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Monet for nothing

Mercredi 09 juin 2021

La Renaissance Lochoise

Ce dimanche 6 juin, la 33e vente des Rouillac occupait l’ensemble du château d’Artigny. Le tableau de Claude Monet, qui en était la tête d’affiche, a finalement été retiré de la vente.

Après sept mois de fermeture complète à cause de la crise sanitaire, la vie hôtelière reprend peu à peu autour du château d’Artigny qui a retrouvé toute sa splendeur durant la vente aux enchères des commissaires-priseurs Rouillac père et fils.

Pour leur 33e vente aux enchères, la famille Rouillac comptait marquer ce premier dimanche de juin avec la vente d’un célèbre tableau de Claude Monet, peintre impressionniste, représentant la ville de Dieppe datant de 1880.

« Nous sommes allés le montrer à la municipalité de Dieppe, en Normandie, où nous avons été très bien accueillis sur les lieux même représentés sur le tableau », a expliqué Philippe Rouillac.

« Cela nous a permis de reconnaître, sur place, le paysage qui est un peu modifié par les nouvelles constructions et de constater que la couleur jaune sur le tableau représentait les boutons d’or qui fleurissent toujours dans ce heu qui mériterait de prendre le nom du peintre », a poursuivi Philippe Rouillac.

« Les déplacements n’ont pu se réaliser avec la crise sanitaire et ce n’est pas étonnant qu’aucun acheteur ne se manifeste. C’est fort dommage », regrette Philippe Rouillac.

« Cette symphonie florale, mise à prix à un million d’euros, a une valeur de quatorze millions d’euros. Les Américains sont amoureux de Monet et les Chinois se réveillent pour cet art. Mais comment acheter sans voir une œuvre de ce prix ?

Les déplacements n’ont pu se réaliser avec la crise sanitaire et ce n’est pas étonnant qu’aucun acheteur ne se manifeste. C’est fort dommage, car mon fils Aymeric aurait été heureux de réaliser cette vente pour fêter ses quarante ans ! », confiait encore Philippe Rouillac. Quant à son fils Aymeric Rouillac, il indiquait, confiant : « Ce tableau trouvera preneur dans quelque temps, et pourquoi pas la ville de Dieppe ? »

Une vente tout de même fructueuse

Au-delà du cas Monet, dans l’ensemble, la vente aux enchères du dimanche 6 juin a été fructueuse et ne s’est pas arrêtée à cette œuvre de grande valeur.

Une œuvre de l’atelier Sassoferrato 1609- 1685 de Giovanni Battista Salvi, une Vierge à l’enfant provenant du château de Véretz (37), a trouvé preneur à 25000 € pour mie mise à prix de 4000 €. Un portrait de Marie-Geneviève Gaudart de Laverdine de 1734, signé Natüer Pinxit, mis à prix à 8000 €, a été adjugé à 90000 €. Une toile signée François Boucher (datée de 1769) représentant « une petite laitière qui n’est autre que Perrette et son pot de lait »- dixit Philippe Rouillac – a été mise à prix à 45000 € pour être adjugée à 160000 C.
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