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7 moules de Jean-Baptiste Nini

Rouillac | Nini moules
Jean-Baptiste Nini à Chaumont, une fabuleuse entreprise.

Né à Urbino en 1717, Jean-Baptiste Nini n’était à l’évidence pas destiné à terminer son œuvre sur les bords de la Loire. Il se forme en effet à Bologne à partir de 1735, avant d’entamer une carrière en Espagne jusqu’en 1757. L’année suivante, Nini s’établit à Paris, où il débute sa production de portrait en terre cuite. Conséquence du succès de ses médailles, il rencontre son mécène, Jacques-Donatien Leray de Chaumont. Les deux hommes signent un contrat en 1772, qui prévoit l’installation de Nini au château de Chaumont. C’est en ce lieu que l’artiste produit la partie la plus connue de son œuvre. Le corpus de moules dont nous avons la charge correspond finalement à cette dernière période de la production artistique de Nini.

De Benjamin Franklin à Orien Marais. Portrait d’une société.

Sur nos sept moules, cinq d’entre eux sont des portraits de Benjamin Franklin. Par un heureux hasard, cet échantillon concorde à l’état de la production de Nini, puisque les portraits de Franklin sont sans conteste ceux les plus diffusés. L’ambassadeur américain arrive en France en 1776, et tisse rapidement des liens avec Leray, qui l’accueille dans son hôtel particulier de Passy. Si la proximité des deux hommes, et notamment l’attachement de Leray à la cause américaine peut expliquer la production massive des portraits de Franklin, c’est également l’ambition de conquérir le marché américain qui est derrière ce phénomène.

Rouillac | Nini moules fig1.
Fig 1. Jean-Baptiste NINI, MOULE Franklin américain. Daté 1777, Haut 2,2, Diam. 13,3 cm (accidents), Fixé sur une pierre calcaire


Nini représente Franklin de plusieurs façons. Dans notre corpus, deux exemples se distinguent. Le plus connu est Benjamin Franklin au bonnet de fourrure de 1777 (fig. 1 à 4), dont les sources tendent à prouver que Nini a tiré son inspiration d’un dessin de Thomas Walpole (1755-1840) (fig. 5). Une lettre de Franklin adressée à Walpole confirme l’influence de son croquis sur le portraitde Nini : « From a sketch […] which was drawn by your ingenious and valuable son, they have made here medallions in terr cuits [sic] » [1].

Rouillac | Nini moules fig5.
Fig 5. Thomas Walpole, portrait de Benjamin Franklin, gravé par James Hopwood


Le second modèle daté de 1778, Benjamin Franklin à l’antique aux cheveux courts (fig. 6), s’envisage comme une œuvre de propagande politique renvoyant à l’histoire récente des États-Unis. Conçu sur le modèle du portrait antique, le personnage est de profil, le front dégarni, et les cheveux en arrière. Il s’appréhende alors comme un imperator « dirige[ant] la foudre et brav[ant] les tirans ». De surcroît, l’iconographie de l’éclair ne fait que renforcer la comparaison à l’antiquité, en rapprochant Benjamin Franklin du dieu Zeus.

Si Nini fait quelques portraits de personnages célèbres, s’ajoute à côté les images des protagonistes du cercle de Chaumont, à commencer par le double portrait de Marie-Catherine Jacquet et Orien Marais datant de 1775 (fig. 7). « Procureur fiscal, notaire et régisseur de la seigneurie de Chaumont » [2],Orien Marais n’a assurément pas le même statut que Franklin. En ce sens, ce portrait se conçoit davantage comme une représentation intime d’un couple d’amis de Nini, plus qu’un portrait d’apparat. Par ailleurs, la composition et le traitement des visages sont relativement comparables au double portrait de Claudine de Bussy et Jean Bouin réalisé deux ans plus tard en 1777. Cette évidente inspiration renseigne sur le travail de l’artiste, qui devait vraisemblablement reprendre à dessein certains caractères de ses compositions.

En date de 1783, le dernier portrait de cette série est celui du fils de son mécène, Jacques (James) -Donatien Leray de Chaumont (1740-1840) (fig. 8). Ami de Temple, le petit-fils de Franklin, James Leray grandit dans un contexte franco-américain, qui l’incite à partir aux États-Unis en 1785. Là-bas, Leray fils « fonde plusieurs villes et fait construire à Leraysville une réplique de l’hôtel de Valentinois » [3] qui accueillait en France le père de la nation américaine.

Les moules, des outils de production.

Pour une soixantaine de personnages portraiturés, Jean-Baptiste Nini aurait employé quatre-vingt-un moules, si l’on se fit au nombre de moules conservés dans les collections publiques [4]. Nous pouvons ainsi constater que notre corpus correspond à près de dix pour cent de l’ensemble des moules. Du vivant de Nini tout plaide à croire que ces moules n’avaient aucune diffusion commerciale. En effet, Leray - qui partage avec l’artiste les bénéfices de la vente des médaillons [5] - n’avait aucun intérêt à commercialiser des outils susceptibles de reproduire les portraits.

À la seconde moitié du XIXe siècle nait un débat autour de la technique de Nini. Alfred Villers, le premier à écrire sur l’artiste, affirme que Nini avait recours à des moules en métal. Toutefois à l’unanimité des exemplaires retrouvés et après des expériences faites avec des moules originaux, Auguste Storelli assure que « pour mouler avec de la terre d’une façon avantageuse, il est reconnu que la porosité de la matière du moule est indispensable afin d’éviter l’adhérence, nuisible et contraire à un bon résultat » [6].

À la mort de Nini, l’atelier est mis en vente [7]. Aucun catalogue ne semble avoir été publié à cette occasion. Néanmoins, Barbara Sibile et Valérie Caroqui ont mené des recherches pour l’exposition de 2001, ont retrouvé l’inventaire après apposition des scellés effectué le lendemain de la mort de l’artiste : « Sur le vesselier sest trouvé […] soixante poinçons de médailles » [8].Comme le font remarquer les auteurs, le termes poinçons est ambigu. S’agit-il des moules en creux à l’instar de ceux dont nous avons la charge, ou plutôt de « bosse en métal présentant le modèle en relief et utilisé par enfonçage pour établir une matrice » ou encore « d’éléments décoratifs tels que fleurs de lys, étoiles, boutons, guillochis ou étoffes » ? La réponse est de toute évidence difficile à formuler tant que les problèmes liés à la technique de Nini ne seront pas résolus. Cependant il est fort probable que les moules de notre corpus aient été cédé à l’occasion de la vente de l’atelier de Nini.

Imitations et postérité de l’œuvre.

Il est possible que la production des médaillons perdure un temps après la mort de l’artiste. Storelli cite dans son ouvrage une lettre d’Orien Marais adressée à Me Pardessus - l’avocat de Leray pour sa défense dans l’affaire de la succession de Nini - dans laquelle il écrit que « depuis le décès de sieur Nini, [il a] vendu au moins pour trois ou quatre cents libres de médaillons qu’[il a] fait fabriquer à la poterie par des hommes qui n’étoient pas sous l’inspection du défunt, et dans le prix desquels ses héritiers ne peuvent prétendre aucune chose » [9]. Si la thèse que Marais ait racheté une partie, voire la totalité des moules qui composaient l’atelier de Nini est contestée, elle semble néanmoins probable. Le contrat passé entre Jacques Mercier, le nouveau potier de la manufacture, et Jacques Donatien Leray de Chaumont le 9 décembre 1786 ne prévoit pas la reprise de la production des médailles en terre cuite [10]. Marais devait donc mener seul la continuation de cette entreprise.

Si certains auteurs évoquent des copies du temps de Nini au sein même de son atelier, c’est principalement les reproductions du XIXe siècle qui sont les plus problématiques. Paradoxalement, Alfred Villers serait à l’origine de ces imitations. Il aurait en effet confié à Ulysse Besnard, son collègue du musée de Blois mais également peintre d’histoire et potier, la réalisation d’une copie d’un médaillon de Franklin à partir d’un moule de Nini pour en définir la technique de l’artiste. À l’évidence d’autres coopérations ont suivi, comme en atteste le portrait de Benjamin Franklin aux bésicles du musée de Blois donné par Villers et signé au revers par Ulysse [11].

Des dernières années du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle d’autres copies sont réalisées pour répondre à la demande croissante des amateurs [12]. Émile Balon, le successeur d’Ulysse Besnard, réalise en effet des expérimentations à la demande d’un amateur anonyme, propriétaire de moules en terre cuite. Balon ne se contente pas seulement de faire des expériences, mais propose à la vente des reproductions de médaillons, en se servant probablement de moules originaux confiés par des amateurs avant 1905. À partir de cette date, l’artisan serait en possession de moules de Nini qu’il aurait trouvé à Mer, ville située à vingt kilomètres de Blois. Néanmoins Balon ne détient que dix-neuf modèles de moule comme en atteste son registre des doubles de courriers allant de juin 1904 à 1929. Martine Tissier de Mallerais qui a consulté le document dans les archives de Philippe Charon, le petit-fils de Balon, a noté que la période de production la plus importante se situe entre 1904 et 1917. En dehors de ces modèles, Balon réalise une cinquantaine de médaillons de formats inférieurs. Ces derniers sont obtenus par surmoulage des médaillons conservés dans les institutions de Chaumont, Blois, et Bourges. La dimension inférieure est due au retrait successif de l’argile à la cuisson du moule, puis du médaillon. Les collections publiques conservent quelques pièces de Balon, à l’instar du château de Chaumont qui possède des copies de Franklin au bonnet de fourrure et Franklin à l’antique. Néanmoins, Philippe Charon détient la collection la plus importante de faux Nini.

Bilan

De la carrière de Jean-Baptiste Nini, la période chaumontaise est assurément la plus prolifique. Le contrat passé avec Leray participe allègrement à la production massive de médaillons.

Si la presente étude se devait de rappeler succinctement la biographie de Jean-Baptiste Nini, le contexte de production de son œuvre et établir un bilan historiographique, elle doit également proposer une datation des sept moules dont nous avons la charge. Nous avons donc cherché dans un premier temps, à comparer les dimensions de nos moules à celles des moules et médaillons conservés dans les collections publiques. Nous avons ainsi réalisé des tableaux de comparaison de dimension, qui sont publiés dans la deuxième partie des annexes de ce document.

Rouillac | Nini moules fig2.
Fig 2. Jean-Baptiste NINI, MOULE Franklin américain. Daté 1777, Haut 2, Diam. 12,8 cm (accidents), Fixé sur une pierre calcaire


Les moules de notre corpus représentant Franklin aubonnet de fourrure (tableau. a) ont une taille relativement homogène. La moyenne de leurs dimensions est de 131,5 mm de diamètre pour 22,75 mm d’épaisseur, ce qui est légèrement supérieur aux dimensions des moules des collections publiques. Par ailleurs, en comparant leurs dimensions avec celles des médaillons authentiques, nous pouvons observer qu’il y a un retrait de l’argile à la cuisson moyen et constant d’un centimètre, ce qui apparaît vraisemblable.

Rouillac | Nini moules fig3.
Fig 3. Jean-Baptiste NINI, MOULE Franklin américain. Daté 1777, Haut 2,5, Diam. 13,4 cm (accidents), Fixé sur une pierre calcaire


Pour le moule de Benjamin Franklin au bonnet de fourrure de grand module (tableau. b), nous avons seulement eu comme élément de comparaisonun autre moule de grand module conservé dans les collections du musée Franco-Américain de Blérancourt. Néanmoins, cela nous permis d’observer que le notre était d’un format supérieur (175 mm contre 165 mm). Il mesure en effet un centimètre de plus. Il n’a à l’évidence pas été réalisé par surmoulage d’un médaillon, si l’on se réfère à sa dimension supérieure. De surcroît l’épaisseurdu moule (29 mm) correspond à l’épaisseur moyenne des épreuves de Nini, qui se situe autour de 30 mm. Il daterait donc du XVIIIe.

Rouillac | Nini moules fig4.
Fig 4. Jean-Baptiste NINI, MOULE Franklin américain. Daté 1777, Haut 2,4, Diam. 13,1 cm (accidents), Fixé sur une pierre calcaire


En ce qui concerne le moule de Benjamin Franklin à l’antique (tableau. c) nous avons retrouvé davantage de spécimens pour établir des comparaisons. Le diamètre apparaît presque équivalent au moule enplâtre conservé au château de Blois : 175 mm contre 172 mm. Toutefois, il faut noter l’épaisseur inférieure du moule du château de Blois (22 mm), qui s’explique à l’évidence par sa différence de matière. En comparant notre moule aux médaillons des collections publiques, nous observons un retrait de 18 mm. Bien qu’importante, la différence de diamètre n’exclut que ce moule soit du XVIIIe.

Rouillac | Nini moules fig6.
Fig 6. Jean-Baptiste NINI, MOULE Franklin américain. Titulature: B. FRANKLIN. DIRIGE. LA. FOUDRE. ET. BRAVE. LES. TYRANS. MDCCLXXVIII. Daté 1777, Haut 2.9, Diam. 17,5 cm (accidents), Fixé sur une pierre calcaire


Pour le moule d’Orien Marais et Marie-Catherine Jacquet (tableau. d) la comparaison n’a pu se faire qu’avec trois médaillons. Le moule dont nous avons la charge mesure 130 mm. Cela montre un retrait d’un centimètre de l’argile à la cuisson avec le médaillon de Blois (120 mm), qui a été authentifié comme véritable après des analyses scientifiques menées à l’occasion de l’exposition. Nous devons toutefois noter l’écart de diamètre important entre notre moule et le médaillon du Metropolitan Museum (110 mm), qui a contrario pourrait s’avérer être une reproduction du XIXe siècle, alors que note moule serait du XVIIIe.

Rouillac | Nini moules fig7.
Fig 7. Jean-Baptiste NINI, MOULE portrait d’Orien Marais et de Marie-Catherine Jacquet. Titulature: M.C.J./O.M. Daté 1775, Haut 2,6, Diam. 13 cm (accidents), Fixé sur une pierre calcaire


Enfin, le moule de James Leray de Chaumont (tableau. e) n’a pas pu être comparé avec d’autres moules. Nous n’avons pas connaissance d’autres exemplaires de moule de ce portrait. Toutefois, nous constatons que l’écart de diamètre entre notre moule (165 mm) et le médaillon conservé à Chaumont (159 mm) n’est que de 6 mm, tandis que le retrait avec celui de Blois (144 mm) est considérable. Il est donc probable que notre moule ne corresponde pas avec les médaillons de ce corpus. Il s’agirait donc d’un moule du XVIIIe d’une taille plus importante.

Rouillac | Nini moules fig8.
Fig 8. Jean-Baptiste NINI, MOULE portrait de Jacques (James) Donatien Leray de Chaumont. Daté 1783, Haut 3,1, Diam. 16,5 cm (accidents), Fixé sur une pierre calcaire


À la suite de ces comparaisons de dimensions, nous avons cherché à établir des comparaisons stylistiques avec des médaillons conservés au château de Chaumont. Nous avons pu constater l’homogénéité de notre corpus de moules. L’ensemble des moules se révèlent en effet dans un état de conservation de bonne qualité. Les traits des visages, et particulièrement les boucles des cheveux témoignent d’une minutie descriptive soignée caractéristique du travail de Jean-Baptiste Nini.

Observant que ce corpus de moule provient d’une collection particulière de la région blésoise, remarquant que la répartition des portraits dans ce corpus correspond à la réalité de la production de Jean-Baptiste Nini, considérant que l’ensemble des dimensions de ces moules est supérieure à la moyenne de celles des médaillons conservés dans les collections publiques, et voyant que la minutie descriptive de ces portraits est équivalente à celle des moules et médaillons authentiques, il est manifestement probable que ces moules sont des épreuves exécutées dans l’atelier de Nini à Chaumont-sur-Loire au XVIIIe siècle.

Tableaux des comparaisons des dimensions des moules de Jean-Baptiste Nini.

Si les analyses de la terre à l’accélérateur de particule sont les plus fiables pour déterminer l’authenticité des œuvres, d’autres méthodes sont également envisageables. Nous nous emploierons ici à comparer les dimensions de nos moules à celles des épreuves conservées dans les collections publiques.

  1. Tableau de comparaison des dimensions des portraits de Benjamin Franklin au bonnet de fourrure, 1772, petit module.
  2. Tableau de comparaison des dimensions des portraits de Benjamin Franklin au bonnet de fourrure, 1772, grand module.
  3. Tableau de comparaison des dimensions des portraits de Benjamin Franklin à l’antique, 1778, grand module.
  4. Tableau de comparaison des dimensions des portraits d’Orien Marais et Marie-Catherine Jacquet, 1775, petit module.
  5. Tableau de comparaison des dimensios des portraits de Jacques (James) Donatien Leray de Chaumont, 1783, grand module.

Abréviation : *n.r = non renseigné

Tableau de comparaison des dimensions des portraits de Benjamin Franklin au Bonnet de fourrue, 1777. Petit module. (tableau.a)


ArtisteTypeDiamètre (mm.)Épaisseur (mm.)MatériauVilleLieu de conservationNuméro d’inventaire
Jean-Baptiste NiniMoule13322Terre cuiteVendômeHôtel des ventes Rouillac.n.r*
Jean-Baptiste NiniMoule12820Terre cuiteVendômeHôtel des ventes Rouillac.n.r
Jean-Baptiste NiniMoule13425Terre cuiteVendômeHôtel des ventes Rouillac.n.r
Jean-Baptiste NiniMoule13124Terre cuiteVendômeHôtel des ventes Rouillac.n.r
Moyenne : 131, 5 mm (diamètre) / 22, 75mm (épaisseur).
Jean-Baptiste NiniMoule13022Terre cuiteBloisMusée du château861-199-48
Jean-Baptiste NiniMoule130n.rTerre cuiteParisMusée des Arts décoratifs13944.12.
Jean-Baptiste NiniMédaillon12018Terre cuiteParisMusée du LouvreRF 4588
Jean-Baptiste NiniMédaillon12020Terre cuiteAngersMusée des Beaux-Arts.MBA 77 10 1
Jean-Baptiste NiniMédaillon120n.rTerre cuiteBordeauxMusée des Beaux-Arts.BxE 1069.347.
Jean-Baptiste NiniMédaillon11810Terre cuiteChaumont-sur-LoireChâteau de Chaumont.MH54202-T1
Jean-Baptiste NiniMédaillon114n.rTerre cuiteNew-YorkMetropolitan museum of Art.83.2.175


Tableau de comparaison des dimensions des portraits de Benjamin Franklin au Bonnet de fourrure, 1777. Grands modules (tableau. b)

ArtisteTypeDiamètre (mm.)Épaisseur (mm.)MatériauVilleLieu de conservationNuméro d’inventaire
Jean-Baptiste NiniMoule17529Terre cuiteVendômeHôtel des ventes. Rouillac.n.r
Jean-Baptiste NiniMoule16522Terre cuiteBlérancourtMusée coopération Franco-Américaine.CFA A 207


Tableau de comparaison des dimensions des portraits de Benjamin Franklin à l’antique, 1778. Grand module. (tableau. c)

ArtisteTypeDiamètre (mm.)Épaisseur (mm.)MatériauVilleLieu de conservationNuméro d’inventaire
Jean-Baptiste NiniMoule17529Terre cuiteVendômeHôtel des ventes Rouillac. n.r
Jean-Baptiste NiniMoule17222PlâtreBloisMusée du château2000-4
Jean-Baptiste NiniMédaillon15711Terre cuiteBloisMusée du château?
Jean-Baptiste NiniMédaillon155n.rTerre cuiteChaumont-sur-LoireChâteau de ChaumontMH54202-Z1


Tableau de comparaison des dimensions des doubles portraits d’Orien Marais et Marie-Catherine Jacquet, 1775. (tableau.d)

ArtisteTypeDiamètre (mm.)Épaisseur (mm.)MatériauVilleLieu de conservationNuméro d’inventaire
Jean-Baptiste NiniMoule13026Terre cuiteVendômeHôtel des ventes Rouillacn.r
Jean-Baptiste NiniMédaillon1207Terre cuiteBloisMusée du château861-199-28
Jean-Baptiste NiniMédaillon1167Terre cuiteChaumont-sur-LoireChâteau de ChaumontMH54202-S3
Jean-Baptiste NiniMédaillon1106Terre cuiteNew-York Metropolitan Museum52.133.7


Tableau de comparaison des dimensions des portraits de Jacques (James) Donatien Leray de Chaumont, 1783. (tableau.e)

ArtisteTypeDiamètre (mm.)Épaisseur (mm.)MatériauVilleLieu de conservationNuméro d’inventaire
Jean-Baptiste NiniMoule16531Terre cuite VendômeHôtel des ventes Rouillacn.r
Jean-Baptiste NiniMédaillon159n.rTerre cuiteChaumont-sur-LoireChâteau de ChaumontMH54202-P1
Jean-Baptiste NiniMédaillon14410Terre cuiteBloisMusée du château861-199-41


Ce dossier a été réalisé avec la collaboration active de Messieurs Brice Langlois et Alexandre Posson, historiens de l’art à l’Université François Rabelais de Tours.

Bibliographie :
  • CERBONI BAIARDI, Anna (éd.), SIBILLE, Barbara(éd.), Jean-Baptiste Nini (1717-1786) D’Urbino aux rives de la Loire. Paysages et visages européens, cat. exp., Urbino, Palazzo Ducale, Blois,château de Blois, Milan, F. Motta, 2001,
  • MÉLOIZES, Albert des, Les moules en terre cuite de Jean-Baptiste Nini, Bourges, E.Pigelet, 1869.
  • POUMÈS, Claire, « Les moules de Jean-Baptiste Nini (1717-1786) de la collection des Méloizes », Cahier du château et des musées de Blois, n°36, 2005, p. 29-31.
  • STORELLI, Auguste, Jean-Baptiste Nini, sa vie- son œuvre, 1717-1786, Tours, Mame, 1896.
  • VILLERS, Alfred, Jean-Baptiste Nini ses terres cuites, Blois, imp. Lecesne, 1862.

  • [1] Anna Cerboni Baiardi (éd.), Barbara Sibille (éd.), Jean-Baptiste Nini(1717-1786) D’Urbino aux rives de la Loire. Paysages et visages européens, cat.exp., Urbino, Palazzo Ducale, Blois, château de Blois, Milan, F. Motta, 2001,p. 217. [2] Archives départementales du Loir-et-Cher série 4 E 47 Chaumont boîte 1760-1776. [3] Anna Cerboni Baiardi (éd.), Barbara Sibille (éd.), Jean-Baptiste Nini(1717-1786) D’Urbino aux rives de la Loire. Paysages et visages européens, cat.exp., Urbino, Palazzo Ducale, Blois, château de Blois, Milan, F. Motta, 2001,p. 224. [4] Anna Cerboni Baiardi (éd.), Barbara Sibille (éd.), op cit, p. 74. [5] [1er octobre 1772] Société entre M Jacques Donatien Le Ray et Jean-Baptiste Nini, Archives nationales, Minutier Central, XCV, 332, minute. Une copie conservée aux archives départementales du Loir-et-Cher est reproduite dans les annexes de ce document. [6] Auguste Storelli, Jean-BaptisteNini, sa vie - son oeuvre, 1717-1786, Tours, Mame, 1896, p. 20. [7] Reproduction dans les annexes d’une copie de l’acte de décès réalisée par un amateur au XIXe siècle. [8] Archives départementales du Loir-et-Cher, série B, Justice, Chaumont : Apposition des scellés, 3 mai 1786. [9] Storelli, op. cit, p. 15. Lettre conservée aux Archives départementales du Loir-et-Cher, série F 2069. [10] Reproduit dans la IIIe partie des annexes. Blois, Archives départementales, Fonds Gulpin, F 2069. [11] Benjamin Franklin aux bésicles, s.d, terre cuite, Blois, Musée du château. [12] Les archives départementales du Loir-et-Cher conservent une correspondance importante d’amateurs et rapport avec le prince de Broglie, Fonds Gulpin, F2069.
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