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BEL AMEUBLEMENT PROVENANT DE CHÂTEAUX DU VAL DE LOIRE

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Lot 11
CARTEL et sa CONSOLE d'APPLIQUE en marqueterie dite "Boulle" en contrepartie d'écaille brune et d'incrustations en corne polychromes et nacre sur fond de laiton. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés représentant volutes, acanthes, coquilles, frises rai-de-coeur.
Au-dessus du cadran, un amour de bronze chevauche un bouc. Sous le cadran, Apollon en bronze avec sa lyre est entouré d'un lion et d'un aigle. L'intérieur est décoré dans le fond d'un damier, marqueté en contrepartie d'écaille sur laiton. La console d'applique ornée de bronzes ciselés et dorés représentant des chutes feuillagées aux angles antérieurs et des coquilles.
Le cadran présente douze cartouches émaillés blanc indiquant les heures en chiffres romains. Ils s'inscrivent dans un disque en bronze doré orné de feuillages stylisés indiquant les minutes en chiffres arabes.

Mouvement signé : "COLLIER A PARIS". La famille COLLIER est active dans la première moitié du XVIIIe siècle à Paris. Jacques, le père, ouvrier libre est installé entre 1721 à 1759 rue de la Vieille Boucherie à Paris. Il présente en avril 1728 à l'Académie des Sciences un ingénieux mécanisme de répétition des demi quarts qui rencontre un grand succès. Son fils, Bernard-Jacques, est reçu maître le 26 juillet 1743.

Régence.

Cartel : Haut. 83,5, Larg. 41,5, Prof. 16 cm.
Console : Haut. 27, Larg. 44, Prof. 22 cm.
(manques et accidents).

Provenance : collection particulière, la Rochelle.
Adjugé : 4 000 €
CARTEL et sa CONSOLE d'APPLIQUE en marqueterie dite "Boulle" en...
Lot 11
Lot 18
CARTEL D'APPLIQUE en bronze ciselé et doré. Modèle de Robert OSMOND. La caisse reçoit un riche décor néoclassique jouant avec or bruni et or mat tels que rubans, guirlandes de laurier, fleurons, feuilles d'acanthe stylisées et se termine par un culot à graine. Le cadran est sommé d'un masque féminin tandis qu'un pot à feu trône à l'amortissement. Le cadran émaillé blanc indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. Signé " L. Joly / 4, rue de Sèvres / à Paris ".
Style Louis XVI, XIXe.
Haut. 72, Larg. 35, Prof. 13 cm.
(Petits accidents et manques).

Provenance : grande collection versaillaise.

Robert OSMOND (1711-1789), reçu maître à Paris en 1746, compte parmi les plus importants bronziers parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Trois exemplaires identiques signés Osmond nous sont connus :
(1) Le premier est "Livré le 12 mai 1770 pour l'appartement du Dauphin à Versailles (...) Louis XVI le fait placer dans les cabinets de son appartement haut de Versailles. En 1792 il se trouve dans le "cabinet
du passage à la petite bibliothèque". Ce cartel est aujourd'hui conservé au Palais de l'Élysée (Pierre Verlet, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIe siècle, page 219). Verlet note : "Osmond exploita certainement ce modèle de cartel, car il en existe des répliques".
(2) Le deuxième est conservé au Musée Nissim de Camondo. Il est accroché dans le vestibule de l'hôtel (reproduit pages 37 et 56 de l'ouvrage de Nadine Gasc et Gérard Mabille, Le Musée Nissim de Camondo) .
(3) Le troisième est reproduit page 194 de l'Encyclopédie de la Pendule Française par Pierre Kjellberg.
Estimation : 1 000 € ~ 1 500 €
CARTEL D'APPLIQUE en bronze ciselé et doré. Modèle de Robert...
Lot 18
Lot 23
PENDULE À LA PARQUE en bronze ciselé et doré figurant une Parque filant assise sur une fontaine au masque de faune et accompagnée d'un chien. Le cadran s'inscrit dans une caisse rectangulaire, il est souligné d'un entourage octogonal orné d'une frise de feuilles d'acanthe et de quatre coquilles en écoinçons. Sur les côtés, deux demi-colonnes ornées de godrons, guirlandes feuillagées et feuilles d'acanthe. Elles sont sommées de deux aiguières. La base rectangulaire à côtés cintrés et ressaut central
repose sur quatre pieds toupies. Il est orné d'un trophée au panier fleuri et fuseau, et d'éventails-parapluie.
Le cadran émaillé blanc, indiquant les heures en chiffres romains et les quarts en chiffres arabes. Il est signé "Minet à Paris".
Directoire, début du XIXe siècle.
Haut. 43, Larg. 28,5, Prof. 11 cm.
(petits accidents).

Provenance : Collection d'Aquitaine.

Bibliographie :
- Pierre Kjellberg, "Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen-Âge au XXe siècle", éd. de l'Amateur, Turin, 1997, modèle similaire en bronze doré et bronze patiné reproduit p.336, ill. A.

Présidant à la destinée des hommes, les Parques, divinités romaines, sont aussi connues sous le nom de Moires dans la Grèce antique. Elles sont au nombre de trois. Klotho "la fileuse" dont la quenouille déroule le fil de la vie, Lachésis "la Fatidique" qui tient le fil et Atropos "l"Inflexible" qui détient le pouvoir de le couper. Dans l'Antiquité, les poètes décrivent ces trois divinités au commandement fatal comme de vieilles femmes au visage noir. Les artistes les représentent plus volontiers sous les traits de gracieuses jeunes filles. Klotho, ici représentée, est associée à l'ancienne déesse des naissances, Parca.
Adjugé : 2 600 €
PENDULE À LA PARQUE en bronze ciselé et doré figurant...
Lot 23
Lot 28
PENDULE AUX TROIS GRÂCES en bronze doré et pâtiné. La base en forme de colonne circulaire ornée de feuillages et d'enroulements. Les trois grâces d'après Clodion, en pied, portant un globe avec une pendule à mouvement horizontal surmonté d'un amour. Envoi gravé sur la base : " A Mr Albert Bourée, Ministre de France / Affectueux souvenir de vos Concitoyens en Belgique / 13 février 1895".
Fin du XIXe.
Haut. 53,5 cm.
(mécanisme à réviser, manque une agrafe à la pendule et deux petites plaques d'émail)

Provenance :
- offert au ministre plénipotentiaire français Frédéric Albert Bourée, 1895
- par descendance, collection particulière, Touraine.

Diplomate français, Fréderic Albert Bourée (1838-1914), réalise une carrière brillante sous le Second Empire puis la Troisième République. En poste à Athènes (1860) puis Constantinople (1867), avant de revenir au quai d'Orsay, il est désigné en 1870 pour faire partie de la Délégation à Tours et à Bordeaux, afin d'organiser l'action en Province face à l'Allemagne. Après être passé à la rédaction politique (1873), il travaille au sein de la direction Amérique (1875), avant d'être envoyé comme ministre plénipotentiaire en Chine (1880), puis à Copenhague (1885) et enfin à Bruxelles (1886) où il sera le premier plénipotentiaire à la conférence anti-esclavagiste de 1889, avant d'être le commissaire réglementant les tarifs pour les droits d'entrée dans le bassin conventionnel du Congo (1890). Une photo d'archive le montre dans la tente du Prince de Monaco en compagnie de Buffalo Bill.
Adjugé : 7 700 €
PENDULE AUX TROIS GRÂCES en bronze doré et pâtiné. La...
Lot 28
Lot 177
SALON AUX FABLES DE LA FONTAINE ET AUX ENFANTS JARDINIERS

Six fauteuils et un canapé en hêtre mouluré, sculptés, rechampis et anciennement doré. Dossier cabriolet enrubanné sommé d'un noeud, les accotoirs à manchette, cannelés et rudentés terminés par une feuille d'acanthe. Dés de raccordement sculptés de fleurons, la ceinture enrubannée centrée d'un noeud. Pieds fuselés, cannelés et rudentés.

Louis XVI.

Belle garniture combinée en tapisserie d'Aubusson à médaillons dans des guirlandes fleuries. Les assises d'après les dessins des Fables de La Fontaine par Jean-Baptiste Oudry : le Renard et le Coq, le Boeuf et le Crapaud, le Loup et l'Agneau, le Chien et l'Écureuil, les deux Moutons. Les dossiers d'après les enfants jardiniers de François Boucher.

Louis XV - Louis XVI.

Canapé : Haut. 95, Larg. 192, Prof. 65 cm.
Fauteuils : Haut. 87, Larg. 56, Prof. 49 cm.
(accidents, renforts, la tapisserie du canapé à poser)

Provenance :
- collection André Maggiar, château de Jallanges, Indre et Loire.
- par descendance, collection particulière, Touraine.

Jean de La Fontaine (1621-1695) s'inspire de l'auteur antique Ésope pour livrer, au tournant du XVIIème siècle, l'un des chefs d'oeuvre de la littérature française : Les Fables. Moraliste et poète, La Fontaine reste à l'écart de la vie de la Cour, mais fréquente les salons littéraires parisiens, avant d'entrer à l'Académie française en 1684. Ses fables sont reprises par de nombreux artistes, et notamment le grand peintre animalier du XVIIIème siècle : Jean-Baptiste Oudry (1686-1755). Peintre de Louis XV, Oudry travaille pour la Manufacture de Beauvais qu'il dirige par la suite, tout comme celle des Gobelins qui fournit exclusivement le domaine royal. Oudry dessine les Fables de La Fontaine entre 1729 et 1734. Une suite de ces dessins est convertie en cartons de tapisseries, et tissée seulement seize fois, entre 1736 et 1777. Après la mort d'Oudry, les dessins sont gravés en quatre volumes sous la direction de Cochin. La Manufacture d'Aubusson s'empare alors du thème, qu'elle diversifie, pour créer, à son tour, les merveilleuses assises de ces sièges, parangons de l'Art de Vivre à la Française.

Les figures enfantines que l'on retrouve sur les dossiers de ce salon ont été réalisées d'après les dessins de François Boucher (1703 - 1770). Le peintre développe le thème des enfants jardiniers à partir de 1750, sous l'influence de la Marquise de Pompadour et de son entourage. Les enfants vaquent à des occupations de grandes personnes, évoluant dans un univers idéalisé dont ils sont les maîtres. "Le Petit architecte" appuyé sur son instrument de mesure se retrouve sur l'un des quatre panneaux peints par Boucher pour le château de Sceaux, présentés en 2006 lors de la vente annuelle à Cheverny.

La même combinaison des fables de La Fontaine pour l'assise et des enfants jardiniers sur le dossier se retrouve sur un fauteuil Louis XV de 1765 conservé au musée des Arts Décoratifs de Bordeaux (numéro d'inventaire 11319). Le musée Jean de La Fontaine à Château-Thierry conserve une suite de six sièges d'époque Louis XV garnis d'une tapisserie de Beauvais représentant les fables d'après Oudry.
Adjugé : 22 000 €
SALON AUX FABLES DE LA FONTAINE ET AUX ENFANTS JARDINIERSSix...
Lot 177
Lot 200
ENSEMBLE SECRÉTAIRE et COMMODE Charles X.
Loupe d'orme (d'érable, ou de frêne ?) et belle ornementation de bronzes dorés et ciselés, tels que palmettes, col de cygne, roses fleurettes en éventail.

SECRÉTAIRE vertical ouvrant à un large tiroir à doucine à la partie supérieure et un tiroir à plinthe à la partie basse, par un abattant, et deux vantaux découvrant trois tiroirs à l'anglaise. L'abattant recouvert d'un cuir vert à roulettes dorées dissimule en trois arcades cinq tiroirs et deux secrets, fond glace étamée. Dessus marbre ancien brèche.
Grande étiquette manuscrite collée : "Albert 1824, rue de Charonne Paris".
Haut. 146, Long. 97, Prof. 44 cm.

COMMODE à portes, ouvrant à un large tiroir à doucine à la partie supérieure et un tiroir à plinthe à la partie basse, par deux vantaux découvrant trois tiroirs à l'anglaise. Dessus marbre brèche restauré.
Haut. 94, Long. 132, Prof. 63 cm.

Estampillé à 4 reprises (2 x 2) : J.J. WERNER
Charles X.

Provenance : château de Chaumont sur Loire, acquis en 1938 par Alphonse Fourrier régisseur du château de Cheverny. Conservé depuis, dans sa famille à Blois.

Jean-Jacques Werner (1791-1849) originaire de Suisse, est l'un des plus grands fournisseurs de l'époque de la Restauration. Il fut ébéniste du Garde-Meuble royal et compta parmi sa clientèle les rois de Bavière, le prince Eugène, et la duchesse de Berry à Rosny. Il participa et fut récompensé aux Expositions des produits de l'Industrie à Paris, au Louvre en 1819, 1823, et 1827.
À Versailles, la chambre de la Reine Marie-Amélie, au Grand Trianon conserve de Werner une commode formant secrétaire.
Adjugé : 4 500 €
ENSEMBLE SECRÉTAIRE et COMMODE Charles X. Loupe d'orme (d'érable, ou...
Lot 200
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