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TABLEAUX & DESSINS ANCIENS

 
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Lot 87

Eugène RODIER,  XIX-XXe.Vue de l'hôtel Cail, 56 boulevard Malesherbes,...
Eugène RODIER,  XIX-XXe.Vue de l'hôtel Cail, 56 boulevard Malesherbes,...

Eugène RODIER, XIX-XXe.
Vue de l'hôtel Cail, 56 boulevard Malesherbes, Paris.
Aujourd'hui Mairie du VIIIe arrondissement de Paris.
Aquarelle gouachée, signée en bas à gauche "E. Rodier".

Haut. 30, Larg. 31 cm. (mouillures)
Provenance : château des Ricordières, Indre-et-Loire.

Jean François Cail (1804-1871), commence comme simple apprenti chaudronnier pour finir directeur d'une entreprise qui fabrique les locomotives Crampton et faire bâtir de splendides demeures pour accueillir ses clients venus du monde entier.
Les usines Cail et Cie sont célèbres à plus d'un titre: c'est en leurs murs qu'ont été bâtis les ascenseurs de la Tour Eiffel. Paul Gauguin a représenté leur entrepôt du Quai de Grenelle dans l'une de ses toiles. Jules Verne, dans Vingt Mille lieux sous les mers, fait fabriquer les réservoirs du Nautilus par les usines Cail. Cette maison est à elle seule un symbole de réussite sous le Second Empire et de l'essor de la révolution industrielle.

La construction de l'hôtel Cail est confiée à l'architecte Albert Labouret de 1865 à 1867. Il est cédé à la mairie du VIIIe en 1922 par la fille du riche industriel et devient l'emplacement de la Mairie dès 1926. Une nouvelle aile est achevée rue de Lisbonne par l'architecte Jacques Hermant en 1928, pastichant le style éclectique Second Empire de la façade de l'hôtel. La verrière représentée sur notre aquarelle ne semble pas avoir survécu. L'ensemble du bâtiment est inscrit en 1982 à la protection des Monuments historiques.

Source: Thomas Jean-Louis, Jean-François Cail. Un acteur majeur de la Révolution Industrielle,
Association C.A.I.L., 2004, p.94-103

Adjugé : 850 €

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