FR
EN

ARGENTERIE, ARTS DE LA TABLE CRISTAUX

 
Consulter les détails de la vente

Lot 81

CINQ COUVERTS de table en argent :- PARIS. COUVERT de...
CINQ COUVERTS de table en argent :- PARIS. COUVERT de...

CINQ COUVERTS de table en argent :
- PARIS. COUVERT de table, modèle uniplat. La spatule gravée d'armes d'alliances timbrées d'une couronne comtale dans un encadrement feuillagé. L'écu à dextre est aux armes de la famille de la Forest d'Armaillé. Monogramme "AB"
Charge et décharge : 1768-1774.
Maître-Orfèvre : J,A, ?, deux grains de remède, une fleur de lys couronnée.
Poids : 163 g.
- PARIS. FOURCHETTE de table, modèle uniplat. La spatule gravée d'armes d'alliances timbrées d'une couronne comtale et tenues par deux nymphes. L'écu à dextre est aux armes de la famille de la Forest d'Armaillé. Monogramme "HB".
Charge et décharge : 1782-1789. Jurande : 1783.
Maître-Orfèvre : Nicolas Gontier, reçu Maître en 1768. Toujours actif en 1792.
Poids : 84 g.
JOINT : PARIS, au même monogramme et même Maître-Orfèvre : CUILLÈRE de table, modèle uniplat. Charge et décharge : 1744-1780. Jurande : 1778. Poids : 87 g.
- PARIS. COUVERT de table, modèle à filets-contour. La spatule gravée aux armes de la famille Brunet de La Charie dans un écu de demoiselle timbré d'une couronne de marquis. Monogramme "AB".
Charge et décharge : 1782-1789. Jurande : 1786.
Maître-Orfèvre : Claude Lacroix, reçu Maître en 1780. Toujours actif en 1790.
Poids : 186 g.
- DEUX COUVERTS au monogramme "VC", modèle uniplat :
Le premier : PARIS. Charge et décharge : 1782-1789. Jurande : 1783. Maître-Orfèvre : Nicolas Gontier, reçu Maître en 1768. Toujours actif en 1792.
Une cuillère : PARIS. Décharge : 1768-1774.
Une fourchette : POITIERS. Jurande de la juridiction de Fontenay-le-Comte : avant 1768, probablement 1766-1767. Maître-Orfèvre : Pierre Guéry, reçu Maître à Fontenay-le-Comte en 1760.
Poids : 312 g.

Poids total : 831 g.

En 1793, la Vendée se soulève. Une bonne du domaine de la Douve (Anjou), résidence du chevalier d'Armaillé, cache alors une forte somme d'argent, ainsi que toute l'argenterie appartenant à ses maîtres, pour les soustraire aux pillages républicains. Elle est malmenée par un patriote du bourg voisin qui souhaite mettre la main sur le trésor. Elle reste coite. Ne pouvant rien obtenir d'elle, il la dénonce au Comité de Salut Public qui la fait arrêter et emprisonner à Angers. Elle y est à nouveau soumise à la question, sans résultat. Condamnée à mort, elle déclare, avant son exécution : "Lorsque mes maîtres reviendront, vous leur direz que le trésor est caché dans un endroit sur lequel on passe tous les jours". (V. de M., Familles d'Armaillé, de Cambourg et de La Paumélière pendant les guerres de Vendée, 1879)

Adjugé : 700 €

Inscrivez-vous à notre newsletter :
Suivez-nous :