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BEL AMEUBLEMENT d'un APPARTEMENT PARISIEN

 
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Lot 147

COMMODE de CHANTELOUPà la forme légèrement mouvementée, en noyer teinté...
COMMODE de CHANTELOUPà la forme légèrement mouvementée, en noyer teinté...
COMMODE de CHANTELOUPà la forme légèrement mouvementée, en noyer teinté...
COMMODE de CHANTELOUPà la forme légèrement mouvementée, en noyer teinté...
COMMODE de CHANTELOUPà la forme légèrement mouvementée, en noyer teinté...
COMMODE de CHANTELOUPà la forme légèrement mouvementée, en noyer teinté...

COMMODE de CHANTELOUP
à la forme légèrement mouvementée, en noyer teinté sur un bâti de chêne. Ouvrant par cinq tiroirs en façade sur trois rangs. Décor d'arcatures moulurées. Reposant sur des pieds droits. Ornementation de bronze doré, entrées de serrures et poignées, à décor de frises de perles surmontées d'un ruban.

Époque Louis XV,
marque au fer du château de Chanteloup, au "C" et au "P" séparés d'une ancre marine.

Haut. 84, Larg. 110, Prof. 53 cm (quelques accidents).

Bibliographie : Une commode semblable conservée au Musée des Beaux Arts de Tours, reproduite dans le catalogue d'exposition "Chanteloup, un moment de grâce autour du duc de Choiseul, éd. Somogy, 2007, p.252.

Constitué à partir de 1708 par Jean d'Aubigny, le domaine de Chanteloup, près d'Amboise dans le Val de Loire, est aménagé en palais pour la princesse des Ursins (1642-1722). Camera major de la reine d'Espagne, elle est "le garant" de l'influence française en cette terre Habsbourg, y assurant le grand succès diplomatique du règne de Louis XIV. L'architecte Robert de Cotte bâtit un château que Saint Simon décrit : "vaste et superbe, avec d'immenses basses courts et des communs prodigieux, avec tous les accompagnements des plus beaux et des plus grands jardins."
Chanteloup connaît son heure de gloire dans les années 1760-1770, alors qu'il devient la propriété du duc de Choiseul, ministre de Louis XV. Son épouse Louis Honorine Crozat, fille du célèbre financier, transforme profondément le château et le parc sous la direction de l'architecte Louis Denis Le Camus. Lorsque Choiseul tombe en disgrâce à Noël 1770, il y trouve une retraite enjouée, accueillant toute la Cour qui quitte Versailles pour l'entourer. "On s'ennuie à Versailles quand on rit à Chanteloup", chante-t-on alors. Propriété du duc de Penthièvre, puis de Chaptal après la Révolution, Chanteloup est dépecé et démoli par "la Bande noire" au début du XIXe siècle. Ses vestiges ornent les belles demeures du Val de Loire et les grands musées ; une Pagode à la chinoise célébrant l'amitié est l'ultime témoignage architectural de ce palais féérique parfaitement entretenu par la famille André.

Adjugé : 2 000 €

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