Orangerie de Cheverny pour la 15^ème année - Bibliothèque de son Excellence André Gilbert

Son Excellence André Gilbert, ministre plénipotentiaire, Ambassadeur de France.

Né le 9 août 1866. Licence en droit ; stagiaire en 18925 en poste à Barcelone en janvier 1894 ; élève consul en 1897 à la direction des consulats ; conseil suppléant en 1897 ; intérim de fonction de secrétaire à Montévidéo en novembre 1897 ; secrétaire d'Ambassade de 3ème classe de mars 1900 à 1901 ; officier d'académie en 1899.

Chargé d'affaires à Buenos Aires en 1899 ; attaché à la direction des Affaires Politiques en 1901 ; chef de cabinet du Résident Général à Tunis en 1902 ; chevalier du Mérite agricole en 1902 ; délégué du ministre des Affaires Etrangères au congrès international de géographie à Tunis en 1904 ; attaché à la direction politique en 1904 ; chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur en 1905.

Madrid en 1907 ; officier de l'Instruction publique en 1908 ; Stockholm en 1911 ; premier secrétaire à Berne en 1913 ; Charg"é de la légation en Albanie en 1917 ; ministre plénipotentiaire à Santiago au Chili en 1918 ; à la disposition en octobre 1919 ; en disponibilité en octobre 1920 ; chargé de mission à Réval en avril 1921 ; réintégré en activité ; ministre à Montévidéo en août 1923 ;

Officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur en 1926 ; ministre de première classe, disponibilité sur sa demande en 1926.

Source : annuaire diplomatique.

Jusqu'à son décès en 1955, à peu près de 90 ans, Son Excellence aimait s'entourer de livres - tant en son hôtel particulier avenue Victor-Hugo à Paris - qu'en son château de Villehouët en Blésois.
Amateur distingué de belles reliures et livres rares, à l'environnement encyclopédique, féru d'histoire, de littérature comme de régionalisme, il avait un faible pour l'hippologie.

Compilations, factures, notes, remarques, tout ce qui touchait de près ou de loin à sa bibliothèque, était inséré en feuilles volantes ou articles de journaux dans les premières pages de ses livres. Nous les avons laissés à sa demande de ses petits-enfants, en souvenir du "travail de bénédictin" de leur aieul.

Cette bibliothèque dont André Gilbert avait acquis une grande part, est le témoignage de la cutlure française classique d'un grand serviteur du Quai d'Orsay.