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2ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

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Lot 319
Très rare et exceptionnelle PAIRE DE TABLEAUX exécutés par COMPIGNÉ, représentant une vue du Palais-Royal, avec jardins animés, et une vue du Palais-Bourbon, avec bateaux sur la Seine et très nombreux personnages. Cadres en bois doré et mouluré. (Petits accidents et petites restaurations.)

Epoque Louis XVI.

Seront divisés.

Haut. 0,31 m, Larg. 0,39 m et Haut. 0,32 m, Larg. 0,39 m.

300000

Les tableaux que nous présentons ont figuré à l'Exposition Universelle de 1900, exposition rétrospective de la Ville de Paris, sous le numéro 46. Compigné ou Compigni, tabletier privilégié du roi Louis XVI, tenait boutique rue Greneta à l'enseigne du Roi David. Bien connu en son temps pour la fabrication de ses boîtes, ses jeux de trictrac, de dames et d'échecs et ses tabatières; son nom est resté attaché aux petits tableaux en relief sur étain, dont il a découvert le procédé en 1776.

Ce procédé est resté encore mystérieux. Bien qu'on sache qu'il exécutait ses tableaux au tour sur une feuille d'étain estampée en relief sur une matrice coulée en bronze, on ignore toujours comment Compigné fixait l'or, l'argent, la gouache et les vernis colorés sur l'étain.

(Cf. Anita Semail, « Ces délicats chefs-d'œuvre de la tabletterie au XVIIIe siècle », Plaisir de France, mars 1975.)

Vue du Palais-Royal : Ce sujet fut plusieurs fois traité par Compigné. Un sujet identique est conservé dans une grande collection française. Le Musée de l'Ile-de-France au château de Sceaux conserve un guéridon ovale dont le plateau est orné d'un Compigné identique.

Vue du Palais-Bourbon: La rare petite table de l'ancienne collection Doucet était ornée sur son plateau d'une vue du Palais-Bourbon. En effet, Compigné était sollicité par d'habiles ébénistes pour orner de précieuses tables avec ses plus célèbres sujets, dont ceux que nous présentons ici.
Adjugé : 22 867 €
Très rare et exceptionnelle PAIRE DE TABLEAUX exécutés par COMPIGNÉ,...
Lot 319
Lot 320
Très rare et exceptionnelle PAIRE DE TABLEAUX exécutés par COMPIGNÉ, représentant une vue du Palais-Royal, avec jardins animés, et une vue du Palais-Bourbon, avec bateaux sur la Seine et très nombreux personnages. Cadres en bois doré et mouluré. (Petits accidents et petites restaurations.)

Epoque Louis XVI.

Seront divisés.

Haut. 0,31 m, Larg. 0,39 m et Haut. 0,32 m, Larg. 0,39 m.

300000

Les tableaux que nous présentons ont figuré à l'Exposition Universelle de 1900, exposition rétrospective de la Ville de Paris, sous le numéro 46. Compigné ou Compigni, tabletier privilégié du roi Louis XVI, tenait boutique rue Greneta à l'enseigne du Roi David. Bien connu en son temps pour la fabrication de ses boîtes, ses jeux de trictrac, de dames et d'échecs et ses tabatières; son nom est resté attaché aux petits tableaux en relief sur étain, dont il a découvert le procédé en 1776.

Ce procédé est resté encore mystérieux. Bien qu'on sache qu'il exécutait ses tableaux au tour sur une feuille d'étain estampée en relief sur une matrice coulée en bronze, on ignore toujours comment Compigné fixait l'or, l'argent, la gouache et les vernis colorés sur l'étain.

(Cf. Anita Semail, « Ces délicats chefs-d'œuvre de la tabletterie au XVIIIe siècle », Plaisir de France, mars 1975.)

Vue du Palais-Royal : Ce sujet fut plusieurs fois traité par Compigné. Un sujet identique est conservé dans une grande collection française. Le Musée de l'Ile-de-France au château de Sceaux conserve un guéridon ovale dont le plateau est orné d'un Compigné identique.

Vue du Palais-Bourbon: La rare petite table de l'ancienne collection Doucet était ornée sur son plateau d'une vue du Palais-Bourbon. En effet, Compigné était sollicité par d'habiles ébénistes pour orner de précieuses tables avec ses plus célèbres sujets, dont ceux que nous présentons ici.
Adjugé : 15 245 €
Très rare et exceptionnelle PAIRE DE TABLEAUX exécutés par COMPIGNÉ,...
Lot 320
Lot 411
Très importante et superbe COMMODE à petit ressaut central, en acajou et placage d'acajou. Elle présente deux larges tiroirs sans traverse surmontés d'un rang de trois petits tiroirs. Montants plats à pans coupés et pilastres. Superbe ornementation de bronzes ciselés et dorés à encadrements à perles et feuillages, baguettes moulurées, poignées à anneaux et pastilles à perles, entrées de serrures à rubans, cornes d'abondance, médaillons et feuilles d'acanthe. Les chutes à consoles à larges feuilles d'acanthe et guirlandes à rubans, draperies, glands, fleurettes et feuillages. Superbes sabots recouvrent tous les pieds à larges feuilles d'acanthe crispées.

Par J.-H. RIESENER (non signée).

Dessus marbre blanc très légèrement veiné de gris.

Epoque Louis XVI.

Haut. 0,90 m, Larg. 1,37 m, Prof. 0,64 m.

Cette commode, qui est un des chefs-d'œuvre de l'ébénisterie française du temps de Louis XVI, est absolument caractéristique du travail de J.-H. Riesener. En effet, tant la construction du bâti que les bois employés ou l'ornementation de bronze indiquent d'une façon irréfutable que ce meuble est une œuvre de J.-H. Riesener.

Jean-Henri RIESENER: élève d'Oeben, ébéniste privilégié, il fut reçu maître le 23 janvier 1768. En 1774 il reçut le titre d'ébéniste ordinaire du mobilier de la Couronne, en remplacement de Joubert. Durant plus de dix ans, il fut le plus grand et le plus célèbre fournisseur des hauts personnages de la Cour et des demeures des membres de la famille royale, pour qui il produisit environ 700 meubles qui ne sont pas tous signés. Sur cette commode nous retrouvons les qualités esthétiques, la sobriété des lignes et le raffinement de la construction caractéristiques des ouvrages de Riesener.

Bibliographie :

Le mobilier français du XVIIIe siècle, par P. Kjellberg.

French Royal Furniture in Great Britain and USA, de P. Verlet.

Le mobilier royal français en Europe et aux USA, de P. Verlet.

L'art et la manière des maîtres ébénistes au XVIIIe siècle, de J. Nicolay.

Les ébénistes du XVIIIe, du comte de Salverte.

Il existe deux commodes similaires: la commode du Salon des Nobles de la comtesse d'Artois à Versailles (cf. P. Verlet), et la commode du Service des Enfants de France à Versailles (appartenant à une collection privée), reproduite dans le catalogue de l'exposition De Versailles à Paris, le destin des collections royales, mairie du Ve ; de même que dans La folie d'Artois. Les antiquaires à Bagatelle, Paris, 1989.

Provenant du château de La Ménaudière près de Montrichard.

Ancienne Collection de la marquise de La Ferrière, née d'Orléans.

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Adjugé : 487 837 €
Très importante et superbe COMMODE à petit ressaut central, en...
Lot 411
Lot 416
Superbe et rare COMMODE en acajou et placage d'acajou à double ressaut central ; elle présente de larges moulures; elle ouvre par deux larges tiroirs sans traverse, un rang de trois tiroirs et deux portes de chaque côté du ressaut central. Montants arrondis, pieds cambrés. Sabots à volutes feuillagées, poignées mobiles à feuilles de laurier et pastilles dont l'une mobile découvre la serrure qui ferme l'ensemble du meuble, en bronze ciselé et doré.

Estampille de J.-F. OEBEN et poinçon de maîtrise.

Dessus de marbre gris et rose.

Transition des époques Louis XV -Louis XVI.

Haut. 0,86 m, Larg. 1,325 m, Prof. 0,56 m.

Jean-François Oeben : reçu maître en 1761.

Biographie : D'origine allemande, ébéniste privilégié du roi, Oeben n'était pas soumis aux règles corporatives, ce qui explique que beaucoup de ses meubles soient anonymes. Néanmoins, deux ans avant sa mort (1763), il fut reçu maître.

Il était logé par brevet royal aux Gobelins, puis à l'Arsenal, et dans son atelier forma un grand nombre d'ébénistes renommés dont J.-F. Leleu, Simon Oeben son frère, Martin Carlin et J.-H. Riesener qui épousa d'ailleurs la veuve de son maître et sœur de R. V. L. C., et dirigea ainsi son atelier.

Oeben livre à la Cour à partir de 1752 des meubles en acajou, par l'intermédiaire du célèbre marchand mercier Lazare-Duvaux (cf. son livre journal), à la marquise de Pompadour, notamment six commodes en acajou (1753). La favorite de Louis XV devint la protectrice et une fidèle cliente de l'ébéniste. Le désir de sobriété qui prévalut à partir de 1750 dans la clientèle entraîna Oeben vers des formes nou¬velles et des décors de plus en plus dépouillés. Il fut un des premiers à plaquer d'une seule essence, généralement l'acajou, toute la façade d'un meuble en disposant le fil soit horizontalement, soit verticalement. Parfois un panneau à fil horizontal s'inscrit entre deux panneaux à fil vertical, comme la commode que nous présentons ici.

Bibliographie :

― Les commodes Transition de J.-F. Oeben, L'Estampille, n° 154, février 1983.

― A la recherche des vrais Oeben, Connaissance des Arts, septembre 1961.

― Les ébénistes du XVIIIe siècle, par le comte de Salverte.

― Les ébénistes et menuisiers du XVIIIe siècle, par P. Kjellberg.

― Le meuble Louis XVI, de J. Watson.

Commodes similaires :

― N° 166 de la vente à l'Hôtel Drouot des 24-25 juin 1985, tout à fait identique à celle que nous présentons.

― Dans une collection privée à Paris, une commode identique mais sans vantaux latéraux en façade.

― N° 105 de la vente du 3 novembre 1989 chez Sotheby's à New York, sans vantaux de façade également.

― N° 169 de la vente du 25 mars 1977 au Palais Galliéna, pas de portes en façade également.

― N° 253 de la vente des 29-30 novembre au Palais Galliéna, sans tiroirs et ouvrant à quatre vantaux.

― Au J. P. Getty Museum et dam la collection Viscount Geormaston, deux commodes en marqueterie mais dont la construction et les deux portes en façade sont identiques à celle que nous présentons.

― Dans l'ouvrage de J. Nicolay : une commode absolument identique est reproduite, ainsi que quatre commodes de même construction mais en marqueterie.

― Dans l'ouvrage de F. Watson : Le meuble Louis XVI, est reproduite, planche 34, une commode très similaire.

Cette commode proviendrait soit du château de Cellettes ― ancienne collection de Tonquédec ― soit du château de Menars près de Blois, ce qui indiquerait qu'elle aurait bien été livrée pour la marquise de Pompadour, ancienne propriétaire du château.

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Adjugé : 185 988 €
Superbe et rare COMMODE en acajou et placage d'acajou à...
Lot 416
Lot 424
Rare et exceptionnelle SUITE DE QUATRE FAUTEUILS à dossier plat, en bois naturel mouluré et sculpté d'une agrafe centrale sur la ceinture. Les pieds et les bras à décrochement sont cambrés et à décor de nervures et feuilles d'acanthe.

Estampille sur deux de REUZE.

Epoque Louis XV.

Garniture de velours vert frappé de feuillages.

Haut. 0,91 m, Larg. 0,68 m, Prof. 0,57 m.

Voir la reproduction de deux d'entre eux

600000

François REUZE ou REUZE : reçu maître le 20 juillet 1743. Célèbre menuisier parisien, fournisseur de la Couronne et de la Cour de Suède, produisant des sièges de grande qualité et de sculpture originale.

Plusieurs sièges de Reuze sont conservés au Musée Carnavalet et au Musée de Stockholm.

Des sièges identiques, sans agrafe et estampillés de M. GOURDIN, garnissent la chambre du maréchal de Contades au château de Montgeoffroy (Maine-et-Loire) et reproduits dans l'ouvrage de P. Verlet, Les meubles français du XVIIIe siècle.

Le Musée des Arts Décoratifs conserve un siège similaire, garni en bergère et ne portant pas d'estampille, reproduit dans l'ouvrage de G. Jeanneau, Les sièges, sous le n° 94.

Une marquise identique, sans agrafe centrale, estampillée de Dieudonné, a figuré à l'exposition « Grands ébénistes et menuisiers parisiens du XVIIIe siècle », Musée des Arts Décoratifs, décembre 1955, et reproduite au catalogue.

Provenant du château de Bagneux-sur-Indre, ancienne collection du baron de Longuevue.
Adjugé : 105 190 €
Rare et exceptionnelle SUITE DE QUATRE FAUTEUILS à dossier plat,...
Lot 424
Lot 432
Belle petite TABLE DE SALON de forme ovale, à toutes faces, en bois de placage marqueté de quartefeuilles dans des quadrillages. Elle ouvre par un tiroir et une tablette en ceinture. Montants ornés de rosaces; pieds légèrement incurvés réunis par une tablette de forme rognon marquetée de feuillages, quartefeuilles et quadrillages, ceinturée d'une galerie de bronze ajouré. Ornementation de bronzes ciselés et dorés avec feuilles d'acanthe aux sabots et galerie ajourée ceinturant le plateau supérieur.

Estampille de DUSAUTOY.

Transition des époques Louis XV -Louis XVI. (Le fond du dessus a été changé.)

Haut. 0,725 m, Larg. 0,555 m, Prof. 0,405 m.

300 000

Jean-Pierre DUSAUTOY : reçu maître le 1er septembre 1779.« Spécialisé dans les petites tables de salon rondes ou ovales, aux lignes élégantes ornées de marqueterie à quartefeuilles avec très peu de bronze » (cf. J. Nicolay), comme celle que nous présentons ici.

Une table identique est reproduite dans l'ouvrage de Nicolay, deux autres dans l'ouvrage de P. Kjellberg. Une table absolument identique n° 132 de la vente à Galliera du 25 mars 1969. Une table similaire avec une petite différence dans la tablette figure sous le n° 114 de la vente du prince de X... , Palais Galliera, du 2 décembre 1971.

Il existe également deux tables similaires estampillées de cet ébéniste, l'une d'elles se trouve au Rijksmuseum d'Amsterdam, l'autre dans la collection Wrightsman à New York (catalogue Watson, t. l, p. 278, n° 138).
Adjugé : 28 203 €
Belle petite TABLE DE SALON de forme ovale, à toutes...
Lot 432
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