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ORANGERIE DE CHEVERNY POUR LA 20ème ANNÉE - FONDS ROCHAMBEAU

 
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Lot 176

Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU, du Consulat...
Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU, du Consulat...
Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU, du Consulat...

Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU, du Consulat au Premier Empire. 5 pièces.
L.A., Vendôme 20 pluviôse IX (9 février 1801) ; 1 page in-4, adresse. Correspondance adressée à son fils, général de division à l'armée d'Italie.
Je viens enfin, mon cher fils, de recevoir cinq ou six de vos lettres jusqu'à la conclusion de l'armistice. J'avais reçu de vos nouvelles par les dépêches de Brune et Magdonald qui chacun de leur côté ont rendus justice à vos manœuvres. Elles m'ont fait grand plaisir. Vous venez de finir la campagne d'hiver la plus mémorable. Moreau y a joué sans contredit le premier rôle. Votre armée d'Italie, forcée d'attendre que l'armée de Magdonald fut à sa hauteur, n'a pu jouer que le rôle secondaire, mais l'a terminé d'une manière brillante en réduisant l'ennemi à la garde du Tagliamento. (…) J'ay écrit à Berthier pour vous recommander dans le tableau des généraux à la paix pour y être employé d'une manière honorable sur nos frontières militaires…
L.A., Rochambeau près Vendôme 26 frimaire XII (18 décembre 1803) ; 2 pages in-4. Minute d'une lettre à Alexandre BERTHIER, ministre de la guerre, ancien compagnon d'armes en Amérique.
Permettez-moi, citoyen ministre, de vous rappeler notre ancienne connaissance pour vous prier de vous porter comme médiateur entre le ministre de la marine et mon fils, j'ai appris dans ma retraite une querelle qui existe entre eux dont je n'ai que des connaissances superficielles (...) J'ai vu dans la gazette officielle de St Domingue une copie de lettre que mon fils a écrit à son ministre dont je désapprouve complètement et le ton et la forme. Vous savez mieux que personne combien j'ai eu à souffrir de la négligence des ministres de France pendant mon séjour dans les États-Unis, mais je ne me suis jamais permis vis-à-vis d'eux aucune lettre de ce style, quoique sans le miracle du blocus de Cornwallis, on me préparait pour mon retour en France au moins une réception bien froide…
Est jointe la Copie de la lettre du cit. Barbé-Marbois (de la main de Rochambeau), 25 décembre 1803, 1 page in-4, en réponse à la précédente : J'ay reçu la lettre du respectable doyen de nos armées, je me suis aussitôt entretenu de ce qu'elle contenait avec le ministre de la marine. (...) quoique la sensibilité du capitaine général puisse s'expliquer, elle ne s'excuse pas, et vous le soutien de la discipline militaire, vous me dites de ce malheureux différend que ce qu'il est permis à un père d'en dire. J'en ai parlé au premier consul qui ne s'est aucunement expliqué. Je ne puis donc vous dire rien de positif, si ce n'est que quand on terminera cette affaire, il est impossible de ne pas mettre dans la balance les bons illustres services du père à côté de la loyauté et de la bravoure du fils pour contrepoids d'un écart réellement grave…
L.A. (minute), nivôse IV (août 1804), 2 pages in-8 ; en réponse à la lettre (jointe, 1 page in-fol.) du colonel ROOS, premier aide de camp du général Rochambeau, datée 12 août 1804.
Je sens tout le prix de la justice, Monsieur, que vous et M. les officiers prisonniers arrivant de la Jamaïque rendez à votre général dans la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire en leur nom. Elle fait dans ma vieillesse une grande consolation et un bien fort contrepoids à toutes les calomnies que ses ennemis ont eu la lâcheté de débiter sur lui lorsqu'il est séparé d'eux par la mer et hors d'état de répondre à des inculpations qu'il ignore. Je ne doute pas que des gens d'honneur comme vous ne lui rendent également justice dans les conversations journalières (…)

Estimation : 1 000 € ~ 1 500 €

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