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MUSÉE DU POIDS LOURD - COLLECTION JACQUES PASSENAUD

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Lot 22
Lot 35
Laffly VM2 (1925)
6 cylindres, 19 CV.
Carrosserie rouge.

Unique exemplaire de fourgon-pompe animé par un moteur quatre cylindres à essence à être préservé, à notre connaissance. Véhicule complet mais dont le moteur a subi une panne majeure. Equipement signé Guinard, belle carrosserie due à Cauquil, de Malakoff. Acquis par la commune de Brou (Eure-et-Loir).

Jointes : Deux caisses de métal contenant un « appareil respiratoire tous usages », provenant de la commune de Saint Maur dans la Seine. (en l’état)

Véhicule vendu sans contrôle technique ni garantie d'aucune sorte.
Certificat d’immatriculation de collection à réaliser.

Provenance : Musée du poids lourd, Mondoubleau, collection Jacques Passenaud (1932-2022).

Emplacement : Musée I.

Constructeur éclectique installé sur la commune des Grésillons, Laffly fabrique des rouleaux compresseurs, des balayeuses et des camionnettes. Dans les années 1920, le constructeur introduit ses premiers modèles de camions. Par ailleurs, il se fait peu à peu un nom dans le domaine des véhicules d’incendie. Le modèle VM2 de 1925 présenté aujourd’hui en est l'un des châssis les plus aboutis. À l’époque, ce type de véhicule est encore l’apanage exclusif des grandes villes, pour de simples raisons de coût. La quasi-totalité des communes qui disposent d’un service d’incendie ne possède en effet que d’une pompe à bras ou, au mieux, d'une motopompe tractée par la voiture d’un commerçant ou d’un notable…
Estimation : 10 000 € ~ 12 000 €
Laffly VM2 (1925) 
6 cylindres, 19 CV.
Carrosserie rouge.

Unique exemplaire de...
Lot 35
Lot 55
Bernard CA6 LW (1946)
6 cylindres, 22 CV diesel.
Carrosserie bleue.

Exemplaire carrossé en fourgon intégral à l'origine mais, sa caisse tombant en ruines, il a été restauré en châssis nu avec capot.

Véhicule vendu sans contrôle technique ni garantie d'aucune sorte.
Certificat d’immatriculation de collection à réaliser.

Provenance : Musée du poids lourd, Mondoubleau, collection Jacques Passenaud (1932-2022).

Emplacement : Musée I.

Bernard débute son activité dans les années 1920 en construisant des bennes basculantes, puis des camionnettes et camions légers. Grâce à l’apparition des pneumatiques ballons au tournant des années 1930, la montée en tonnage de ses modèles est rapide. À la veille de la guerre, la gamme Bernard comporte des gros porteurs à six roues.

À la Libération, la production reprend avec deux modèles à deux et trois essieux qui vont être régulièrement améliorés, gagnant en puissance et en poids tout en conservant la même conception. Le CA 6 LW de 15 tonnes utiles est le premier châssis à trois essieux fabriqué après la guerre. Doté d’un moteur six cylindres LW de 8,355 litres et 105 chevaux, ce véhicule de silhouette 6 x 2 est équipé d’un châssis présentant une caractéristique propre à Bernard : son pont et son essieu arrière traînard passent à travers des échancrures du châssis surnommées « boutonnières », qui permettent d’obtenir un châssis très surbaissé.
Estimation : 3 000 € ~ 5 000 €
Bernard CA6 LW (1946) 
6 cylindres, 22 CV diesel.
Carrosserie bleue.

Exemplaire...
Lot 55
Lot 68
Willème LD 610 (1958)
6 cylindres, 27CV diesel
.
Carrosserie crème de "Levalois Farget et Varnet".

Modèle porteur transformé ensuite en tracteur.

Véhicule vendu sans contrôle technique ni garantie d'aucune sorte.
Document fourni : carte grise barrée au nom d'un ancien propriétaire.

Provenance : Musée du poids lourd, Mondoubleau, collection Jacques Passenaud (1932-2022).

Emplacement : Musée II.

Willème démarre son activité dans les années 1920 en effectuant du négoce de camions militaires de la Première Guerre Mondiale, principalement des Liberty issus des surplus. Si les premiers châssis vendus sont simplement révisés, Willème entreprend ensuite de les transformer de plus en plus profondément en y montant des moteurs diesel et en renforçant châssis et suspensions afin d’augmenter leur charge utile. C’est ainsi que la marque signe les premiers camions commercialisés sous son nom. À la Llibération, au modèle L 10 de reprise succède en 1953 le LC 610, doté d’une nouvelle cabine normale dotée d’une large calandre ovale qui lui vaudra le surnom de « nez de requin ».

La chaîne cinématique reste globalement la même avec un moteur six cylindres maison, fabriqué à l’origine sous licence Deutz et développant 175 chevaux. En 1955 lui succède le LD 610 doté d’un système de freinage conforme à la nouvelle législation. Peu après, la puissance passe à 190 chevaux. Jean Gabin a littéralement immortalisé le Willème « nez de requin » dans le film « Gas-oil » en 1955.
Estimation : 8 000 € ~ 10 000 €
Willème LD 610 (1958) 
6 cylindres, 27CV diesel
.
Carrosserie crème de...
Lot 68
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