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ORANGERIE DE CHEVERNY POUR LA 20ème ANNÉE - FONDS ROCHAMBEAU

 
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Lot 175

Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU, de la...
Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU, de la...
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Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de ROCHAMBEAU, de la Convention au Directoire.
6 pièces autographes.
L.A. (minute), Rochambeau 6 septembre 1793 ; 1 page ¼ in-4.
À la Section révolutionnaire de la Croix Rouge à Paris. J'ai reçu citoyen la sommation que vous me faites de payer à la section de la Croix-Rouge huit cent livres pour aider au recrutement destiné aux armées de la République ; pour prouver mon zèle pour le service de la patrie, je commence par donner l'ordre à un vieux domestique que j'ay à Paris d'aller déposer cette somme. Je vous observeray seulement citoyen que mon domicile est établi ici depuis 15 mois, que j'y paye toutes les contributions en tout genre et notamment toutes celles du recrutement, que si mon âge, mes blessures et mes infirmités m'ont forcé à la retraite, mon fils unique paye bien son contingent dans le commandement des isles du Vent dont il vient de repousser les Anglais, qu'enfin la maison dont je suis propriétaire à Paris sur votre section ne m'a produit aucun revenu, et qu'elle est chargée de grosses rentes et créances hypothéquées, que m'étant retiré ici dans la terre que j'ai reçu de mes pères avec ma femme, nous y vivons économiquement en bons patriotes et payons exactement tout ce qui nous est demandé en impositions ordinaires et extraordinaires. (...) La Maréchale ajoute : parce qu'il nous est impossible de payer double à Paris et ici, notre maison aitant déjà chargé d'imposition exactement payé chaque anné
Billet autographe, écrit en 1794 lors sa captivité à la Conciergerie, adressé au président du Tribunal révolutionnaire, 1 page obl. in-8.
Citoyen président, voici la décade encore passée sans que tu aies pu réaliser l'espérance que tu m'avais donné. Je ne doute pas que tu n'aies été surchargé d'affaires car je ne peux pas croire que sous le règne de l'égalité un ci-devant [maréchal] n'ait que le droit de marcher le premier à l'échafaud et ne puisse être que le dernier à justifier son innocence et le patriotisme le plus cruellement opprimé. Ce n'est pas là la leçon que j'ai reçu de Washington, le seul collègue dont je m'honore et non celui de son écolier Lafayette [ou de son singe].
L.A. (minute), Rochambeau près Vendôme 6 nivôse III (26 décembre 1794), 2 pages in-4. Au sujet de l'affaire de la déroute de Biron au début de mai 1792.
JOINT minute d'une lettre relative à la situation critique du général Rochambeau dans les Antilles.
L.A. (minute), 10 fructidor IV (27 août 1796), à sa belle-fille ; 1 page in-8.
L.A., Rochambeau 28 vendémiaire V (19 octobre 1796) , à sa belle-fille ; 2 pages in-4.
Croyez ma chère fille que la situation pénible des affaires financières nous affligent sensiblement votre maman et moi, et que partageant bien sincèrement les chagrins que vous causent les malheurs que vous éprouvez, nous les sentons doublement par l'impossibilité où nous sommes d'y remédier. Nous sommes aussi comme vous dans la presse et aux expédients. Nous ne toucherons rien de Paris, le peu qu'on y reçoit ne suffit pas pour payer nos impôts et réparations. Il ne nous reste donc plus que cette terre où nous nous sommes confinés pour vivre. Elle est écrasée d'impôts, d'emprunt forcé, et nous avons été obligés de vendre un moulin pour y faire face. Nous vous avons offert toute la ressource qui est en notre pouvoir qui est de venir ici partager nos vivres et les fruits de notre habitation. (…)

Estimation : 1 000 € ~ 1 500 €

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