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arts+design #4

 
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Lot 72

Gaston Étienne LE BOURGEOIS (Français, 1880-1956)
Lion en marche, circa 1920-1925

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Gaston Étienne LE BOURGEOIS (Français, 1880-1956)
Lion en marche, circa 1920-1925

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Lion en marche, circa 1920-1925

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Gaston Étienne LE BOURGEOIS (Français, 1880-1956)
Lion en marche, circa 1920-1925

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Lion en marche, circa 1920-1925

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Gaston Étienne LE BOURGEOIS (Français, 1880-1956)
Lion en marche, circa 1920-1925

Haut relief en bois sculpté, monogrammé.

H. 38, L. 76,5 P. 18,5 cm (saut de placage au socle).

Provenance : collection particulière, Suisse.

Sculpteur animalier travaillant le bois en taille directe, Gaston Étienne Le Bourgeois implique la sculpture dans la décoration en associant le beau à l'utile. Remarqué en 1913 par Jacques Doucet, il crée un spectaculaire Meuble à hauteur d'appui pour son hôtel de l'avenue du Bois (vente Christie’s, Paris, 10 décembre 2019, n°6) et récidive dix ans plus tard avec un autre industriel du textile, le soyeux François Ducharne, pour la salle à manger duquel il livre un spectaculaire lion en bronze (vente Rouillac, château d’Artigny, 16 juin 2019, n°96). À cette occasion, le sculpteur collabore avec Jacques-Émile Ruhlmann, sur l’argentier duquel le bronze est posé.

D’après le petit-fils du sculpteur, Monsieur Noel Cailly, notre lion en bois pourrait être une première version du Lion en marche de la collection Ducharne de 1923, rare témoignage du travail de taille directe par l’artiste. Un autre Lion participait déjà en 1921 à l’exposition personnelle de Le Bourgeois au Pavillon de Marsan à Paris, parmi une vaste faune sauvage. À cette occasion le sculpteur dissociait les sculptures en « ronde bosse » des « reliefs » et autres projets de décoration pour ses prestigieux commanditaires. En 1925, il réalise la frise du grand salon de l'Hôtel du Collectionneur puis sculpte en 1931 un éléphant en réelle pour l'Exposition coloniale.

Ayant transmis sa passion à ses deux filles, Ève et Suzanne, Le Bourgeois enseigne la sculpture à l'école de l'Union centrale des arts décoratifs, poursuivant des travaux de décoration pour toutes les grandes commandes, tel le chemin de croix du paquebot « Normandie. » Retrouvée en Suisse, notre sculpture pourrait avoir traversé les Alpes avec le sculpteur qui travailla à Loèche-les-Bains et à Sion ou par le biais de la collection de sa fille Suzanne, partie vivre dans le Valais.

Estimation : 65 000 € ~ 85 000 €

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