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Deux tapisseries de L’histoire de Don Quichotte

Jeudi 19 avril 2018

Commande royale anglaise avant 1677

Deux tapisseries de L’histoire de Don Quichotte commandées par la reine consort d’Angleterre Catherine de Bragance avant 1677 à la Manufacture de Mortlake pour le marquis de Fronteira, provenant par descendance de la collection Akermann au château de Coulonge.


Tapisserie Mortlake Rouillac
Numéro 63 de la vente du 10 juin 2018

Manufacture royale de Mortlake, vers 1670.

La charrette des Cortès de la Mort et Don Quichotte enchanté dans une cage.

Tapisserie en laine et soie aux coloris spectaculaires. Les bordures en forme de cadres simulés ornés de branches de lierre avec armoiries en fil d’argent. Montée en rideaux avec passementeries sous Napoléon III.

Haut. 310, Larg. 330 cm. sans les passementeries.

Accidents, restaurations.

Provenance : collection François Adolphe Akermann, régent de la Banque de France, grand salon du château de Coulonge (Sarthe), par descendance.

En 2011 au château de Cheverny, deux tapisseries de cette même provenance et même suite des aventures de Don Quichotte ont été vendues aux enchères par nos soins. La plus grande, « Don Quichotte combattant les moulins et Le combat contre le biscayen », est aujourd’hui conservée dans les collection du Metropolitain Museum à New York (n°2014.567), où elle a été identifiée comme un achat avant 1677 de la reine Catherine de Bragance, épouse de Charles II d’Angleterre, comme présent pour João de Mascarenhas, premier Marquis de Fronteira.

« Lorsque Don Quichotte se vit encagé de cette façon et hissé sur la charrette, il se mit à dire : « J’ai lu bien des histoires de chevaliers errants, de bien graves et de bien authentiques ; mais jamais je n’ai lu, ni vu, ni ouï dire qu’on emmenât ainsi les chevaliers enchantés, avec la lenteur que promet le pas de ces paresseux et tardifs animaux. »
Première partie, chapitre XLVII, « De l’étrange manière dont fut enchanté Don Quichotte de la Manche, avec d’autres fameux événements. »

« Don Quichotte voulait répondre à Sancho Panza ; mais il en fut empêché par la vue d’une charrette, qui parut tout à coup à un détour du chemin, chargée des plus divers personnages et des plus étranges figures qui se puissent imaginer. Celui qui menait les mules et faisait l’office de charretier était un horrible démon. La charrette était à ciel découvert, sans pavillon de toile ou d’osier. La première figure qui s’offrit aux yeux de Don Quichotte fut celle de la Mort elle-même, ayant un visage humain. Tout près d’elle se tenait un ange, avec de grandes ailes peintes. De l’autre côté était un empereur, portant, à ce qu’il paraissait, une couronne d’or sur la tête. Aux pieds de la Mort était assis le dieu qu’on appelle Cupidon, sans bandeau sur les yeux, mais avec l’arc, les flèches et le carquois. Plus loin venait un chevalier armé de toutes pièces ; seulement il n’avait ni morion, ni salade, mais un chapeau couvert de plumes de diverses couleurs. Derrière ceux-là se trouvaient encore d’autres personnages de différents costumes et aspects. »
Deuxième partie, chapitre XI, « De l’étrange aventure qui arriva au valeureux Don Quichotte avec le char ou la charrette des Cortès de la Mort. »

Tapisserie Morlake
Numéro 63 de la vente du 10 juin 2018

Manufacture royale de Mortlake, vers 1670.

Don Quichotte, le barbier et son âne, dit aussi La conquête de l’armet de Mambrin.

Tapisserie en laine et soie aux coloris spectaculaires. Les bordures en forme de cadres simulés ornés de branches de lierre. Montée en rideaux avec passementeries sous Napoléon III.

Haut. 316, Larg. 185 cm sans les passementeries.

Accidents, restaurations.

Provenance : collection François Adolphe Akermann, régent de la Banque de France, grand salon du château de Coulonge (Sarthe), par descendance.

En 2011 au château de Cheverny, deux tapisseries de cette même provenance et même suite des aventures de Don Quichotte ont été vendues aux enchères par nos soins. La plus grande, « Don Quichotte combattant les moulins et Le combat contre le biscayen », est aujourd’hui conservée dans les collection du Metropolitain Museum à New York (n°2014.567), où elle a été identifiée comme un achat avant 1677 de la reine Catherine de Bragance, épouse de Charles II d’Angleterre, comme présent pour João de Mascarenhas, premier Marquis de Fronteira.

« Dis-moi, ne vois-tu pas ce chevalier qui vient à nous, monté sur un cheval gris pommelé, et qui porte sur la tête un armet d’or ? — Ce que j’avise et ce que je vois, répondit Sancho, ce n’est rien autre qu’un homme monté sur un âne gris comme le mien, et portant sur la tête quelque chose qui reluit. — Eh bien ! ce quelque chose, c’est l’armet de Mambrin, reprit Don Quichotte. Range-toi de côté, et laisse-moi seul avec lui. Tu vas voir comment, sans dire un mot, pour ménager le temps, j’achève cette aventure, et m’empare de cet armet que j’ai tant souhaité. »
Première partie, chapitre XXI, « Qui traite de la haute aventure et de la riche conquête de l’armet de Mambrin »

Visite privée avec Aymeric Rouillac


L'une des trois commande royale anglaise au XVIIe siècle

Mortlake : la manufacture royale anglaise de tapisseries

Malgré sa courte existence, la Manufacture de Mortlake à Londres figure parmi les plus importants ateliers européens du XVIIe siècle par la qualité des pièces proposées. Toutefois sa création ne résulte pas d’une évidence. Si l’Angleterre est riche d’une longue tradition en ce qui concerne les collections de tapisseries, ce sont les ateliers flamands qui dominent la production jusqu’alors. L’établissement de cette manufacture par Jacques Ier (règne de 1603 à 1625) s’impose dès lors comme un acte diplomatique visant directement à concurrencer le succès des ateliers du Faubourg Saint-Marcel créés en 1601 par Henri IV (règne de 1589 à 1610).

La Manufacture de Mortlake ne souffre pas de comparaison. Son instigateur, Sir Francis Crane (1579-1636) mène l’atelier d’une main de maître en s’inspirant des meilleures productions. Il recrute ainsi une cinquantaine de tapissiers flamands pour tisser des suites en provenance d’Italie et des Flandres, à l’instar des Actes des Apôtres exécutés pour le Prince de Galles, futur Charles Ier d’Angleterre (règne de 1625 à 1649) (fig.1). Réalisée entre 1620 et 1640, cette tenture est inspirée des cartons des Actes des Apôtres de Raphaël (1483-1520). Si les tapisseries reprennent les compositions du maître romain, elles s’en émancipent par les fastueuses bordures exécutées par Francis Cleyn (1582-1658). Placée sous la direction de James Palme, la Manufacture de Mortlake devient atelier royal en 1637 suite à son rachat par Charles Ier. Les dépenses importantes pour financer les fastueuses commandes concourent à la chute du monarque. Une partie des collections de tapisseries est dispersée sur le continent auprès des collectionneurs les plus importants, tel le cardinal de Richelieu (1585-1642). C’est ainsi que la Tenture des Apôtres intègre les collections royales françaises (1) (fig.1, 2) .

Saisie puis placée sous l’autorité de John Hollenberg, la manufacture redevient un atelier royal après la Restauration, en 1662, sous le règne de Charles II (1630-1685, règne de 1660 à 1685). En 1674 la manufacture est dirigée par Ralph Montagu, ami de Charles II, ancien ambassadeur à la cour de France, qui est nommé Master of the Great Wardrobe. Il a notamment pour mission de superviser le « royal arrasmaker », responsable de l’entretien des tapisseries royales. Il s‘agit alors de Francis Poyntz, qui tisse avec James Bridge en 1672 la série généalogique des Ancêtres de Charles II Stuart et de leurs épouses d’après les peintures de Paul van Sommer et de Van Dyck (fig. 3). Tous deux collaborent à notre Histoire de Don Quichotte. En 1676-1677 ils livrent leur dernière série : la Bataille de Solebay, d’après Willem Van de Velde I (1602-1693). Les productions du dernier quart du XVIIe siècle à Mortlake ne seront que des reprises sans envergure de projets initiés sous Charles Ier et les ateliers royaux sont dissous en 1703.

La seule tapisserie de l’Histoire de Don Quichotte tissée au XVIIe siècle

C’est probablement entre 1670 et 1680 que notre tapisserie illustrant L’Histoire de Don Quichotte est réalisée. Il faudra ensuite attendre 1715 pour qu’une seconde tenture soit entreprise à Bruxelles, puis une troisième en 1717 aux Gobelins. Paru en deux tomes en 1605 et 1615, le roman de Miguel de Cervantès (1547-1616) est un véritable succès littéraire se diffusant au-delà des frontières ibériques. Une première traduction en langue anglaise est réalisée par Thomas Shelton, qui paraît en 1612, deux ans avant la traduction française de César Oudin (1560-1625). L’aristocratie anglaise est séduite par les aventures rocambolesques du personnage de Don Quichotte, à l’instar de John Digby (1580-1623), duc de Bristol et ambassadeur d’Angleterre à Madrid, confiant à son homologue espagnol le comte de Gondomar tout le « plaisir » qu’il prend à lire les histoires de ce héros dont « l’auteur est extrêmement amusant » (2).

Ces transferts littéraires amènent les tapissiers à illustrer dans la laine les péripéties de l’admirable Don Quichotte de la Mancha. Les tapissiers flamands Francis Poyntz, originaire d’Arras (actif entre 1668 et 1684) et son successeur James Bridge, originaire de Bruges, sont les premiers à s’inspirer de ce thème iconographique en Europe, influencés par les interactions constantes qu’ils entretiennent avec l’Espagne en raison de la domination des Habsbourg. Toutefois c’est à la Manufacture de Mortlake qu’ils réalisent les premiers tissages (3). La fantaisie de ces représentations est étonnante. Mettant en lumière les « mascarades ayant lieu à la Cour », elles s’inspirent de l’iconographie traditionnelle du roman de chevalerie espagnole, tel que le célèbre Espejo de Principes y Cavalleros de Diego Ortunez y Callahorra, qui lui-même a inspiré Cervantès pour l’écriture de Don Quichotte. Mais ces scènes convoquent surtout des ornements d’inspiration flamande. Le tumulte de l’action évoque effectivement les ferronneries créées à Anvers autour de 1545, tandis que les personnages s’apparentent aux volutes et figures fantastiques de Wenzel (1508-1585) et Christoph Jamnitzer (1563-1618) (4) (fig. 4). Nos tapisseries convoquent ainsi influences hispaniques et traditions flamandes ce qui les distingue du reste de la production européenne. Cette parenthèse enchantée ne se retrouve pas en effet dans la production flamande postérieure, ni même dans la production des Gobelins (fig.5).

Commandes royales pour Kilkenny Castle et les Palais de Whitehall et de Fronteira

Une première suite de cinq pièces de « nouvelles tapisseries » avec l’Histoire de Don Quichotte de 9 pieds de large est citée en 1675 sous le n°21 dans l’inventaire du château de Kilkenny, propriété de James Butler, Ier duc d’Ormond (1610-1688) (5). Elles n’y étaient plus en 1852 (6). Le duc d’Ormond fut un fidèle soutien catholique de Charles Ier, devenant le fer de lance de la Restauration de ses fils Charles II et Jacques II (1633-1701, règne entre 1685 et 1688). Nous ne savons pas si cette tapisserie a été commandée directement par le Duc d’Ormond ou s’il s’agit d’un présent royal.

Une deuxième suite de tapisserie de Don Quichotte a récemment été identifiée avant 1677 dans des documents d’archive par le Metropolitan Museum de New York, à l’occasion de son acquisition de Don Quichotte combattant les moulins à vent après sa vente publique par nos soins en 2011. Cette suite a été achetée avant 1677 par la reine Catherine de Bragance (1638-1705, règne de 1662 à 1685), épouse de Charles II, « comme cadeau pour le noble portugais João de Mascarenhas, premier marquis de Fronteira, dont les armes sont maintenant identifiées sur la tapisserie. En reconnaissance de sa loyauté pendant la Guerre de Restauration portugaise contre l'Espagne, Mascarenhas avait reçu ce titre de Marquis de Fronteira par les frères de Catherine de Bragance, le roi Alphonse VI du Portugal et le Régent, Pedro, sept ans plus tôt. Le cadeau de Catherine au marquis était probablement motivé par son appréciation du rôle qu'il avait joué pour sécuriser la présence pérenne de la Maison de Bragance sur le trône portugais. » (7) Il est probable que ces tapisserie aient alors été accrochées aux murs du palais de Fronteira (fig. 6), construit à Lisbonne dans le quartier Benfica par João de Mascarenhas vers 1670 (fig. 7).

Enfin, en janvier 1683, l’Arrageois Francis Poyntz, licier du vestiaire royal, reçoit un mandat afin de fournir trois tapisseries de l’Histoire de Don Quichotte pour la nouvelle antichambre de Charles II au palais de Whitehall (8). En 1695, l’inventaire des fournitures royales référence six pièces de Don Quichotte, remisées au garde-meuble après le décès de la reine Marie II (1662-1694, règne de 1689 à 1694). Ces tapisseries auraient disparu dans l’incendie du palais de Whitehall en 1698.

Les tapisseries retrouvées à Packington Hall, Cawdor Castle et à Coulonge

Nos deux tapisseries proviennent d’une suite de quatre -deux grandes et deux petites- réunies au château de Coulonge (Sarthe) par François Adolphe Akermann (1809-1890), financier français et régent de la Banque de France de 1859 à sa mort (fig. 8a et 8b). Cette suite de quatre tapisseries est à rapprocher des cinq pièces (fig. 9a, 9b, 9c, 9d) conservées à Cawdor Castle (Écosse), agrandi de ses ailes Ouest et Nord après la Restauration. Une autre suite de tapisseries (Fig. 10) est mentionnée à Packington Hall (Warwickshire), construit en 1693 (9).

À l’instar de celles que nous présentons, toutes sont réalisées par le licier « royal arrasworker », le catholique Francis Poyntz (actif de 1660 à 1684 dans son atelier à Hatton Garden), avec la collaboration de James Bridge originaire de Bruges (actif du début des années 1670 chez Poyntz, puis dans son propre atelier à Picadilly). N’ayant formellement identifié que quatre tapisseries à Cawdor Castle et une seule à Packington Hall, un comparatif iconographique montre que chaque pièce de chaque tenture est unique, tant dans sa conception que dans ses dimensions. Trois bordures différentes pour chaque série dans chaque château confirme par ailleurs trois commandes et trois tissages différents. La bordure la plus aboutie est sans conteste celle de Coulonge, avec ses feuilles de vignes qui rappellent la célèbre suite des Garçons nus, dont la copie par Francis Cleyn à Mortlake en 1637-39 d’une tapisserie bruxelloise du milieu du XVIe siècle avait fait sensation. Puis viennent celle aux rinceaux de Cawdor Castle et enfin, plus sobre, celle présente à Packington Hall.

Ainsi la grande tapisserie avec Les Cortes de la Mort et Don Quichotte enchanté dans une cage du château de Coulonge est encore agrandie sur sa droite à Cawdor Castle par de nouveaux personnages (fig 9a). Bien que non identifié formellement à Cawdor Castle, il semble que Le combat contre les moulins à vents, soit également conservé dans cette collection ; un autre exemplaire provenant du château de Coulonge est aujourd’hui conservé au Metropolitan Museum de New York (fig. 8a). La seule représentation commune aux trois suites est celle de Sancho Panza et les drapiers, en petit format à Packington Hall (fig. 10) et à Coulonge (fig 8b), mais en grand format à Cawdor Castle (fig. 9c). Une grande tapisserie de Cawdor Castle représente Don Quichotte armé chevalier par un aubergiste (fig. 9b). Un petit format avec Rossinante est conservé à Cawdor Castle (fig. 9d), tandis que La conquête de l’armet de Mambrin ne semble figurer que dans les collections de Coulonge. Ce qui, sous réserve de la publication complète des tapisseries conservées au Royaume-Uni, représente bien un total de six tapisseries différentes, comme indiqué dans l’inventaire royal de 1695.

En guise de conclusion

Des trois tissages de cette Histoire de Don Quichotte connues par des inventaires du XVIIe siècle -au palais de Fronteira (Portugal), au Palais de Whitehall (Angleterre) et dans le château de Kilkenny (Irlande)- correspondent au XXIe siècle trois tentures aux châteaux de Coulonge, de Cawdor Castle et de Packington Hall. Seule les tapisseries du château de Coulonge sont associées avec certitude à l’exemplaire du palais de Fronteira. Il est toutefois probable que les tapisseries de Cawdor Castle et de Packington Hall soient à mettre en relation avec celles du duc d’Ormond (Kilkenny) et de Jacques II (Whitehall). Tout comme le souverain anglais Jacques II, le duc d’Ormond et le marquis de Fronteira sont les héros militaires catholiques de la Restauration monarchique dans leurs pays : au Portugal et au Royaume-Uni. Le choix iconographique de l’Ingénieux hidalgo du royaume d’Espagne confié à un licier catholique est en réalité des plus politiques dans l’Angleterre du XVIIe siècle, expliquant sa commande à une poignée d’exemplaires seulement. Laissons le mot de la fin au Metropolitan Museum s’enthousiasmant de cette redécouverte : « Furieusement comique, glorieusement peu conventionnelle, ces tapisseries sont une combinaison originale de narration et de dessin préparatoire. Élégantes, imaginatives, pleines d’esprit avec des touches de burlesque, elles ont conservé leur palette spectaculairement brillante et colorée les rendant encore plus désirable. »

Notes

(1) Quatre pièces sont actuellement prêtées par le Mobilier national pour l’exposition Charles Ier organisée par la Royal Academy of Arts de Londres (COLLECTIF), Charles Ier King and Collector, Londres, Royal Academy of Arts, 27 janvier – 15 avril 2018, Londres, Royal Academy of Arts, 2018.
(2) LOPEZ-VIDRERIERO, L. (dir.), SARMIENTO de ACUNA, Diego, Correspondancia del Conde de Gongomar, 4 vol., Madrid, Patrimonio Nacional, 2002, p. 458.
(3) ACKERMAN, Philip, Five Baroque Don Quixote Tapestries, The Art Quarterly, X, 1947, p. 188-201.
(4) Ibidem.
(5) GÖBEL, Wandteppiche, vol. 1 (Die Nederlande) de 3 vols, Leipzig, 1923, p. 216, cité par RANDALL et BOSWELL, p. 152
(6) GRAVE, James, Ancient Tapestry of Kilkenny Castle, Transactions of the Kilkenny Archaeological Society, Vol. 2, No. 1 (1852), pp. 3-9.
(7) Traduit depuis le site du Metropolitan Museum (https://www.metmuseum.org/art/collection/search/646830) avec www.DeepL.com/Translator
(8) JACKSON STOPS, Tresor House of Britain, Washington National Galery of Art, 1985, p. 201, cité par RANDALL et BOSWELL, p.412.
(9) Ibidem

Bibliographie

- CAMPBELL, Thomas P. & Cleland, Elizabeth A. H. eds Tapestry in the Baroque threads of splendor, cat. Exp., New-York, Metropolitan Museaum of Art, 17 octobre 2007- 6 janvier 2008, New-York, Metropolitan Mu- seum, 2008.
- de CERVENTES SAAVEDRA, Miguel, L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, Traduction par Louis Viardot, J.-J. Dubochet, 1836.
-[COLLECTIF], Don Quijote tapics espanoles del siglo XVIII 18th century spanish tapestries, cat.exp., Dallas, Meadows Museaum, Tolède, Museo de Santa Cruz, Septembre-Novembre, 2005, Dé- cembre-Février, 2005, Ediciones el Visio, 2005.
- [COLLECTIF], Charles Ist King and Collector, Londres, Royal Academy of Arts, 27 janvier – 15 avril 2018, Londres, Royal Aca- demy of Arts, 2018.
- DELMARCEL, Guy, Flemish tapestry wearers abroad, Louvain, Leuven University Press, 2002.
- HARTAU, Johannes, Don Quichote in der Kunst, Wandlungen einer Symbolfigur, Berlin, 1987.
- LELAND HUNTER, George, Tapestries; there origin, History an Renaissance, Londres, John Lane Publisher, 1912.
- MUNTZ, Eugène, Histoire générale de la tapisserie en Angleterre, Italie, Espagne, Paris, 1898.
- RANDALL, Dale B. J., et BOSWELL, Jackson C., Cervantes in Seventeenth-Century England: The Tapestry Turned, Oxford University Press, 2009.
- ROUILLAC, Deux tapisseries relatant de façon stylisée les aventures de Don Quichotte et de Sancho Pansa, cat. vente, Cheverny 2011, p. 98-103.
- THOMSON, William G., Tapestry weawing in England from the earliest times to the end of the XVIIIth century, Londres, 1914.

Figures

Morlake tapisserie Mobilier national
Figure 1 D’après Raphael, Manufacture de Mortlake, Le sacrifice à Lystra, vers 1639-1640, laine, fil d’or, Haut. 535, Larg. 720 cm, Paris, Mobilier national.

Mortlake Apotres Mobilier national
Figure 2 D’après Raphael, Manufacture de Mortlake, La pêche miraculeuse, vers 1636-1637, Laine, fil d’or, Haut. 530, Larg. 580 cm, Paris, Mobilier national.

Figure 3 Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture du roi et de la Reine, 1672, Victoria and Albert Museum.
Figure 3 Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture du roi et de la Reine, 1672, Victoria and Albert Museum.

Figure 4 Christoph Jamnitzer, Nouveau livre de grotesques (seconde page du titre), 1610, gravure, Haut. 14,5, Larg. 18,5 cm. Amsterdam, Rijksmuseaum.
Figure 4 Christoph Jamnitzer, Nouveau livre de grotesques (seconde page du titre), 1610, gravure, Haut. 14,5, Larg. 18,5 cm. Amsterdam, Rijksmuseaum.

Figure 5 D’après Antoine Coypel, Manufacture des Gobelins, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, 1773, Laine, Paris, Mobilier national.
Figure 5 D’après Antoine Coypel, Manufacture des Gobelins, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, 1773, Laine, Paris, Mobilier national.

Figure 6 Le palais des marquis de Fornteira, Lisbonne
Figure 6 Le palais des marquis de Fornteira, Lisbonne

Figure 7 Joao de Mascarenhas (1633-1681) premier marquis de Fronteia, comte da Torre, conseiller d’état en 1679, grand prieur de Crato dans l’ordre de Saint Jean. Galerie des offices, Florence.
Figure 7 Joao de Mascarenhas (1633-1681) premier marquis de Fronteia, comte da Torre, conseiller d’état en 1679, grand prieur de Crato dans l’ordre de Saint Jean. Galerie des offices, Florence.

Figure 8a -  Manufacture de Mortlake, Don Quichotte luttant contre des moulins à vent et La bataille contre le Biscayen. 1670-1680, Laine. Haut., 310, Larg. 316 cm. Rouillac, vente Cheverny, 2011, n°152. Tapisserie entrée en 2014 au Metropolitan Museum
Figure 8a - Manufacture de Mortlake, Don Quichotte luttant contre des moulins à vent et La bataille contre le Biscayen. 1670-1680, Laine. Haut., 310, Larg. 316 cm. Rouillac, vente Cheverny, 2011, n°152. Tapisserie entrée en 2014 au Metropolitan Museum à New York (n°2014.567)

Figure 8b - Manufacture de Mortlake, Sancho Panza et les drapiers, 1670-1680, laine. Haut., 310, Larg. 173 cm.,Rouillac, vente Cheverny, 2011, n°152.
Figure 8b - Manufacture de Mortlake, Sancho Panza et les drapiers, 1670-1680, laine. Haut., 310, Larg. 173 cm.,Rouillac, vente Cheverny, 2011, n°152.

Figure 9a Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Les Cortes de la Mort, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, salle à manger.
Figure 9a Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Les Cortes de la Mort, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, salle à manger.

Figure 9b Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Don Quichotte armé chevalier par un aubergiste, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, Salle à manger.
Figure 9b Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Don Quichotte armé chevalier par un aubergiste, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, Salle à manger.

Figure 9c Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Sancho Panza et les drapiers, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, chambre rose. 
Figure 9c Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Sancho Panza et les drapiers, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, chambre rose. 

Figure 9d Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Rossinante, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, chambre rose.
Figure 9d Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Rossinante, vers 1670, Naim Sammulung, Cawdor Castle, chambre rose.

Figure 10 Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Sancho Panza et les drapiers, vers 1670-1680, Packington Hall, Warwickshire. Consulté le14 avril 2018 sur Digital Public Library of America, http:
Figure 10 Francis Poyntz, James Bridges, Manufacture de Mortlake, Tenture de l’histoire de Don Quichotte, Sancho Panza et les drapiers, vers 1670-1680, Packington Hall, Warwickshire. Consulté le14 avril 2018 sur Digital Public Library of America, http://hdl.handle.net/10020/97p7_207423.
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