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CÉRAMIQUES ET SOUVENIRS HISTORIQUES

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Lot 290
VUITTON. MALLE DE VOYAGE en toile monogrammée et renforts en hêtre. Bordures lozinées, écoinçons, fermetures et poignées en laiton. Ouverture par le dessus. Couvercle capitonné. Un tiroir à trois compartiments (incomplets).
Tampon à l'encre bleue "Paris...London et N° 126819" et monogramme en lettres noires et rouge "E K".

Long. 101, Larg. 55, Haut. 59 cm.
(manques, en l'état)

Provenance : ancienne collection Édouard KANN (1873-1927) banquier, juriste, collectionneur, sis en son hôtel particulier 49-51 avenue d'Iéna à Paris, accueillant actuellement les studios Harcourt.

Louis Vuitton (1821-1892) est le plus célèbre malletier français, à l'origine du groupe de luxe éponyme. Emballeur des toilettes de l'Impératrice Eugénie, il invente la célèbre malle plate, plus facilement empilable à bords des trains et des navires que les anciennes malles à couvercle bombée. Pour combattre la contrefaction, son fils, Georges Vuitton, dessine le monogramme LV, où les initiales du malletier s'entrelacent sur une toile imperméable. Avec des boutiques à Londres, Paris ou New York dès le début du XXe siècle, Louis Vuitton incarne une tradition française où se mêlent luxe, fonctionnalité et innovation. Cette malle a été livrée pour Édouard Kahn, qui a demandé au malletier d'inscrire sur sa malle son propre chiffre : E K

Remarque : deux ateliers Vuitton sont installés à Vendôme, l'un ouvert au quartier Rochambeau, le second prochainement près de la gare TGV.
Adjugé : 11 500 €
VUITTON. MALLE DE VOYAGE en toile monogrammée et renforts en...
Lot 290
Lot 428
Jean CLAIR-GUYOT (Melun,1856-Paris, 1938) pour GIEN
dans l'atelier de Dominique-Adolphe GRENET (Joigny, 1821-Gien, 1885)
Paire de vases épaulement aux amoureux galants
en barbotine émaillée. Monogrammés DG au dessous et signés CLAIR sur la panse.
Travail des années 1880.

Haut. 25,4, Larg. 15,5 cm.

Bibliographie : Michèle-Cécile GILLARD, « Faïence de Gien, 1821-1900 », éd. Massin, 2008, pour une œuvre proche, p. 122.

Élève des beaux-arts, Dominique Grenet de la manufacture de Montigny-sur-Loing semble être influencé par Degas et les maîtres japonais. A partir de 1876, l’artiste s’installe à Gien. Fort d’une expérience certaine dans la représentation des paysages, il développe dans le Loiret la technique de la barbotine impressionniste dont il devient le directeur d’atelier. Cette technique de pâte argileuse teintée aux oxydes et délayée dans l’eau, également appelée « gouache vitrifiable », est mise au point au milieu du XIXe siècle à Sèvres. La barbotine colorée est appliquée au pinceau, créant ainsi des effets de matière, d’empâtement qui rappellent la touche picturale du travail au couteau des maîtres impressionnistes. Nécessitant une grande virtuosité et des qualités d’anticipation, car la barbotine crue est incolore, elle offre au peintre en céramique des possibilités tout à fait nouvelles dont Grenet se fait le parangon à Gien. Collaborant avec Jean Cachier et Félix Lafont, ils forment un trio reconnu participant au succès de la manufacture. En 1881, Grenet obtient le Grand Prix de l’exposition de Londres, rendant les signatures « Dom. Grenet » et « D G » parmi les plus recherchées par les collectionneurs.

À comparer avec le lot 18 de la vente de la collection Jacquet (Rouillac - dimanche 7 avril 2019).
Adjugé : 950 €
Jean CLAIR-GUYOT (Melun,1856-Paris, 1938) pour GIENdans l'atelier de Dominique-Adolphe GRENET...
Lot 428
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