Orangerie de Cheverny pour la 15^ème année - Bijoux - Tableaux - Bel Ameublement

BOÎTE à MOUCHE, de forme rectangulaire en or jaune à décor de filets et vernis Martin ouvrant par les deux faces, l'une renfermant deux compartiments et le pinceau également monté en or. Les encadrements gravés de fleurs et attributs. Les couvercles renferment des miroirs, dont l'un appliqué d'une miniature ovale et polychrome représentant des pêcheurs dans un paysage lacustre.

PARIS 1774.

Maître-orfèvre : Jean-Henry CLÉMENT
(petits accidents à l'intérieur).

Dimensions : 54 x 41 x 23 mm.

Poids brut : 113 g.

(monture du pinceau insculpée de la décharge).

DIAMANT poire de taille ancienne d'environ 1.94 carat (pureté SI2) avec sa monture.

Poids brut : 3 g.

BROCHE ovale en platine, sertie d'une ligne de diamants taillés en rose, ornée de huit perles fines boutons de différentes couleurs retenant en pampille deux diamants poires de taille ancienne d'environ 3.50 à 3.90 carats, entre deux petits diamants ronds.

Poids brut : 12.5 g.

BROCHE noeud en or jaune, entièrement sertie de diamants de taille ancienne et de rubis, le centre orné d'un motif rond orné d'un rubis dans un entourage de diamants de taille ancienne.

XIXème siècle.

Poids brut : 28 g.

BRACELET articulé à trois enroulements en or jaune partiellement serti de rubis entre des lignes de diamants de taille ancienne, les extrémités ornées d'une perle fine bouton. (petit choc à une articulation).

XIXème siècle.

Poids brut : 72 g.

Dans un écrin en forme de J. et P. Bapst et fils, le couvercle monogrammé M.B. timbré d'une couronne princière.

PAIRE de CLIPS de REVERS en platine ornée de diamants. Beau modèle à décor d'enroulement entièrement pavé pour chacun d'entre eux : 8 diamants ronds, 24 diamants baguettes, et 65 petits diamants.

Poids environ total des 16 diamants : 7 à 8 carats, et, au total, entre 12 et 15 carats.

Poids brut : 68 g.

BAGUE en or gris, sertie d'une émeraude rectangulaire à pans coupés d'environ 3.80/4 carats, entre deux diamants baguettes d'environ 0.45 carat, la monture en or gris.

Poids brut : 5 g.

BAGUE ornée d'un saphir de forme ovale d'environ 2.30/2.50 carats, la monture en or gris sertie de huit petits diamants. BOUCHERON.

Poids brut : 3 g.

CLIP à enroulement en platine et or gris, pavé de diamants de taille ancienne, demi-taille, taillés en 8/8, souligné de deux lignes de diamants baguettes.

Poids brut : 28 g.

COLLIER draperie articulé en or gris, composé de motifs demi-lune pavés de diamants de taille ancienne alternés d'un diamant solitaire serti-clos également de taille ancienne. Il retient en pampille cinq perles fines poires en chute, les culots ornés de diamants tailles en rose, retenus par un diamant de taille ancienne.

XIXème siècle.

Poids brut : 58 g.

Dans un écrin en cuir en forme du joaillier Maurice Delille, le couvercle monogrammé B.B. timbré d'une couronne de marquis.

Attribué à FONTAINE Pierre-François-Léonard (1762-1853).
Le lit de justice de Louis XVIII au corps législatif.
Trois dessins cintrés et ronds, plume et aquarelle.

17,8 x 14,7 cm. et diam. 16,4 cm.

Provenance : collection blésoise.

École ITALIENNE du début du XVIIème siècle, entourage du Cavalier d'ARPIN.
Étude de tête de femme.
Pierre noire sur papier bleu. Annotée en bas à gauche "d. arpino".

22 x 17 cm. (coin inférieur droit coupé et taches).

École FLAMANDE du XVIIIème siècle, dans le goût de David TENIERS.
Fumeurs.
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté. (fentes)

32,5 x 25 cm.

École ITALIENNE du début du XIXème siècle.
Paysage à la cascade.
Huile sur toile.

22 x 29 cm.

Provenance : collection parisienne.

École ANGLAISE du XIXème siècle
Portrait de Domenico Zampieri, dit "Le Dominiquin".
Portrait de Michel-Ange.
Portrait de Tiziano Vecelli dit "Le Titien".

Série de trois cartons ovales.
22,5 x 18,5 cm.
23 x 18,5 cm.
23 x 18,5 cm.

Cadres bois doré et sculpté.

Ces portraits du Dominiquin et du Titien sont des reprises des autoportraits respectifs des artistes.
Voir Gli Uffizi, catalogo generale, Florence, 1980, p.860 n°A308 et p.1018 n°A941.

École FRANÇAISE DU XVIIIème siècle, atelier de François-Hubert DROUAIS.
Portrait de la Marquise de Pompadour.
Toile ovale.

65 x 55 cm.

Très riche cadre en bois sculpté et doré Louis XV.

Reprise partielle du tableau, conservé à Londres, à la National Gallery (voir le catalogue de l'exposition, "Madame de Pompadour et les arts", Versailles, Münich et Londres, 2002-2003, n°36, p. 163, reproduit).

Provenance : hôtel particulier de la rue de Grenelle, Paris, puis propriété tourangelle.

École FRANÇAISE du XIXème siècle, suiveur de Jean-Baptiste GREUZE.
Portrait de Baptiste Aîné.
Toile.

92 x 75 cm.

Joseph-François Anselme, dit "Baptiste l'Ancien" était un acteur comique français du XVIIIème siècle et le chef d'une grande famille d'artistes dramatiques. Nous pouvons rapprocher ce tableau du pastel, exécuté par Jean-Baptiste Greuze et conservé à New-York, à la Frick Collection.

Provenance : propriété de Touraine.

TEMPESTA Antonio (Florence 1555 - Rome 1630)
Cavaliers en marche
Sanguine.

14,5 x 23,5 cm

Cachet de collection en bas à droite : pas dans le Lugt.

Provenance : collection du Midi.

École FLAMANDE du début du XVIIIème siècle.
Scène de Bacchanale.
Panneau de chêne, une planche, non parqueté.

31,5 x 25,5 cm.

École FRANÇAISE vers 1805
Portrait de l'Impératrice Joséphine.
Sur sa toile d'origine.

31,5 x 27 cm

Bel encadrement doré Empire.

Provenance : collection d'un préfet de l'Empire ; toujours resté dans la famille.

École FRANÇAISE vers 1860.
Portrait de Napoléon Bonaparte.
Pierre noire rehaussée d'aquarelle. Porte une signature en bas à gauche. "JB. Isabey. 1802". Bande de papier d'environ 2 cm rajoutée à droite.

31,3 x 25,9 cm.
(restaurations).

Provenance : collection parisienne, avenue Victor Hugo.

VISPRE François-Xavier (Besançon vers 1730 - Londres ou Dublin vers 1790)
Portrait de Jean Thierry.
Huile sur toile.
Signée en bas à droite.

27,5 x 23,5 cm.

Sculpteur français (Lyon 1669-1739), Jean Thierry participe, de 1721 à 1728, à la décoration du château royal et du parc de la Granja en Espagne.

Provenance : collection parisienne avenue Victor Hugo.

École FRANÇAISE du début du XIXème siècle. LEMERCIER.
Baigneuses dans un paysage à l'antique. Femmes à la fontaine dans un paysage de ruines antiques.
Paire d'aquarelles. Portent une signature en bas à droite "Lemercier 1806".

33,2 x 21 cm.

Provenance : collection parisienne.

van OORSCHOT Frans (actif à Anvers de 1640 à 1651)
Corbeille de fruits, citrons, huîtres et orfèvrerie.
Toile.

83 x 122 cm
Monogrammée en bas à gauche F.V.O.FE

Élève de Philippe de Marlier, et maître de la guilde d'Anvers en 1640, Frans van Oorschot s'inscrit parmi les peintres autour de Jan Davidsz de Heem.
Jusqu'à aujourd'hui, il n'était connu que par un seul tableau de format plus modeste, en 1959, dans la Galerie Leegenhoek à Paris (E. Greindl, Les peintres flamands de nature morte au XVIIème siècle, Belgique, 1983, n°164, reproduit).

Provenance : propriété de la vallée du Loir.

de KONINCK Daniël (Amsterdam 1668 - Angleterre après 1720).
Portrait d'homme au turban, présumé du Marquis Bossanguy
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté.

63,5 x 46,5 cm.

Daniël de Koninck commence par étudier auprès de son oncle, le peintre Jacob Koninck (vers 1612-1690). En 1690, il est mentionné à Oxford, et à Londres en 1720, où il semble jouir d'une certaine réputation en tant que portraitiste et peintre de figures de fantaisie dans le style de Rembrandt. Nous pouvons rapprocher notre tableau d'un autre Portrait d'homme au turban (vente anonyme, Sotheby's, Amsterdam, 3 mai 1999, n°92, reproduit).

Nous remercions Monsieur Werner Sumowski pour l'attribution de notre tableau.

Provenance : collection orléanaise, anciennement au château de Meung-sur-Loire.

École FRANÇAISE du début du XIXème SIÈCLE, suiveur de Joseph VERNET.
La pêche heureuse.
Toile.

54 x 65 cm. (accdts).

Reprise du tableau peint par Joseph Vernet (voir F. Ingersoll - Smouse, "Joseph Vernet, peintre de Marine", vol.I, Paris, 1926, n°701, avec reproduction de la gravure fig. 156).

Provenance : collection parisienne, avenue Victor Hugo.

École FRANÇAISE du XIXème siècle.
Étude de tête de noir.
Huile sur toile.

41 x 33 cm.

Provenance : grande collection parisienne.

GRANET François-Marius (Aix 1775-1849).
Grande rue de Frascati.
Lavis brun et aquarelle. Annoté en bas à gauche "Granet".

10,6 x 14 cm.

Provenance : collection parisienne.

École FRANÇAISE vers 1810, entourage de Charles PERCIER.
Vue d'une villa italienne.
Plume, encre brune et aquarelle.

13,6 x 16,8 cm.

Provenance : collection parisienne.

BADGER Joseph (Charlestown 1708 - Boston 1765).
Portrait de James Badger.
Toile.

50 x 41 cm.

Monogrammée en bas à gauche J.B.

Précurseur des primitifs américains du XIXème siècle, Joseph Badger n'a été découvert par les historiens d'art qu'au début du XXème siècle. Ils lui confèrent alors une place prépondérante dans l'histoire de la peinture américaine des années 1750. Les caractères stylistiques propres à Joseph Badger sont définis par Lawrence Park "Raides et conventionnels sont ces portraits d'enfants qui expriment néanmoins la modernité et un irrésistible charme naïf" (voir L. Park, Joseph Badger (1708 - 1765) and a Descriptive List of Some of His Works, Boston, 1918, p. 6).

James Badger (1757 - 1817) était le petit-fils de Joseph Badger. Il est représenté à l'âge de trois ans, dans un intérieur, simplement ébauché. Nous sommes peu renseignés sur James Badger. Né à Boston, il semble s'installer à Charleston, dans le sud de la Californie, en 1777. Nous pouvons rapprocher notre tableau de celui conservé au Métropolitan Museum of Art, à New-York (voir
J. Caldwell et O. Rodriguez Roque, American paintings in the Metropolitan Museum of Art, New-York, 1994, vol. I, p. 38, reproduit).

GHERARDINI G. (Probablement actif à Florence vers 1830).
Vue de la baie de New York.
Sur sa toile d'origine.

70 x 115 cm.
Signé en bas à gauche G.Gherardini.

Provenance : collection privée du Midi

Louis-Nicolas van BLARENBERGHE
(Lille 1716 - Fontainebleau 1794)

Le siège de Yorktown
La prise de Yorktown
Paire de gouaches, rehauts d'aquarelle, sur vélin
59,5 x 94,5 cm
Signées et datées en bas à droite 1786

Beau cadre doré d'époque avec cartouche
80 x 110 cm

Provenance :
Commandées en 1785 par le roi Louis XVI à l'artiste ;
Données par le roi au comte de Rochambeau ;
Toujours restées dans la même famille.
Paris, collection particulière.

Exposition :
Les grandes Heures de la Diplomatie Française du Traité de Vervins au Congrès de Vienne, 1598 - 1815, Château de Versailles, 1963, n° 215 et 217.


Bibliographie :
M. Maillet - Chassagne, Une dynastie de peintres lillois, les van Blarenberghe, Paris, 2001, p. 85.

N. Lemoine-Bouchard, L.-N. van Blarenberghe, peintre et miniaturiste, DEA histoire de l'art en Sorbonne, Paris, 1998, p.187

Howard C. Rice et Jr., and Anne S. K. Brown, The American Campaigns of ROCHAMBEAU'S ARMY 1780,1781, 1782 17,83, Princeton University press and Brown Universdity press, 2 vol. 1972, p.161-164 et reproductions avec détails nos 92 à 97.




VIVRE EN PREUX ET MOURIR
devise des Vimeur de Rochambeau


Au printemps 1785, le roi Louis XVI fait passer à Louis-Nicolas van Blarenberghe la commande d'une réplique de deux gouaches, aujourd'hui à Versailles, ayant pour thème le siège et la prise de Yorktown, et destinées ainsi que l'atteste la lettre que nous publions, au comte de Rochambeau.
Cette initiative s'inscrit dans un projet amorcé en 1778. Le roi souhaite en effet immortaliser pour ses appartements personnels, un souvenir de la campagne des Flandres dans laquelle s'était illustré son grand-père Louis XV, ainsi que le siège de Fribourg. La commande initiale comprenait vingt et un tableaux. La victoire de Yorktown en Virginie, remportée grâce à l'aide des armées françaises, entraîna la commande de deux oeuvres supplémentaires portant ainsi le nombre de tableaux de cette série à vingt-trois. Une réplique de ces deux dernières gouaches fut donnée par le roi à Rochambeau, en qualité de principal vainqueur de la bataille.

École FRANÇAISE fin XVIIIème.
Benjamin Franklin.

Miniature sur ivoire.
7,5 x 5 cm.

Provenance : collection du comte Antoine Robert du Cluzel, marin héros de la guerre de l'Indépendance, membre des Cincinnati.
Toujours restée dans la famille.

Attribué à de DREUX Alfred (1810-1860).
Cavalier dans un paysage.
Lavis d'encre brune. Porte une signature en bas à droite "Al. de Dreux".

15 x 20,5 cm.

Provenance : collection parisienne.

HENRI d'ARLES Jean (Arles 1734 - Marseille 1784).
Élégante assemblée sur une côte méditerranéenne au temple antique.
Vue d'un bord de mer à l'arc de triomphe.
Paire de toiles.

45 x 65.5 cm.

Provenance : collection parisienne.

Marqué par l'art de Joseph Vernet dont il fut l'assistant, Jean Henry d'Arles fit principalement carrière à Marseille. Son travail sur la lumière ainsi que le traitement miniaturiste des personnages le distinguent de Vernet et en font un artiste autonome.

CLAUDOT Jean-Baptiste-Charles (Badonviller 1733 - Nancy 1805)
Le repos des paysans.
Paysage avec bergers autour d'un abreuvoir.
Paire d'huiles sur toiles.

82 x 98 cm.

Provenance : collection parisienne, avenue Victor Hugo.

SABATTINI Lorenzo (Bologne vers 1530 - Rome 1576)
La Sainte Famille et sainte Catherine.
Toile.

116 x 97 cm.

Notre tableau s'inscrit dans le problème fondamental que pose la situation artistique bolonaise au début des années 1570-1580. Centre religieux et intellectuel des plus modernes, Bologne offre les derniers feux du maniérisme, dans les oeuvres de l'un de ses fils, Orazio Samacchini : la Sainte Famille avec les saints- Pierre et Madeleine, conservé à Modène, à la Galleria Estense ou encore la Sainte Famille avec sainte-Catherine et saint Jean-Baptiste, conservé à Bologne, à la Pinacothèque Nationale (voir V. Fortunati Pietrantonio, Pittura bolognese del' 500, Bologne, 1986, vol. II, pp. 666, 667, reproduits). Lorenzo Sabattini s'inspire de la force et du mouvement du maître bolonais. Il adopte sa mise en scène par le choix de plans centrés sur les protagonistes, qui se laissent ainsi découvrir par le spectateur. Lors de son séjour à Rome, Sabattini est séduit par le langage formel de Vasari. Progressivement, il s'attache à donner à ses figures des formes contournées, une volupté dans les gestes, les regards et les attitudes. Dans notre tableau, on note une douceur toute "corrégienne", dans la figure de sainte Catherine et cette idée nouvelle du paysage à l'arrière plan. On retrouve ces éléments dans la Sainte Famille avec saints-Michel et Jean-Baptiste, conservé à San Giacomo, à Bologne, qu'il exécute avec la collaboration de Dionisio Calvaert (voir op. cit. supra, p. 624, reproduit) et de manière encore plus probante dans la Vierge trônant avec des saints, conservé à Berlin, à la Gemälde Galerie, autrefois à Santa Lucia, à Bologne (voir op. cit. supra, p. 627, reproduit). Ces caractères novateurs, pourtant encore empreints de la tradition locale, laissent présager l'esprit et la modernité du siècle suivant.
Notre tableau serait, en outre, l'original de deux répliques exécutées par Dionisio Calvaert, l'une conservée à la Galleria Nazionale d'Arte Antica, Palazzo Barberini, à Rome et l'autre à la Galleria Harrach de Vienne, de plus petites dimensions. Monsieur Strinati (voir catalogue exécuté sous la direction de D. Bernini, Laborio di restauro 2, Rome, 1988, p. 130-135) propose la datation de 1582/1584 pour le tableau du Palazzo Barberini, c'est-à-dire quelques années après notre tableau. Enfin, une reprise du visage de la Vierge, de l'entourage de Lorenzo Sabattini, était passée chez Christie's New-York, le 31 janvier 1997, n°143, reproduit.

Provenance : presbytère de Morthemer en Poitou, succession Mademoiselle Suzanne Herbet.

REGNAULT Henri (Paris 1843 - Buzenval 1871)
Portrait d'un gitan.
Huile sur toile
Signée en bas à gauche "H. Regnault".

42 x 30 cm.

Porte au dos une ancienne étiquette de vente "H. Regnault Gitano Tête d'étude 1868".

Provenance : grande collection parisienne.

École FRANCAISE du XVIIIème siècle.
Scènes pastorales.
Paire d'aquarelles.

53 x 39 cm.

Provenance : collection orléanaise, anciennement au château de Meung-sur-Loire.

RIGAUD Hyacinthe et atelier (Perpignan 1659 - Paris 1743).
Portrait de Marguerite Henriette de la Briffe, comtesse de Selles.
Toile.

131 x 106 cm.

Porte une signature H. Rigaud.

Provenance : Château de la Potardière en 1889. Toujours resté dans la famille.

Bibliographie : R. Cardin Le Bret, Maison le Bret, généalogie historique, Le Mans, 1889, pp. 61, 67, 69, 75 à 77 ; J. Roman, Le livre de raison du peintre, Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 164.

Marguerite Henriette de la Briffe naît vers 1695. Son père, Jean Armand de la Briffe, marquis de la Ferrière, est le Procureur général au parlement de Paris. Cardin le Bret l'épouse en quatrièmes noces en juillet 1712. Le mariage est heureux : ils ont huit enfants. Malheureusement, la comtesse décède, des suites de ses huit grossesses, à l'âge de vingt-neuf ans.
Son portrait est mentionné en 1712 dans le livre de raison d'Hyacinthe Rigaud. Claude Drevet le grave en 1728. R. Cardin Le Bret se montre trés élogieux sur "la Cérès de Rigaud", "une des plus délicieuses compositions du grand peintre... la tête ornée d'épis et de fleurs des champs, assise au milieu des blés, tenant de la main droite une faucille, et, de la gauche, un bouquet de fleurs semblables à celles qu'elle porte dans les cheveux". (voir R. Cardin Le Bret, Maison Le Bret, généalogie historique, Le Mans, 1889, pp. 76-77). Notre tableau ressemble à ce portrait.

Nous remercions Monsieur Dominique Brême pour son aide.

RIGAUD Hyacinthe et atelier (Perpignan 1659 - Paris 1743).
Portrait de Robert Cardin Le Bret, comte de Selles.
Toile.

131 x 106 cm.

Usures.
Porte une signature et une date apocryphe sur le mur de droite H. Rigaud 1741.

Provenance : Château de la Potardière en 1889. Toujours resté dans la famille.

Bibliographie : R. Cardin Le Bret, Maison Le Bret, généalogie historique, Le Mans, 1889, pp. 60 à 77 ; J. Roman, Le livre de raison du peintre, Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, pp. 59, 150 et 164.

Cardin Le Bret IIème du nom naît le 16 octobre 1675. Il est le fils de Pierre Cardin 1er, premier Président du parlement et Intendant de Provence, et de Marie-Françoise Veydeau de Grandmont. Saint Just, son précepteur, lui donne une solide érudition, et dès dix-sept ans, il est nommé Maître des requêtes honoraires au parlement d'Aix. Dès lors, sa carrière connaît une brillante ascension. En 1701, Commissaire du roi de France, il reçoit les pleins pouvoirs pour délimiter les frontières entre la France et l'Espagne. En 1704, il est nommé au poste d'Intendant à la place de son père. Fidèle à la couronne, Cardin vend sa vaisselle d'argent afin de contracter un emprunt pour payer l'armée et repousser l'invasion du duc de Savoie en Provence. Son mérite est récompensé, en 1710, par sa nomination à la première présidence du parlement d'Aix puis, en 1724, par le poste de Commandant de la force armée. En 1727, il devient "comte de Selles". Il s'éteint paisiblement dans la nuit du 14 octobre 1734.
Le Comte de Selles sut se faire aimer du peuple, admirer et respecter par ses pairs. "Ce magistrat réunissait les postes qui donnent de l'autorité en Province" écrit son neveu le Marquis d'Argenson (voir R. Cardin Le Bret, Maison Le Bret, généalogie historique, Le Mans, 1889, p. 73). Il sut garder la faveur des deux grands rois "j'ai connaissance de votre zèle pour mon service" lettre de Louis XIV et "ne doutez pas que je sois toujours très content de vos services", lettre de Louis XV (voir opus cité supra pp. 65-78).
Trois portraits de Monsieur Le Bret peints par Hyacinthe Rigaud sont mentionnés dans son livre de raison. Le premier, en 1697, avec son père, conservé à la National Gallery of Victoria en Australie, le deuxième en 1710 conservé au parlement d'Aix, le troisième en 1712, est commandé avec un portrait de Madame Le Bret. Deux gravures de cette peinture ont été exécutées en 1724 et en 1727 par J. Cundier. Le comte est représenté "debout, en grand costume de premier président, robe rouge, manteau d'hermine; la main droite levée, la gauche appuyée sur son mortier (...) tout est admirable dans ce tableau qui est un chef-d'oeuvre du maître" (voir opus cité supra pp. 75-76). Notre tableau est très proche de ce dernier.

Nous remercions Monsieur Dominique Brême pour son aide.

SCHEFFER Ary (Dordrecht 1795 - Paris 1858).
Portrait présumé de Monsieur Chaloux Brillan.
Huile sur toile.

41 x 31 cm.
Inscription au dos du châssis "Mr Chaloux Brillan peint/ par Ary Scheffer".

Provenance : collection parisienne avenue Victor Hugo.

Amédée ROSIER (Meaux 1831 - ?).
Navire américain devant Venise.
Sur sa toile d'origine. Signée en bas à gauche.

125 x 200 cm.

Porte au dos sur la toile et sur le châssis le cachet du marchand de toiles "Vieille à Paris".

Provenance : collection parisiennne.

École ITALIENNE du XIXème siècle.
Le Vésuve, Naples.
Paire de gouaches.

19 et 20 x 28 cm.

Provenance : collection blésoise.

SALOMON Balthazar.
(actif au XVIIIème siècle)
Vues du port et de la rade de Naples
Paire de toiles.

77 x 126,5 cm.

La première est signée en bas au centre Balthazar / Salomon.
La seconde a des traces de signature en bas à droite.
Manques.

Provenance : collection orléanaise.

Attribué à Pierre-Narcisse, baron GUÉRIN (1774-1833).

Académie de femme debout.

Sur sa toile d'origine.

81,5 x 64,5 cm.

Manques.

Élève de Nicolas Brenet, puis de Jean-Baptiste Régnault, Pierre-Narcisse Guérin obtient en 1796 le second Grand Prix et l'année suivante le premier Grand Prix avec "La mort de Caton d'Utique" (Paris, École des Beaux - Arts). En 1799, il présente au Salon "Le retour de Marcus Sextus" (Paris, Louvre) qui connaît un immense succés. Après un court séjour en Italie, il revient à Paris en 1805 et expose régulièrement au Salon de 1808 à 1817 des tableaux traitant de sujets antiques sur un mode théâtral, ce que, en son temps, les critiques lui reprochèrent. En 1822, il est nommé Directeur de l'Académie de France à Rome. Il eut de nombreux élèves, entre autres : Géricault, Delacroix, Pault Huet, les Scheffer, Sigalon, Delaroche. Son atelier devait assurer la transition entre l'enseignement de David et les innovations romantiques. Nous pouvons rapprocher ce tableau du nu " d'Iris et Morphée", conservé à Léningrad, au musée de l'Ermitage.

Jean Baptiste Charles DETAILLE, XIXème siècle.
Cheval de course : Augure, par Julius Caesar et Anaconda.
Aquarelle gouachée, signée et datée en bas à gauche 1891.

Provenance : Vente Paris 27-30 novembre 1918 : chevaux de course : Augure, le Torpilleur, Saint-Claude, Porto. Série de 4 : 710 F.
Depuis, collection particulière berrichonne.

Jean-Louis-Marcel COSSON (1878-1956).
Aux courses.
Huile sur toile. Signée en bas à gauche.

54 x 85 cm.

Provenance : vente de Versailles, 1977. Toujours resté dans la famille.

Eugène FEYEN (1815-1908).
Marine.
Huile sur carton, signée en bas à gauche.

25 x 16 cm.

Provenance : collection du Perche.

Eugène FEYEN (1815-1908)
Marine.
Huile sur carton, signée en bas à gauche.

16 x 25 cm.

Provenance : collection du Perche.

ACCESSOIRES DE PEINTURE ayant appartenu, selon la tradition familiale, à Jules CHERET (1836-1932) :
- une boîte de rangement pour pastels contenant 5 niveaux de pastels, soit plusieurs centaines de nuances classées par couleurs. Étiquette du fabricant "S.M. Henri Roché, 4 rue du Grenier St Lazare, Paris" et affiche collée sur panneau "Tarif des pastels tendres et demi-durs". Haut. 16, Long. 68, Larg. 40 cm.
- 3 autres boîtes de pastels, contenant diverses nuances mélangées.
- une boîte de pastels de la maison "Lefranc, Paris".
- une boîte à peintures contenant : palette en bois naturel, 2 panneaux en fibre de bois "Van Eyck", pinceaux, pincelier, divers tubes de peinture à l'huile, morceaux de graphite, couteau, bidon en tôle, chiffon.
- 2 chevalets en bois naturel, inclinés et pliants, dont un porte une plaque du fabricant "SENNELIER, 3 quai Voltaire, Paris".


Joint MEUBLE de rangement pour pastels, en bois naturel mouluré, ouvrant à un abattant et à 8 tiroirs.
Haut. 67, Long. 51, Larg. 42 cm.


Provenance : selon la tradition familiale, donnés à Nice, par Jules Chéret à son ami Édouard Niermans, l'architecte de la "café society" de la Belle Époque.

CHEVALET de CAMPAGNE, en bois naturel, pliant en plan. Contient une boîte de peinture en tôle et une palette pliante en bois. Marque "INNOVA".
Selon la tradition familiale, il aurait appartenu à André BAUCHANT (1873-1958).

André BAUCHANT (1873-1958).
La bataille Palmyre.
Huile sur toile, signée en bas à droite et datée 1928.

115,5 x 156 cm.

Accident.

Provenance : collection privée Bignou
Exposition au Japon.

André BAUCHANT (1873-1958).
Le Parnasse, la montagne grecque.
Huile sur toile, signée en bas à droite et datée 1926.

99 x 131 cm.

Provenance : collection privée Bignou.

Aristide MAILLOL (né le 8 décembre 1861 à Banyuls sur Mer -1944).
Cap d'Ousne.
Huile sur toile, réentoilée.
Cachet en bas à droite.

18 x 23 cm.


Bibliographie :

..."Chez sa nièce, Mme Desmaquoy, femme du principal photographe de Banyuls, on peut actuellement voir trois peintures. D'abord la plus ancienne peinture de Maillol, qui date de 1873, et dont nous donnons une reproduction. Le futur sculpteur atteignait juste ses douze ans, il n'avait jamais rien vu en dehors de son village et des murs de son collège. Il s'attaque tout de suite à un paysage représentant le cap d'Oune, c'est-à-dire la mer au pied de la falaise où se dressait sa maison natale.
Maillol venu en vacances du pensionnat où il était élève à Perpignan, prend les pinceaux pour la première fois. Il a construit lui-même avec habileté son cadre, l'a couvert d'une toile cirée et copie le cap qui ferme au nord la baie de Banyuls avec sa rampe et ses maisons. Au premier plan, un bateau de pêche échoué sur la grève. Ce petit tableau, dans l'esprit du XIXème siècle, fait penser à Georges Michel, à ses paysages peuplés de personnages minuscules à la manière des Hollandais. Le ciel est rosé, la mer très bleue, les couleurs restent tout à fait fraîches." ...

Aristide Maillol par Marguette Bouvier, éditions Marguerat Lausane, 1965, p. 29-30. Avec photo du tableau.

Certificat de Madame Dina Vierny.

Provenance : depuis ses origines conservé dans la famille de l'artiste.
Vente sur ordonnance du tribunal d'instance de Céret du 5 décembre 2002.

Aristide MAILLOL (1861-1944).

L'abbé Rous.

Huile sur toile, réentoilée. Signée en bas à droite et dédicacée : " a Melle E. G.... souvenir bien affectueux "


46 x 35 cm.

Bibliographie :

..."Trois autres portraits, peints à Banyuls, à des époques différentes, et qui sont les seuls que je connaisse présentent un intérêt particulier parce qu'on y voit MAILLOL s'acheminer, ce me semble, vers une phase nouvelle de son évolution, qui sera la phase de la tapisserie. Le premier est le portrait de l'abbé Rous, curé de Banyuls ; les deux autres, le portrait de sa tante Lucie et celui de Madame MAILLOL, exécuté quelques mois avant son mariage. Le sens que j'ai donné de ces trois oeuvres, posées comme des jalons sur le parcours de cette étape initiale du peintre, justifie quelques indications à leur sujet.

Dans la première, datée de 1892, l'abbé Rous est représenté debout, dans une allée de son jardin, sur un fond de jeunes arbres, où les verts nuancés, les blancs des fleurs et la lumière blonde tissent une décoration délicate. Il a suspendu la lecture de son bréviaire, qu'il tient des deux mains, un doigt glissé dans les feuillets, pour marquer la page. De haute taille, puissant, le faciès romain, il marche vers le spectateur et, tout près de lui, semble déborder le cadre. Au centre de la vaste tache noire de la soutane, les mains robustes, grasses et le lourd bréviaire se détachent en relief vigoureux. Sous le masque expressif, ces mains complètent la personnalité du modèle. Personnalité très accusée, tout ensemble grave et joviale. Commerçant, - il fonda, en 1872, l'oeuvre du vin de Messe, pour bâtir la nouvelle église ; - catalaniste disert et félibre, - je lui dus en 1884, à Montpellier où j'avais commencé mes études de médecine, la joie d'entendre, au banquet du félibrige, le grand Mistral, alors dans tout le rayonnement de sa gloire et beau comme un dieu, entonner, parmi les acclamations, la première strophe de la "Coupo santo", - l'abbé Rous fut, en son temps, une très attachante figure catalane. La toile de MAILLOL le dresse, très vivant, dans mes souvenirs, et, sans doute, cette impression de réalité me fait-elle juger ce portrait avec un peu de partialité cordiale. Comme je faisais part, un jour au portraitiste d'alors, devenu le Maître sculpteur, du goût que j'avais pour cette oeuvre de jeunesse :
- Non, ce portrait est médiocre, me dit-il ; pourtant comme tu le penses, les mains et le livre qu'elles tiennent sont bien..."

MAILLOL mon ami, Docteur Bassères, 1979, p. 68-69.

Certificat de Madame Dina Vierny.

Provenance : depuis ses origines, conservé dans la famille de l'artiste.
Vente sur ordonnance du tribunal d'instance de Céret du 5 décembre 2002.

Attribué à Alice WOODWARD (1885-1911)
Gardienne de brebis.
Huile sur toile, signée et datée en bas à droite.

93 x 70 cm.

Provenance : collection de Touraine.

Adolphe MONTICELLI (1824-1886)
Promenade dans la clairière.
Huile sur bois, signée en bas à gauche.

70 x 48 cm.

Bibliographie :
Stammegna, Oeuvre raisonnée de Monticelli, tome 1, reproduit page 120, photo n°236.
Certificat joint de M. Stammegna.

Provenance : Vente Versailles, Maître Martin, 8 décembre 1991. Collection particulière tourangelle.

Henri GERVEX (1852-1929).
Ballet, vu des coulisses.
Pastel, signé en bas à droite.

53,5 x 36,5 cm.

Exposition : Londres, 1927, Galerie Georges Petit, n°49.

Provenance : collection particulière berrichonne.

Maurice de VLAMINCK (1876-1958)
Le pêcheur
Encre sur papier, titrée en bas à gauche : Le Havre, et signée en bas à droite.
25 x 32,5 cm.

Joint ouvrage "Grasse Normandie" André Delpeuch, éditeur, Paris, 1926, illustré par Gabriel, Reuillard, avec 75 dessins inédits de Vlaminck " - dont notre dessin original reproduit en page 107.

Certificat Wildenstein Institute du 25.09.2002, n°4860.
Ce dessin sera inclus au "catalogue raisonné Maurice de Vlaminck" actuellement en préparation par le Wildenstein Institute.

Provenance : collection parisienne.

Léonard T. FOUJITA (1886-1968).

Petite fille au turban.

Dessin à l'encre de Chine, signé, daté et situé "1951 Paris", en bas à gauche.

22 x 15,5 cm.

Provenance : collection particulière solognote.

Léonard T. FOUJITA (1886-1968).

Petite fille au bonnet.

Dessin à l'encre de Chine, signé, situé et daté "Paris 1950" en bas à gauche.

22,9 x 15,8 cm.

Provenance : collection particulière solognote.

Henri TOULOUSE-LAUTREC (1864-1901).
Circa 1881.
Recto "Chevaux".
Dessin à la mine de plomb et encre de Chine.
Cachet du monogramme en bas à gauche.
17,1 x 27,4 cm.
Verso "Croquis de têtes de chevaux".
Dessin à la mine de plomb.
17,1 x 27,4 cm.

Bibliographie :
- Maurice Joyant, Lautrec II, p. 183.
- Reproduit dans le Catalogue Raisonné de l'oeuvre de Toulouse- Lautrec par Madame Dortu, vol V, réf. D.2 152, p. 356-357.

Provenance : D. Viau. Collection particulière.

Johan Barthold JONGKIND (1819 - 1891).

Moulin à vent en bord de rivière.

Huile sur toile.

Signée et datée Jongkind 1861, en bas à gauche.

41,5 x 55,5 cm.

Provenance : collection parisienne.

Cette oeuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné de l'Oeuvre de J.B. Jongkind en préparation par M. Stein avec la collaboration de Janine Sinizergue et la Galerie Brame & Lorenceau.

Jean-Pierre LAGRUE.
"Café La Palette".

Huile sur toile.

Signée en haut à gauche.

60 x 73 cm.

René LALIQUE (1860-1945).
Vase "Esterel" dit aussi vase "Laurier-rose".
Verre blanc soufflé-moulé patiné et couleur. Signé R. LALIQUE en relief, moulé, et R. LALIQUE FRANCE à la molette.

Haut. 15 cm.

Référence :
F. Marcilhac, "R. Lalique, catalogue raisonné de l'oeuvre de verre", Les Éditions de l'Amateur, Paris, 1994, n°941, p. 426. Modèle créé en 1923.

Provenance : collection tourangelle.

René LALIQUE René (1860-1945).
Vase "Gui".
Verre blanc soufflé-moulé patiné opalescent et couleur. Signé R. LALIQUE.

Haut. 17 cm.

Référence : F. Marcilhac, "R. Lalique, catalogue raisonné de l'oeuvre de verre", Les Éditions de l'Amateur, Paris, 1994, n°948, p. 427. Modèle créé en 1920.

Provenance : collection tourangelle.

DAUM.
Petite coupe assymétrique sur piédouche, en verre opalin moucheté de poudres intercalaires blanc et jaune dans la partie supérieure, puis violine en bas, enfin vert pour le pied. Sur le fond givré se détache le décor floral en réserve peint-émaillé dans les couleurs naturelles, jaune, orange et vert.
Signature DAUM NANCY gravée à la roue sur le pied.

Haut. 16 cm.

Provenance : collection tourangelle.

Émile GALLÉ.
Plateau rectangulaire de service en bois de placage, à décor en marqueterie de paysage et jonquilles, ou narcisses.
Signé.

39 x 58,5 cm.

Émile GALLÉ.
Vase élancé, à corolle tulipe, à décor de fleur épanouie, en verre mauve dégagé à l'acide sur fond ocre jaune.

Signature en réserve.

Haut. 35 cm.

Émile GALLÉ.
Vase ovoïde à petit col corolle, en verre à camaïeu bleu et jaune, double-couche gravé à l'acide. Décor violine prune de scarabée dans un feuillage aux glands de chêne.

Signature en réserve.

Haut. 35,5 cm.

Provenance : collection tourangelle.

Émile GALLÉ (1846-1904)
Vase en forme d'amphore parlante - en verre transparent fumé à taches bordeaux , panses à facettes. Beau décor émaillé orné d'enluminures et d'une légende : "Eginard tendrement aima la fille de Charles emperere Magne".
Cabochons à fleur de lys.

Double signature : émaillée stylisée sous la base et initiales au pinceau sur la panse.

Haut. 31 cm.

Fêle au verso.

Provenance : collection parisienne.

Jean DUNAND (1877-1942)
Vase à panse élancée en dinanderie, en argent oxydé, à motif de taches or oxydé et rouille.
Signé Jean Dunand sous le talon.

Haut. 41,5 cm.

Provenance : collection Raspail.

Important MOBILIER de SALLE à MANGER, motif épi de blé, en bois exotique : acajou sculpté et mouluré ciré.
Ensemble de 10 pièces : 7 chaises, une table à rallonges, une desserte, et un buffet-vitrine.
De fortes et profondes moulures concourent à l'impression de force contenue qui se dégage de cet ensemble. Il présente des courbes tendues, puissantes - aux montants sculptés d'épi de blé - : affirmation d'un style structural.
Belle ornementaion naturaliste en bronzes dorés stylisés de l'épi de blé, sur les vantaux.
Ferronneries, et mains en bronze doré orné d'épis.

Art Nouveau, École de Nancy. Louis MAJORELLE.

Les CHAISES, à dossier et assise chantournées, reposent sur des pieds antérieurs légèrement cambrés. Cuir amande postérieur.

Haut. 100, Larg. 41, Prof. 45 cm.

La TABLE à rallonges repose sur quatre pieds gaines, fortement moulurés et sculptés d'épis de blé. Montée sur roulettes.

Haut. 74, Long. 156, Larg. 128 cm.

La DESSERTE, à deux niveaux, présente une paire de vantaux, dans la partie inférieure, surmontée d'une niche - deux tiroirs en ceinture, encastrant un marbre brèche. Étagère à gradins dans la partie supérieure.

Haut. 148, Long. 132, Prof. 49 cm

Le BUFFET présente dans la partie inférieure, une paire centrale de vantaux - encadrés d'une porte surmontée d'une niche - trois tiroirs en ceinture, encastrant un marbre brèche (accidenté) ; partie supérieure coiffée d'une vitrine à gradins, accolée à deux présentoirs.

Haut. 233, Long. 212, Larg. 52 cm

Provenance : hôtel particulier de Dijon.

Bibliographie :
Majorelle, Roselyne Bouvier, la bibliothèque des Arts, 1991.
Même modèle de salle à manger à l'épi de blé, photographié et reproduit p.190, n°204.

Modèle similaire publié et reproduit dans l'Art Décoratif, janvier 1904.

Exposition de Daum, Lachenal, et Majorelle à la Galerie G. Petit, 1904.

Rappel : le lustre reproduit, sur la photo de cette salle à manger - parue en 1904 dans l'art Décoratif - a été vendu en juin 2001 à Cheverny.

Jean DUNAND (1877 - 1942).

Léda.

Exceptionnel panneau en laque à décor sculpté, ciselé et moulé, d'une femme langoureusement allongée - portant des bijoux - caressant des cygnes.
Laque polychrome, or, argent, vert, brun, corail.
Signature en intaille en bas à gauche : Jean Dunand.

68,5 x 49,5 cm cadre compris.

Provenance : collection parisienne Octave Raspail.
Offert à l'occasion de sa promotion au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur, par le personnel des Mines de la Sarre, dont il fut le directeur.
Toujours resté dans la famille.

PORTE en fer torsadé, ouvragé de motifs géométrisés de carreaux et de style naturaliste, avec enroulements, branchages et gui.
Panneau central en verre peint polychrome (cuit au four ?), d'une scène représentant Arlequin et Colombine.

Hauteur porte : 230 Largeur : 80 cm.
Verre peint : 56 x 37 cm.

Provenance : d'après la tradition provient - avant sa destruction - d'une maison décorée par Jules CHERET (1836-1932) à Nice ; la ferronnerie serait d'Edgar BRANDT (1880-1960).

Jean ROYÈRE (1902-1981)
TABLE BASSE en ronce de noyer. Le plateau amovible a été offert à Jean Royère par une artiste finlandaise, signé TINXIT S.L. JADERHGLM et daté 1936.

Haut. 54, Long. 68, Larg. 42 cm.

Provenance : garde-meubles Royère.

Jean ROYÈRE (1902-1981).
LAMPE réglable en laiton.

Haut. sous abat-jour env. 24 cm.
Base 12 x 15 cm.

Provenance : garde-meubles de Royère.

Jean ROYÈRE (1902-1981).
ARDOISE représentant un homme bondissant par-dessus un buffle. Signé en bas à gauche

28,5 x 20 cm.

Provenance : garde-meubles Royère.

Suite de 6 CHAISES à dossier lyre à col de cygne en fer peint blanc et bronze doré. Fabrication contemporaine d'un modèle RAMSAY.

Haut. 87,5, Long. 35, Prof. 47 cm.

SAVONNERIE ?. Tapis(serie) mécanique
Flammes jaune, beige, grises et noires sur fond amande.
Vers 1950-1960.

148 x 270 cm.

Provenance : collection tourangelle.

CONTENU D'UNE PREMIÈRE VITRINE

1 Coq signé FRÉCOURT 1920
bronze argenté réf : M.A 836

2 Coq gaulois 1920/24 signé Ch. PAILLET
bronze argenté réf : M.A 850

3 Coq 1920/25 signé H. PAYEN
bronze argenté réf : M.P 576

4 Chanteclair Coq 1920/25 signé H. PAYEN
bronze argenté réf : M.P 580

5 Au bord du nid 1920/25 signé BOURAINE
bronze modèle luxe chryséléphantine bec en ivoire réf : M.P 499

6 Tête de coq 1927 signé LALIQUE-France
garantie d'époque réf : M.A 845

7 Sanglier 1929 signé R. LALIQUE verre pressé-moulé
garantie d'époque réf : M.A 645

8 Le Merle blanc 1922 signé BEUVILLE
bronze polychrome réf : M.A 936

9 Oiseau "le départ" 1920/25 signé BOURAINE
bronze argenté réf : M.A 935

10 Canard "SATURNIN" 1923/25 non signé attribué à FABRE SATURNIN
bronze argenté réf : M.P 512

11 Écureuil 1920 monogrammé J.R.V
bronze réf : M.P 471

12 Guêpe 1910/20 signé E. URBAIN
bronze argenté réf : M.A 825

13 Guêpe 1925 attribué à Ch. PAILLET (sculpteur)
éditions A.E.L (LEJEUNE)
bronze argenté réf : M.P 585

14 Hibou 1925/30 signé BOURAINE
bronze argenté réf : M.A 963

15 Hibou "je veille" 1925
bronze nickelé réf : M.P 554

16 Papillon 1930/35 signé SABINO, Paris
verre pressé-moulé couleur bleue réf : M.P 584

17 Cigalle 1920/25 signé E. ARSAL
bronze argenté réf : M.P 477

18 Papillon 1921 signé LORRIN
bronze argenté inédit

19 Libellule 1925 signé BERTIN
bronze argenté réf : M.A 959

20 Cheval 1930/35 attribué à DESMO U.K
bronze nickelé inédit

CONTENU D'UNE SECONDE VITRINE

66 Babouin 1910 signé A. HEUZEY
bronze argenté réf : M.A 599

67 Joko Singe 1920 signé BRUNSWILK
métal composé argenté réf : M.A 594

68 Le Gorille "penseur" 1920/25 signé MADY
bronze argenté réf : M.P 405

69 Singe 1915 signé JOLLOT fondeur ANDRÉ Paris
bronze inédit

70 Singe au volant 1920/25 signé BARTHÉLEMY
métal composé argenté réf : M.P 390

71 Licorne 1925/30 signé F. BAZIN
exclusivité des Automobiles La Licorne
bronze argenté réf : M.A 630 ou M.P page 144

72 Prudence "Singe" 1920/25 signé SASPORTAS
exclusivité Auto-Omnia
bronze argenté réf : M.A 602

73 Centaure 1925/30
exclusivité des Automobiles UNIC
bronze argenté réf : M.A 562 A

74 Singe 1920/25 signé H. BRIAND
bronze argenté inédit

75 Cygne sauvage 1925/30 signé F. BAZIN
grand modéle bronze chromé réf : M.A 857

76 Singe à la lanterne 1920/25 signé BARTHÉLEMY
métal composé argenté réf : M.P 389

77 Singe "le policeman" 1925 estampille fondeur
bronze argenté réf. M.M 632

78 Oh, vitesse ! Singe au drapeau 1920/25 signé H. PAYEN
bronze argenté réf : M.A 601 bis

79 Singe sur une roue 1925 signé BÉBIN
bronze argenté inédit

80 Boubou à la lanterne (Singe) 1925 signé LE VERRIER
métal composé argenté réf : M.A 596

81 Singe au cerceau 1920/25 signé M. ABIT (Ary BITTER)
bronze argenté réf : M.P 400

82 Canard sauvage - Art Déco 1930 signé IMENITOFF
bronze argenté avec thermomètre réf : M.A 865

83 Oie 1930 signé LE VERRIER
modèle aux ailes battantes métal composé inédit

84 Oie sauvage 1930 attribué : Comptoir d'art français,
exclusivité des Automobiles Ford A ., monté à Bordeaux.
bronze argenté réf : M.A 866

CONTENU D'UNE TROISIÈME VITRINE

133 Éléphant 1920/25 signé CHARLES
grand modèle bronze argenté réf : M.A 691

134 Ours "agent de police" 1925 signé H. PAYEN
bronze argenté réf : M.A 671

135 Ours polaire 1930/35 attribué à Georges HAMEL
" illustrateur de l'automobile plus connu sous le pseudonyme de GÉO HAM"
exclusivité du garage A.MARTIN à la Garenne
fonte d'aluminium réf : M.A 678

136 Ours "buveur" 1925 attibué H.PAYEN
bronze argenté inédit

137 Éléphant 1925 estampille fondeur PHAR
bronze argenté réf : M.A 687bis

138 Eléphant 1925/30 signé BENOIT
bronze argenté, inédit

139 Eléphant enchainé 1920 signé Et. MERCIER
bronze argenté réf : M.P 409

140 Éléphant aux cymbales 1920 signé Et. MERCIER
bronze argenté réf : M.P 408

141 Éléphant fuyant 1925 signé SASPORTAS
bronze argenté réf : M.A 681

142 Éléphant 1910/15 signé OMER (OMERTH)
bronze argenté réf : M.P 413

143 Éléphant dressé 1920/25 signé Ch. PAILLET
(grand modèle) bronze argenté réf : M.P 416

144 Éléphant dressé 1920/25 signé Ch. PAILLET (petit modèle)
bronze argenté réf : M.P 416

145 Éléphant 1925 signé SERTORIO
bronze argenté, modèle luxe chryséléphantine avec défenses et boule en
ivoire réf : M.A 687 a

146 Gazelle 1930 signé COLIN fondeur Susse Frères
bronze argenté réf: M.M 408

147 Tête de Chien policier 1920/25 signé Ch. PAILLET
estampille J.D (Jean DORÉ)
bronze argenté réf : M.P 556

148 Tête de Bouledogue Bordelais 1925/35 attribué : L. ARTUS
métal compassé réf : M.P 333

149 Tête de Chien Berger 1925 signé BONNOT
bronze réf : M.A 743

150 Tête de Chien de chasse 1920/25 signé E. BRÉGEON
bronze argenté réf : M.P 299

151 Tête Chien Berger 1925 signé H. PAYEN
bronze argenté, inédit

Émouvant et précieux souvenir du Roi Louis XVI.

Cravate du Roi Louis XVI en fils blancs de forme triangulaire.159 x 76 cm.

Elle est accompagnée de deux billets manuscrits :

a) "Cravate ayant appartenu au roi Louis XVI. Il la détacha de son col en partant au supplice et la donna à Mr Vincent comme souvenir et récompense, n'ayant rien autre chose en sa possession. Mr Vincent mourut aussi sur l'échafaud".

b) "Cette cravate de Louis XVI doit revenir à mon fils Ernest Marion comme chef de famille".

Cette cravate a été offerte par le roi Louis XVI à Monsieur Vincent, conseiller général de la Commune, jugé par le tribunal révolutionnaire le 11 Th. An 2, exécuté le même jour.
On retrouve dans le journal de Cléry, Ed. Baudouin Frères, Paris 1825, page 118, le passage suivant : "Le Commissaire Vincent, entrepreneur de bâtimens, qui a rendu à la famille royale tous les services qui dépendaient de lui, se chargea d'emporter secrètement un exemplaire à la reine ; il profita du moment où le roi le remerciait de ce petit service pour lui demander quelque chose qui lui eût appartenu : sa majesté détacha sa cravate et lui en fit présent. Une autre fois elle donna ses gants à un autre municipal qui désira les avoir pour le même motif. Même aux yeux de plusieurs de ses gardiens, déjà ses dépouilles étaient sacrées".

On y joint une miniature ronde sur ivoire représentant "Monsieur Vincent, en buste de face", cerclée de cuivre.
École française de la fin du XVIIIè siècle.
Cette miniature est présentée dans un écrin recouvert de galuchat vert, garni à l'intérieur de velours et de soie de la même couleur.

Provenance :
Cette cravate provient de Madame Vincent, la veuve de Monsieur Vincent :
Madame Vincent en a hérité après l'exécution de son mari, puis elle s'est remariée avec un Monsieur Marion, union qui leur donna un fils ; ce fils, Ernest Marion, (arrière grand-père des propriétaires actuels), a eu une fille en 1872 qui est devenue Madame Fournier de Clausonne ; elle même a eu une fille qui s'est mariée avec un Monsieur Olivier Martin, elle s'appelait Madame Colette Martin de Clausonne, mère des propriétaires actuels.

CABINET en ébène et bois noirci, marqueterie d'écaille, bois exotique, ivoire-os. Il présente un grand tiroir à damiers encadré par deux séries de trois petits tiroirs et il ouvre à un large tiroir inférieur reposant sur un tiroir.

Travail flamand, ancien.

Haut. 37, Long. 41, Prof. 31 cm.

CABINET en ébène et bois noirci. Le revers des portes et la façade simulés à décor architectural d'arcatures, frontons, colonnes et consoles. Il ouvre à une porte centrale encadrée de deux tiroirs latéraux, avec une double rangée de trois tiroirs.

Travail flamand, ancien.

Haut. 40, Long. 47, Prof. 39 cm.

BOÎTE À CIGARETTES rectangulaire en galuchat à gros grains teinté crème. Intérieur en bois.

XXème siècle.

Haut. 4, Long. 15, Larg. 11 cm.

BOÎTE cylindrique en galuchat à gros grains teinté crème. Bouton et monture en métal argenté. Intérieur en bois exotique. Petite plaque triangulaire avec inscription JPC sous le couvercle.

Haut. 10, Diam. 9cm.

BOÎTE COFFRET oblongue en galuchat à gros grains teinté crème. Charnière et fermoir en métal argenté.

XIXème siècle.

Accidents.

Haut. 3,5, Long. 14, Larg. 5 cm.

ÉTUI À LUNETTES gainé en galuchat à gros grains teinté vert. Monture en argent. Étiquette dans le couvercle supérieur avec notes manuscrites "Made by Edmd Wells [...] London". Paire de lunettes en argent à verre rond, branches pliables. Marque E.W.

XIXème siècle.

Long. 13 cm.

PORTE-MONNAIE ovale gainé en galuchat à gros grains teinté vert. Intérieur doublé en moire violine. Monture en argent.

XIXème siècle.

Long. 8 cm.

PORTE ÉTUI gainé en galuchat à petits grains teinté vert. Étui or à décor de fleurettes sur fond amati. Poids 15 g.

XVIIIème siècle.

Long. 10 cm.

ÉTUI À LOUPE en galuchat à gros grains teinté crème. Loupe en écaille de tortue.

XIXème siècle.

Long. 6,5 cm.

ÉTUI À COUTEAUX en galuchat à gros grains teinté crème contenant deux couteaux à dessert et à fromage. Manche en corne claire, lame argent, poinçon Minerve et lame acier signée CARDEILHAC.

Long. 20 cm.

ÉTUI gainé en galuchat à petits grains contenant deux couteaux et une fourchette à piquer. Manche en métal doré à réserve de nacre.

XVIIIème siècle.

Long. 22,5 cm.

Petit ENCRIER rectangulaire en peau teintée verte imitant le galuchat. Contient deux flacons en verre et leurs bouchons, un porte-plume en métal argenté.

XIXème siècle.

Haut. 4, Long. 7,5, Larg. 4 cm.

BOÎTE circulaire en écaille de tortue à motifs de rayures mouvementées. Couvercle ornée en son centre d'une rosace stylisée. Monture en métal argenté.

XVIIIème siècle.

Accidents.

Haut. 4, Diam. 9 cm.

BOÎTE ronde à pans coupés en pierre dure, porphyre rouge. Couvercle orné d'un bouton représentant une pomme de pin en métal argenté. Travail suédois.

Haut. 10, Diam. 12 cm.

BOÎTE rectangulaire en nacre. Ornementation toutes faces de fleurettes stylisées dans des compartiments. Monture en cuivre.

Accidents.

Haut. 3,5, Long. 7,5, Larg. 6 cm.

COFFRET À BIJOUX rectangulaire en nacre. Ornementation toutes faces de fleurs et feuillages dans des losanges. Au centre du couvercle, un écusson aux initiales WC coiffé d'une couronne de marquis. Montures en métal argenté.

Haut. 4, Long. 12,5, Larg. 6 cm.

Rare ensemble d'environ 23 pièces À FILER-BRODER en ivoire-os et métal. Coupe montée, boîte à ouvrage faisant pelote à épingles et dévidoir en ivoire à motifs ajourés, dévidoirs dont un en ivoire sculpté orné d'une jeune femme en habit traditionnel, pelotes à épingles, porte-bobine de ceinture, navette à filet et à frivolité, étui à aiguilles, affiquets, fuseaux...

Travail ancien, XIXème siècle. Dans l'esprit de Dieppe.

Provenance : collection parisienne.

PENDULE PORTIQUE en marbre noir et blanc. Belle ornementation de bronzes dorés et ciselés : perles, feuillage, trophée.

Louis XVI, fin XVIIIème siècle.

Haut. 46, Larg. 29, Prof. 9 cm.

Paire de CANDÉLABRES en marbre blanc et noir. Amour supportant un candélabre à deux lumières.

Louis XVI, fin XVIIIème siècle.

Haut. 48, Larg. 22 cm.

Provenance : collection blésoise.

COMMODE rectangulaire à ressaut central en bois de placage : bois de rose, bois de violette, satiné et encadrements à la grecque à filets de sycomore teinté en vert. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs dont trois dans la traverse supérieure. Ornementation en bronze doré et ciselé : entrées de serrure, poignées de tirage, chutes à triglyphes, cul de lampe à feuillages entourant une urne, sabots à pattes de lion surmontés de feuillages. Piètement galbé. Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Estampillé J. LAPIE.

Transition Louis XV - Louis XVI, XVIIIème.

Haut. 86, Long. 128, Prof. 61,5 cm.

Jean LAPIE reçu maître le 31 juillet 1762.

Provenance : collection blésoise.

PAIRE DE CANONS DE MARINE en bronze de la fin du XVIIIème - du début du XIXème siècle.
Sur affûts postérieurs à quatre roues en bois cerclées de cuivre.

Longueur des canons : 68 cm
Diamètre de la bouche (intérieur) : 8,5 cm .
Diamètre extérieur : 15 cm.
Poids environ : 80 kg.

Ces canons courts, en fait des caronades du nom du moine irlandais Caron qui les inventa, étaient trois fois moins lourds qu'un canon ordinaire, tout en respectant les calibres de la Marine française de 36 et 24. Ils armaient les vaisseaux de ligne français de 1781 à 1815, des guerres de l'Indépendance américaine à la fin de l'Empire.

Provenance : collection parisienne.

Expert M. Jean-Claude DEY (tél 01 47 41 65 31).

2 FAUTEUILS à la Reine, pouvant former paire. Bois naturel anciennement laqué, mouluré et sculpté. Dossier à double mouvement contrarié orné en son centre d'une fleurette. Ceinture mouvementée et piètement galbé à décor de fleurettes et feuilles d'acanthe.
Un fauteuil de fabrication française, un autre de facture allemande.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Restaurations.

Haut. Larg. Prof.
Fauteuil 94 68 55 cm
Fauteuil 96 70 59 cm

Provenance : collection tourangelle.

SECRÉTAIRE VERTICAL en placage de satiné et palissandre dans des encadrements de filets de sycomore. Il ouvre à un tiroir, un abattant découvrant 6 petits tiroirs et 4 casiers, et 2 portes. Montants arrondis en colonnes à fausses cannelures marquetées. Pieds courts fuselés. Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

Ornementation en laiton : entrées de serrure, poignées de tirage mobiles et sabots.

Haut. 141, Long. 94,5, Prof. 36 cm.

Provenance : collection blésoise.

MACHINE GRAMME.
Machine dynamo-électrique du système de Gramme se composant d'un anneau de fer doux, avec frotteur en rotation, avec fils des circuits dans les deux parties actives opposées de l'anneau.

Socle bois et cloche verre.

Haut. 24, Diam. 25 cm.

Provenance : ingénieur des télégraphes.
Exemplaire semblable conservé au Conservatoire National des Arts et Métiers.

LUNETTE télescopique, en cuivre de la Compagnie du Télégraphe, signée "Télégraphe n°136 Fecher à Paris".

Vers 1815.

Long. hors tout 131 cm.

Lentille accidentée.

Provenance : ingénieur des télégraphes.

SALON 5 pièces en bois noirci et applications or, comprenant : une banquette-méridienne, une paire de chaises, et une paire de fauteuils à dossier cabriolet.

Décor de palmettes, feuilles d'acanthe et de chêne.
Dossier à enroulement pour les chaises et le canapé en traverse ajourée sculptée de sirènes.
Piètement sabre et spiralé, ou se terminant en griffes de lion. Dossier cabriolet pour les fauteuils à enroulement, accotoirs en consoles renversées et rares motifs en ronde bosse de cariatides dorées.

Travail italien, début XIXème siècle.

Provenance : collection blésoise.


Haut. Larg. Prof.
Banquette 94,5 217 73,5
Chaise 84 42 44
Fauteuil 89 58 49 cm.

SOUPIÈRE de forme ovale et son COUVERCLE, sur son DORMANT en métal argenté.
Riche répertoire iconographique de l'Empire : moulures de palmettes bordées, pose sur un piédouche à collerette de feuilles d'eau et porte deux anses ajourées, chacune d'elles à trois attaches ciselées de branches de fleurs ou d'un culot de longues feuilles.
Le couvercle à doucine et plan, ce dernier surmonté d'un fételet, fait d'une pomme de pin dans un culot sur une rosace rayonnante de feuilles imbriquées.
Le dormant, en base ovale, à moulures de palmettes bordées, à large doucine, repose sur quatre pieds boule.

Poinçon de l'orfèvre Constant, successeur de Chatelain.

Style Empire-Restauration.

Long. 38,5 cm, Haut. 37 cm.

Provenance : armoiries à couronne ducale, collection orléanaise.

Paire de FLAMBEAUX en bronze argenté et doré. Le pied circulaire à trois contours présente une doucine sur laquelle sont rapportées trois agrafes rocailles se prolongeant par des rameaux, le tout surmonté d'une moulure de joncs enrubannés. L'ombilic, formant doucine, porte des feuilles d'acanthe. Le collet inférieur est orné de godrons. La tige, de forme balustre, et le binet, constitué d'un vase, présentent un décor d'enroulements et de rocaille. Les bobèches sont de forme circulaire à contours ornés d'une bordure moulurée.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Haut. 28 cm.

Provenance : collection parisienne.

Important et rare CARTEL à MUSIQUE.
En corne teintée vert et bronzes dorés Rocaille. Marque CH pour les bronzes.
Le mouvement est de J.B. BAILLON à Paris, sonnerie à répétition.

Carillon à onze timbres et deux airs, platine signée de DIGUE à Besançon.

Louis XV, XVIIIème siècle.

État de marche. Manque de dorure.

Haut. 158, Larg. 57, Prof. 28 cm.

Provenance : château de V. en Blésois.

BAILLON, dynastie d'horlogers, dont Jean Baptiste III, valet de chambre - horloger ordinaire de la Reine (1738), il fut l'un des plus importants horlogers du XVIIIème par l'étendue de son commerce. Référence : "Les ouvriers du temps" par J.D. Augarde, Antiquorum, 1996, p. 272.

FAUTEUIL à COIFFER, dit de TOILETTE en hêtre teinté et mouluré. Dossier cabriolet, au montant supérieur échancré. Ceinture mouvementée et légèrement bombée. Piètement galbé.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Haut. 81,5, Larg. 58, Prof. 51 cm.

Provenance : collection parisienne.

COMMODE légèrement bombée en placage de bois d'olivier, palissandre, merisier et noyer. Plateau et parties latérales à décor marqueté d'étoiles et de formes géométriques. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs dont deux en ceinture. Montants arrondis. Ornementation en bronze doré et ciselé à décor de licornes et de motifs feuillagés : entrées de serrure et poignées de tirage mobiles.

Louis XIV, début XVIIIème siècle.

Plateau fendu, restaurations.

Haut. 80, Long. 128, Prof. 63 cm.

Provenance : collection blésoise.

ALLÉGORIE des SAISONS : Été, Automne et Hiver.
Trois statuettes, ronde bosse en ivoire finement sculpté, sur une colonne unie.

Fin XIXème siècle.

Petits accidents.

Haut. 27, 24 cm.

Provenance : château de Touraine.

ALLÉGORIE du Printemps.
Statuette ronde bosse, en ivoire sculpté.

Début XXème siècle.

Accidents et manques.

Haut. 30 cm.

Provenance : château de Touraine.

REMARQUABLE PENDULE contenue dans un vase ovoïde en porcelaine gros bleu. Le col du vase est décoré d'une moulure en bronze doré à motif de godrons, le couvercle à prise en forme de graine est soutenu à sa base par deux petits tritons en bronze doré. Le cadran est entouré d'un noeud de rubans et de guirlandes de laurier. Le piédouche de bronze doré et cannelé à décor de feuilles d'eau, est décoré à la base d'une frise de feuilles de laurier. Le socle, évidé aux quatre angles, est décoré de motifs d'entrelacs.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

Échappement changé, restaurations porcelaine.

Haut. 57, Larg. 24 cm.

Une pendule très proche se trouvait dans la collection de Monsieur Djahanguir Riahi. Elle fait partie d'une très exceptionnelle garniture de sept pièces comprenant trois paires de vases et une pendule. Elle est reproduite dans Augarde "Les Ouvriers du Temps" (Genève, 1996) page 198 et dans Niehüser "French Bronze Clocks" (Atglen, 1999) page 260.


Provenance : vieille famille de France, château de Sologne.

PAIRE de BUSTES en bronze à patine médaille, représentant deux jeunes garçons drapés d'une toge à l'Antique, sur piédouche en bronze doré, reposant sur une colonne en marbre bleu turquin à base en bronze doré.

Fin du XVIIIème siècle.

Haut. 32, Larg. 12 cm.

Provenance : hôtel particulier, rue de Grenelle, Paris.

ENCRIER en bronze doré et ciselé au répertoire iconographique de la fin du XVIIIème, reposant sur une terrasse en bois laqué corail à décor de scène lacustre.

Style Louis XVI, XIXème siècle.

Haut. 11, Long. 28, Larg 19 cm.

Provenance : château de Touraine.

PAIRE D'AIGUIÈRES en porcelaine bleue poudrée de la Chine, en forme de balustre à pans coupés. Très belle monture de bronze ciselé et doré : le déversoir à décor de vaguelette et frise de feuillage, l'anse feuillagée, la base rocaille décorée de fleurs.
D'après un modèle de Caffieri.

Style Louis XV.

Haut. 57, Larg. 33 cm.

Fêles à l'intérieur.

On trouve une monture de bronze doré quasi identique, mais d'époque Napoléon III, sur une paire d'aiguières provenant de la collection Patino, passée en vente à New York en 1986 et à Paris en 1993.

Provenance : vieille famille de France, château de Sologne.

BANC en fonte de fer, aux armes de Bonaparte, et au prénom de Mathilde.

Long. 184, Haut. 96, Prof. 50 cm.

La Princesse Mathilde (1820-1904), fille de Jérôme Bonaparte, fut fiancée au futur Napoléon III. Après un mariage malheureux, elle tint une cour brillante, cosmopolite en son hôtel particulier, rue de Courcelles à Paris, où, dans une serre-véranda elle reçut le Tout Paris.

Ce banc proviendrait de l'Asile Mathilde à Neuilly, oeuvre de bienfaisance de la Princesse.

PAIRE D'APPLIQUES à trois lumières : le fût décoré de deux branches de laurier croisées retenues par un drapé prolongé par des motifs de passementerie, est surmonté d'un pot à feu en forme de vase cannelé ; le bras central feuillagé est entouré de deux bras latéraux à enroulement tourné vers intérieur.

Travail de style Louis XVI, exécuté au premier quart du XIXème siècle.

Haut. 69, Larg. 32 cm.

Accidents.

Provenance : hôtel particulier de la rue de Grenelle, Paris.

PAIRE D'ENCOIGNURES en placage de bois de rose et amarante. Elles ouvrent à une porte qui dissimule des tablettes. Décor de marqueterie alternant essences claires, sombres et teintées vert : filets de grecques, frise d'entrelacs, motifs de quatre-feuilles et feuillages stylisés. Au centre, sont représentés divers instruments de musique et des partitions entourés de feuillage et surmontés d'un ruban. Montants plats à cannelures simulées. Elles reposent sur deux pieds antérieurs cambrés et un pied postérieur droit. Ornementation en bronze doré et ciselé : chutes, cul de lampe et sabots. Dessus de marbre gris.

Estampillées F. REIZELL, et JME poinçon de jurande.

Transition Louis XV - Louis XVI, XVIIIème siècle.

Haut. 84, Long. 74, Prof. 45 cm.

Marbre recollé.

François REIZELL, reçu maître le 26 février 1764.

Provenance : propriété du Sud-Ouest.

PENDULE VEILLEUSE en bronze (fonctionnant avec une lampe à huile ou une bougie) permettant de lire l'heure à travers les chiffres. Aiguille.
Mécanisme : échappement à verge et roue de rencontre.
Cadran ajouré tournant : lecture de jour avec aiguille, et de nuit, par platine ouvragée et découpée d'une colombe ou d'un coq.
Porte suspension postérieur.

Seconde moitié du XVIIème siècle.

État de marche.

Hauteur : 31,5 cm.

Provenance : collection tourangelle.

IMPORTANT MOBILIER DE SALON en bois naturel à dossier plat mouvementé sculpté en haut du dossier de fleurs prolongées par des feuillages et à la ceinture de coquilles ; pieds cambrés à patins feuillagés. Il comprend 10 larges fauteuils, un canapé à joues et une paire de tabourets.

Remarquable garniture en tapisserie d'Aubusson du XVIIIème siècle à décor de fables de La Fontaine dans des entourages de fleurs de pavot.

Travail attribué à NOGARET.
Époque Louis XV.

Restaurations.


Haut. Larg. Prof.
Fauteuil 98 70 56
Tabouret 42 73 56
Canapé 190 81 103 cm.

Provenance : propriété ligérienne.


Au XVIIIème, rappela dernièrement "la Gazette de Drouot", tapisser un siège coûtait une fortune, représentant en moyenne 7 fois le prix payé pour un bois de siège menuisé et sculpté. Cette échelle s'applique dans le cas du choix d'une étoffe, type velours d'Utrecht. Une tapisserie au point accroissait encore les coûts. Elle était faite sur commande pour s'adapter parfaitement au dessin du siège. Les grandes manufactures, Aubusson, Beauvais ou les Gobelins, garnissaient elles-mêmes les sièges dans leurs ateliers qui employaient des garçons tapissiers.

ÉCRAN DE CHEMINÉE en bois sculpté et doré, au répertoire iconographique de la Rocaille : coquilles, rinceaux, acanthes et volutes. Tablette d'entrejambe. Motifs de tapisserie au point (usures).

Style Louis XV, XIXème siècle.

Haut. 102, Long. 61, Prof. 33 cm.

BERGÈRE en bois naturel mouluré et sculpté. Dossier à la Reine à double échancrure. Accotoirs sinueux en retrait s'écartant vers l'extérieur. Ceinture en arbalète. Décor de fleurettes. Pieds cambrés ornés de feuilles d'acanthe.

Estampillée P. CRESCENT.

Marque au fer du château de Chanteloup appartenant au Duc de Penthièvre.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Haut. 94, Larg. 75, Prof. 62 cm.

Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), Duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, amiral de France en 1734 et gouverneur de la Bretagne, racheta, à la suite du décès du Duc de Choiseul en 1785, le château de Chanteloup, près d'Amboise. Ce dernier sera confisqué sous la Révolution et sera démoli à partir de 1823.

Provenance : collection parisienne.

COMMODE rectangulaire en placage de citronnier dans des encadrements à filets d'amarante. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs. Montants à décor de losanges marquetés. Pieds gaines. Ornementation en bronze doré et ciselé à décor de couronnes de laurier et noeuds de ruban : entrées de serrure, poignées de tirage et sabots. Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Estampillée à deux reprises P. PISTER.

Directoire, fin XVIIIème siècle.

Haut. 87, Long. 126,5, Prof. 59 cm.

"Pierre PISTER (1750-1827), épousa Marie-Madeleine Chevalier, veuve Leclerc, le 23 août 1792, et s'établit rue de Charonne." Réf. "Les ébénistes du XIXème siècle", Denise Ledoux-Lebard, Éd. de l'Amateur, 1984, p. 524.

Provenance : collection parisienne.

BAROMÈTRE-THERMOMÈTRE lyre. Modèle à pans coupés en verre églomi à décor de palmettes stylisées et de rosaces en or sur fond blanc et bordeaux. Signé CANCARI à Bordeaux.

Charles X, Restauration.

Haut. 87, Larg. 61 cm.

Provenance : collection parisienne.

2 CHAISES en acajou et placage d'acajou dont une à galette. Dossier à barettes légèrement renversé. Piètement antérieur en console et postérieur sabre. (restaurations).

Restauration, XIXème siècle.

Haut. Larg. Prof.
Chaise à galette 85 44 40 cm
Chaise 82 42 44 cm

Provenance : propriété de Touraine.

TABLE RONDE en acajou, reposant sur six pieds balustre en poire, bagués et moulurés, se terminant par des roulettes.

Restauration, XIXème siècle.

Haut. 69,5 cm, Diam. 110 cm.

2 rallonges centrales en bois blanc.

Provenance : collection orléanaise.

MUSIQUE DE PENDULE à rouleau ou BOÎTE À MUSIQUE à jeu d'orgues présentée dans un coffret en placage d'écaille de tortue et de marqueterie de cubes. Flanquée de colonnes en bronze doré à méplats et en façade deux colonnes en bois noir. Riche ornementation en bronze ciselé : portes grillagées ornées d'attributs de musique, galerie à balustre, chapiteaux, base et pieds.

Le tambour en bois est actionné par un bouton-pressoir. Mécanisme fonctionnant à double rangées de sept cylindres en étain.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

État de marche.

Haut. 38, Long. 49,5, Prof. 25 cm.

Provenance : château de V. en Blésois.

La caisse est à rapprocher d'un coffret vitrine Louis XVI estampillé de Bernard MOLITOR en acajou orné de bronzes, de colonnes détachées en ébène. Référence "Le mobilier français du XVIIIème siècle", par P. Kjellberg, Éd. de l'Amateur, p. 627, reproduction.

MEUBLE À HAUTEUR D'APPUI en acajou et placage d'acajou, de forme trapézoïdale, à léger ressaut central et à côtés concaves. Il ouvre à deux battants. Ornementation en bronze doré : moulures, motifs floraux, entrées de serrure et sabots. Pieds gaines. Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Estampillé F.G. TEUNÉ.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

François Gaspard TEUNÉ reçu maître en 1766.

Haut. 105, Long. 131, Prof. 43 cm.

Provenance : collection parisienne.

Suite de 8 CHAISES et 2 FAUTEUILS rustiques en bois naturel mouluré et sculpté. Dossier à crosse évasé et ajouré, à décor de colonnettes et d'un bandeau orné d'un vase entouré de feuillages. Entretoise antérieure ornée en son centre d'une demi-rosace surmontant une frise striée. Piètement avant sabre à décor en dents de scie horizontales. Siège paillé.

Directoire, fin XVIIIème- début XIXème siècle.

Accidents.

Haut. Larg. Prof.
Chaises 86 44 45 cm
Fauteuils 86 50 50 cm

Provenance : collection parisienne.

BACCHUS et enfant à la grappe, jouant des cymbales près d'un cep surmonté d'une flûte de Pan.
Bronze doré et ciselé.

Fin XIXème siècle.

D'après un modèle tiré de l'Antiquité et repris à Florence.

Haut. 29, Larg. 17 cm.

PAIRE de VASES en forme d'une coupe évasée, en céramique genre craquelé.
Pourtour, à rang de perles, et monture en bronze doré au répertoire iconographique du XVIIIème.

Style Louis XVI, XIXème siècle.

Haut. 14,5 cm. Diam. 18,5 cm

Provenance : collection orléanaise, anciennement au château de Meung-sur-Loire.

VESTALE en bronze à patine brune présentant une couronne de laurier et un coeur enflammé - près d'un pot à feu ou athénienne en bronze doré et ciselé, aux lions.
Base ovale en marbre blanc ceinturé d'un ruban torsadé.

Louis XVI, fin XVIIIème siècle.

Haut. 42, Larg. 19 cm.

Provenance : collection ligérienne.

CHIFFONNIÈRE-TABLE À ÉCRIRE en bois de placage : bois de rose, satiné et sycomore. Elle ouvre à trois tiroirs dont deux sans traverse - le premier formant un écritoire. Décor toutes faces de marqueterie à décor de paysages de châteaux et manoirs, draperies et guirlandes fleuries. Montants à pans coupés. Pieds gaines. Ornementation en bronzes dorés et ciselés : galerie ajourée, entrées de serrure et sabots.

Estampillé J. HOLTHAUSEN et JME poinçon de jurande.

Transition Louis XV - Louis XVI, XVIIIème siècle.

Haut. 74, Long. 48,5, Prof. 32,5 cm.

Dessus rapporté.

Jean HOLTHAUSEN, reçu maître le 17 août 1764.

Provenance : Collection Marquise d'O. Propriété de l'Eure.

VASE MÉDICIS, en spath-fluor.
Les anses feuillagées d'acanthe sont en bronze ciselé et doré.
Le vase repose sur un socle cubique en spath-fluor, albâtre et marbre.

Fin XVIIIème-début XIXème siècle.

Haut. 34 Larg. 15 cm

Restaurations au piédouche.


Provenance : collection d'un grand amateur parisien.


Le spath-fluor ou blue-john est une pierre calcaire à laquelle la cristallisation a donné des couleurs chatoyantes du violine au vert pâle. Extrait dans les carrières de Tray Cliff et de Castelton dans le Derbyshire dès l'époque romaine, redécouvert en 1743, il fut exploité en 1760.

Les marchands-merciers, tels Simon-Philippe Poirier ou Dominique Daguerre, importèrent le matériau puis l'ornèrent de riches montures en bronze doré.

GUÉRIDON circulaire en bronze doré, fût balustre rudenté, reposant sur un piètement tripode en consoles renversées.
Plateau en malachite, ceint d'une galerie ajourée.
Travail vraisemblablement russe, fin XIXème - début XXème siècle.
Haut. 75,5 Diam. 65 cm.

Provenance : collection privée de Saint Raphaël.

CHAISE en acajou et placage d'acajou à dossier droit et ajouré orné d'une scène sculptée de motifs de chasse (trompes de chasse, fusil, chien à l'arrêt) et portée par 5 flèches à la verticale. Assise circulaire. Piètement avant tronconique annelé terminé en pointe et piètement arrière tronconique terminé en boule.

Fin du XVIIIème siècle.

Haut. 86,5, Larg. 46, Prof. 42 cm.

Provenance : collection parisienne.

CARTEL en écaille rouge et riches bronzes dorés au répertoire iconographique de la fin du XVIIIème.
Mouvement signé GAUDRON, à Paris.
Sur le cadran, signature relevée de BARBEZAT, 1786.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

État de marche.
Cul de lampe postérieur en bronze redoré.

Haut. 74, Larg. 27, Prof. .

Provenance : château de Villehouët en Blésois.

COMMODE-SAUTEUSE à façade bombée en placage de palissandre. Elle ouvre à trois rangs de tiroir. Ceinture inférieure mouvementée. Ornementation en bronze doré : entrées de serrure en losanges et poignées de tirage. Pieds courts. Dessus de marbre brèche rouge.

Régence, XVIIIème siècle.

Haut. 82, Long. 48, Prof. 32,5 cm.

Provenance : collection parisienne.

BAROMÈTRE en bois doré et sculpté. Lunette octogonale ornée d'une frise de perles, de rais de coeur et de palmettes - surmontée d'une composition ajourée : panier de fruits, outils de jardinage et rameaux fleuris. Cadran signé "E. VIARD oculiste-opticien, seul fabricant, 32 rue de l'Hôtel de Ville, Troyes".

Début XIXème siècle.

Haut. 86, Larg. 47 cm.

Provenance : propriété de Touraine.

Deux TABOURETS en noyer mouluré. Piètement tourné. Recouverts d'un velours rouge.

Italie, XVIIème siècle.

Accidents.

Haut. 47, Larg. 45, Prof. 34 cm.

Provenance : ancienne collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence.
Référence. "Catalogue de ventes aux enchères publiques des objets d'art de la Renaissance Italienne provenant de la Collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence", Drouot, Paris, 15 et 16 juin 1932, p. 31.

Paire de CHAISES à bras en noyer mouluré et sculpté. Montants du dossier amortis par des "boutons", accotoirs droits terminés en volute stylisée. Entretoises postérieures et latérales en "blason". Recouverts de velours rouge.

Italie, XVIIème siècle.

Haut. 106, Larg. 73,5, Prof. 46 cm.

Provenance : ancienne collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence.
Référence : "Catalogue de la vente aux enchères publiques des objets d'art de la Renaissance Italienne provenant de la Collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence", Drouot, Paris, 15 et 16 juin 1932, p. 31.

PAIRE de TABLES rectangulaires en acier brossé, piètement à balustre réuni par une entretoise. Plateau en SCAGLIOLA, orné d'oiseaux sur des rinceaux, feuillages et arabesques.

Travail de qualité dans le goût des XVII-XVIIIème siècles.

Haut. 41, Long. 91, Larg. 64 cm.


Selon un texte de 1760 cité par H. Havard (Dictionnaire de l'ameublement) "le marbre factice ou composé, en Italie scujolla (sic), du nom de l'inventeur est très ancien". Ces pierres sont obtenues à l'aide d'un mélange composé de chaux, de poudre de marbre, de gypse, de plâtre, de sable, amalgamé avec de l'eau et de la colle, et additionné de colorants ; différentes matières et limailles produisent des effets de japsures, d'inclusions métalliques, d'aventurine que présentent certaines pierres dures.

Provenance : propriété de la vallée du Loir.

Important CARTEL ROCAILLE en bronze ciselé et doré, surmonté d'une jeune femme assise sur des nuées et reposant sous un branchage de fleurs formant une volute. Il est décoré de chaque côté de vaguelettes. La partie basse présente un Amour assis sur des volutes et tendant les bras vers une colombe.
Cadran signé de Ageron à Paris.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Accident à une branche.

Haut. 97, larg. 51 cm.

François AGERON (né à Arbigny - décédé après 1783).
"Reçu maître le 14 juillet 1741. Place du Pont Saint-Michel (1741), quai des Augustins (1747), rue Saint-Louis au Palais (1752), place Dauphine (1763). Son fonds fut vendu le 31 mai 1784.

Brillant horloger dont l'établissement fut renommé. Eut une imposante production de pendules et de montres, souvent munies de mouvements à complication. Utilisa des caisses de P. et J. Caffieri, J.J. de Saint-Germain, J. Dumont, B. Lieutaud et des Osmond. Ses oeuvres figurèrent chez la marquise de Montesquiou, Mademoiselle Laguerre, les ducs des Deux-Ponts et de Rohan, le marquis de Dupleix, gouverneur des Indes Françaises et M. Bonnemet.
Compagnons : D.S. Platel et J.P. Plan."
Réf. : "Les ouvriers du temps", Jean-Dominique Augarde, Antiquorum Ed., 1996, p. 269.


Le Musée des Arts Décoratifs de Copenhague conserve un cartel extrêmement proche de celui présenté. Son cadran est signé de Balthazar à Paris. Il est reproduit dans Tardy "La Pendule française. 1ère partie. Des origines au Louis XV". Paris, 1974. p. 186.
Un autre, présentant quelques différences - notamment à la partie haute - et dont le cadran est signé de Gudin à Paris est illustré dans P. Kjellberg "Encyclopédie de la pendule française du Moyen-Âge au XXème siècle", Paris, 1997, p. 99.

Provenance : château de l'Indre.

2 FAUTEUILS cabriolet en bois laqué et mouluré. Dossier à médaillon. Piètement avant rudenté et arrière cannelé.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

Haut. Larg. Prof.
Fauteuil 89 58 48 cm
Fauteuil 90 57 48 cm

CARRIER-BELLEUSE Albert Ernest (1824-1887).
Femme mi-nue accoudée tenant en ses bras un Amour. Terre-cuite. Socle en bois peint noir.

XIXème siècle.

Accidents et restaurations.

Haut. 59, Long. 55 cm.

Provenance : propriété de Touraine.

CHIFFONNIER en noyer massif mouluré ouvrant à huit rangs de tiroirs. Ornementation en bronze doré et ciselé : poignées de tirage à motifs feuillagés et entrées de serrure en médaillons surmontés de tores de laurier. Piètement cambré.

Transition Louis XV - Louis XVI, XVIIIème siècle.

Haut. 157, Long. 114, Prof. 44 cm.

Provenance : collection blésoise.

PAIRE DE CONSOLES en acajou et placage d'acajou. Ceinture en doucine ouvrant à un tiroir. Montants postérieurs en méplats et antérieurs en consoles renversées. Base à plinthe mouvementée, reposant sur des griffes d'oiseau ornée de palmettes. Dessus de marbre noir à gorges.

Restauration, XIXème siècle.

Haut. 88,5, Long. 81, Prof. 41 cm.

Marbre recollé.

Provenance : propriété blésoise.

MÈNE Pierre-Jules (1810-1879).

L'Accolade de chevaux arabes.

Epreuve en bronze à patine signé sur la terrasse.
Avec inscription " Société d'Agriculture de Clermont. Oise. Concours de Saint Just. 1876."

Haut. 33,5, Long. 53 cm.

Bibliographie : Pierre Kjellberg, "Les bronzes du XIXème", Éditions de l'Amateur, 1989, un exemplaire reproduit p.480.

Provenance : collection particulière.

BONHEUR DU JOUR ou secrétaire en piano, en placage toutes faces de palissandre et encadrements à filets de buis. Marqueterie à motifs de fleurs de lotus et de palmettes. Il ouvre à un dessus horizontal repoussé à l'arrière sous un gradin - comportant neufs petits tiroirs, dissimulant un tiroir coulissant à abattant, et un tiroir en ceinture. Piètement cannelé.

Charles X, milieu du XIXème siècle.

Haut. 107,5, Long. 99, Prof. 54 cm.

Provenance : collection blésoise.

TABLE CHIFFONNIÈRE en acajou et placage d'acajou toutes faces ouvrant à trois tiroirs. Montants cannelés à pilastres. Elle repose sur quatre pieds fuselés réunis par une tablette. Ornementation en bronze : galerie ajourée, entrées de serrure en médaillons surmontés de tores de laurier, sabots. Dessus de marbre blanc.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

Haut. 76,5, Long. 56,5, Prof. 37 cm.

Provenance : collection parisienne.

SEMAINIER en acajou et placage d'acajou moucheté dans des encadrements de palissandre. Montants cannelés, à colonnes engagées à l'avant, et pilastres à l'arrière. Repose sur quatre pieds fuselés. Poignées de tirage et entrées de serrure en bronze. Dessus de marbre blanc.

Louis XVI, XVIIIème siècle.

Accidents.

Haut. 134, Long. 71, Prof. 40 cm.

Provenance : collection parisienne.

COMMODE de PORT en acajou foncé mouluré à façade en arbalète et côtés galbés. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs. Plateau supérieur mouvementé et bordé d'un bec de corbin. Montants arrondis et fuselés. Piètement court en sabots. Ornementation en bronze doré et ciselé : entrées de serrure et poignées de tirage.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Haut. 82, Long. 127, Prof. 64 cm.

Provenance : collection parisienne.

LANTERNE de VESTIBULE en bronze doré, de forme circulaire, à six pans ondés. Riche repertoire iconographique du XVIIIème siècle : cassolettes, pots à feu, guirlandes fleuries, tores de laurier.

Style Louis XV.

Haut. 103, Diam. 52 cm

Provenance : collection orléanaise.

LANTERNE de VESTIBULE circulaire, en bronze redoré, ornée de chaines, noeuds, passementeries, et panaches.

Style Louis XVI.

Haut. 110, Diam. 60 cm.

Provenance : collection orléanaise.

SECRÉTAIRE vertical en acajou, façade simulée de tiroirs. Il ouvre à un tiroir supérieur, un abattant et 3 tiroirs dans la partie inférieure.
Montants à cannelures. Dessus marbre blanc, ceint d'une galerie ajourée en laiton.

Louis XVI, fin du XVIIIème siècle.


Haut. 140, Long. 78, Prof. 37 cm.

Provenance : collection tourangelle.

CARTEL D'APPLIQUE en bronze ciselé et doré. Décor dans la partie supérieure d'un vase à l'Antique et de filets à la grecque. Le cadran émaillé est entouré par deux pilastres ornés de têtes de bélier, deux pattes et masque de lion. Il se termine par une frise de dents de scie entourée de quatre pommes de pin, des rais de coeur et une grappe de raisin.

Louis XVI, fin XVIIIème siècle.

Haut. 80, Larg. 42 cm.

À rapprocher du modèle représenté dans "Encyclopédie de la pendule française, du Moyen-Âge au XXème" par P. Kjellberg, Éd. de l'Amateur, 1997, p. 191, planche B.

Provenance : hôtel particulier de la rue de Grenelle, Paris.

TABLE DE SALON en bois de placage toutes faces ouvrant à un tiroir en ceinture. Décor de marqueterie en quadrillage et motifs géométrisés dans des encadrements de filets de cuivre. Pieds gaines. Ornementation en bronze doré et ciselé : entrées de serrure et sabots.

Style Louis XVI, XIXème siècle.

Haut. 71,5, Long. 63,5, Larg. 43 cm.

Provenance : collection tourangelle.

Grand COFFRE DE MARIAGE monté sur soubassement en noyer mouluré et sculpté. Riche ornementation : frise supérieure à décor d'oves, pointes de diamant, arcatures ornées de palmes et de perles, frise inférieure composée de godrons obliques et, au centre, d'un coeur de rinceaux.

Art tyrolien, XVIème siècle.

Haut. 91, Long. 180, Prof. 74 cm.

Provenance : ancienne collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence.
Référence. : "Catalogue de la vente aux enchères publiques des objets d'art de la Renaissance Italienne provenant de la Collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence", Drouot, Paris, 15 et 16 juin 1932, p. 28.

PAIRE D'APPLIQUES en bronze doré et ciselé à deux bras de lumière. Ornementation de godrons, perles, torsades, motif d'une draperie nouée et passementeries.

Style Louis XVI, XIXème siècle.

Haut. 85, Larg. 34 cm.

Provenance : château de V. en Blésois.

Paire de FAUTEUILS à la Reine en bois laqué et anciennement doré. Dossier en chapeau de gendarme. Riche ornementation sculptée à décor de noeuds, d'entrelacs, de palmes et rosaces. Piètement avant et arrière à cannelures rudentées.

Style Louis XVI, fin XIXème siècle.

Haut. 102, Larg. 64, Prof. 58 cm.

Provenance : collection tourangelle.

TABLE À ÉCRIRE rectangulaire, en placage d'ébène et bois noirci, ouvrant à une rangée de trois tiroirs en acajou plein. Montants profilés cannelés réunis par un croisillon, pieds toupies.
Décor en application de laque noir et or façon Orient. Belle ornementation de bronzes dorés et ciselés : bagues, lingotières, ceintures, motifs feuillagés. Dessus recouvert d'un cuir.

Travail de qualité, inspiré de Weisweiler, attribué à DASSON.
Style Louis XVI-Impératrice, fin XIXème siècle.

Haut. 74, Long. 110, Larg. 63,5 cm.

Provenance : hôtel particulier, rue de Grenelle, Paris.

BUREAU DOS D'ÂNE, dit secrétaire en pente, en ronce de noyer. Il ouvre à un abattant dissimulant six petits tiroirs, des casiers et un tiroir secret, et deux tiroirs en ceinture. Piètement cambré. Ornementation en bronze : entrées de serrure et poignées de tirage.

Style Louis XV.

Restauration à un pied.

Haut. 109, Long. 112, Prof. 54 cm.

Provenance : collection blésoise.

PORTE-SELLE en acajou reposant sur quatre pieds galbés réunis par une tablette. Roulettes.

Angleterre ? XIXème siècle.

Haut. 10, Long. 99, Larg. 50 cm.

Provenance : collection parisienne.

PENDULE. Caisse en bois naturel mouluré à pans. Mouvement ancien de la fin de la Renaissance faisant réveil matin en bronze doré à décor de mascarons s'apparentant à ceux d'Augsbourg.

XVIIème siècle.

État de marche.

Haut. 50, Long. 35, Prof. 17 cm.

Provenance : château de V. en Blésois.

COMMODE de PORT en acajou massif à façade galbée ouvrant à trois rangs de tiroir. Ceinture inférieure moulurée et mouvementée. Ornementation en bronze : poignées de tirage mobiles à rosace et entrées de serrure Rocaille. Pieds cambrés à enroulement. Dessus de marbre brèche rouge.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Haut. 89,5, Long. 114, Prof. 56,5 cm.

Provenance : collection parisienne.

Paire de CANDÉLABRES aux Amours en bronze ciselé à quatre bras de lumière, de forme mouvementée, à décor rocaille d'enroulements, de feuilles d'acanthes, de deux Amours, de fleurs et de volutes feuillagées.

Style Louis XV.

Haut. 53 cm.

Provenance : propriété de l'Indre.

GARNITURE DE CHEMINÉE trois pièces en marbre noir et veiné vert comportant : une pendule surmontée de Magellan - Christophe Colomb ? en bronze, et d'une paire de candélabres aux arts libéraux : statues surmontées de cinq porte-lumières. Bronze signé SALMSON.
Mouvement signé MIROY Fres Btes Paris.

Fin XIXème siècle.

Haut. Long. Prof.
Pendule 60 46 27 cm
Candélabres 82 34 21 cm

Provenance : collection ligérienne.

Jean-Jules SALMSON (1823-1902), fils d'un graveur en médailles, débute au salon en 1859 puis travaille pour différents monuments parisiens (l'Opéra, les Tuileries). Puis, il gagne Genève où, à partir de 1876, il dirige l'École d'art industriel. Il produit de nombreuses statuettes de personnages célèbres.

BUREAU DE PENTE en placage de palissandre toutes faces. Il repose sur quatre pieds cambrés. Il ouvre à deux tiroirs dans le bas, et un abattant dissimulant une double rangée de petits tiroirs dont l'un à secret.

Louis XV, XVIIIème siècle.

Sabots, entrée de serrure en bronze doré.

Porte une trace d'estampille.

Haut. 95, Long. 81, Prof. 45 cm.

Provenance : château de la Guerche jusqu'en 1953, et antérieurement au château des Ormes en Poitou où Raoul de Crouy, le peintre, avait épousé la fille unique du marquis d'Argenson, ministre de la guerre de Louis XV, propriétaire des Ormes.

Paire de PANNEAUX en bois sculpté et redoré, fond peint amande.
Encadrement à baguettes, orné d'un vase central fleuri sur piédouche, surmonté d'une guirlande de tores de laurier réunis par un noeud.

Louis XVI, fin du XVIIIème siècle.

Haut. 119, Long. 151, Larg 3,5 cm.

Provenance : propriété du Blésois.

Importante ARMOIRE en noyer massif mouluré et sculpté ouvrant à deux vantaux. Corniche à chapeau de gendarme. Fronton, suivant le jeu de courbes et contre-courbes, orné en son centre d'une chimère sculptée sur fond Rocaille entre deux branches feuillagées. Portes divisées en panneaux richement moulurés et abondant décor sculpté de roquillards et feuillages stylisés. Ceinture mouvementée. Pieds courts cambrés.
Entrée de serrure, intéressant système de fermeture et fiches en fer forgé, clef triangulaire.

Travail lyonnais, Louis XV, XVIIIème siècle.


Haut. 288, Larg. 176, Prof. 75 cm.

Provenance : collection parisienne, appartement avenue Victor Hugo.

ENSEMBLE DE SALON à crosse en acajou et placage d'acajou comprenant un CANAPÉ à joues et six FAUTEUILS : dossier renversé, accotoirs à enroulement, pieds antérieurs en cuisses de grenouille et pieds postérieurs sabres. Recouverts de velours peluche cerise orné d'arborescence florale. Joint deux coussins.

Restauration, XIXème siècle.

Haut. Larg. Prof.
Canapé 89 177 59 cm
Fauteuils 91 60 49 cm


Provenance : collection de l'Indre.

GUÉRIDON octogonal en placage de noyer. Décor de marqueterie alternant essences claires, sombres et teintées : étoiles à huit branches, rubans enroulés et figures géométriques diverses. Fût central reposant sur trois pieds sinueux.

Style Charles X, XIXème siècle.

Haut. 76, 75 x 75 cm.

Provenance : propriété de l'Indre.

PANNEAU rectangulaire de TAPISSERIE BRUXELLOISE, d'après un carton italien (série de Vertumne et Pomone). Figure de Flore en terme, sur un socle orné de sphinx, soutenant un panier rempli de fleurs.

XVIème siècle.

Haut. 430, Larg. 76 cm.

Provenance : ancienne collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence.
Référence "Catalogue de la vente aux enchères publiques des objets d'art de la Renaissance Italienne provenant de la Collection du Marquis ALLI MACCARANI de Florence", Drouot, Paris, 15 et 16 juin 1932, p. 22.

TAPISSERIE D'AUBUSSON, verdure à décor d'une église en arrière-plan et d'une forêt en premier plan. Bordure à fleurs. (usures).

XVIIème - XVIIIème siècle.

295 x 489 cm.

Provenance : propriété de Touraine.

TAPIS d'Orient, MAHAL. Motifs géométrisés et végétaux stylisés, à dominante rouge et bleu. Six bordures beige, rouge à motifs de fleurs, d'arabesques et volutes. (usures et restaurations).

415 x 315 cm.

Provenance : propriété blésoise.

TAPISSERIE d'AUBUSSON, à deux personnages représentant le Char de Cérès, tiré par deux animaux fantastiques. Dans le lointain, une perspective de château et de moissonneurs.
Belle bordure à fleurs, feuillages et rinceaux.

Fin XVIIème, début XVIIIème siècle.

307 x 472 cm.

Provenance : château du Poitou.

TAPISSERIE D'AUBUSSON, verdure à décor de châteaux en arrière-plan, un chien aboyant après un groupe de volatiles pataugeant dans un cours d'eau, parterre de semis de fleurs au premier plan. Belle bordure florale, fruits et feuillage.

Fin XVIIème siècle.

300 x 457 cm.

Provenance : collection parisienne, avenue Victor Hugo.

TAPIS ancien persan, FERAHAN.

Fin XIXème siècle.

220 x 547 cm.

Provenance : appartement parisien

TAPISSERIE D'AUBUSSON.
Verdure chinoise dans le goût de Pillement. Scène à la pagode avec deux échassiers et un paon. Palais sinisant en arrière-plan. Tenture drapée. Bordure à bouquets de fleurs et cartouches. (restaurations).

XVIIIème siècle.

285 x 480 cm.

Provenance : collection parisienne.

TAPIS d'ORIENT, du CAUCASE. Motifs stylisés géométrisés - à dominante rouge corail orangé avec triple bordure bleue.

530 x 225 cm.

Provenance : appartement parisien.