique du Sud, représentant le célèbre Antonio Maceo, figure de l’indépendance cubaine signée par le traité de Paris le 10 décembre 1898.

« COGNAC MACEO / Independencia / 1898 / Boutillier G. Briand & Co Cognac ». Vers 1899. Env. 61 x 81 cm (plis) ;
La maison de commerce d’eau-de-vie Boutillier, Briand & Cie établie à Cognac a créé cette nouvelle marque de cognac pour conquérir le marché sud-américain, déposée au greffe du tribunal de Charente le 21 décembre 1898, faisant écho au héros de l’indépendance cubaine, Antonio Maceo, le Che Guevara de l’époque.

« Grande distillerie et propriétés vignobles des 1ers crus de la fine champagne / G. Malifaud St Même Coganc Charente ». Vers 1898. Env. 130 x 100 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;

Léo Maxy
« Vins & cognacs / Murzer & fils Bordeaux ». Vers 1898. 47 x 57 cm (pli, petites déchirures) ;

« COGNAC BISQUIT ». Vers 1898. 55,5 x 36,5 cm (plis, manques).
Adjugé : 1 500 €
[Alcool]Imprimerie Camis à ParisLot de 3 affiches et 2 affichettes,...
Lot 89
Lot 96
[Alcool]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 2 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées, et 1 épreuve d’imprimerie sur papier fin et transparent :

Francisco Nicolas Tamagno (1862-1933)
Delna la vivandière [Le vin Désiles]. Affiche avant la lettre. Signée. Vers 1898. Rarissime épreuve grand format en deux parties, imprimée sur « la plus grande machine du monde » de l’époque, env. 300 x 248 cm. En l’état (plis, déchirures, rousseurs/salissures).
Mise au point par le docteur Alexandre Choffé, Le vin Désiles ou la Désiline est une préparation tonique à base d’alcool ressemblant à une espèce de vin de quinquina, vendu en pharmacie et préconisé à prendre avant chacun des deux repas, afin de ressentir au maximum ces effets réchauffant et tonifiant sur les fibres musculaires !
Pour promouvoir cet élixir, l’illustrateur Tamagno se sert de la célébrité d’une artiste lyrique de l’époque : Marie Ledan (1875-1935) dite Delna, qui enthousiasma Sarah Bernhardt, Verdi, Massenet, Gounod. En 1895, à 20 ans, elle joue dans « La Vivandière », un opéra-comique en trois actes qui connait un immense succès. Le portrait de l’affiche reprend celui de l’artiste dans son rôle de Marion la vivandière.

Francisco Nicolas Tamagno (1862-1933)
« Le VIN DÉSILES / formule du Docteur A.C. Ex-médecin de marine / Cordial Régénérateur ». Signée. Vers 1898. Env. 56 x 36 cm (plis, déchirures, rousseurs/salissures).

« Désiline / (Formule du Dr AC ex-Médecin de la Marine) / Elixir eupeptique / Tonique, stomachique, digestive / Un verre à la liqueur après chaque repas ». Vers 1895. Env. 37 x 46 cm (plis, rousseurs).
Adjugé : 100 €
[Alcool]Imprimerie Camis à ParisLot de 2 affiches, épreuves originales imprimées...
Lot 96
Lot 101
[Chocolat]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 3 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

« CHOCOLAT D’AIGUEBELLE (Drôme) / fabriqué par les Pères Trappistes ». Vers 1898.
78 x 45 cm (plis, rousseurs/salissures) ;
100 x 75 cm (plis, petites déchirures en marge, rousseurs/salissures) ;
Env. 200 x 100 cm, en l’état (plis, déchirures, manques en marge, rousseurs/salissures).

L’abbaye d’Aiguebelle, nichée dans un vallon de la petite commune de Montjoyer (Drôme), est occupée au 19e siècle par les pères Trappistes de l’ordre des Cisterciens. S’essayant à diverses activités lucratives (élevage de vers à soie, minoterie de farine, distillation de plantes médicinales, fabrication de vermicelles), ils se lancent finalement dans la production de chocolat à partir de 1869, créant dans l’ancienne minoterie « l’usine Saint Joseph » et fondent une société chargée de commercialiser leur produit. Le succès commercial est tel que l’ordre monastique n’est plus en adéquation avec cette activité économique profitable. Pour y faire face, une Société Anonyme, créée le 20 mai 1891, est chargée de trouver un autre lieu à Donzère. La construction des nouveaux bâtiments est rapidement lancée afin de permettre à la chocolaterie de fonctionner. L’ensemble du personnel y est transféré, laissant les religieux retrouver le calme de leur monastère – toutefois, ils participeront à la confection du chocolat de Donzère jusqu’en 1905, et continueront à produire leur propre chocolat artisanal jusqu’en 1935. L’usine de Donzère, inaugurée en 1895, prend le nom de « Usine Sainte-Marie d’Aiguebelle ».
Adjugé : 180 €
[Chocolat]Imprimerie Camis à ParisLot de 3 affiches, épreuves originales imprimées...
Lot 101
Lot 102
[Epicerie – Conserverie - Bretagne]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 5 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

Henri Gustave Jossot (1866-1951)
« AMIEUX FRERES / Encore une qu’à la d’vise TOUJOURS A MIEUX ». Signée et datée 1897.
55 x 36 cm (plis, rousseurs/salissures) ;
80 x 60 cm (plis) ;
Env. 140 x 100 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;
Env. 200 x 124 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;

« Exiger le véritable nom et la devise TOUJOURS A MIEUX / AMIEUX frères ». Vers 1898. 100 x 140 cm (plis, petites déchirures).

Maurice Amieux (1807-1865) est à l’origine de la réussite industrielle et commerciale d’une conserverie nantaise restée familiale jusqu’en 1967. Ce fils d’un aubergiste des Alpes est négociant en produits alimentaires à Rennes en 1850 ; il crée une confiserie de sardines à Étel en 1852 et s’installe en 1856 à Nantes, ville qui fait alors figure de capitale de la conserverie. Deux de ses fils, Émile et Jean-Maurice, fondent en 1866 la société en nom collectif Amieux Frères ; les conserves sont produites dans l’usine rue Haudaudine, plus tard à Chantenay. Le développement est rapide : en 1878 la société possède cinq usines en Bretagne et en Vendée. À partir de 1881, la raréfaction de la sardine impose un redéploiement vers le Portugal et une diversification des productions : conserves de thon, de viande, et surtout de légumes, qui s’appuient sur l’activité maraîchère nantaise. En 1908, Amieux produit 18 millions de boîtes dans douze usines qui emploient 4 000 ouvriers. (Extrait du Dictionnaire de Nantes, 2018, Didier Guyvarc'h).
Adjugé : 500 €
[Epicerie – Conserverie - Bretagne]Imprimerie Camis à ParisLot de 5...
Lot 102
Lot 114
[Exposition coloniale - Théâtre]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 2 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

Henri Boulanger dit Henri Gray (1858-1924)
[Exposition d’ethnographie coloniale, Champ de Mars, palais des arts libéraux, 150 dahoméens]. [1893]. Affiche avant la lettre. Signée. Env. 128 x 100 cm (plis, déchirures, manque en marge, rousseurs/salissures) ;
Rarissime affiche.
À Paris, après le succès du "village nègre" (28 millions de visiteurs) édifié au pied de la Tour Eiffel lors de l'exposition universelle de 1889, est organisée en mars 1893 une "exposition d'ethnographie coloniale", présentée comme résolument scientifique, et destinée à justifier la colonisation du Dahomey, un royaume africain situé dans l'actuel Bénin. Pas moins de 150 Dahoméens sont exhibés avec en vedette "le roi Jonaï, chef d'Agoué, le prince Kosoko, deux ministres du Roi Toffa. Chefs, amazones, guerriers, féticheurs. Mœurs, costumes, habitations, combats, etc.". Un petit livret a été réalisé à l'occasion qui, sous prétexte d'éclairer sur les mœurs de ces populations, conforte le discours sur la "mission civilisatrice" de la colonisation et, de fait, sur l’inégalité des races. Il y est dit que "le peuple dahoméen avec ses coutumes barbares, ses sacrifices humains, était une honte pour la civilisation européenne. La France, en mettant un terme à ces atrocités, aura accompli une mission humanitaire […]".

Henri Boulanger dit Henri Gray (1858-1924)
« Tous les soirs / RIVOLI / aux FOLIES DRAMATIQUES ». [1896]. Signée. Env. 200 x 124 cm (plis, déchirures, petits manques, rousseurs/salissures).
Adjugé : 2 000 €
[Exposition coloniale - Théâtre]Imprimerie Camis à ParisLot de 2 affiches,...
Lot 114
Lot 129
[Grands magasins - Paris]
Imprimerie Camis à Paris
Lot de 6 affiches, épreuves originales imprimées en couleurs, non entoilées :

« Vue à vol d’oiseau des grands magasins DUFAYEL Paris ». Vers 1898. Env. 125 x 190 cm (plis, petites déchirures et petits manques). Bel et rare exemplaire.
Les Grands Magasins Dufayel sont ouverts en 1856 boulevard Barbès sous l'appellation « Palais de la Nouveauté » par Jacques François Crespin. Le magasin est spécialisé dans la vente à crédit d'articles d'ameublement et d'équipement de la maison. À la mort de son fondateur en 1888, le magasin est repris par Georges Dufayel, simple commis à l'esprit entreprenant, qui grâce à ses initiatives audacieuses, en fit le temple de la consommation populaire. Entre 1874 et 1913, des bâtiments conçus par les architectes Alfred Le Bègue, Stephan Le Bègue (son fils) et Gustave Rives sont progressivement construits sur le quadrilatère d'un peu plus d'un hectare délimité par le boulevard Barbès, la rue de Clignancourt, la rue Christiani et la rue de Sofia. En 1892, l'entrée principale du magasin, située au 26 rue de Clignancourt, est aménagée de manière monumentale avec un fronton de Jules Dalou et des sculptures d'Alexandre Falguière. L'entrée est coiffée d'un dôme qui supporte un phare éclairant Paris. Pour attirer la clientèle le grand magasin comprend un théâtre de grande taille et un jardin d'hiver. En 1912, les Grands Magasins Dufayel emploient 15 000 personnes et se targuent d'être l'établissement le plus important de ce type dans le monde.

« Aux Trois quartiers / boulevard de la Madeleine / lundi 30 octobre / ouverture de nouveaux rayons » [Paris]. Vers 1898. Env. 100 x 130 cm (plis, rousseurs/salissures) ;

« ÉTÉ 1897 / GRANDS MAGASINS DE NOUVEAUTÉS ». 1897. Affiche grand format en 2 parties, env. 256 x 200 cm au total (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures).

E. Charles Lucas
« GRANDS MAGASINS DE NOUVEAUTÉS ». Affiche passe-partout. Signée. Vers 1898. Env. 190 x 122 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures) ;

« GRAND BAZAR ». Affiche passe-partout. Vers 1893 (Imp. Camis, 59 bd Richard Lenoir). Env. 130 x 96 cm (plis, petites déchirures, manque, rousseurs/salissures) ;

Intérieur d’un magasin de marchand de tissus. Affiche passe-partout avant la lettre. Vers 1898. Env. 130 x 96 cm (plis, petites déchirures, rousseurs/salissures).
Adjugé : 400 €
[Grands magasins - Paris]Imprimerie Camis à ParisLot de 6 affiches,...
Lot 129
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