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7ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

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Lot 53
COMPIGNÉ : réunion de 5 MINIATURES rondes.

― « Première vue de Marseille exécutée sur le tour par Compignie Tourneur du Roi à Paris, d'après le tableau original de Mr. Vernet peintre de sa Majesté ».

― «Seconde vue de Marseille fontaine St Jean exécutée sur le tour par Compignie Tourneur du Roi à Paris d'après le tableau original de Mr. Vernet peintre de sa Majesté ».

― « Vue des environs de Florence fait sur le tour ».

― «Vue des environs de Rome faites sur le tour ».

― Vue d'un port au bateau rentrant.

Louis XVI.

Diam. de la scène : 6, 7 et 7, 7 cm.

Cadres en velours lie-de-vin.

Compigné ou Compigni, tabletier privilégié du roi Louis XVI, tenait boutique rue Greneta à l'enseigne du Roi David. Bien connu en son temps pour la fabrication de ses boîtes, ses jeux de trictrac, de dames et d'échecs et ses tabatières; son nom est resté attaché aux petits tableaux en relief sur étain, dont il a découvert le procédé en 1776. Sa technique fait appel à la sculpture, la gravure et à la peinture. Ce procédé est resté encore mystérieux. Bien qu'on sache qu'il exécutait ses tableaux au tour sur une feuille d'étain estampée en relief sur une matrice coulée en bronze, on ignore toujours comment Compigné fixait l'or, l'argent, la gouache et les vernis colorés sur l'étain.

Référence : Anita Semail, Ces délicats chefs-d'œuvre de la tabletterie au XVIIIe siècle, Plaisir de France, mars 1975 ; Françoise de Perthuis, Le mystère des « Compignés », Gazette de l'Hôtel Drouot, 17 mars 1995, p. 14.
Adjugé : 3 049 €
COMPIGNÉ : réunion de 5 MINIATURES rondes. 
― « Première...
Lot 53
Lot 83
CRUCIFIX de grand apparat offert en 1873 par le pape Pie IX au comte de Chambord, petit-fils du roi de France Charles X, à l'occasion de son avènement qui devait avoir lieu sous le nom de « Henri V ».

Relique historique officielle, pièce unique exécutée expressément pour cette circonstance, son décor général en fait foi d'une manière indubitable, d'une façon magistrale par des artisans de tout premier plan, et dans des matières de haute qualité. En effet, de l'onyx noir taillé à découpe lobée pour former la plaque de base, du lapis-lazuli pour la croix, de l'agate creusée dans la masse pour la coupe du bénitier, de l'argent ciselé, doré émaillé même, et finement ajouré pour toute la monture, constituent, comme matières utilisées, un choix d'un luxe princier.

Au-dessus du crucifix figure l'emblème du donateur, la tiare pontificale surmontant les clés, le tout dans un entourage de fleurs de lys de France, en signe d'attachement à la royauté. La croix, en lapis de section demi-jour, est enchâssée dans une monture d'entourage ajouré à bordure de petites fleurs de lys, et porte aux extrémités des quatres branches une grande fleur de lys repoussée. Un cercle en vermeil émaillé et portant l'inscription « Christi fIli Dei vivi miserere nobis )) entoure, également enchâssé, le centre de la croix où une petite auréole quadrilobée est appliquée sous la tête couronnée d'épines d'un petit christ en argent ciselé d'une finesse toute particulière. Le support de la petite coupe ovale en agate formant bénitier est orné d'une grande fleur de lys entourée d'une multitude de petites formant un encadrement, une dernière inversée, de grandeur moyenne, terminant l'ensemble.

L'écrin, qui est recouvert de peau de chagrin noire, porte au centre un cartouche doré au petit fer représentant les armoiries de France de l'ancienne royauté, entourées du collier de l'ordre du Saint-Esprit, où figurent, alternant avec des fleurs de lys et des attributs militaires, quatre représentations du chiffre du nouveau roi, soit la lettre H contournée de quatre couronnes royales françaises, une très grande, cette fois, sommant l'ensemble de l'armoirie, et cimée d'une dernière grande fleur de lys.

Le couvercle de l'écrin porte sur sa face intérieure de soie blanche et en lettres dorées: «COUP Palais Royal 51-53 )).

Dimension de l'écrin : 45 × 30 cm.

Dimension du bénitier : 42 × 27 cm.

(Coupe d'agate et croix de lapis restaurées.)

Provenance : ancienne collection princière de Sixte-Bourbon-Parme.
Adjugé : 7 622 €
CRUCIFIX de grand apparat offert en 1873 par le pape...
Lot 83
Lot 88
COFFRET rectangulaire, en bois de Sainte-Lucie sculpté, à décor de cartouches, rinceaux, fleurs, oiseaux, pélican se saignant pour nourrir ses petits. Couvercle bombé orné d'un écu à bande et croissants, surmonté d'une couronne comtale, avec la devise: TACERE ET DICERE ; il ouvre par un bouton-poussoir secret.

XVIIe-XXIIIe. Travail lorrain.

Haut. 20 cm, Larg. 37 cm, Prof. 22 cm.

Le pélican, recourbant le cou pour déchirer sa poitrine vers laquelle se précipitent des petits avides, représente, dans la symbolique chrétienne, Jésus-Christ donnant son sang pour le salut de l'humanité, ou nourrissant l'homme de lui-même dans l'eucharistie. Une légende charmante imprime au bois de Sainte-Lucie son origine. Dans une forêt proche de Sampigny (Meuse), sainte Lucie, fille d'un roi d'Ecosse, planta au haut Moyen Age sa quenouille en terre, qui fit naître un merisier qui se multiplia aussitôt. On tailla ensuite des grains de chapelet dans le cœur du bois ainsi appelé de « Sainte-Lucie ». Les rosaires faits de ces grains passèrent pour protéger leurs possesseurs de différents maux, spécialement de la neurasthénie et de la stérilité. Ce bois, dur et sans fil, se prête admirablement à une sculpture très fine, se rapprochant du travail de la ciselure sur cuir et des orfèvres, représentative d'un art décoratif caractéristique de la Lorraine aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Référence : Chantal Humbert, Les arts décoratifs en Lorraine, Paris, Les Editions de l'Amateur, 1993, p. 128-135.
COFFRET rectangulaire, en bois de Sainte-Lucie sculpté, à décor de...
Lot 88
Lot 104
LE CENTRE OFFICIEL DU MONDE est en Californie aux Etats-Unis. Il est reconnu par la loi. Au commencement, il y eut un merveilleux conte de fées: Coe le Bon Dragon au Centre de Monde. Ce beau livre eut pour conséquence le dépôt de la loi du 21 mai 1985 aux Etats-Unis. Cette loi, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, établit le réel centre du monde en un point fixe: 114 degrés 45' 55,35" de longitude ouest et 32 degrés 45' 1,38" de latitude nord.

L'Institut géographique national (IGN) du gouvernement français reconnut à son tour, le 14 septembre 1989, ce lieu comme étant le Centre officiel du monde. Cette décision fut transmise aux autres instituts géographiques gouvernementaux d'Europe. Depuis, le Centre officiel du monde a été représenté dans d'innombrables revues et émissions télévisées dans plus de 40 pays.

La ville mythique de Felicity mentionnée par Coe le Bon Dragon est devenue, aujourd'hui, une ville bien réelle. L'auteur du conte, Jacques-André Istel, a été élu maire. A présent, des milliers de visiteurs viennent chaque année pour se tenir sur la célèbre plaque de bronze qui indique le Centre du monde ― et recevoir le certificat qui commémore cet événement ― au pied de l'escalier de la tour Eiffel, acquis à Cheverny en 1989.

Le titre « CHANCELIER DU TEMPS AU CENTRE DU MONDE » valable pour sept ans peut être d'une valeur inestimable pour une compagnie dans l'industrie du temps, ou pour une compagnie alliée à l'industrie du temps. Ce titre unique est aussi particulièrement intéressant pour un collectionneur. La vente de ce titre est au profit des Œuvres de Malte et de l'Eglise de Felicity.



The prestigious title« TRUSTEE OF TIME AT THE CENTER OF THE WORLD» is valid for seven years, and may be invaluable to a company in the industry of time, or in an industry related to time. It is also a notable and unique collector's item.

The Official Center of the World, set by law on 21 May 1985, was recognized on 14 September 1989 by the Institut géographique national of the government of France which notified other European governmental geographic institutions.

The Official Center of the World has caught the imagination of the populace and is today the internationally recognized central point for memories.

Proceeds from the sale of this item will go to the hospitals of the Knights of Malta and to the Church on the Hill at Felicity building fund.
Adjugé : 1 829 €
LE CENTRE OFFICIEL DU MONDE est en Californie aux Etats-Unis....
Lot 104
Lot 105
ERS PEINTS formant PANORAMIQUE.

Célèbre série des « Vues d'Amérique du Nord », aussi connue sous le titre « Les Etats-Unis d'Amérique ».

Dessinée par Jean-Julien Deltil, et éditée sous la Restauration par la manufacture ZUBER.

La première proposition de Deltil fut faite à la manufacture en mai 1833, la gravure fut réalisée d'août 1833 à mai 1834, et la première édition date de 1834.

Impression en couleur.

L'ensemble présenté se compose d'un peu plus de 17 lés, et mesure environ 808 cm de long par 205 cm de haut.

― Vue complète et panoramique du port de Boston, encadrée par des frondaisons à gauche, et la danse indienne du calumet à droite.

― Revue militaire de West-Point.

― Les chutes du Niagara.

Les papiers peints présentés ont pu être sauvés de l'hôtel de maître où ils étaient installés depuis leur origine. Ils n'ont été que très partiellement restaurés car leur état de conservation était excellent. Les couleurs en particulier sont restées exceptionnellement fraîches et vives. Posés sur une toile de lin, ils ont pu être recollés sur des panneaux de bois renforcés permettant de les déplacer et de les installer à la demande. Les propriétaires de cette demeure avaient choisi, comme cela se faisait à l'époque, certaines parties dans le panoramique proposé par la Maison Zuber.

De 1804 à 1850 la firme Zuber créa vingt-cinq décors de paysages et, devant le succès rencontré aux Etats-Unis, y ouvrit un dépôt durant plusieurs années. Retrouvée dans une ancienne demeure, une série des« Vues d'Amérique du Nord» a été installée dans le grand salon ovale de la Maison-Blanche à la demande de Mme]. F. Kennedy.

Références : F. Reynac, P. Nolot, J. D. Vivien, Le monde du papier peint, Berger-Levrault, 1981.

Papiers peints panoramiques, sous la direction d'Odile Nouvel-Kammerer, Paris, Musée des Arts décoratifs, Flammarion, 1990. N° 80, p. 311.
ERS PEINTS formant PANORAMIQUE. 
Célèbre série des « Vues d'Amérique...
Lot 105
Lot 120
Importante COUPE de forme ovale en cristal gravé à la meule de cornes d'abondance garnies de fruits, de branches à décor de rinceaux feuillagés et de phénix. Montée en or émaillé polychrome, à fût balustre en cristal enserré de deux dragons affrontés, surmonté d'une vasque à décor de godrons, l'intérieur à fond rouge guilloché, sur lequel la coupe est disposée, le pied rond à deux doucines, l'une à décor de coquilles Saint-Jacques alternées de grenats taillés en cabochons et de grappes de fruits, la seconde, de cœurs feuillagés, chacun d'eux encadrant une améthyste facettée. Sous le bord, pendent des guirlandes de liserons dont les pistils sont ornés de diamants taillés en rose, retenues par trois amours en argent, deux d'entre eux encadrent l'anse à enroulements ornée de piastres enfilées et feuilles d'acanthe, sur laquelle une chimère prend son vol.

Travail exécuté durant le troisième tiers du XIXe. Accident et manques, fond de tige en métal.

Haut. 26 cm, Long. 20,5 cm, Larg. 14,4 cm.

Bien que cette pièce de travail français ne soit pas insculpée du poinçon de l'orfèvre, on peut penser qu'il s'agit d'une œuvre exécutée par Désiré FROMENT MEURICE.

Provenance princière comme l'atteste l'inscription, présent de « Robert d'Orléans à son ami Bernard d'Harcourt ».

Robert Philippe Louis Eugène Ferdinand d'Orléans, duc de Chartres, second fils du duc d'Orléans et de la princesse Hélène, petit-fils du roi Louis-Philippe.

A rapprocher des œuvres de Froment-Meurice, telle la toilette de la duchesse de Parme, conservée au musée d'Orsay, et plus précisément de la coupe dite des vendanges.

Référence : exposition « Un âge d'or des arts décoratifs 1814-1848 », Paris, 1991, n° 261 du catalogue, reproduit p. 452.
Importante COUPE de forme ovale en cristal gravé à la...
Lot 120
Lot 129
Importante SALLE A MANGER, en placage d'ébène et bois noirci. Riche décor en marqueterie d'étain et cuivre, dans la tradition de Boulle: rinceaux, acanthes, mascarons, urnes, cornes d'abondance, chutes de branches feuillagées et de fruits, nœuds, pampres. Représentations d'animaux sur le thème de la chasse et de la pêche: oiseaux, lièvres, perdrix, poissons, écureuils, cerf aux abois forcé par les chiens.

Elle comprend :

― un BUFFET DEUX CORPS, ouvrant dans la partie basse par un tiroir et un abattant, encadrés par deux vantaux, et dans le haut par deux tiroirs encadrant une niche, surmontés par quatre vantaux.

Haut. 309 cm, Larg. 226 cm, Prof. 66 cm.

― Une DESSERTE, surmontée d'une glace biseautée encadrée par deux tablettes, ouvrant par un tiroir en ceinture, à plateau intermédiaire, montants en colonnes et sur plinthe.

Haut. 280 cm, Larg. 145 cm, Prof. 60 cm.

― Une TABLE, de forme rectangulaire. Plateau à marqueterie de cubes. Rallonges et piétement d'appoint. Piétement à balustres sur patins et traverse.

Haut. 74 cm, Long. 210 cm, Larg. 151 cm.

― Dix CHAISES. Dossier droit à arcatures et balustres. Pieds balustres et entrejambe en « H ». Prise de main au dossier.

Haut. 99 cm, Larg. 48 cm, Prof. 50 cm.

Manques et accidents.

(numérotations au pochoir: 39915).

Napoléon III, circa 1860.

Ce travail de qualité peut être attribué aux GROHE, famille d'ébénistes très en vogue à partir de 1829, fournisseurs du roi Louis-Philippe, des princes et princesses, de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, et après 1862, de la reine d'Angleterre. Le duc d'Aumale lui confia l'ameublement de Chantilly, Mme Pelouze celui du château de Chenonceaux.

Pour se rendre compte de sa célébrité, il suffit de relever quelques passages d'un article de Maxime Boucheron, paru dans Le Figaro du 19 janvier 1884. Son contemporain parle de lui en ces termes: « Un célèbre industriel qui fut aussi l'un des grands artistes de son temps... digne continuateur de BOULLE, GOUTHIÈRE et des RIESENER, véritable grand maître de l'ébénisterie artistique au XIXe siècle.

Une carrière de plus de cinquante années, exclusivement consacrée au relèvement et à la reconstitution d'un art national entre tous ... a rempli nos musées, nos palais nationaux de chefs-d'œuvre incomparables. Son influence sur le grand art industriel a été décisive. Il a assuré la prépondérance du goût français dans l'ameublement de luxe et les modèles que son beau talent a créés assurent pour longtemps à notre pays cette glorieuse suprématie artistique... » Il participa et brilla aux nombreuses expositions et devint membre du jury dans les Expositions universelles.

A l'Exposition universelle de 1878 il est vice-président, membre des comités d'admission et d'installation. D'après le rapport, « il est le maître incontesté de l'ébénisterie moderne, on a épuisé à son égard toutes les formes de l'éloge, comme il a épuisé toutes les séries de récompenses. Il est placé hors concours comme membre du jury. Les amateurs savent bien que c'est chez lui qu'il faut chercher ces beaux meubles de grand style qui égalent ceux qu'ils rappellent sans les copier » (extrait in Les ébenistes du XIXe siècle de D. Ledoux-Lebard, 1984,p. 239.

Provenance : ancienne collection du président de la Cour des Comptes sous le Second Empire, pour sa salle à manger du château de Selles-sur-Cher.
Adjugé : 7 622 €
Importante SALLE A MANGER, en placage d'ébène et bois noirci....
Lot 129
Lot 143_B
TABLE DE SALON rectangulaire, en bois de placage, marquetée de rinceaux feuillagés et arabesques, sur fond de bandes contrastées claires et sombres en frisage, à la ceinture légèrement galbée. Le dessus s'ouvrant découvre une grande écritoire avec plumier, partiellement foncée de cuir. Pieds cambrés à facettes. Ornements de bronze ciselé et doré : entrée de serrure et sabots.

Par DELORME. Non signée.

Louis XV. Vers 1755-1760.

(restaurations au plateau).

Haut. 72 cm, Larg. 76 cm, Prof. 45,5 cm.

Cette table peut être donnée à DELORME par analogie avec une autre table à plateau mobile de l'ancienne collection de Mme de Polès (vente à Paris, Galerie Georges Petit, 17-18 novembre 1936, n° 177). Cette dernière est construite de la même manière; le plateau découvre une écritoire et un pupitre analogues; et le décor d'arabesques sur fond de bandes contrastées claires et sombres est similaire.

Une autre table analogue, non estampillée, mais attribuée à DELORME en raison de sa ressemblance avec la table de la vente Polès, a figuré dans la collection Guy de Rothschild (vendue à Londres, le 24 novembre 1972, n° 26 ; puis à Monte-Carlo, le Il février 1979, n° 243).

Enfin une table comparable a été présentée à Paris les 15 mars 1983 (n° 170, succession d'un grand amateur) et 11 décembre 1988 (n° 129).

Adrien DELORME, reçu maître en 1748, retiré en 1783. Il fut « l'un des très bons ébénistes du XVIIIe siècle, fort réputé de son temps pour ses marqueteries... Ces rinceaux, lorsqu'ils s'inscrivent seuls sur un fond de placage en chevrons de tons très contrastés, constituent, par ailleurs, un décor caractéristique d'Adrien Delorme» (Kjellberg).

Références : Jean Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes français au XVIIIe siècle. La table de l'ancienne collection Polès est reproduite p. 142, fig. B.

Guillaume Janneau, Le meuble léger en France. La table de l'ancienne collection Rothschild est reproduite pl. 99-100.

Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, p. 243-247.

Provenance : manoir de Touraine. Conservée dans la famille depuis la fin du XIXe siècle.
Adjugé : 30 795 €
TABLE DE SALON rectangulaire, en bois de placage, marquetée de...
Lot 143_B
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