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Exceptionnelle épée de Cour du règne de Louis XVI

Jeudi 19 avril 2018

Un semi d'étoiles en or sur fond bleu de France pavé de 515 pierres

Epée de Cour

Numéro 223 de la vente

Superbe et fine ÉPÉE de COUR ou de PRÉSENT.

Monture en vermeil ciselé enrichie de pierres du Rhin taillées à facettes façon diamant, émail, or. Pommeau en olive à bandes striées sur les côtés, garni sur le devant et le dos de deux médaillons ovales en émail bleu constellé de petites étoiles d'or, enrichi sur le pourtour d'une suite de petites pierres taillées à facettes.
Fusée décorée des mêmes médaillons ornés sur le pourtour de quatre fleurs et quatre chapelets de pierres taillées à facettes en suite.
Garde à une branche et pas d'âne, ornée en suite de deux médaillons enrichis de petites pierres ainsi que le noeud de corps. Quillon aplati à motif de fleurs taillées en suite. Clavier décoré de quatre médaillons, deux ronds et deux ovales, en émail bleu constellé d'étoiles, entrecoupées de quatre fleurs en pierres taillées à facettes.
Dessous du clavier gravé, ciselé de quatre médaillons fleuris reliés par une guirlande de feuillages.
Lame triangulaire gravée, dorée et bleuie au tiers à décor de feuillages et de rinceaux feuillagés.

Poinçon de charge et décharge (moyens ouvrages) : Paris 1781-1789.
Poinçon de jurande : Paris 1786
Poinçon de maître orfèvre : G, une épée mise en pal et ferue dans une couronne, G

T.B.E. Manque le fourreau. Époque Louis XVI, vers 1785.

Long. 100 cm.
Présenté dans un écrin moderne de protection.

A super fine Louis XVI period silvergit COURT SWORD set with 515 rhinestones. Decorated with blue enamel medallions with gold stars. C. 1785.

Récapitulatif des pierres :

- Sur le pommeau : 37 pierres (1+18x2)
- Sur la fusée : 224 pierres (112x2)
- Virole haute : 20 pierres.
- Virole basse : 18 pierres.
- Sur le quillon : 18 pierres (9x2).
- Sur le noeud de corps : 30 pierres (15x2).
- Sur le clavier et le pourtour : 172 pierres.
Soit 515 pierres environ.

Pièces en rapport :

- La pièce la plus proche de la nôtre est indéniablement une épée de cour conservée au Victoria & Albert Museum (M.516-1956). Datée de 1785 et attribuée à un orfèvre tourangeau, elle possède une lame d'un fourbisseur parisien, Pichon, exerçant son art rue St Honoré. Pichon exerça entre 1767 et 1790 et fut fourbisseur du Comte d'Artois, le futur Charles X.
Les similitudes sont flagrantes sur le travail d'orfèvrerie de la garde. La technique tout d'abord, l'argent doré travaillé à pointes de diamant, mais surtout, l'ajout de motifs incrustés de pierres taillées à facettes et de médaillons émaillés. Ces médaillons d'émail bleu à décor de semis d'étoiles d'or sont identiques sur les deux épées. Autre travail très proche, le guillochage de la branche de garde et du quillon, ainsi que la ciselure et le décor du dessous du clavier.
- On notera également une seconde épée, qui peut être attribuée au même orfèvre, passée en vente chez le marchand londonien d'armes anciennes Peter Finer. On retrouve là aussi le travail d'argent doré, de frises de pierres travaillés à facettes et d'émaux bleus à décor de semis d'étoiles d'or.

JEAN-CLAUDE DEY SURPRIS PENDANT L'EXPERTISE DE CES ARMES

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