FR
EN

9ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

 
Consulter les détails de la vente

Lot 499

ART PRÉ-COLOMBIEN 
Les pièces pré-colombiennes présentées dans cette vente font...

ART PRÉ-COLOMBIEN

Les pièces pré-colombiennes présentées dans cette vente font partie d'une grande collection privée d'Europe qui les a réunies au cours des dix dernières années. Elles sont parfaitement authentiques et leur origine est excellente.

Elles ont en effet été acquises auprès de divers collectionneurs et spécialistes de réputation internationale au nombre desquels on peut citer: Jaime Errazuriz, l'un des plus grands experts des cultures d'Équateur et de Colombie et auteur de divers ouvrages et publications; Yves Sabolo, collectionneur de l'art de la Colombie et auteur d'un ouvrage intitulé Tumaco. 1 000 ans d'art pré-colombien (Office du Livre, Fribourg, 1986) préfacé par Jacques Soustelle, expert des cultures pré-colombiennes, écrivain et académicien, mort en août 1980 ; Jean Lions, spécialiste incontesté des cultures péruviennes et brésiliennes; Karl Heinz Müller, archéologue amateur spécialiste de la Colombie et de l'Équateur.

Toutes ces pièces sont dans un état de conservation excellente. Quelques-unes ont fait l'objet de restaurations mineures dites « de musée », c'est-à-dire visibles, de manière à leur redonner leur forme originelle sans en altérer l'esthétique.

Un grand nombre d'entre elles ont acquis une solide réputation dans le monde de l'art pré-colombien grâce à des expositions et des publications. C'est ainsi que plusieurs apparaissent dans les ouvrages suivants : Salvat, Historia dei Arte Colombiano, Bogota, 1977; Yves Sabolo, Tumaco. 1 000 ans d'art pré-colombien, 1986, déjà cité; Jaime Errazuriz, Carlos Valencia, Tumaco. La Tolita, Bogota, 1980; Salvat, Arte pré-Colombino de Ecuador, Quito, 1977.

Les pièces présentées à cette vente recouvrent trois thèmes fondamentaux que l'on retrouve dans toutes les cultures pré-colombiennes et dont le point commun est le culte des morts. Toutefois, contrairement aux religions chrétiennes, il ne s'y mêle aucune tristesse : la mort d'un vieillard est un simple passage d'un état à un autre, comme c'est toujours le cas pour la plupart des Africains.

Le mort reçoit des offrandes au cours de cérémonies pendant lesquelles l'on joue de la musique. Sa dépouille sera ultérieurement transférée dans une urne secondaire placée dans une sépulture en général souterraine.

Ces céramiques illustrent ces croyances et ces modes de vie. Il s'agit d'ins¬truments de musique utilisés dans des cérémonies religieuses, de vases destinés aux offrandes, et enfin d'urnes funéraires. Cette illustration des rites est enfin complétée par une représentation de la vieillesse dont le sourire montre bien que les Indiens pré-colombiens ne redoutaient pas la mort.

LA MUSIQUE. Ocarinas Narino (Colombie et Ecuador, 200¬1200 après j.-C.).

L'intérieur de ces instruments de musique a la forme d'un coquillage donnant un son très particulier. Des trous plus ou moins grands, mais ne dépassant pas sept à huit millimètres, apparaissent sur la « coquille». Le plus grand permet de souiller, et les autres de former deux ou trois notes selon les cas. Certains ocarinas sont très stylisés, d'autres ornés de petites représentations symboliques ou non.

Inscrivez-vous à notre newsletter :
Suivez-nous :