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arts+design #4

 
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Lot 44

Marc CHAGALL (Franco-Russe, 1887-1985)"Libération", étude, 1952Huile et encre de Chine...
Marc CHAGALL (Franco-Russe, 1887-1985)"Libération", étude, 1952Huile et encre de Chine...
Marc CHAGALL (Franco-Russe, 1887-1985)"Libération", étude, 1952Huile et encre de Chine...
Marc CHAGALL (Franco-Russe, 1887-1985)"Libération", étude, 1952Huile et encre de Chine...

Marc CHAGALL (Franco-Russe, 1887-1985)
"Libération", étude, 1952

Huile et encre de Chine sur toile.
Cachet de la succession Marc Chagall en bas au centre.

H. 47,5 L. 29 cm.

Provenance :
- succession de l'artiste, n°HT 391, 1985
- collection David Mac Neil, fils de l'artiste, 1986
- collection particulière, Japon,
- collection particulière, Touraine, depuis 2006.

Documents joints :
- Certificats de Jean-Louis Prat pour le Comité Marc Chagall, Paris, 8 juillet 2019 (2019090 A) en remplacement de celui du 11 octobre 2006 (n°2006131).
- Certificat de David Mac Neil avec le cachet de la succession Chagall, 24 octobre 1986 (HT 391).

La toile « Libération » est peinte une première fois en 1937 par Marc Chagall, comme la partie finale d’un immense triptyque commémorant les vingt ans de la révolution russe, sobrement intitulé «  Révolution ». Aujourd’hui réunis au musée national Marc Chagall, ces trois tableaux ont été divisés et retravaillés par l’artiste à partir de 1943, alors en exil aux États-Unis et titrés « Résistance », « Résurrection » et « Libération. » Le sort du peuple juif qui meurt dans les camps nazis en Europe tourmente l’artiste dont l'œuvre est imprégnée de la culture yiddish, dans laquelle il a grandi en Biélorussie. Chagall repeint finalement « Libération » en 1952 ; notre toile, réalisée au dos d’un portrait de femme en étant l’ébauche.

Au centre d’une piste circulaire faite de trois disques rayonnants, rouge et jaune, semblant battre comme un cœur, un violoniste entraine les spectateurs vers des jours heureux, accompagné par une contrebasse. Un couple de mariés enlacés s’envole au-dessus des toits d’une maison. C’est Marc et son épouse Bella. Le marié porte en effet le même costume que le peintre qui s’est auto-représenté à son chevalet au-dessus de la scène. Un drapeau révolutionnaire rouge en haut à droite et une menora juive en bas à gauche sont autant de détails que l’on retrouve sur l'œuvre finale. En revanche, la figure verte du patriarche, présente en bas droite de l’esquisse, disparaît ensuite.

Dressée à grand coups de brosse, dans le style rapide de ces jeunes peintres américains qui l’ont vu au Moma à New York pendant son exil, cette toile était restée jusqu’à la mort de l’artiste dans son atelier, comme en atteste le tampon de sa succession.

Adjugé : 300 000 €

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