ANTIQUE WEAPONS & MILITARIA

Dague

Pommeau en oignon, garde à une branche et anneau sur le devant. Quillon évasé. Lame à gouttière médiane avec restes de gravure.

XVIIe siècle, pièce de fouille.

Long. 50 cm.
(dans l’état)

Ce type de dague, dont on retrouve la garde sur des épées, étaient utilisées en France, en Allemagne et aux Pays Bas.

Dague

Pommeau et ricasso en fer ciselé. Lame à arrête.

XVIIe siècle, pièce de fouille.

Long. 50 cm.
(en l’état, manques)

Forte épée « Wallonne »

Fusée filigranée de fer. Monture en fer, pommeau en oignon, garde à deux branches principales, poucier, coquille bivalve ajourée d’étoiles et de cercles. Quillon recourbé, poinçonné. Forte lame marquée « 1.4.1.4 » et au loup de Passau.

Fin du XVIIe siècle.

A.B.E. SF.

Forte épée de cavalerie « Wallonne »

Fusée filigranée (rétractée). Monture en fer, pommeau en oignon, garde à une branche, coquille bivalve ajourée d’étoiles. Quillon recourbé, poinçonné. Forte lame à gouttière médiane, poinçonnée au talon « P » sous couronne (restes de marque d’Amsterdam), gravée dans la gouttière « ME FECIT SALINGEN ». Fourreau en cuir brun à chape en fer (postérieur).

Deuxième partie du XVIIe siècle.

A.B.E.

Epée de cour

Monture en bronze, garde à une branche (restaurée en partie haute). Fusée remontée à filigrane d’argent et lamé de laiton. Coquille bivalve à décor de trophées. Lame triangulaire avec restes de gravure.

XVIIIe siècle.

A.B.E.
(remontage)

Ensemble de cinq baïonnettes :

- Trois baïonnettes à douille, l'une sans virole, la seconde à virole et la dernière de cadet (XVIIIe siècle) ;
- Deux baïonnettes doubles pour fusil de chasse, dont une à lame mouvementée.

(en l’état, piqûres)

Epée type officier 1767

Fusée filigranée postérieure. Monture en laiton doré décoré au trait, pommeau ovoïde, garde à une branche, coquille bivalve.
Fine lame triangulaire.

Monture de la fin du XVIIIe siècle.

A.B.E. SF.
(remontage)

Glaive de sapeur

Poignée en bronze à tête de coq, à pans, garde à deux quillons recourbés vers le bas. Lame à dos, épointée. Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton.

Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle.

A.B.E.

Sabre de hussard

Poignée en bois avec filigrane. Monture en laiton, garde à une branche, deux oreillons en baguette, quillon droit.
Remonté avec une lame allemande (vers 1850) à dos et pans creux (piqûres).

Monture de la fin du XVIIIe siècle.

A.B.E. SF.

Epée au modèle des gardes du corps du Roi

Fusée filigranée de laiton. Monture en laiton décoré au trait, garde à une branche, coquille bivalve.
Lame triangulaire gravée au quart. Traces d’argenture.

Fin du XVIIIe siècle.

A.B.E. SF.

Sabre d’officier de carabinier d’infanterie légère

Poignée recouverte de cuir avec filigrane. Monture en laiton, calotte à longue queue, garde à une branche et coquille ajourée au cor, à la grenade et fleur de lys. Monté avec une lame de Coulaux à Klingenthal, à dos plat, gravée et dorée à décor de rinceaux et trophées d’armes.

Fin du XVIIIe siècle pour la monture.

A.B.E. SF.

Sabre d’officier de maréchaussée modèle 1787

Fusée entièrement filigranée. Monture et garde en laiton décoré. Longue lame droite à dos plat, pans creux et gouttière, gravée au tiers, avec restes d’or (oxydations).

A.B.E. SF.

Sabre d’officier d’infanterie révolutionnaire « Petit Montmorency »

Poignée recouverte de cuir avec filigrane en laiton et lamé de cuivre. Monture en laiton, garde à une branche principale et deux secondaires. Plateau ajouré, poinçonné.
Lame cintrée à dos plat, pans creux, gouttière contre tranchant, gravée "VAINCRE OU MOURIR".

Epoque révolutionnaire.

A.B.E. SF.

Epée d’uniforme

Fusée filigranée. Monture en laiton, pommeau au bonnet phrygien, garde à une branche, coquille bivalve accidentée. Lame à méplat médian, gravée « VIVE LE ROI ».
(LE ROI effacé, piqûres)

Epoque révolutionnaire.
E.M. SF.

Sabre d’infanterie Briquet dit « modèle 1790 »

Monture en laiton, garde à une branche, sans oreillons. Lame courbe à dos plat.
Avec un fourreau ancien en cuir noir à deux garnitures en laiton.

A.B.E.
(nettoyé)

Sabre de chasseur à cheval, modèle 1790

Poignée recouverte de cuir avec filigrane. Monture en laiton poinçonné au coq, garde à deux branches. Rivure en fer recouvrant la calotte. Quillon poinçonné « M ». Lame cintrée à dos plat, pans creux, poinçonnée au faisceau de licteur et « B » sous bonnet phrygien (Bisch).

A.B.E. SF.
(oxydations)

Sabre de cavalerie de ligne modèle An IX

Poignée recouverte de cuir avec filigrane de laiton. Monture en laiton, calotte découpée, garde à une branche poinçonnée « B » et de Mouton, garde à quatre branches dont trois boulées. Lame droite à dos plat gravé « Mfture de Klingenthal Coulaux Frères Entreprs » poinçonnée.

Epoque Consulat.

A.B.E. SF.

Sabre d’officier d’infanterie au modèle de l’infanterie de la Garde impériale

Poignée en bois quadrillé. Monture en laiton, garde à une branche et deux oreillons losangiques.
Lame de cavalerie à pans creux (restes de bleui, métal peau d’orange).

En partie du XIXe siècle.

E.M.

Important sabre d’officier supérieur à l’orientale par Boutet à Versailles

Poignée en ébène finement quadrillé. Monture en laiton ciselé et doré « à la Marengo ». Calotte en cachet à garde à double chaînette guillochée (cassure et manque à une découpe de la jupe), deux oreillons losangiques et deux quillons en « S » finissant en glands. Lame de prise, arabe, à forte courbure, en damas, avec restes de gravure au talon, montée sur onglets.
Fourreau en chagrin noir à couture métallique argent, à trois garnitures en laiton doré :
- Chape en un bracelet à décor de vannerie et bracelet simulé à décor d’oves,
Signé « Mfture à Versaille ENtse Boutet ». Lamelle d’entrée de lame, en acier bleui. Pitons à pans.
- Un bracelet à décor d’oves.
- Une bouterole unie à dard en fer.
Le piton est allongé au vu de la forte courbure de lame afin de pouvoir écarter suffisamment la lamelle d’acier bleui.

Epoque Consulat.

A.B.E.
(petits coups, éclats en haut de la poignée)

Ce modèle de sabre est référencé dans « Des sabres et des épées » de Michel Pétard, Tome Ier, figure 158, comme un modèle d’officier supérieur fait au retour d’Egypte.

Sabre d’officier de marine Prairial An XII

Fusée en ébène cannelé. Monture en laiton, garde à une branche en colonne. Nœud de corps à l’ancre sur fond de drapeaux (traces de réparation). Quillon au mufle léonin.
Lame à dos plat et pans creux, à décor de hussard chargeant et trophées de fleurs.
Fourreau recouvert de chagrin, à deux garnitures en laiton au modèle. Chappe à décor de sirène et bouterole de roseaux.

Fabrication composite, postérieure à l’Empire.

A.B.E.

Epée d’officier

Fusée à plaquettes de nacre. Monture en laiton doré, garde à une branche (petite réparation) et clavier asymétrique ornée d’une renommée feuillagée. Lame triangulaire gravée au tiers avec restes de bleui et d’or.

Epoque Premier Empire.

A.B.E. SF.
(oxydations)

Sabre de cavalerie de ligne, « à garde de bataille »

Poignée recouverte de cuir avec filigrane. Monture en laiton, garde à coquille ajourée, quillon réparé. Remonté avec une lame droite à dos plat et pans creux.

Début du XIXe siècle pour la monture.

A.B.E.

Sabre briquet d’infanterie modèle An XI
Monture en laiton, poinçonné de Versailles, « V » et C sous étoile. Lame courbe à dos gravé « Manufre Rle du Klingenthal 7bre 1814 », poinçonnée.

Epoque Restauration.

A.B.E. SF.

Epée d’officier supérieur ou de la Garde royale

Poignée à plaquettes de nacre. Monture en laiton doré ciselé, garde à une branche, clavier aux Armes de France soutenues par la Justice et l’Abondance. Lame triangulaire gravée au tiers.
Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton doré. (accidents)

Epoque Restauration.

A.B.E.

Epée d’officier d’état-major type Institut d’Egypte

Fusée à plaquettes de nacre (accident et réparation à l'une). Monture en laiton doré, pommeau à palmettes, garde à une branche, clavier ajourée à la palmette. Lame triangulaire de Solingen avec restes de gravure de bleu et d’or.
(fortes piqûres et manques)

Epoque Premier Empire Restauration.

E.M. SF.

Epée de membre de l’Institut d’Egypte

Fusée à plaquettes de nacre ornée d’un motif d’Isis Pharia. Monture en laiton doré et ciselé, garde à une branche ornée d’un motif de fleurs de lys. Clavier ciselé et ajouré à la palmette. Lame triangulaire de Solingen gravée et dorée au tiers
Reste de fourreau en cuir à chape en laiton doré. (manque la bouterole)

Epoque Restauration.

E.M.
(quillon cassé, oxydations)

Glaive type 1816

Monture en bronze, poignée à écailles à pommeau au coq. Lame à arête médiane.

Epoque Monarchie de Juillet.

A.B.E. SF.

Epée d’officier modèle 1816

Fusée à l’imitation du filigrane, dorée. Monture en laiton doré, pommeau à la fleur de lys. Monture en laiton doré, garde à une branche, clavier aux grandes armes de France sur palmes. Contre clavier rabattable.
Lame triangulaire.

Epoque Restauration.

A.B.E. SF.

Belle épée d’officier supérieur de marine.

Fusée à plaquettes de nacre. Monture en laiton doré ciselé, garde à une branche, à clavier aux armes de France sous couronne royale dans une couronne de feuilles de chêne et de roseaux.
Lame de Solingen gravée et dorée et bleuie au tiers.
Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton doré (accident au cuir).

Epoque Restauration.

A.B.E.

Ensemble comprenant :

- Une épée de cour, vers 1830 (manque le clavier, plaquettes accidentées).
- Fourreau en cuir à 3 garnitures en fer.
- Fourreau accidenté, recouvert de galuchat à chape en fer, vers 1760.
- Trois fourreaux et deux garnitures d’épée.
- Lame d’épée signée « GOZE Marchand Fourbisseur à Metz ».

Important sabre à l’orientale d’officier supérieur d’état-major

Poignée à plaquettes d’ébène (fêle), deux boutons de rivure et œillet de dragonne. Garde à longue chaînette double, deux quillons droits finissant en olive, oreillons ornés au centre d’une toile d’araignée en cercle.
Lame à forte courbure en damas, à dos.
Fourreau en bois recouvert de chagrin à couture métallique, à chape et bouterole en laiton ciselé et gravé, entièrement amati à l’avers et décoré de rinceaux feuillagés. Deux bracelets à fond amati à décor de mufle léonin à l’avers et feuillages quadrilobés au revers.

Premier tiers du XIXe siècle.

A.B.E.
(lamelle en acier bleui pour le passage de la lame à refixer)

Sabre d’officier d’infanterie, modèle 1821.

(en l’état)

Deux sabres :

- Sabre de cavalerie modèle 1822-83. Poignée recouverte de cuir avec filigrane. Monture en laiton, garde à trois branches. Lame droite à dos plat et pans creux. Fourreau en tôle de fer.
- Sabre d’officier de cavalerie modèle 1822 (manque le filigrane). Lame de Coulaux & Cie Klingenthal. Fourreau en tôle de fer allégé à un bracelet.

A.B.E.

Sabre briquet du type de la Garde impériale, pour la Garde nationale

Poignée recouverte de cuir avec filigrane. Monture en laiton, garde à une branche. Remontée avec une lame de Solingen, gravée et bleuie au tiers.

Vers 1830.

A.B.E. SF.
(remontage)

Glaive d’infanterie modèle 1831, allégé

Poignée en bronze. Lame à gouttière.
Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton. Avec son gousset.

A.B.E.

Epée d’officier autrichien type 1837

Fusée en bois (manque le filigrane). Monture en laiton, garde à une branche et deux coquilles et quillon. Lame droite de Solingen gravée (fortes piqûres à l’extrémité). Avec un fourreau dépareillé en laiton gravé de rinceaux.

Présenté avec une dragonne d’officier autrichien d’époque FJI (usures).

Sabre d’officier d’infanterie modèle 1855

Poignée en corne avec restes de filigrane. Monture en laiton ciselé, patiné, garde à une branche ajourée.
Lame cintrée à pans creux et gouttière, joliment gravée à l’acide au 2/3 de rinceaux feuillagés et d’un cartouche en lettres gothiques : « La Cie de Sapeurs-pompiers de Château La Vallière à Mr Hurt ». Dos signé « Giroult à Paris ».
Fourreau en tôle de fer patiné noir, à un bracelet.

Epoque Second Empire Début de la IIIe République.

A.B.E.
(usures)

Provenance : Château La Vallière (Indre-et-Loire)

GIROULT à Paris, fourbisseur d’équipements et d’armes à la fin du Second empire et au début du la IIIe République.

Belle épée de sortie d’officier de la cavalerie de la Garde Impériale

Fusée filigranée de laiton et d’argent. Pommeau à l’aigle surmonté d’une couronne. Monture en laiton ciselé, garde à une branche découpée de feuilles de laurier et coquille bivalve. Monté postérieurement avec une fine lame triangulaire de Backès et Delacour.

Epoque Second Empire.

A.B.E. SF.

Epée de sous-officier

Poignée en corne (manque le filigrane, éclat). Monture en laiton, garde à une branche, clavier à l’aigle. Contre-clavier à pompe gravé L. MARIE. Lame droite à arête médiane, de Coulaux. Fourreau en cuir à bouterolle en laiton.

Epoque Second Empire.

A.B.E.

Sabre d’officier de marine

Monture en laiton, garde à une branche ajourée à l’ancre de marine, poinçonnée du fabricant « AB ». Lame cintrée à dos et double pans creux, poinçonnée.

IIIe République.

A.B.E. SF.

Allemagne (Wurtemberg)
Baïonnette, modèle 1871 du 13e régiment de pionniers wurtembergeois

Poignée en bronze, poinçonnée. Lame à large gouttière centrale. Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton. Matricule « 13 P.1.F.157 » sur la monture et la chape.

A.B.E.

Epée de sous-officier toutes armes, modèle 1872.

Clavier à la couronne de lauriers.
Avec son mousqueton porte-épée à anneaux « gourmette ».

A.B.E.
(oxydations)

Epée de l’école des mines

Fusée à plaquettes de nacre rainurées. Monture en laiton doré, garde à une branche, clavier aux pioches entrecroisées, casques à l’antique et feuilles de chêne. Lame triangulaire de Solingen gravée dorée et bleuie au tiers.

IIIe République.

A.B.E. SF. (petites oxydations).

Sabre d’officier supérieur type 1882, à la devise des Marquis de Rambures

Poignée recouverte de galuchat avec filigrane. Monture en fer entièrement ciselée de rinceaux feuillagés, garde à quatre branches. Calotte décorée à l’or de la devise « DEO DUCE FERRO COMITE ». Lame courbe à pans creux. Fourreau en tôle de fer à un bracelet.

A.B.E. (oxydations)

On retrouve cette devise, la couronne ainsi que le templier tenant une épée et un orbe crucigère sur une représentation des armes de cette famille.

Epée du type pièce de fouille

En fonte de fer patinée noir.

Long. 89 cm.

B.E.
(reproduction tardive)

Sabre arabe de type « Cimeterre »

Monture en laiton doré. Poignée à pans et garde à deux quillons finissant en sphères à côtes de melon.
Lame courbe oxydée à contre-tranchant. Fourreau de velours marron à trois garnitures en laiton doré et découpé.

XIXe siècle.

A.B.E.

Deux poignards africains

Poignées en corne d’antilope. Lames mouvementées.

A.B.E. S.F.

Poignard « Kard » persan

Poignée et garnitures du fourreau en fer damasquiné d’argent à décor de rinceaux. Lame damas émoussée à dos à croc. Fourreau de velours rouge postérieur.

XIXe siècle.

Long. 32 cm.
A.B.E.

Poignard « Kindjal »

Monture et fourreau gravé de rinceaux en argent, entièrement gravé et niellé. Lame courbe à gouttière, poinçonnée. Fourreau recouvert de chagrin à deux garnitures.

Long. 36,5 cm.

B.E.

Poignard caucasien « Kindjal »

Poignée à deux rivures et fourreau en cuir brun à décor gaufré, entièrement recouvert de fer damasquiné d’argent à décor de rinceaux feuillagés. Lame à gouttière.

Long. 50 cm.

B.E.

Deux poignards d’Afrique du Nord, dits Koumyah

Poignée en bois verni. Monture et fourreau en métal argenté à décor de rinceaux. Lame poinçonnée.
L'un daté 1367 de l’Hégire (1948), avec inscriptions en arabe.

B.E.

Poignard d’Afrique du Nord, dit Koumyah

Poignée en corne blonde. Monture et fourreau en argent ciselé.

B.E.

Poignard d’Afrique du Nord, dit Koumyah

Poignée en os. Monture et fourreau en argent poinçonné et ciselé à décor de rinceaux. Lame avec restes de gravure.

B.E.

Poignard d’Afrique du Nord, dit Koumyah

Poignée en bois verni. Monture et fourreau en métal argenté à décor de rinceaux.

B.E.

Poignard d’Afrique du Nord, dit Koumyah

Monture et fourreau en métal argenté et laiton, à décor de rinceaux, en partie émaillé et niellé.

B.E.

Poignard d’Afrique du Nord, dit Koumyah

Poignée en bois verni. Monture et fourreau en métal argenté à décor de rinceaux.

B.E.

Inde moghole, XVIIe siècle
Rare chemise talismanique

en coton épais, composée de six parties rectangulaires cousues ensemble, finement inscrites à l’encre noire, rouge et beige (possiblement une trace de peinture à l’or) de versets coraniques dans des compartiments carrés, de la Shahada dans deux grands rondeaux sur le devant, un verset de la Sourate Yusuf (XII, 64) au revers, et la litanie des Noms Divins de Dieu (al-asma’ al-husna) écrits en bihârî sur la bordure.

Haut. 51,5 Larg. 75 cm.
(usures, décor partiellement effacé, petites déchirures, coutures, manques - notamment une bande manquante sur la manche gauche - et taches)

Provenance d’après la tradition familiale :
- collection Mohammed Alim Khan (1880-1944), Boukhara, actuel Ouzbekistan ;
- collection Jamshed Khan, Qamari, Afghanistan ;
- par descendance, collection Mourid Ahmad, Strasbourg, France.

Un rapport C14 du laboratoire Ciram à Bordeaux confirme la datation du XVIIe siècle avec un intervalle probant de 1635 à 1706.

Portées à même la peau, sous les vêtements ou sous une armure, les chemises talismaniques étaient censées offrir une protection spirituelle et protéger de tout danger, maladie, envoûtement ou blessure, tant sentimentale que guerrière. Il semble d’ailleurs que leur fonction ait varié selon les périodes et les régions. Plusieurs exemplaires de chemises indiennes, ottomanes ou safavides sont parvenues jusqu’à nous, le plus souvent complètement recouvertes d’inscriptions coraniques, Noms de Dieux, prières, nombres et carrés magiques.

Une quinzaine de tuniques talismaniques indiennes datant de la période des Sultanats du XVe-début XVIe siècle ont été répertoriées par Eloïse Brac de la Perrière (« Les tuniques talismaniques indiennes d’époque pré-moghole et moghole à la lumière d’un groupe de Corans en écriture bihârî », in : Journal Asiatique, 297/1, 2009, pp. 57-81 et plus précisément pp. 62-63). Ces tuniques présentent un décor identique à celle présentée ici, tant dans l’organisation du cloisonnement des textes dans les carrés, les rondeaux et la bordure, que dans les inscriptions religieuses, mais elles semblent être faites d’un coton plus fin que celui de cette tunique.

La plupart de ces tuniques sont conservées dans d’importantes collections d’art islamique, telles que par exemple :
- Musée national des Arts Asiatiques-Guimet, Paris (no. inv. MA 5680), Inde XVe-début XVIe siècle ;
- Furusiyya Art Foundation (no. inv. R-785), Sultanat de Delhi, XVe siècle (voir le catalogue d’exposition L’Art des chevaliers en pays d’Islam. Collection de la Furusiyya Art Foundation, Bashir Mohamed (Ed.), Institut du Monde Arabe, Paris, 2007, cat. 322, p. 335) ;
- The al-Sabah Collection, Kuwait National Museum, Koweit (no. inv. LNS 114 T) Inde, probablement du XVIe siècle ;
- Metropolitan Museum of Art, New York (no. inv. 1998.199), Nord de l’Inde ou Deccan, XVe-début XVIe siècle.

Trois autres chemises indiennes semblables attribuées au XVIIe siècle sont également passées en vente publique à Londres chez Christie’s il y a plus de trente ans (21 novembre 1986, lot 84 ; 30 avril 1992, lot 78 et 27 avril 1993, lot 38).

D’autres chemises présentant une organisation des inscriptions légèrement différente sont conservées dans la Collection Khalili, dont deux attribuées à l’Iran safavide des XVIe-XVIIe siècles (no. inv. TXT 76 et TXT 77) et une provenant d’Asie Centrale, signée de la confrérie soufie Yasawiyyah (no. inv. TXT 230) (Voir David Alexander, The Arts of War. Arms and Armour of the 7th to 19th centuries, The Nasser D. Khalili Collection of Islamic Art, Vol. XXI, Nour Foundation, Azimuth Editions, Londres, 1992, cat. 33-34, pp. 78-80 pour les deux iraniennes et le mémoire de Killian Lécuyer, Les objets à valeur magique et apotropaïque en Asie Centrale. Recherches préliminaires et approche historiographique. Mémoire de Master 2 sous la direction de Eloïse Brac de la Perrière, Sorbonne Université, juin 2022, fig. 28, p. 68 et couverture pour la chemise d’Asie Centrale).

Dernier émir de la dynastie Manghit de l'émirat de Boukhara, en Asie centrale (1911-1920), Mohammed Alim Khan (Boukhara, 1880 Kaboul, 1944) rêve une nuit qu’il recevra un cadeau qu’un Arabe lui apportera de la part du Prophète Mohammad. Deux jours plus tard, un Arabe se présente en effet aux portes de son palais, chargé de cette chemise talismanique, puis disparait mystérieusement. Après avoir été déposé par les Soviétiques à la fin du mois d’août 1920, Alim Khan se réfugie en Afghanistan, où il est hébergé une année durant par Jamshed Khan, gouverneur de Qamari dans la province de Kaboul, qui l’accueille comme un membre de sa famille. Jamshed Khan est probablement un descendant du célèbre officier Safavide Jamshed Khan qui dirigea le corps d’élite des qollar-aghasi (1663-1667), après avoir été gouverneur de Semnan (1646 1656), d’Astarabad (1656 1664) et de Qandahar (à partir de 1663). Alim Khan offre cette précieuse relique à son hôte ava

Trois fers d’armes d’Hast

Une de type Pique (31 cm) et deux de type épieu (29 cm).
En fer, à douille ronde.

XVIIe siècle.

(en l’état, pièce de fouille)

Deux fers de hallebarde :

- Fer d’estoc à arrête médiane, à deux crocs découpés et ajourés de petits cercles. Douille à pans. Deux attelles. Long. 51 cm.
- Fer d’estoc à arrête médiane, à deux crocs découpés et gravés en forme d’oiseaux. Douille ronde. Deux attelles (une cassée). Long. 50 cm.

XVIIe siècle.

Long fer de pertuisane

Fer à arête médiane, deux crocs au talon. Douille ronde à deux attelles. Reste de hampe.

XVIIe siècle.

Long. 104 cm.
(piqûres)

Pertuisane

Fer d’estoc à arête médiane, à quatre crocs à la base. Douille à pans.

Fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle.

Haut. 38 cm.
(en l’état, pièce de fouille, un croc cassé)

Pertuisane

à long fer d’estoc à arête médiane, à quatre crocs découpés à la base (restes de gravure).
Douille à pans ressoudée (restes de gravure).

Début du XVIIIe siècle.

Haut. 60 cm.
A.B.E.

Fer de hallebarde de parement

Fer à arête médiane, deux crocs découpés au talon. Douille à pans à deux attelles. Reste de hampe.

XVIIIe siècle.

Long. 73 cm.
(piqûres et petit manque)

Fer de lance révolutionnaire

à arête médiane. Douille ronde évasée.

Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle.

(en l’état, forte oxydation)

Pistolet à silex d’officier

Canon rond, à méplats au tonnerre. Platine gravée, signée « Pierre Giraud » et chien col de cygne à corps plat. Garnitures en laiton ciselé et gravé.
Crosse en noyer. Baguette en bois.

Vers 1750.

Long. 52 cm.
E.M. (oxydations)

Beau pistolet à silex des Balkans

Canon rond, à pans au tonnerre, signé. Platine avec traces de signature et chien à corps plat. Bassinet pare-étincelles et ressort à roulette.
Monture entièrement recouverte de métal doré, argenté et niellé, à décor de trophées et feuillages.

Début du XIXe siècle.

Long. 54 cm.
A.B.E.

Pistolet à silex d’officier de la Garde nationale
du type des gardes du corps 2e modèle

Canon rond. Platine à corps plat avec restes de gravure de la Manufacture Royale de Maubeuge et chien à corps rond. Garnitures en laiton uni.
Crosse en noyer. Baguette en fer.

Vers 1820-1830.

Long. 35 cm.
E.M. (piqûres et usures)

Long pistolet à silex d’officier, pour l’export

Canon rond, cannelé au tonnerre. Platine et chien col de cygne à corps rond, bassinet pare étincelle. Garnitures en laiton, calotte à longues oreilles, gravées.
Crosse en noyer sculpté décorée d’incrustations de fil de métal blanc (usures, fêles et réparations). Baguette en bois.

Fin du XVIIIe siècle.

Long. 46 cm.
A.B.E.

Long pistolet à silex d’officier

Canon rond à méplats au tonnerre. Platine et chien col de cygne à corps plats, gravés de rinceaux feuillagés. Garnitures et pièce de pouce en laiton découpé et gravé, calotte à longues oreilles.
Crosse en noyer sculpté à embout de fût en os. Baguette en bois à embout en os.

Vers 1730.

Long. 52,5 cm.
A.B.E. (usures au bois)

Arquebuse de chasse à rouet

Canon à pans, rayé, avec hausse à feuillets, traces de signature au pointillé. Entures à la queue de platine. Platine à rouet, démontable à la main, gravée d’une divinité sur son char et de rinceaux feuillagés. Chien recouvert d’une plaque de laiton gravé d’une allégorie de la Justice. Fût à embout en corne et fils d’os. Contre-platine en laiton gravé d’une femme alanguie, angelot et chiens dans un encadrement de rinceaux. Double détente (une tordue). Pontet en laiton (manque une vis). Crosse à pans, décor d’incrustations de fils de laiton, tiroir de crosse en corne.
Incrustations de corne et de nacre gravées. Couvre bassinet coulissant.

Fin XVIIe - début XVIIIe siècle.
Platine et crosse en partie surdécorées postérieurement au XIXe siècle.

Long. 106 cm.

A.B.E.
(manque le point de mire)

Paire de pistolets à silex d’officier par Jean Griottier à Saint-Etienne

Canons ronds à méplats sur les dessus. Platines signées « JEAN GRIOTTIER » et chiens col de cygne à corps plat, gravés de rinceaux. Garnitures en fer ciselé (une contre platine anciennement changée). Pièces de pouce en argent, sous couronne de marquis (vierge). Montures en noyer (enture à l’avant de l’un des fûts).

Vers 1750.

Long. 40 cm.
A.B.E. (petites usures et manques)

Jean Griottier, faiseur de platines à Saint-Etienne, vers 1750.

Fusil de chasse espagnol à silex transformé à percussion

Canon rond. Platine à la Miquelet. Fines garnitures en laiton découpé et gravé de rinceaux. Crosse à la Madrilène et monture en noyer clair sculpté, renforcé sur le fût d’une plaque de fer ciselé. Baguette en bois à embout en os.

Vers 1780.

Long. 140 cm.
A.B.E.
(fêles au bois, usures)

Fusil de chasse double à silex par Lanbluis à Paris

Canons en table gravés aux tonnerres de rinceaux, fleurs de lys et trophées, marqués sur la bande « CANON TORDU ». Platines avec restes de signature et chiens à corps plats. Garnitures en fer ciselé et gravé à décor fleuri.
Crosse en noyer sculpté, finement quadrillé, avec sabot de prolongation au talon.
Baguette en fanon, manque l’embout.

Long. 139 cm.
(quelques vis changées, accident mécanique à une platine, piqûres)

E.M. Vers 1780.

Superbe fusil de chasse double à silex, à canons tournants, par Arault à Versailles

Canons superposés, ronds à bande sur le dessus, à pans aux tonnerres, entièrement bleuis, décorés d’or de rinceaux feuillagés aux points de mire, du chiffre « LA » de fleurs et de trophées de chasse aux tonnerres. Points de mire en argent.
Platine arrière signée « ARAULT A VERSAILLES » et chien à corps plat gravés de rocailles. Sécurité à l’arrière du chien. Chaque canon comporte un bassinet et une batterie. Crochet de sécurité.
Pontet en fer gravé de trophées de chasse libérant la rotation des canons par pression.
Importante contre-platine en argent ciselé à décor de chiens attaquant un sanglier.
Plaque de couche ciselée en bordure de coquille et gravée de trophées et passants de baguette à décor de rocaille, en argent. Crosse en noyer de fleurs à la queue de culasse. (petit fêle)

Vers 1760-1780.

Long. 132 cm.
A.B.E.
(oxydations des canons et du pontet, accident mécanique à la platine).

Jacques Louis ARAULT, Maître arquebusier à Versailles, arquebusier du Comte d’Artois vers 1750-1780. Il travailla également avec de Sainte. Un fusil conservé au Musée national bavarois (Munich).

Œuvre en rapport : on retrouve en collection privée ou publique quelques fusils de conception similaire, par d’autres arquebusiers de renom de la seconde partie du XVIIIe siècle, tels de Sainte ou Lepage.

Fusil de chasse à silex espagnol

Canon rond, à pans au tonnerre, décoré de fleurettes d’argent et poinçonné sur fond d’or (poinçons non identifiés, probablement de Ripoll).
Belle platine à la Miquelet en fer ciselé et gravé de rinceaux et gibiers. Garnitures en argent découpé uni. Pontet en bois enrichi d’argent. Crosse à la Madrilène à joue en drapé sculptée de rinceaux fleuris.
Embout en corne. Baguette en bois à embout laiton.

Vers 1780.

Long. 149 cm.
A.B.E.
(petites usures, manque une goupille, à nettoyer)

Pistolet à silex de voyage

Canon rond à bande sur le dessus. Garnitures en laiton. Platine et chien à corps plat.

Vers 1780.

E.M. (accidents au bois)

Joint : un pistolet à coffre à percussion. Crosse en ébène. Vers 1840 (en l’état, accident mécanique, manque la portière).

Fusil de chasse double à silex transformé à percussion

Canons en tables décorés à l’or, de filets à la bouche. Poinçons de Leclerc, de Saint Etienne et à l’Aigle impériale aux tonnerres. Marqué à l’or sur la bande « Leclerc Canonnier de S.M. L’Empereur ». Point de mire en argent.
Platines et chiens à corps plats marqués à l’or « PIRMET A PARIS ».
Pontet en fer ciselé d’une coquille, devant de pontet gravé d’une urne fleurie. Crosse à joue sculptée d’une hure de sanglier et en partie quadrillé. Baguette en fanon à embout laiton.

Epoque Premier Empire, transformé vers 1830.

Long. 124 cm.
A.B.E.
(petite piqûre à la plaque de couche).

PIRMET, arquebusier à Paris sous l’Empire et la Restauration. Fut arquebusier du Roi de Westphalie et du duc d’Angoulême.

Petit mousqueton transformé à percussion

Garnitures en laiton gravé.

Vers 1820.
(dans l’état, bon état mécanique)

Fusil de chasse à percussion, deux coups.

Canons en table. Platines avant signées « POTTET AINE A PARIS 1825 » et chiens gravés de feuillages et carquois. Plaque de couche et pontet gravés de trophées d’armes.
Crosse en noyer en partie quadrillé. Numéroté 15 sur la queue de pontet, à l’or.
Présenté dans un coffret en noyer verni avec cartouche en laiton gravé « Mr de la Doubart à Nancy Meurthe ». Gainé de velours vert, avec des accessoires : Moule à balle double, tournevis, boite à capsules, poire à poudre en cuivre.

Vers 1825.

A.B.E.

POTTET Clément, actif à Paris en entre 1818 et 1855. Ancien apprenti de Pauly, médaillé à plusieurs reprises. Son frère travaillait sous l’appellation Pettet Deleusse.

Historique :
Doubart de la Couppe, noblesse du bailliage de Nancy, dont Louis-Jacques-Constantin-Marie de la Doubart de Couppe, né le 8 décembre 1792, chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, capitaine au 5e régiment de hussards

Deux pistolets à percussion :

- Pistolet d’officier. Canon à pans, rubans. Garnitures et pontet repose-doigt en fer. Crosse en noyer. (fêles et usures)
- Pistolet de duel. Canon à pans, rayé, numéroté 2 à l’or au tonnerre. Platine et chien et garnitures gravées de rinceaux. Crosse en noyer sculpté.

Vers 1840.

Long. 40 et 41 cm.
A.B.E.

Fusil de chasse à percussion deux coups

Platines et chiens à corps plat.
Garnitures en fer. Crosse sculptée d’une hure de sanglier (réparation à l’avant du fût). Baguette en fer.

Vers 1840.

E.M.

Fusil à percussion type 1842 T

Canon rond à pans au tonnerre. Queue de culasse frappée « 1842 T ». Platine vierge. Garnitures en fer. Monture à fût raccourci et crosse en noyer.

A.B.E.
(usures)

Pistolet d’officier à percussion

Canon à pans, à arête cannelée. Platine et chien gravé de rinceaux. Crosse sculptée. Calotte pivotante pour le rangement des balles. Baguette en fer.

Vers 1850.

E.M. (piqûres)

Fusil à percussion type US

Canon rond à pans au tonnerre. Platine à corps plat. Garnitures en fer. Fût raccourci pour la chasse.

Vers 1850.

E.M.
(piqûres)

Revolver à percussion système Lagreze « Brun Breveté »

Six coups, calibre 11 mm. Canon à pans, gravé « Brun Bté à Paris ». Plaquettes de crosse en noyer marbré.

Vers 1850-1860.

E.M. (piqûres uniformes, mécanique à revoir)

Pistolet double à percussion, calibre 9 mm.

Canons en table. Garnitures en métal blanc. Platine avec restes de signature « RIO DE JANEIRO ». Crosse en noyer avec pastille aux armes brésiliennes.

Vers 1860.

E.M.

Deux pistolets à percussion, pour l’export

Garnitures en fer. Crosses en noyer.

(en l’état)

Cadeau de Roland Bonaparte au capitaine Galli
Revolver d’officier Chamelot Delvigne type 1874

Six coups, calibre 11-73mm. Canon rond, à pans au tonnerre gravé « H FAURE LEPAGE A PARIS », poinçonné « CHAMELOT DELVIGNE ». Barillet cannelé. Plaquettes de crosse en ébène.

Dans son écrin plaqué de noyer verni, décoré de filets en laiton, orné d’un écusson « A Mr Le capitaine Galli Souvenir affectueux Roland Bonaparte » gainé de velours mauve, marqué dans le couvercle « H. FAURE LEPAGE PARIS ». Avec sa clef.

Vers 1885.

B.E. Belles rayures.
Finition bronzée (quelques usures).

On retrouve plusieurs officiers portant ce nom répandu en Corse. Toutefois, il pourrait s’agir de Dominique Jean GALLI (1841-1906), capitaine au 113e régiment d’infanterie, chevalier de la Légion d’honneur (1886), capitaine à partir de 1881.

Ensemble de six canons modèles réduits

dont trois sur affût.

XIXe siècle.

A.B.E.

Deux pistolets d’Afrique du Nord à silex

L'un à décor d’incrustations de nacre et d’argent, l'autre à décor d’incrustations de fil de laiton.

XXe siècle.

Armet

en fer forgé. Timbre en deux parties, surmonté d’une crête guillochée. Visière à deux fentes de vision, mézail ajouré de petits cercles, fermant à crochets. Rivets de visière.

De style XVIe siècle.

A.B.E.
(usures et petites réparations)

Bourguignotte à oreilles

Timbre à crête et oreilles en fer forgé.

XVIe siècle.

(en l'état, réparations et accidents aux fixations des oreilles)

Plumet pour casque à cimier

En plume de héron blanche. Tulipe en laiton estampé.

Epoque Restauration.

Haut. 40 cm.
A.B.E.

Plumet pour casque à cimier

en plume noire, sommé de plume rouge. Tulipe en laiton estampé, doré.

Epoque Restauration.

Haut. 36 cm.
A.B.E.

Ensemble de deux cuivreries :

- Bandeau de casque de garde du corps 1er modèle. En cuivre argenté. Epoque 1ère Restauration. E.M. (repercée).
- Plaque de bonnet à poil de sous-officier de la Garde nationale, en cuivre estampé argenté. Règne du Roi Louis XVIII - Epoque Restauration. A.B.E (petit manque en partie droite).

Trois ceinturons d’officier :

- Ceinturon d’officier de cavalerie, en cuir verni à deux suspentes. Boucle agrafe à décor de mufles de lion et garnitures en laiton doré. Vers 1820-1830.
- Ceinturon d’officier du génie modèle 1931.
- Ceinturon d’officier supérieur. Début du XXe siècle.

Cachet de cire de lettres de naturalisation

en cire verte, au profil de Louis Philippe Roi des Français et de la Charte.

Epoque Monarchie de Juillet.

Diam. 12 cm.
A.B.E.
(petits éclats)

Shako d’officier de la Garde nationale

Fût en carton recouvert de feutre. Calotte et visière vernis. Jonc en laiton argenté. Monté avec une plaque au coq et à la grenade en laiton. Jugulaires à écailles, en cuivre argenté. Bossette à la grenade. Coiffe intérieure en cuir.
Cocarde métallique tricolore.

Epoque Monarchie de Juillet.
E.M.
(manque une bossette)

Czapska de lancier de la garde nationale

Bombe en cuir à galon écarlate. Pavillon recouvert de drap bleu national à soutache écarlate. Jonc et attache de jugulaire en laiton. Jugulaire à anneau en laiton, doublée de drap écarlate.
Plaque en cuivre argenté, rayonnante, à motif doré au coq marqué « LIBERTE ORDRE PUBLIC ». Plumet en crin rouge. Coiffe intérieure et jugulaire en cuir.

Epoque Monarchie de Juillet.

A.B.E.

Shako d’officier de chasseur de la Garde nationale

Fut recouvert de feutre taupé, à galon en passementerie argentée, à lézardes et bourdalou verni. Plaque argentée au coq et au cor. Jugulaires à fausses écailles et bossettes au cor et à la grenade, en fer. Visière et calottes vernis. Pompon double jonquille au chiffre 1 en laiton et écarlate.
Cocarde métallique tricolore.

Epoque Monarchie de Juillet.

A.B.E. (usures)

Ensemble comprenant :

- Aigle de parement, en laiton estampé, sur caisson marqué « LN ». Haut. 29 cm. A.B.E. Vers 1851-1852.
- Pique de drapeau, modèle 1848. Marquée « RF ». En bronze redoré. (en l’état, épointée)

Epoque IIe République.

Haut. 28 cm.

Deux shakos de la Garde nationale :

- Epoque Présidence (manque les jugulaires, accidents et réparations) ;
- D’officier. Fut recouvert de feutre, à galon « lézarde » en passementerie argent. Plaque et jugulaires à fausses écailles, argentées. Coiffe intérieure. Epoque Monarchie de Juillet. A.B.E. (petits accidents). Cocardes métalliques tricolores.

Crinière pour casque à cimier de Cent garde.

En crin blanc, avec tresse, sur semelle en cuir brun.

A.B.E.

Ensemble de cuivreries et divers comprenant :

- Deux plateaux de ceinturon de sapeur-pompier ;
- Plateau de ceinturon de la garde nationale 1830 ;
- Plateau de ceinturon d’officier d’infanterie modèle 1850 ;
- Boucle agrafe modèle 1931 ;
- Motif de képi d’officier d’infanterie ;
- Bossette à la grenade ;
- Cocarde, dragonne allemande ou autrichienne en passementerie de fil et lamé d’argent et d’or.

Joint : fonte de cavalerie en maroquin rouge, embout en laiton, vers 1830.

Ensemble de onze cuivreries comprenant :

- Bandeau pour casque de cuirassier de la Garde impériale (sans garantie d’époque) ;
- Plaque de shako Second Empire (non percée) ;
- Aigle de parement, motif de giberne d’officier de dragons IIIe République ;
- Plaque de baudrier de la gendarmerie impériale d’époque Second Empire ;
- Plaques de shakos de la garde nationale d’époque Monarchie de Juillet.

Giberne d’officier de cavalerie

Recouverte de cuir noir. Côtés, jonc et motif de pattelette à l’aigle non couronné en laiton doré. Doublure en velours bleu (usure). Banderole en cuir noir doublé de velours bleu nuit, à motifs et écu à l’aigle en laiton doré.

Epoque Second Empire.

A.B.E.
(un trou au revers du rabat).

Joints : Deux banderoles. L'une d’officier de service de santé, en cuir noir à motifs en laiton doré, IIIe République ; l'autre d’officier espagnol, recouverte de galon doré à motif de fleurs de lys, doublée de soie rosée, garnitures en laiton à motif de grenade argentée. Fin du XIXe siècle.

Trois écus brodés :

- Ecu brodé d’armoiries à la colonne cassée, sous couronne de duc. En soie, laine et fils d'or et d'argent. Avec attribution à la plume « Famille Colonna et Scala » au dos. Haut. 33,5 cm ;
- Deux petits écus brodés aux armes du Cardinal Francesco Angelo Rapaccioli (1608-1657).

Provenance : ancienne collection Joseph Laissus (1900-1969), professeur de métallographie et président de la société Jules Verne.

Nous remercions Monsieur Alban Pérès pour son aide dans l’identification des armes du Cardinal Rapaccioli.

Nécessaire de chasseur en fer et tôle de fer dit "Trousse de chasse"
Beau modèle allemand de style XVIIe siècle

Il se compose de :
- une dague de chasse à lame à arête médiane et à jours ;
- un nécessaire de bouche : fourchette à deux dents et couteau à lame triangulaire.
Les trois pièces montées avec des poignées représentant en ronde-bosse des chevaliers en armure équipés d'une masse d'arme.
L'ensemble réuni dans un fourreau rond travaillé en ronde-bosse sur le devant, sculpté et ciselé d'un masque grimaçant, de rinceaux feuillagés, d'un chevalier portant épée et écu et d'une scène romantique animée de deux personnages enlacés.
L'ensemble enrichi de part et d'autre de rinceaux feuillagés, dragons, oiseaux, écureuils, animaux fantastiques et serpents.
Dos plat garni d'un bracelet de suspente entièrement et finement gravé d'un chevalier en arme et de rinceaux feuillagés en suite.

Spectaculaire travail allemand de la fin du XIXe - début du XXe siècle.

Haut. 42 cm.

Deux bicornes :

- Bicorne de gendarmerie, modèle 1895. En feutre taupé. Galon en passementerie argentée, à lézardes. Bouton argenté à la grenade. Cocarde brodée tricolore. Coiffe intérieure à bandeau en cuir. IIIe République. A.B.E.
- Bicorne d’officier de marine. En feutre taupé. Ganse en passementerie et bouton à l’ancre, dorés. Galon en passementerie noire à décor d’ancre. Coiffe intérieure en satinette bleue, à motifs en laiton doré « AB » et bandeau en cuir. IIIe République. A.B.E.

Casque à pointe d’infanterie saxonne, modèle 1895

Bombe en cuir. Jonc en laiton. Plaque aux armes de la Saxe. Cocardes aux armes du Reich et de la Saxe.
Coiffe et jugulaire en cuir. Marquage « 56,5 »

E.M.

Ensemble de quatre cuivreries allemandes pour casque à pointe :

- Plaque de casque d’officier bavarois. Sans attaches ;
- Plaque badoise ;
- Plaque aux armes du Wurtemberg ;
- Plaque prussienne pour casque, modèle 1915.

Ensemble de quinze éléments environ, dont :

- Dragonne IIIe République ;
- Deux paires d’épaulettes, dont une d’officier de la Garde nationale IIe République ;
- Casque à cheville miniature, bouton de la Maison de l’Empereur, cocardes, éléments de coiffure.

Ensemble de pièces détachées comprenant :

Platine, poire à poudre, baguettes de nettoyage, fusée d’épée, bouterole de sabre modèle 1821 de luxe, baïonnette, etc

Ensemble de pièces détachées et coiffures de théâtre :

- Bonnet à poil pour le théâtre ;
- Casque de cuirassier de style Premier Empire ;
- Marmouset pour casque de cuirassier 1874 ;
- Coiffe intérieure pour casque à cimier d’officier, en cuir décoré au petit fer ;
- Bonnet turc ;
- Plumet pour casque de sapeur-pompier ;
- Quatre jugulaires à fausses écailles ;
- Jugulaire pour casque 1872.

Ensemble de pièces détachées pour coiffure :

- Aigrette en crin vert sur tulipe dorée ;
- Deux pompons de compagnie, l'un en drap vert au chiffre 4, l'autre en drap jonquille au chiffre 2. Epoque Monarchie de Juillet- Second Empire.
- Pompon boule bleu ;
- Plumet tricolore pour casque de gendarme 1912. Olive en métal blanc ;
- Plumet saule d’officier d’état-major. Dans une boîte en carton.

France - Ordre du Saint Esprit
Ecrin du collier de l’ordre

en maroquin rouge, décoré sur le couvercle des grandes armes armes de France et sur le pourtour d’une frise d’entrelacs de lauriers décorée de lys et couronnes en alternance.
Intérieur gainé de soie ivoire (taches d’humidité), sans emplacement pour le collier.
Fermeture par trois fermoirs en laiton.
Sur le dessous, étiquette en maroquin vert de fabricant « OUZILLE LEMOINE BIJOUTIERS DU ROI QUAI DE CONTI n°7 »

Règne de Charles X (1824-1830).

Haut. 36,5 Long. 56 cm.
A.B.E.
(manque un pied, usures)

France - Ordre de la Légion d'honneur
Trois étoiles :

- Etoile de chevalier d’époque Monarchie de Juillet
- Etoile de chevalier d’époque Second Empire (manque le revers du centre)
- Etoile de chevalier d’époque IIIe République.

Argent, or et émail (éclats). Poinçons tête de sanglier.
Rubans.

Poids brut ?g.
B.à T.T.B

France - Ordre de la Légion d'honneur
Etoile de chevalier d’époque Second Empire

en argent, or et émail. Ruban.

Poids brut 25 g.

Dans un écrin postérieur.

France - Ordre de la Légion d'honneur
Etoile d’officier d’époque IIIe République

Or et émail (éclats). Poinçon tête d’aigle et reste de poinçon d’orfèvre.
Ruban à rosette.

Haut. 58 Larg. 40 mm.
Poids brut 20,05 g.
T.B.

France - Décoration du Lys pour la Garde nationale de Paris (décoration de la fidélité)
Deux étoiles

en argent, or et émail (éclats).
Rubans, un ne correspondant pas au modèle.

Haut. 30 Larg. 46 mm.
Poids net 8,8 g.
T.B.

Jointes : deux médailles en laiton argenté, l'une en forme de lys, l'autre commémorative de la mort de Louis XVI et Marie Antoinette.

France
Trois médailles :

- Importante médaille de sauvetage de l’époque de la présidence de Louis Napoléon Bonaparte, 1850.
Cuivre. Poinçon main indicatrice et cuivre de la monnaie de Paris. Avers marqué de la tête de Louis Napoléon Bonaparte et revers gravé relatant les faits du décoré, M. Guérin, ayant exposé sa vie pour sauver ses semblables. Ruban. 50mm. Poids brut 62,3 g.
- Décoration de la Société générale des naufrages. Cuivre. Ruban. 32x47 mm. A.B.E.
- Médaille de sauveteur. Décoration en croix avec une légende « Sauveteur - Sauver ou périr ». Bronze doré, envers lisse. Surmonté d’une couronne de ville. Ruban. 54x87 mm. B.

France
Quatre médailles :

- Médaille de Sainte Hélène (instituée en 1857), en bronze. Ruban. 50x31 mm. B.E.
- Médaille militaire Second Empire. Modèle du 2e type, en argent et émail (éclats). Poinçon tête de sanglier
Ruban. 45x27 mm. Poids brut 18,0 g. A.B.E.
- Médaille de Juillet (1830). En argent. Poinçon tête de sanglier. Gravée sur la tranche « DONNE PAR LE ROI DES FRANCAIS ». Ruban. 32x36 mm. Poids brut 15,7 g. A.B.E.
- Décoration de la société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer de 1870-1871, en laiton. Ruban fin à la croix rouge. 38x43 mm. B.

Ensemble de 4 pièces comprenant :

- Plaque de courrier de l’administration des Postes, en laiton argenté, signée d'Ameling. Second Empire.
- Cachet de notaire Second Empire, en laiton.
- Cachet de cou à la couronne et à l’Aigle. Second Empire.
- Cachet vierge à manche en argent.

Deux fragments de galon

en passementerie argentée, à lézardes, d’uniforme.

Présentés encadrés sous verre, avec étiquettes marquées à la plume « SOUVENIR DE LA GARDE NATIONALE 1870-1871 ». Annotation au dos « Galon du sergent H de la 5e cie de la Garde Nationale de Chinon 1870-1871 ».

A.B.E.

Cinq médailles :

- Croix de Guerre avec palme et étoile 1939 ;
- Médaille militaire IIIe République," Valeur et Discipline" ;
- Palmes académiques ;
- Médaille Belge " Habilité, Moralité - Décoration du travail industriel Belgique" ;
- Médaille du Mérite agricole.

Portugal - Ordre du Christ (fondé en 1319)
Croix de chevalier

en or et émail, anneau de suspension remplacé.

Portugal, milieu du XIXe siècle.

Haut. 4,1 Larg. 3 cm.
Poids brut 7,1 g.
TTB.

Portugal
Collier de l’académie royale des sciences de Lisbonne « Academia Real das Sciencias de Lisboa XIII de dezembro de MDCCCLI ».

en vermeil. Maillons ajourés en forme de couronnes de laurier. Un maillon signé: "J. A. DA COSTA. R. DE S. JULIAO N° 110-3° LISBOA. Bijou terminal en forme de soleil rayonnant figurant Athéna distribuant des couronnes de laurier.

Haut. 75 Larg. 65 mm.
Poids brut 117 g.

Dans son écrin (accidenté) marqué « R.A.S. » sous couronne royale attribué au docteur R.BENSAUDE.

Jointe : Brésil Médaille de l’académie nationale de médecine de Rio de Janeiro en vermeil. Diam. 42 mm. Poids brut 42,3 g. (accident à la bélière)

Raoul Bensaude (1866-1938) est un médecin gastro-entérologue français d’origine portugaise (en portugais : Raúl Bensaúde). Il est surtout connu comme étant l’initiateur de la proctologie en France.

Portugal
Médaille de la société de secours et sauvetage portugaise « Condecoração do Instituto de Socorros a Naufragos SPES »

en métal argenté et émail. Ruban.

Haut. 36 Larg. 34 cm.

Monaco - Ordre de Saint Charles (créé en 1858)
Etoile d'officier

en or et émail. Ruban.

Haut. 64 Larg. 40mm.
Poids brut 20 g.
T.T.B.
(infimes éclats et cheveux à l’émail, manque la rosette du ruban)

Autriche-Hongrie - Ordre de François Joseph
Croix de Commandeur

en or et émail (éclats). Centre ouvrant. Anneau poinçonné GR (Resch).

32x65 mm.
Poids net 24 g.
T.B. (manque la croix de couronne)

Joint : une croix de commandeur de la Couronne d’Italie, en or et émail. Sans suspente ni ruban.

Roumanie
Ensemble comprenant étoile de Commandeur et plaque de Commandeur de l’Ordre de la Couronne

en argent.
Fabrication Josed Resch fils, à Bucarest.

Etoile Diam. 60 mm
Plaque Diam. 80 mm.
Poids total brut 95 g.
(manque la couronne au centre et le revers de la médaille)

Roumanie - Ordre de la couronne (fondé en 1881)
Ensemble de grand officier du 1er type à titre civil, comprenant

une étoile de Commandeur et une plaque de Commandeur de l’Ordre de la Couronne

en vermeil, argent et émail.

Poids étoile 48,2 g.
Poids plaque 62,5 g.
(manque à l'étoile)

Dans un coffret de la maison Resch à Bucarest, au chiffre du roi Ferdinand (1914-1927).

Russie - Ordre royal de Saint-Stanislas (fondé en 1765)
Bijou de 3e classe (chevalier)

en or et émail, poinçons de titre à la Kokochnik et de la maison Eduard.
(déformations aux pommettes)
Dans l'écrin d'origine en maroquin rouge aux armes impériales et au nom et à la classe de l'ordre, avec deux coupes de ruban.

Début du XXe siècle.

Diam. 4,1 cm.
Poids brut 10,4 g.
TB à TTB.

Grande-Bretagne
Médaille de la campagne de Crimée
Médaille commémorative remise aux participants à la campagne de Crimée

Argent, par Wyon.
A trois agrafes anglaises indépendantes : « SABESTOPOL » « ALMA » et « INKERMANN ». Ruban.

36x45 mm.
Poids brut 43,3 g.
A.B.E.

Joint : une seconde médaille.

Grande Bretagne
Cadre de 8 médailles britanniques :

- Une étoile de chevalier de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges. En vermeil et émail (petits éclats à la couronne) ;
- Sept de fabrication tardive, en bronze argenté « 14-18 MEDAL », « FOR DISTINGUISHED CONDUCT IN THE FIELD, FOR COURAGE, FOR MERITORIOUS SERVICE". Rubans.

Réunion de tenues maçonniques

dont deux colliers et deux tabliers.

Provenance : Ancien membre de la Grande Loge Nationale Française, rue Christine de Pisan à Paris.

Poire à poudre

en bois fruitier, ronde, à décor d'incrustations d'os gravé et de nacre à motifs de fleurs et rinceaux.

Italie, XVIIe siècle.

Haut. 16,5 Larg. 12,5 cm.
(accidents et manques)

Poire à poudre

de forme circulaire, à décor d'incrustations d'os gravé et de nacre à motifs quadrifeuilles et rinceaux.

Italie, XVIIe siècle.

Haut. 21 Larg. 12,5 cm.
(accidents, manque les motifs centraux)

Poire à poudre

en céramique émaillée à reflets métalliques, de forme circulaire, à décor de fleurs et feuillage stylisés sur fond jaune. Au centre, une scène représentant un dignitaire et ses serviteurs, le bouchon retenu par une chaînette formé par une pièce de monnaie des Pays-Bas avec la légende "DEVS FORTITVDO ET SPES NOSTRA" (La force et l'espoir).

XIXe siècle.

Haut. 21 Larg. 17,5 cm.
(égrenures)

Jointe : Poire à poudre en laiton et métal argenté, de forme circulaire à décor ciselé de rinceaux. Travail Ottoman de la fin du XIXe siècle. Haut. 16,5, Diam. 9,5 cm (accidents).

Deux poires à poudre

en cuivre, à décor en repoussé. La première présentant un couple d’oiseaux dans un cartouche, la seconde figurant un homme revenant de la chasse.

Haut. 15 et 16 cm.
(manque le bec sur une)

Poire à poudre

en noix de coco sculptée à décor de trophées d'armes, profil et instruments de musique.

Garnitures redorées.

Haut. 14 cm.
(accidents, fêles)

Sur un socle tripode en métal doré (Haut. totale 19,5 cm.)

Jointe : demi-noix de coco sculptée à décor d'un homme dans un médaillon surmonté d'une croix. Sur un socle de section carrée. Travail composite. Haut. 13 cm. Haut. totale 21 cm.

Paire de canons de marine dits "Caronades"

en bronze.

Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle.

Long. 64 cm. Diam à l'extrémité : 14,5 cm. Diam. de la bouche : 8,5 cm.
(petits accidents)

Montés sur des affûts postérieurs, quatre roues en bois cerclées de cuivre.

Provenance : Charles Marchal "Aux Armes de France", Paris, 30 juin 1981. Certificat et photographie joints.

Ces canons courts, en fait des caronades du nom du moine irlandais Caron qui les inventa, étaient trois fois moins lourds qu'un canon ordinaire, tout en respectant les calibres de la Marine française de 36 et 24. Ils arment les vaisseaux de ligne français de 1781 à 1815, de la Guerre d'Indépendance américaine à la fin de l'Empire.

Canon de fête

Fût et affût en fonte laquée noire.

Fin du XIXe - début du XXe siècle.

Haut. 20 Long. 50 cm.

Provenance : château du Vendômois.

Maquette de canon

Fût et affût en laiton, le fût bagué de cuivre.

XIXe siècle.

Haut. 20 Long. 45 cm.

Provenance : château du Vendômois.

Grand tambour de style

en bois polychrome bleu orné d'un écu.

Haut. 73,5 Diam. 32 cm.

Royauté espagnole
Pique de drapeau du 2e régiment de cavalerie de ligne « Parc d’artillerie »

en bronze ciselé, marqué "Regt° 2° Caballera de Linea" et "Parque de Artilleria".

Deuxième partie du XIXe siècle.

Haut. 28,4 cm.
A.B.E.
(lames émoussées, chocs)

Italie du Nord vers 1660
Scène de campement militaire

Toile.

Haut. 103 Larg. 155,5 cm.
(accidents, manques, taches)

Provenance : château chartrain. Conservé dans la descendance de Nicolas Pierre Dominique Billard, maire de Chartres sous l'Empire et la Restauration.

Entourage de Jacques Courtois (1621-1676)
Bataille

Toile.

Haut. 53 Larg. 110 cm.

Cadre baguette.

Portugal - Jean III (13 décembre 1521-11 juin 1557)
IOANNES: III: REX: PORTV: ET. ALG. (N rétrogrades). Ecu du Portugal*couronné.
R/. VSQVE ADMORTEM - ZELATOR FIDEI Gardien de la foi jusqu’à la mort. Saint Vincent, debout à droite entre deux étoiles à huit à rais, nimbé, tenant la palme des martyrs et une caravelle. ? Fr 31 ; Gomez 181-02
Saint Vincent d’or (São Vicente) 1000 Reis (non daté) Lisbonne.

Poids 7,70 g.
Double frappe. T.B.

Ce type monétaire fut créé par la loi du 10 juin 1555. Il fut frappé à Lisbonne et à Porto.

*Traditionnel blason monarchique portugais d’argent aux cinq écussons d’azur chargés chacun de cinq besants d’argent, à la bordure de gueules chargée de sept châteaux d’or. Les cinq écussons d’azur symboliseraient les cinq rois musulmans que le roi Afonso Henriques défit lors de la bataille d’Ourique en 1139, les cinq besants sur chaque écusson représentent les stigmates du Christ, et les châteaux symboliseraient les sept châteaux du royaume maure d’Algarve, dernière partie du Portugal continental à avoir été conquise en 1249. La bataille d’Ourique (sud du Portugal), au cours de laquelle les forces portugaises ont vaincu celles dirigée par le gouverneur almoravide de Cordoue, a eu lieu le 25 juillet 1139.

Jean III est né à Lisbonne en 1502 et mort en 1557. Il devint roi de Portugal en 1521 et succéda à son père Manuel Ier. Les échanges commerciaux à grande échelle furent développés sous son règne et le premier poste européen en Chine fut ouvert à Macao en 1557. Aucun des neuf enfants qu'il eut avec Catherine d'Autriche ne lui survécut. Son petit-fils Sébastien lui succéda en 1557.

Expert : Madame Françoise Berthelot-Vinchon : 01 42 97 50 00 - 06 52 04 24 14

Portugal - Sébastien Ier (11 juin 1557-4 août 1578)
SEBASTIANVS : I :REX :PORTVG. Ecu du Portugal* couronné. R/. (fleuron) IN : HOC : SIGN : VINCES. Par ce signe tu vaincras. Croix de Jérusalem.
? Fr 41 ; Gomez 57-04
Cruzado d’or de 500 Reis (non daté) Lisbonne.

Poids 3,70 g.
T.B.

*Traditionnel blason monarchique portugais d’argent aux cinq écussons d’azur chargés chacun de cinq besants d’argent, à la bordure de gueules chargée de sept châteaux d’or. Les cinq écussons d’azur symboliseraient les cinq rois musulmans que le roi Afonso Henriques défit lors de la bataille d’Ourique en 1139, les cinq besants sur chaque écusson représentent les stigmates du Christ et les châteaux symboliseraient les sept châteaux du royaume maure d’Algarve, dernière partie du Portugal continental à avoir été conquise en 1249. La bataille d’Ourique (sud du Portugal) a eu lieu le 25 juillet 1139 au cours de laquelle les forces portugaises ont vaincu celles dirigée par le gouverneur almoravide de Cordoue.

Sébastien est le fils de Jean III (1521-1557) et le petit-fils de Charles Quint par sa mère, Jeanne. Il est né le 20 janvier 1554. A la mort de son père, il fut sous la régence de Catherine et du Cardinal Henri. Le gouvernement personnel de Sébastien débuta le 20 janvier 1568. Il décida de porter la guerre en Afrique du Nord, ou il trouva la mort le 4 août 1578, ne laissant pas d'héritier direct. C'est son oncle, Henri qui lui succéda.

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Portugal - Sébastien Ier (1557-1578)
SEBASTIANVS : I :REX :PORTVG. Ecu du Portugal* couronné. R/. (fleuron) IN : HOC : SIGN : VINCES. Par ce signe tu vaincras. Croix de Jérusalem.
Fr 41 ; Gomez 57-04
Cruzado d’or de 500 Reis (non daté) Lisbonne.

Poids 3,70 g.
T.B.

*Traditionnel blason monarchique portugais d’argent aux cinq écussons d’azur chargés chacun de cinq besants d’argent, à la bordure de gueules chargée de sept châteaux d’or. Les cinq écussons d’azur symboliseraient les cinq rois musulmans que le roi Afonso Henriques défit lors de la bataille d’Ourique en 1139, les cinq besants sur chaque écusson représentent les stigmates du Christ et les châteaux symboliseraient les sept châteaux du royaume maure d’Algarve, dernière partie du Portugal continental à avoir été conquise en 1249. La bataille d’Ourique (sud du Portugal) a eu lieu le 25 juillet 1139 au cours de laquelle les forces portugaises ont vaincu celles dirigée par le gouverneur almoravide de Cordoue.

Sébastien est le fils de Jean III (1521-1557) et le petit-fils de Charles Quint par sa mère, Jeanne. Il est né le 20 janvier 1554. A la mort de son père, il fut sous la régence de Catherine et du Cardinal Henri. Le gouvernement personnel de Sébastien débuta le 20 janvier 1568. Il décida de porter la guerre en Afrique du Nord, ou il trouva la mort le 4 août 1578, ne laissant pas d'héritier direct. C'est son oncle, Henri qui lui succéda.

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Portugal - Sébastien Ier (1557-1578)
SEBASTIANVS : I :REX :PORTVG. Ecu du Portugal* couronné. R/. (fleuron) IN : HOC : SIGN : VINCES. Par ce signe tu vaincras. Croix de Jérusalem.
Fr 41 ; Gomez 57-04
Cruzado d’or de 500 Reis (non daté) Lisbonne.

Poids 3,70 g.
T.B.

*Traditionnel blason monarchique portugais d’argent aux cinq écussons d’azur chargés chacun de cinq besants d’argent, à la bordure de gueules chargée de sept châteaux d’or. Les cinq écussons d’azur symboliseraient les cinq rois musulmans que le roi Afonso Henriques défit lors de la bataille d’Ourique en 1139, les cinq besants sur chaque écusson représentent les stigmates du Christ et les châteaux symboliseraient les sept châteaux du royaume maure d’Algarve, dernière partie du Portugal continental à avoir été conquise en 1249. La bataille d’Ourique (sud du Portugal) a eu lieu le 25 juillet 1139 au cours de laquelle les forces portugaises ont vaincu celles dirigée par le gouverneur almoravide de Cordoue.

Sébastien est le fils de Jean III (1521-1557) et le petit-fils de Charles Quint par sa mère, Jeanne. Il est né le 20 janvier 1554. A la mort de son père, il fut sous la régence de Catherine et du Cardinal Henri. Le gouvernement personnel de Sébastien débuta le 20 janvier 1568. Il décida de porter la guerre en Afrique du Nord, ou il trouva la mort le 4 août 1578, ne laissant pas d'héritier direct. C'est son oncle, Henri qui lui succéda.

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Brabant Duché - Philippe II d’Espagne (16 janvier 1556 - 13 septembre 1598)
PHS. D. G. HISP. ANG. Z. REX. DVX. BRAB. Son buste cuirassé à gauche. Dessous, millésime. R/. DOMINVS. MIC/HI. ADIVTOR (main). Le Seigneur est mon aide. Ecu écartelé couronné aux armes de Castille, Leon, Aragon, Sicile, Autriche, Bourgogne ancien, Bourgogne moderne, Brabant, Flandre, Tyrol brochant sur une croix de Bourgogne entre deux briquets enflammés. Dessous, le bijou de la Toison d’or**. ? Delm 12
Daldre d’argent ou Ecu Philippe 1557 Anvers.

Poids 33,80 g.
Très corrodé. B.

Philippe II est né le 21 mai 1527 à Valladolid et mort le 13 septembre 1598 au palais de l'Escurial. Il est le fils aîné de Charles Quint et d'Isabelle de Portugal. Il fut roi d'Espagne, de Naples et de Sicile, archiduc d'Autriche, duc de Milan et souverain des Pays-Bas de l'abdication de son père en 1555 à sa mort. Il devint roi de Portugal en 1580 après l'extinction de la maison d'Aviz. Il est roi consort d'Angleterre de 1554 à 1558 par son mariage avec Marie Tudor.

A partir de 1557, ces nouvelles monnaies ont été émises pour remplacer le florin d’argent. Suivront les divisionnaires, à partir de 1562. Une série complète de huit valeurs faciales allant du réal au 40e d’écu fut mise en circulation.

L’ordre de la Toison d’or a été fondé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon le 10 janvier 1430, à l'occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal. Le nom de l'ordre est inspiré du mythe grec de la Toison d'or, complété un peu plus tard par l'histoire biblique de Gédéon, symbole de force spirituelle, comme l'indiquait la tapisserie ornant les lieux de réunion des chapitres à partir de 1456. Une tradition perdure selon laquelle Philippe le Bon aurait créé l’ordre en hommage à sa maîtresse, Marie de Rumbrugge, dont la chevelure était d’or.

Expert : Madame Françoise Berthelot-Vinchon : 01 42 97 50 00 - 06 52 04 24 14

Brabant Duché - Philippe II d’Espagne (1555-1598)
PHILIPPVS. D. G. HISP. ANG. Z. REX. DVX. BRAB. Son buste cuirassé à gauche. Dessous, millésime. R/. DOMINVS. MIC/HI. ADIVTOR (main). Le Seigneur est mon aide. Ecu écartelé couronné aux armes de Castille, Leon, Aragon, Sicile, Autriche, Bourgogne ancien, Bourgogne moderne, Brabant, Flandre, Tyrol brochant sur une croix de Bourgogne entre deux briquets enflammés. Dessous, le bijou de la Toison d’or**. ? Delm 11
Daldre d’argent ou Ecu Philippe 1558 Anvers.

Poids 27,90 g.
Très corrodé et oxydé. B.

Philippe II est né le 21 mai 1527 à Valladolid et mort le 13 septembre 1598 au palais de l'Escurial. Il est le fils aîné de Charles Quint et d'Isabelle de Portugal. Il fut roi d'Espagne, de Naples et de Sicile, archiduc d'Autriche, duc de Milan et souverain des Pays-Bas de l'abdication de son père en 1555 à sa mort. Il devient roi de Portugal en 1580 après l'extinction de la maison d'Aviz. Il est roi consort d'Angleterre de 1554 à 1558 par son mariage avec Marie Tudor.

**L’ordre de la Toison d’or a été fondé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon le 10 janvier 1430 à l'occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal. Le nom de l'ordre est inspiré du mythe grec de la Toison d'or, complété un peu plus tard par l'histoire biblique de Gédéon, symbole de force spirituelle, comme l'indiquait la tapisserie ornant les lieux de réunion des chapitres à partir de 1456. Une tradition perdure selon laquelle Philippe le Bon aurait créé l’ordre en hommage à sa maîtresse, Marie de Rumbrugge, dont la chevelure était d’or.

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France - Jean II le Bon (1350-1364)
Mouton d’or (17 janvier 1355)

Monnaie montée en pendentif avec griffes.

Poids brut 5,90 g.

France - Louis XIV (1643-1715)
Louis d’or à la mèche longue, 1648, Paris

Présenté dans une monture en or jaune 750 millièmes et chaîne à mailles serpent.

Diam. 25 mm. Long. chaîne 63 cm.
Poids brut total 17,9 g.

École française vers 1690
Portrait présumé de madame de Murat-Sistrières

Toile ovale et châssis d'origine.
Annoté sur le châssis : DE MURAT / SISTRIERES

Haut. 40 Larg. 32,5 cm.

Les Murat-Sistrières est une famille de la noblesse robe d’Auvergne, en charge sous le règne de Louis XIV des offices royaux au bailliage de Vic-en-Carladès (Cantal).

France - XVIIIe siècle
Bannière de Saint Louis roi de France

en soie brodée et rehaut de fil d'or, le visage peint à l'huile sur toile.
Fixée sur un velours cramoisi de façon ultérieure.

Haut. 126 Larg. 106 cm.
(accidents au visage)

[Royauté - Ancien Régime]
Louis XVI Roi de France (1754-1793)

Réunion de 5 L.S., Versailles, 1783-1784, « Louis » (secrétaires du roi), contresignées par les secrétaires d’Etat à la Maison du roi Antoine-Jean Amelot de Chaillou et Louis Auguste Le Tonnelier baron de Breteuil, adressées à Etienne comte de Marans et marquis d’Aligre (1727-1798), président du parlement de Paris, 5 pages in-folio, relatives à la liquidation de la donation de l’archevêque de Paris, à la réunion de la justice de Fleury à celle de Villers-Cotterêts, à l’abolition du droit d’Aubaine entre la France et la principauté de la Leyen (Etat allemand), à l’acquisition d’un terrain pour la nouvelle halle aux cuirs à Paris, au canal de Provins.

[Royauté - Ancien Régime]
Louis XVI Roi de France (1754-1793)

Réunion de 5 L.S., Versailles, 1783-1784, « Louis » (secrétaires du roi), contresignées par le secrétaire d’Etat à la Maison du roi Louis Auguste Le Tonnelier baron de Breteuil, adressées à Etienne comte de Marans et marquis d’Aligre (1727-1798), président du parlement de Paris, 5 pages in-folio, relatives au maintien du chapitre noble de Neuville dans l’exercice de la justice de la ville de Tournus, au don fait à « mon très cher et très amé frère Charles Philippe comte d’Artois par suplément d’apanage de la mouvance sur les terres de St Valéry et Roch Cayeux », à la création d’un office d’huissier audiencier à la Ferté sous Jouarre, etc.

D'après Jean Baptiste Nini (Italien, 1717-1786)
Louis XVI, Roi de France, 1779
Albertine, née baronne de Nivenheim, 1768

Deux médaillons en bas-relief en terre cuite, l'un signé "IB Nini F et daté 1779", l'autre portant l'inscription "ALBERTINE NEE BARONNE DE NIVENHEIM 1768".

Diam. 16,3 cm.
(très léger accident sur le pourtour du médaillon de la Baronne de Nivenheim)

Two terracotta medallions, one a 1779 portrait of King Louis XVI, the other a 1768 portrait of Albertine, born Baronne of Nivenheim, after models by Jean Baptiste Nini.

Bibliographie en rapport : Anna Cerboni Baiardi et Barbara Sibille (dir.), "Jean-Baptiste Nini d'Urbino aux rives de la Loire. Paysages et visages européens", Milan, Federico Motta, 2001, p. 222 (Louis XVI) et 186 (Albertine).

Daniel-Putnam Brinley (Américain, 1879-1963)
La guerre d'Indépendance, Lafayette au combat, 1932

Toile roulée, signée et datée.

Haut. 400 Long. 600 cm (en l'état).

Provenance : collection privée new-yorkaise puis parisienne.

A 1932 painting by Daniel-Putnam Brinley depicting Lafayette fighting during the American Revolutionary War.

Bibliographie : Vogue Décoration, édition internationale, octobre 1988, n° 16 (Une et article intérieur) - et parution dans World of Interiors.

Brinley, peintre américain muraliste, expose à Paris au Salon d'Autonme en 1907. "La terre est achetée aux indiens", une peinture murale de la même veine, dont l'étude est conservée au Smithsonian American Art Institute, orne le bureau de poste de Blakely, dans l'Etat de Géorgie.

Ecole anglaise du XIXe siècle
Portrait de l'amiral John Jervis

Toile.
Une étiquette au dos.

Haut. 68 Larg. 50,5 cm.

Dans un cadre à palmettes à décor appliqué.

Sceau à cacheter aux armes d'Amelot, marquis du Gué-Péan

en métal gravé, de forme ovale, marqué Château-Neuf et Sceau.

Haut. 19. Long. 27 Larg. 24 mm.

René-Michel Amelot du Gué-Péan, chevalier, marquis de Gué-Péan à la mort de son père et de Châteauneuf à la mort de son frère, émigre après octobre 1791. Ses biens sont alors saisis. Il fait ensuite plusieurs campagnes avec les princes et est promu lieutenant-colonel. Il les retrouve en partie à son retour en France. Mais il vend ses biens dans la commune de Châteauneuf-sur-Sarthe en 1811. Il meurt le 20 août 1813. Il a été marié par contrat du 10 décembre 1787, signé du roi et de la famille royale, à Marie Marguerite Emilie de Luker.

[Sigillographie]
Réunion de 28 sceaux

provenant de familles de la noblesse française, collés sur quatre fiches cartonnées faisant mention du nom de la famille concernée. Manque les sceaux de Hautecloque et de Rivières.

(manques, fissures)

Boîte circulaire

en corne pressée et monture en or jaune 750 millièmes, à décor de piastres. Le couvercle orné d'une miniature figurant un portrait de femme, l'intérieur en écaille. Le revers en cheveux à décor de croisillons protégé par un verre.

Epoque Louis XVI.

Diam. 7,6 cm.
Poids brut 99,3 g.
(petites déformations à la monture, la partie inférieure à refixer, petits accidents à la miniature)

Ecole française du XVIIIe siècle
Entrée de ville animée

Gouache.
Tondo.

Long. 11,5 Haut. 8 cm.

Provenance : collection chartraine.

Ecole française du XVIIIe siècle
"Venez voir la femme géante"

Miniature sur papier.

Haut. 8 Larg. 10,5 cm.
(pliures)

Dans un cadre recouvert d'un velours et couronne de lauriers en bronze. Haut. 21 Larg. 24 cm.
(velours usé)

Ecole française de la fin du XVIIIe-début du XIXe siècle.
Portrait d'homme à la veste rouge.

Miniature.

Haut. 3,8 Larg. 3,3 cm.

Dans un cadre en bois noirci (Haut. 8 Larg. 7 cm.)

Joint : Ecole française du XIXe siècle, Portrait d'homme à la veste brune. Miniature. Diam. 6,8 cm. Dans un cadre en bois noirci cerclé de laiton. Haut. 12,5 Larg. 12,5 cm.

Attribué à Nicolas Le Roy (XVIII-XIXe siècle)
Portrait d'homme de profil dans un médaillon

Pierre noire, estompe.
Au dos, porte l'inscription "Nicolas Le Roy artiste sculpteur médailliste de l'académie royale de peinture de sculpture et sculpteur de St Luc, mort le 29 février 1812."

Diam. 12 cm.

Provenance : collection particulière, Blois.

École française du XIXe siècle
Volontaire de 1792

Encre, aquarelle et gouache sur papier contrecollé sur papier portant la mention "République Française (1792)" et la signature et la date "A.Robert 1887"

Haut. 18,5 Larg. 9,5 cm.
(déchirures, rousseurs)

Dans un petit cadre à baguettes.

[Militaria]
Clément Auguste Andrieux (1829-1880)
Fantassin de l’armée de la Convention républicaine sous la Révolution française.

Dessin au crayon, aquarelle et gouache, signé en bas à gauche.

Haut. 23,5 Larg. 18 cm.
Sous verre.

François-Hippolyte Desbuissons, dit Hipolite (vers 1745-après 1807)
Portrait d'une merveilleuse, 1796-1797

Miniature.
Monogrammée "hDr" et datée "l'an 5".

Diam. 65 mm.

Joint : Ecole du début du XIXe siècle, Portrait d'une petite fille dans un paysage montagneux. Miniature. Diam. 55 mm.

Nicolas Jacques (Jarville, 1780 - Paris, 1844)
Portrait du commandant Joseph Jacques, de son épouse Henriette et de leur fille Victorine

Miniature signée à droite.

Haut. 31,5 Larg. 23 cm.
(accidents et manques, en l'état)

Provenance : par descendance familiale, Tours.

Lieutenant en second au 6e Régiment d'artillerie à cheval, Joseph Jacques (Nancy, 1778- Paris, 1844) participe aux campagnes des armées de Sambre et Meuse en 1797-98 puis du Danube en 1799. Le 25 mars de cette même année, un boulet de canon lui emporte la cuisse gauche lors de la bataille de Stockach. Amputé le jour même, il sera en 1811 chargé de l'inspection du parc de construction de Sampigny, puis bloqué sur la Vistule jusqu'en 1813, avant d'être fait prisonnier par la Prusse. Chevalier de la Légion d'honneur le 22 juin 1804, il est fait chevalier de Saint-Louis le 31 janvier 1815.

Il pose ici devant le chevalet de son frère avec son épouse Henriette Julliet (1776-1871) et leur fille Victorine (1806-1906) probablement vers 1808-1809. Nicolas Jacques, élève de David et d'Isabey est alors considéré comme l'un des meilleurs peintres en miniature de son temps, exposant au Salon de 1804 à 1840 et travaillant dans les cercles bonapartistes avant de devenir le portraitiste de la famille d'Orléans.190

D'après Antonio Canova (1757-1822)
Buste de Napoléon Ier

Bronze.
Cachet de réduction Collas.

Haut. 23 cm.

Jointes :
- Médaille en bois durci de Napoléon III. Diam. 14,4 cm.
- Deux photos dédicacées dans leur cadre en bronze doré surmonté d'un aigle. Signés "Clémentine, Princesse Napoléon" et "Napoléon, Bruxelles, 20 mai 1911". Haut. 36 cm.

Attribués au trousseau du Roi de Rome, fils de l’Empereur Napoléon Ier

- Une brassière en batiste, brodée à l’encolure, sur le devant d’une couronne impériale (petites usures et manques)
-Un dessus de berceau en batiste, brodé en bordure d’une frise végétale en fil et au centre d’une couronne impériale dans une couronne de lauriers.

A.B.E.

On retrouve des pièces proches dans les souvenirs du Roi de Rome provenant de la famille de Montesquiou.

Provenance : selon la tradition de famille, proviendrait d'un trousseau de Caroline Bonaparte, épouse Murat, reine de Naples.

Réunion de deux pièces de linge

en fine toile blanche, batiste, mousseline, gaze, dentelle : brassières manches courtes, mouchoirs, napperon, dessus... brodés de fleurs, feuilles, perles et couronne royale fermée, monogrammée "MB" (?)

Jointes : deux chemises de nuit et deux chasubles d'enfants à dentelles.

Provenance : selon la tradition de famille proviendrait d'un trousseau de Caroline Bonaparte, épouse Murat, reine de Naples.

Manufacture de Scheibe Alsbach - Saxe, XIXe siècle
La leçon d'équitation du Roi de Rome

entouré de l'Empereur Napoléon Ier, de l'Impératrice Marie-Louise et de Madame de Montesquiou.
Biscuit.
Cachet aux épées croisées en bleu au revers. Numéroté "10060".

Haut. 24 Long. 49 Larg. 22 cm.
(petits manques et accidents, dont les rênes et le pouce droit du Roi de Rome)

Sur un socle en métal doré à l'Aigle impériale. Haut. totale 28 cm.

La propagande impériale ne manque pas de vieillir le jeune Roi de Rome à dessein, notamment lors de ses premiers cours d'équitation. Une estampe publiée chez Basset entre 1813 et 1814 (Bnf) figure cet événement. Notre biscuit reprend cette image, mais l'inscrit dans un environnement familier, où l'Aiglon est entouré de son père et sa mère ainsi que de sa gouvernante, Madame de Montesquiou. Ainsi, il s'inscrit dans le courant du "genre historique", développé au milieu du XIXe, où la grande histoire se mêle à la petite.

Ecole française du XIXe siècle
Quatre portraits de soldats de la Grande armée

Lithographie en couleurs.

Haut. 27 Larg. 18 cm.
(insolations)

Ecole Française du XIXe siècle
Portrait présumé de Louis Bonarparte, roi de Hollande
Portrait présumé de Lamartine

Bronze sur piédouche.

Haut. 21,5 et 20 cm.

Ecole française vers 1820
atelier du Baron François Gérard (Français, 1770-1837)
Portrait de Son Altesse Royale Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, de trois quarts, en tenue parée

Papier marouflé sur toile.

Haut. 87 Larg. 69 cm.
(restaurations anciennes)

Provenance : grand château du Blésois, collection de la marquise de X.

French School, ca. 1820. A portrait of H.R.H. Charles-Ferdinand d'Artois, Duke of Berry, by the studio of Baron François Gérard François. Paper mounted on canvas.

Notre tableau est une reprise partielle de la composition du baron Gérard, commandée par Louis XVIII, figurant le portrait en pied de Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, fils de Charles X (toile, 1820, 241 x 160cm, Paris, musée du Louvre, inv. 4769).

Berry, fils de France, est représenté sur ce tableau en tenue de mariage : il épouse en 1816 en la cathédrale Notre-Dame de Paris la princesse Caroline de Bourbon-Siciles (1799-1870), fille aînée de François Ier des Deux Siciles et de Marie-Clémentine d'Autriche. Quatre enfants naquirent de cette union dont Henri, "l'enfant du miracle", duc de Bordeaux, puis Comte de Chambord.

Almanach Royal pour l'année bissextile 1820, présenté à Sa Majesté

Paris, chez M.P. Guyot.

Fort in-8, 962 pages. Pleine basane maroquinée rouge, roulette d'encadrement à décor floral, fleurons d'angle ; dos très orné avec répétition de fleurs de lys et de couronnes royales. Toutes tranches dorées.

Atelier de Louis Hersent (Français, 1777-1860)
Portrait de Casimir Perrier, député, 1827

Toile.
Marquée au dos "V OTTOZ Elève de Mr Belot Rue de la Mutualité N°2A PARIS"

Haut. 100 Larg. 81 cm.
(accidents et restaurations)

Provenance :
- collection Paul Fesnault, Blois, 1978 ;
- acquis du précédent ; par descendance, collection particulière, Bordeaux.

Présenté au Salon de 1827 (n°557), la toile originale de Hersent est aujourd’hui non localisée mais a fait l'objet de nombreuses répliques, dont celle de Desnos dans la galerie historique du château de Versailles (inventaire 3884), dont la commande en 1843 est contemporaine du cadre de notre toile.
L'homme d'Etat pose ici dans son habit de député devant un peintre qui fut probablement un ami de jeunesse et qui l'a représenté à diverses reprises, notamment en 1819 avec ses enfants. La critique relevait alors "la ressemblance de la figure, l'aisance et l'aplomb de la pose, la finesse et le moelleux du pinceau, la vérité de ton et des étoffes, et l’heureuse union des couleurs » (cité par Marie-Anne de Brem, in « Louis Hersent, Peintre d’histoire et portraitiste », catalogue d’exposition au musée de la vie Romantique, Paris, 1993).

[Souverain européen du XIXe siècle]
Clé de chambellan.

en métal doré, l'anneau en forme de bracelet torque. Chiffrée des "USR" couronnées. L'extrémité de la tige en forme de boule.

Long. 12 cm.

Provenance : ancienne collection Joseph Laissus (1900-1969), ingénieur et président de la Société Jules Verne, Paris.

d'après William Dyce (1806-1864)
Hercule enfant

Miniature.

Haut. 16,5 Larg. 14 cm.

Dans un riche cadre en bois doré et sculpté.

L'oeuvre originale est conservée à la National Gallery d'Ecosse.

Girouette vraissemblablement au coq de Mercurey

en cuivre repoussé.
Elle repose sur un lampadaire en fer forgé et cuivre à trois lumières dont la partie inférieure se compose de réflecteurs sur une base de section quadrangulaire. Abat-jour en tissu crème.

Girouette : Haut. 32 Long. 53 cm.
Haut. totale 223 cm.
(légères traces d'oxydation)

École Française du XIXe siècle
Grappe de raisins.

Estampe rehaussée.
Porte la mention au crayon "Berthe de France, 1830".

Haut. 26 Larg. 21 cm. (à vue).
Cadre.

Johann Rasso Januarius Zick (Bavarois, 1730-1797)
Le repas de chasse

Toile d'origine.

Haut. 87,5 Larg. 103,5 cm.
(usures)

Cadre à décor d'oves de style Louis XVI (accidenté).

Provenance : grand château du Blésois, collection de la marquise de X.

A painting by Johann Rasso Januarius Zick depicting a hunter's feast. Original canvas in a Louis XVI style frame.

Notre composition peut être rapprochée d'un tableau conservé dans une collection privée à Munich (monographie par Josef StraBber, 1994, fig. 207) daté des années 1770-1790. On trouve de nombreuses similitudes quant à la disposition des personnages, leurs regards, ou encore l'exécution des matières. Peintre d'histoire, auteur de nombreux décors rococo d'églises bavaroises, Januarius Zick a peint aussi plusieurs scènes de genre et pastorales.

Ecole française de la première moitié du XIXe siècle
entourage de Lazare Bruandet (Français, 1755-1804)
Chasse à courre en forêt

Toile.

Haut. 88 Larg. 134,5 cm.
(restauration importante, manques)

Provenance : grand château du Blésois, collection de la marquise de X.

Baron Karl Reille (Français, 1886-1975)
Le rallye Champchevrier

Toile.
Signée en bas à droite.

Haut. 38,5 Larg. 55 cm.

Cadre en bois noirci et doré.

Provenance : collection particulière, Tours.

Portant la tenue ventre de biche des Condé, le rallye Champchevrier est croqué avant 1968, avec son piqueux La Brisée à pied, suivi par le comte Jean de Sinety et par M. Robert Cheuvreux, qui accompagnent la meute. On reconnaît à l'arrière plan la comtesse Jacqueline Ramolino de Coll'ato.

Baron Karl Reille (Français, 1886-1975)
Suiveur en voiture à cheval

Aquarelle.
Signée en bas à droite.

Haut. 26,5 Larg. 37,5 cm.

Cadre en bois doré

Provenance : collection particulière, Tours.

Baron Karl Reille (Français, 1886-1975)
Suiveur en voiture à cheval

Huile.
Signée en bas à droite.

Haut. 38,8 Larg. 31,8 cm.

Cadre en bois noirci.

Provenance : collection particulière, Tours.

Baron Karl Reille (Français, 1886-1975)
Les trois jockeys

Panneau d'isorel.
Signé en bas à gauche.

Haut. 33 Larg. 41 cm.

Dans un cadre en bois mouluré, laqué vert et doré.

Charles Fernand de Condamy (Francais, 1855-1913)
Le tandem au passage du gué

Aquarelle.
Signée en bas à droite.

Haut. 32 Larg. 49 cm.

Six portes-selles

en bois naturel, dont cinq de grande taille. Au centre du socle, le porte-selle en forme de toit, et dans la partie supérieure un point d'accroche pour le harnachement.

Long. 200 cm.
Long (petit porte-selle) 67 cm.
(usures, taches)

Provenance : ancienne collection des ducs de Maillé, château de Châteauneuf-sur-Cher.

D'après Alphonse-Alexandre Arson (1822-1882)
Le lapin chasseur

Bronze à patine doré.

Haut. 12,5 cm.

Sur un socle en onyx. Haut. totale 13,5 cm.

Ecole française vers 1800, suiveur de Claude Joseph Vernet (1714-1789)
Pêcheurs sur une côte rocheuse

Toile.

Spectaculaire cadre en bois sculpté et redoré d'époque Louis XIV, richement décoré de nombreuses fleurs.
Signature rapportée : "J Vernet 17..".

Haut. 73,5 Larg. 62,5 cm.
(accidents, manques)

Provenance : château du blésois.

Ecole française du XIXe siècle
d'après François Boucher (1703-1770)
Partie de pêche

Toile.

Haut. 79 Larg. 61 cm.
(restauration, cadre accidenté)

Provenance : château du blésois.

Trois cannes à pêche

pour pêche à la mouche.

Long. 186,5 cm.
Long. 295,5 cm.
Long. 368 cm.
(en l'état)

Edmond Lechevallier-Chevignard (Français, 1825-1902)
La fontaine d'amour devant le château de Chaumont-sur-Loire, 1864

Toile signée et datée en bas à gauche : "E. LECHEVALLIER . CHEVIGNARD .P. / .MDCCCLXIV".

Haut. 140,5 Larg. 173,5 cm.
(restaurations, accidents)

Bibliographie : "Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants, exposés au Palais des Champs-Elysées le 1er mai 1865", Paris, Charles de Mourgues frères, probablement le n° 1275, "La Touraine".

Elève de Martin Drolling, Edmond Lechevallier-Chevignard s’inscrit dans la veine des peintres de scènes de genre historique, à l’instar de Paul Delaroche ou d’Olivier Merson. Notre tableau transcrit parfaitement ce nouveau genre en convoquant des personnages en habits de la Renaissance dans le cadre enchanteur d'une "Fontaine d’Amour". Thème récurrent, il convoque des personnages dans un environnement courtois où les arts sont invités avec, en fond, Cupidon et Vénus. Les peintres libertins du XVIIIe siècle, comme François Boucher ou Jean-Honoré Fragonard, n’ont pas manqué d’illustrer ce sujet sous prétexte de représentation galante. Ici, la musique et la lecture encadrent deux amies se tenant la main. Une autre femme tresse une couronne de fleurs alors que Cupidon s’apprête à faire naître la passion amoureuse.

Exposant au Salon à partir de 1849, Lechevallier-Chevignard suit une carrière officielle et obtient une médaille de 3e classe en 1859. Notre toile est vraisemblablement celle présentée au Salon de 1865 sous le titre « La Touraine » au numéro « 1275 ». "Cette évocation de la vie du XVIe siècle qu'il aimait et connaissait par-dessus tout" (P.V, "Nécrologie Edmond Lechevallier-Chevignard", La Chronique des Arts et de la Curiosité : supplément à la Gazette des Beaux-Arts", 29 mars 1902, p.103) laisse apercevoir dans le fond du paysage la façade du château de Chaumont-sur-Loire. A cette époque, le château est la propriété du vicomte Joseph Walsh, qui épouse la veuve du comte d’Aramon, propriétaire du château entre 1833 et 1847. Ces derniers commandent d’importants travaux pour restaurer et améliorer le domaine, notamment son parc, qui fait aujourd’hui encore sa réputation.

Le Salon de 1865 continue d'entretenir la rivalité entre Grand genre et les petits genres, comme le soulèvent certains commentateurs de l'époque, à l'exemple de Félix Jahyer ("Salon de 1865 : étude sur les beaux-arts", Paris, Dentu, p.6). Il déplore effectivement qu'une grande majorité des artistes vivants se complaisent dans le prolongement de peintres comme Greuze, savant orchestrateur des scènes de genre historique. "Il est bien plus facile de surpasser ce peintre agréable que de marcher, même à distance, sur les traces des grands maîtres" déclare-t-il. Tel n'est pas le cas de notre tableau qui, d'une certaine façon, n'est pas sans rappeler, par sa composition, celle des concerts champêtres des grands maîtres de la Renaissance comme Titien.

Lanterne hexagonale

en fer forgé, coiffée en partie supérieure d'une couronne. Les côtés à décor de vitraux entourés de colonnes torsadées. La partie inférieure ornée d'enroulements.

Travail de la fin du XIXe siècle.

Haut. 80 cm.
(petits accidents)

Provenance :
- Proviendrait du château de Chaumont-sur-Loire ;
- N'apparait pas dans le procès-verbal de la vente aux enchères de Chaumont en 1938 ;
- Collection particulière du blésois.

Parmi ses propriétaires illustres, le château de Chaumont-sur-Loire compte, au XVIe siècle, Catherine de Médicis, qui l'échange à la mort du roi avec sa rivale Diane de Poitiers. Outre les Leray au XVIIIe siècle, qui organisent la production de médaillons de Jean-Baptiste Nini pour financer notamment la guerre d'indépendance des Etats-Unis, Chaumont est la propriété de Marie Say, qui épouse Amédée de Broglie, puis Louis-Ferdinand d'Orléans. Le château est vendu en 1938 à l'Etat, pour 1.800.000 francs.

Aimé-Charles Irvoy (Vendôme 1824-Grenoble 1898)
Buste de jeune garçon, 1873

Bas-relief médaillon en terre cuite représentant le buste d'un jeune garçon de profil vers la droite.
Signé « Irvoy 1873 » et cachet en creux au dos.

Diam. 50,5 cm.
(restauration)

Ce médaillon fut réalisé la même année que certains des seize médaillons qui ornent actuellement une façade du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble, représentant des savants illustres, depuis Aristote jusqu'à Coenraad Jacob Temminck, en passant par Dominique Villars ou Alexander von Humboldt. D'autres oeuvres de l'artiste sont conservées au musée de Grenoble (bustes de diverses personnalités) et dans plusieurs lieux de la ville, ainsi qu'à Lyon ou Dijon.
L'artiste vendômois est également bien connu dans sa ville natale, grâce notamment à la réalisation de la statue de Ronsard qu'il offre généreusement pour les fêtes de Vendôme en 1872 et qui trône dans la cour de la bibliothèque, ou bien encore à celle du buste du maréchal de Rochambeau en plâtre patiné conservé au musée.

Fils d'un menuisier de Vendôme, Aimé-Charles Irvoy imagine dès l'âge de 12 ans tailler des figures au lieu de passer le rabot sur les planches pour faire des escabeaux ou des échelles. Il préfère apprendre à pétrir la terre et modeler des têtes. Elève de l'école de dessin linéaire créée par Gervais Launay et destinée aux enfants d'ouvriers de Vendôme, le jeune apprenti menuisier y fait preuve de dispositions pour le dessin et la sculpture. A 16 ans seulement, il réalise un buste de sa petite nièce et une tête de mort d'après un modèle qu'on lui a procuré. Enseignant artiste, Gervais Launay flaire immédiatement le talent hors du commun d'Irvoy. Il décide de faire présenter les deux oeuvres à l'exposition de Tours en juin 1841. Le jeune homme y est récompensé, recevant la médaille de bronze. A l'automne de la même année, il conçoit le buste de son père. Une année riche en rebondissements, puisque fort de ses succès, Dulong, un ancien élève du collège de Vendôme et professeur de dessin à l'Ecole polytechnique des Ponts et Chaussées, ébloui par le talent artistique d'Irvoy, le prend sous sa protection pendant son séjour à Paris et le loge gratuitement afin d'intégrer l'école royale des beaux-arts. Admis, il devient l'élève de Jules Ramey, Auguste Dumont et du sculpteur grenoblois Victor Sappey. Son talent se révèle très rapidement : il obtient par deux fois le second prix de Rome dans la catégorie sculpture en 1849 et en 1854. Un exploit remarquable !

Irvoy se spécialise dans la sculpture de bustes et de portraits en médaillon. Il oeuvre pour les monuments funéraires et religieux et devient le sculpteur favori des actrices à la mode du théâtre-italien parisien. En 1856, le poste de directeur de l'école de sculpture architecturale de Grenoble étant vacant, il obtient cette place et la conservera jusqu'en 1897. L'ancienne école (1853) et le logement de son directeur, rue Hébert, abritent aujourd'hui le musée de la Résistance et de la Déportation à Grenoble. Irvoy est enterré au cimetière Saint-Roch de la ville.

James Guy Evans (Américain, c.1810-1860)
Le Chateaubriand sur le Mississippi, 1845-46

Deux aquarelles signées, datées et titrées :
- "Chateaubriand Capne F Laborde transbordant une partie de ses passagers à bord du navire américain Cairo Capne Child le 4-9bre 1845 - Lat n. 27 Long. 70", signée"Evans".
- "Chateaubriand Capne F. Laborde pris à la remorque par le Caledonia à 50 miles de la passe SO du Mississipi", signé "Evans", située "NO" pour New Orleans et datée "1846".

Chateaubriand/Caledonia : Haut. 62,5 Larg. 94 cm.
Chateaubriand/Cairo : Haut. 63 Larg. 96 cm.
(insolations, petits manques sur les bords, piqûres et traces de peinture verte)

Two 1845-1846 watercolor paintings by James Guy Evans depicting the adventures of sailing ship Chateaubriand on the Mississippi River.

Marin et peintre autodidacte américain, Evans est connu pour ses représentations de voiliers au XIXe siècle, conservées dans de nombreuses collections muséales. Le mensuel "The New Orleans Bee" de mars 1845 annonce : "Le navire français fin voilier Chateaubriand, capitaine Laborde, est en charge (pour le port du Havre). Pour le fret s'adresser à Jenkins & Tigler 7 rue Royale. PS le Chateaubriand possède de superbes emménagements. Pour les passagers, s'adresser au capitaine à bord, 1ère municipalité, poteau n°9 ou à Aug Molier rue Saint Louis."

A Rouffac?
Arrivée d'un paquebot à Rio de Janeiro, 1889

Aquarelle.

Haut. 45 Larg. 65 cm (à vue).
(taches, écornures).

Ecole anglaise de la fin du XIXe - début du XXe siècle
Marines avec embarcations

Paire de toile.
Signées "SMITH" en bas à gauche.

Haut. 48 Larg. 69,5 cm.
(accidents et restaurations)

Cadre en bois et stuc. Haut. 66 Larg. 87 cm.

Compagnie générale Transatlantique
Deux médailles en bronze

- La première du paquebot France de 1962 "elle poursuit son essort technique économique et social". Diam. 55 mm.
- La seconde du paquebot Flandre. Diam. 50 mm.

[Transport maritime - Lusitania]
Bougeoir

en bronze argenté. Base circulaire godronnée, binet et bobèche à godrons. Poussoir latéral.

Poinçons anglais et numéro "2586".

Diam. 18 cm.

Provenance : Companhia Nacional LUSITANIA. Ancre de marine en son centre et couronne impériale britannique.

Le RMS (Royal Mail Ship) Lusitania est lancé le 7 juin 1906. Ce paquebot transatlantique, navire jumeau du Mauretania, tire son nom de la province romaine de Lusitanie. S'il est connu d'une part pour ses capacités techniques, il tire également sa triste célébrité de son naufrage durant la Première Guerre mondiale. Le sous-marin allemand U-20 le torpille le 7 mai 1915 au large de l'Irlande ; le navire sombre en quelques minutes, favorisé par les munitions qu'il transporte. Sur les 2.000 passagers et membres d'équipage, 1.200 personnes perdent la vie ; 128 Américains figurent parmi les victimes. Ce torpillage marque le début d'une hostilité toujours plus forte des Etats-Unis envers l'Allemagne, le gouvernement américain prenant définitivement part au conflit mondial le 5 avril 1917.

André Gill (Français, 1840-1885)
"Portrait authentique de Rocambole"

Encre et aquarelle sur papier.
Signée en bas à gauche.

Haut. 49,7 Larg. 43 cm.
(déchirures, pliures)

Jointe : Première page de la "Lune", n°89, où est reproduit le dessin. (Haut. 64 Larg. 45,5 cm.)

Créé par Pierre Ponson du Terrail dans le roman-feuilleton "Les Drames de Paris", Rocambole est un personnage de fiction. Malfaiteur sous les ordres du criminel Sir Williams, il découvre la voie de la rédemption en devenant justicier.

Hector Dumas (1872 - 1965)
"Chez Colonne" 1905.

20 lithographies sur chine volant, avec remarques. Editions de la Société Musicale G.Astruc & Cie, Paris.
Titre, Faux titre, page annonçant la Table, Table et suite des vingt planches : -Colonne conduit – Avant une lecture, Piernie - vision dans la Coulisse – Pugno – L'Ennemi du Concert – Beethoven – Un Vieil abonné – Nocturne, Chopin – Ysaÿe – On répète la Damnation – Paderewski – Comment on écoute Le Songe d'une nuit de Sabbat – Litvinne vue du balcon – Avant d'entrer – Coin de scène, Thibaud joue – Charles Marie Widor, Comte d'Avril – Nikisch – On répète Titania – La 100e de la Damnation : Merci Colonne !...

Lithographies en noir sur chine, avec remarque. Chacune porte le numéro de planche en haut à gauche, est signée en bas à droite, titrée, numérotée 10/ 60 et maintenue au verso par une bande de papier brun. Traces de plis ondulés, petites rousseurs éparses. Première page et page de titre numérotée 10/ 60, dernière page, très jaunies avec des mouillures, petits enlèvements en surface, quelques pliures et petites déchirures sur les bords, ainsi que sur les autres pages de supports des lithographies, irrégularités en surface sur les feuillets de support.

Dans le cartonnage gris de l'édition, portant le titre sur le premier plat, taché, défraîchi, avec usures et manques, dos renforcé par de l'adhésif noir, lacets remplacés par des cordelettes.

Dimensions sujets : Haut. 35 Larg. 48cm, Haut. 36 Larg. 41cm.
Dimension recueil : Haut. 70,5 Larg. 52 cm.

L'orchestre Colonne fut créé en 1873 par Judas Colonne dit Edouard Colonne (1838 – 1910), lui-même violoniste et chef d'orchestre.

Expert : Madame Sylvie Collignon - 01 42 96 12 17

[La Tour Eiffel]
Bulloz (1858-1942) et autres artistes

12 tirages argentiques. Contretypes réalisés par le photographe d’art figurant les différents états des travaux de la Tour Eiffel (5) ; la construction de la Tour ; la Tour construite ; un portrait de Gustave Eiffel et l'état d'avancement des travaux de la tour au 22 avril 1887 ; l'inauguration de la tour d'après une oeuvre de J. de Haeuein.

Format moyen des images : 28 x 21 cm.

Joints : un montage de Pol Bury (superposition de 2 images de la Tour Eiffel) ; la Tour de 300 mètres construites en 300 vers ; quatre tirages des années 1960 ; deux dessins au pastel bleu et une lettre manuscrite en date du 3 janvier [1...].

Travail français vers 1900
Pendule Tour Eiffel

en bois teinté noir et laiton. Le cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres arabes, les minutes par des pointillés. Elle repose sur un socle carré.
Suspension à Brocot.

Haut. 81 Larg. 29 Prof. 29 cm.
(attaque d'insectes xylophages)

Construite à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris de 1889 comme oeuvre-manifeste du génie industriel français, elle est dessinée sur le plan de Stephen Sauvestre, architecte en chef des entreprises Eiffel, qui repense le projet initial de Maurice Koechlin. A son achèvement en mars 1889, elle est la plus haute tour du monde, record qu'elle conserve pendant près de 40 ans. Conçue pour n'être qu'éphèmère, elle est réemployée à des fins scientifiques pour la météorologie et la radio, servant de tour relais. Devenue le symbole international de Paris et de la France, son image est tour à tour conspuée ou acclamée par les artistes, qui réutilisent sa forme immédiatement identifiable.

FONDS ERNEST ROGER (1864-1943), PIONNIER DE LA RADIO EN FRANCE

Elève à Louis Le Grand pour ses humanités, ses études à la faculté des sciences lui permirent de faire des analyses de chimie et d'électricité avec son frère Henri Roger (dit Henri Roger-Violet). Secrétaire à 21 ans d'un physicien membre de l'académie des sciences, il fut initié aux secrets des ondes magnétiques et des courants électriques.
Ses nombreuses expériences lui permirent d'être le premier à initier les transmissions de la force par l'électricité entre Paris et Creil.

Réalisateur de la première émission de télégraphie sans fil en 1898, lancée de la Tour Eiffel vers le Panthéon (distant de 4 km), captée sur un récepteur relié uniquement à un bec de gaz, automatiquement par un récepteur Morse, sur les appareils d'E. Ducretet.

Provenance : collection familiale Ernest Roger, sa descendance en Val de Loire.

"CAHIER de LABORATOIRE et d'EXPERIENCES tenu par Ernest ROGER ingénieur de la maison Ducretet de 1885 jusqu'à sa mort 1943".

399 pages dont 155 manuscrites par plusieurs rédacteurs ? (avec croquis, photos, plan sur papier bleuii) tenu jusqu'en janvier 1941; avec 2 photos, 1 carte - et index alphabétique de A à Z.
27,5 x 23 cm.

Précision: rare document exposé à l'ORTF en 1966 puis en 1977.

DOCUMENTS
- note manuscrite, texte de traduction de la bande reçue en morse 4 novembre 1898 entre 14 h 05 et 14 h 15
- rare document d'époque : 6 bandes de morse bleues collées sur carton beige (17,5 x 24 cm.) "expériences de télégraphe sans fil exécutées sur les appareils de E.Ducretet :
. Sacré Coeur...Eglise Sainte Anne de la maison blanche distance 6 km 640
. Sacré Coeur- Panthéon 4 km 400
. Sacré Coeur - Panthéon 4 km 400
. Transmission sans fil entre l a Tour Eiffel et le Panthéon 4 km - 4 novembre 1898
. Reçu à Villejuif le 21 avril 1899 distance 3 km 500
. de la rue Bernard à Villejuif 5 km 300 "
- extrait du journal "L'Eclair", novembre 1898
- extrait du "Petit Journal" du 4 avril 1899
- extrait article de presse
- photo prise au sommet de la Tour Eiffel lors de la 1ère liaison radioélectrique réalisée le 5 novembre 1898 avec Ducretet - Roger assis à gauche de l'appareil - et Mascart, membre de l'Institut (18 x 23,5 cm.)
- 2 photos anciennes de la première antenne installée sur l'immeuble-laboratoire du Ducretet, au 75 de la rue Claude-Bernard (24,5 x 18 cm. accdts.)
- 2 plans N°1282A : le 1er, décembre 1899, "voir corrections sur le dessin original", papier entoilé (51 x 378,5 cm.). Le 2ème, janvier 1901, encre de Chine sur papier fort, paraphe initiales E.D. et signature (35,5 x 53,5 cm.)
- carte commerciale (?) F.80 A, photo et précisions techniques E. Roger...Oslo le...193...(10 x 14 cm.)
- 22 messages militaires manuscrits " F. L." du 13 août 1914 à 11 h, au 12 septembre 1914 à 23 h50. Joint note explicative du 29 septembre 10 h50.
- Faire part décès Mme Edouard Roger mère d'Ernest Roger, 1917. Verso "les troupes françaises" 11 novembre 11 h.
- retransmissions manuscrites de radiotélégrammes de F.L. relatifs aux pourparlers de l'Armistice de 1918 : 28 janvier 15 h. 8 novembre midi, 15 h. 9 novembre midi, 13 h30, mention : "reçu à Paris sur récepteur morse enregistreur à bande de papier par E. Roger". 11 novembre 10 h.
Joint : coupure de presse : le compte rendu des plénipotentiaires au Chancelier.
- extrait "TSF REVUE" du 21 août 1926, 3 feuilles, couverture avec photo Ernest Roger ((en l'état).
- états de service de Mr. Ernest Roger, administrateur de la société des établissements Ducretet, de 1864 à 1926.
- extrait de "La vie illustrée" : nos secrets militaires.
- 4 photos anciennes : poste transmetteur 1908 ? récepteur de 3 lampes et multiplicateur 3 lampes 1923 ?, appareil de morse et transmetteur.
devanture magazin (2)
- 9 photos anciennes relatives aux établissements Ducretet au 75, rue Claude Bernard : radiographie d'un enfant vivant par Ducretet et Lejeune (1), devanture magasin/atelier (2), stand d'exposition (1), ateliers ouvriers (2), laboratoire d'essai, maîtrise, essais (3 dont 1 contrecollée sur carton fort), document publicitaire Ducretet Roger constructeurs (1). Formats, procédés, état divers.
- lettre du solde de la vente des 475 actions de Roger, administrateur des établissements Ducretet, à la société des établissements Ducretet, 8 janvier 1931.
- photo portrait d'Ernest Roger, inscriptions manuscrites dont 5 septembre 1932 ( 18 x 13 cm.)
- photocopie de l'extrait d'acte de mariage d'Ernest Roger et Louise Elisabeth Miet, Paris 10 juin 1938.
-3 copies de feuillets dactylographiés sur la vie d'Ernest Roger (sans date, anonyme).
- prospectus sur la radio-désintégration, par Turenne, breveté SGDG.
- extrait du "Figaro" du 2 novembre 1948.
- dossier de prêt à l'ORTF pour des expositions en 1965-66 et 1977.

OUVRAGES
- "Au service de la Science", par Jean Dunoyer, 1939. Collection le livre d'or de l'industrie française.
- "Eugène Ducretet, pionnier français de la Radio", par Jean-Claude Montagné, autoédition Montagné, 1998.

APPAREILS
- Récepteur automatique de Morse avec ruban télégraphique et sa clef.
Inscription sur la platine : "Socté Indlle des Téléphones. Ateliers de Construction"
Sous la base en acajou, inscriptions pyrogravées : L. 12-1901. 14410. SOCté INDlle des TELEPHONES PARIS.
Long. 40 Larg.17 Haut. 19,5 cm.

- 2 postes à galène, en l'état, incomplets.
Long. 33,5 larg. 25 Haut. 19,5 cm.
Long. 38 Larg. 22,5 cm.

BANDES DE MORSE
conservées dans une boîte circulaire en carton, étiquette manuscrite "radiotélégrammes de la Tour Eiffel reçus en 1917 et 1918, 28 rue Saint Sulpice".
12 bandes de morse relatives à la Première Guerre Mondiale, avec inscriptions manuscrites sur chaque bande :
- 3 bandes sans indication
- ...d ecôté ? (à conserver)
- 17 mars 1918 reçu rue S.S.
- 6 avril 1918 FL 16h
- ...avril 1918 16. FL. Bataille de Montdidier Noyon
-...plénipotentiaires
- 9 novembre 1918 midi
- plénipotentiaires arrêtés par destruction des ponts 9 novembre 1918
- conditions de l'armistice 11 novembre 1918 10 heures SV de FL
- abdication de Guillaume II 13 novembre

RARISSIME PREMIERE BANDE HISTORIQUE DU 4 NOVEMBRE 1898
Transmission sans fil entre la Tour Eiffel et le Panthéon 4 km.
traduction DUCRETET ?

[Ernest Bichat (1845-1905)]
Copie de lettre, Nancy, 5 février 1904, écrite par Ernest Bichat, adressée à Eugène Ducretet (1844-1915), physicien et industriel, inventeur et promoteur de la télégraphie sans fil, 6 pages in-12.

Ernest Bichat, doyen de la faculté des sciences de Nancy, convaincu par la découverte faite par René Blondlot des rayons N, tente de convaincre Eugène Ducretet, renommé grâce au succès retentissant, en 1898, de l’émission de signaux depuis la Tour Eiffel jusqu’au Panthéon par la première liaison française par radio, d’investir dans cette « avancée scientifique » : « Il y a cent mille francs à gagner ? voulez-vous être de mèche ? Non ? eh bien ! je ne dirai rien. Vous resterez comme le commun des mortels ; vous ne connaitrez pas les rayons N. ( ) Les rayons N ? il y en a partout. J’en produis en vous écrivant et cela ne me gêne pas du tout. ( ) Ah si j’étais camelot, ou si je connaissais un camelot, que d’argent à gagner ! Tout le monde en voudrait de l’appareil aux rayons N » Bichat lui adresse avec ce courrier une feuille de papier noir avec des taches blanches afin qu’il puisse appliquer l’expérience des rayons N.

COMPLEMENT 9 photographies (+ 1 document publicitaire) à insérer chronologiquement et nécessaire compas.

- 9 photos anciennes relatives aux établissements Ducretet au 75, rue Claude Bernard : radiographie d'un enfantn vivant par Ducretet et Lejeune (1), devanture magasin/atelier (2), stand d'exposition (1), ateliers ouvriers (2), laboratoire d'essai, maîtrise, essais (3 dont 1 contrecollée sur carton fort), document publicitaire Ducretet Roger constructeurs (1). Formats, procédés, état divers.

Henri ROGER (1869-1938) Ernest ROGER (1864-1943)
LA TOUR EIFFEL

15 photographies anciennes sépia contrecollées sur carton fort noir à filets dorés à la grecque, relatives à la construction de la Tour Eiffel.
Epreuves sur papier albuminé (salé ?)

Signées et datées à l'encre noire à la main, dans l'image : ROGER échelonnées du 28 janvier1888 à mai 1889.

Dimensions : carton 19 x 14 cm et photos 17 x 12,5 cm.
E.M.

- 1 photographie plaque de verre 8,5 x 10cm "la Tour Eiffel pendant la nuit - les antennes lumineuses ", plaque bordure, papier noirenveloppe Ernest R. avec cachet cire rouge

Provenance : conservé dans la famille Roger depuis l'origine.

APPAREILS
Provenance : collection familiale Roger

1. Rolleiflex - Franke & Heidecke, c. 1932
Appareil photographique (n°288101) avec objectif de visualisation Heldoscop-Anastigmat (n°286508) 1 : 3,1 f = 7,5 cm et objectif de prise de vue Carl Zeiss Tessar Jena (n°1440138) 1 : 38 f = 7,5 cm.
Obturateur Compur.

Accompagné d'un Duto-Rolleiflex, d'un Lios-scop et d'un déclencheur automatique Trigger Ferdax n°II et diverses petites boites.
JOINTES : 2 lentilles dans un écrin en cuir marqué Rolleix.

Dans sa pochette en cuir fauve.
(en l'état)

JOINT : GAP. Appareil photographique box (importante oxydation).

2. Bolex Paillard - Fabrication Suisse
Caméra B8L (n°792941), double objectif Berthiot Cinor 1:19 F : 35 et F : 12,5.

Après 1942.

Accompagnée de son mode d'emploi, un cache, une table de profondeur de champs, une petite brosse et une sacoche.
(manques, accidents, en l'état)

Album photographique des membres de la famille impériale et du haut clergé

Environ 40 photos par Neurdein, Goupil...
Album gaufré en cuir et fermoirs dorés.

15,5 x 11,5 x 5,5 cm.
(en l'état)

Provenance : collection familiale Ernest Roger, sa descendance en Val de Loire.

[Renault]
Boissonnas et Taponier (André Taponier1869-1930)
Louis Renault (1877-1944) portrait, vers 1912-1914

Epreuve gélatino-argentique d'époque. Timbre sec du photographe dans la partie inférieure droite.
31,5 x 23,2 cm. Montage : 35,8 x 26,2 cm.

Très beau portrait de l'inventeur français, pilote de course et fondateur de l'empire industriel Renault. Les tonalités de cette épreuve sont très bien conservées.
Littérature : Portrait interprété en couleur en couverture de l'ouvrage de Laurent Dingli "Louis Renault", Flammarion, 2000.
Condition : traces de miroir d'argent sur le pourtour de l'image.

Joints : un portrait de Monseigneur Augustin Marre, Abbé d'Igny, vers 1905 et un autre portrait du même.
Signature "Taponier phot." en bas à gauche et mention d'époque au dos "Taponier,12 rue de la Paix Paris photographie faite en 1905". 50 x 38 cm.

Boissonnas et Taponier (1869-1930)
Camille Flammarion (1848-1925), portrait,1906

Epreuve argentique d'époque montée sur carton. Mention typographiée "Taponier Paris, 12 rue de la Paix" sur le montage en dessous de l'image et "Camille Flammarion" au crayon bleu, de la main du photographe.

Epreuve : 22,3 x 16,1 cm. Montage : 32,8 x 22,2 cm.
Rare épreuve originale du portrait de l’astronome français à l'expressivité remarquable.

Provenance : fonds de l'atelier Taponier, par descendance.

[Journalisme - sociabilité]
Photographes anonymes du XXe siècle

Portraits de Léon Bailby et paysages.
12 tirages.

21 x 29,5 cm en moyenne.

Joints : deux listes de personnes à inviter et livret "A Monsieur Léon Bailby" (Imp. Réaumur).

[Croix Rouge]
Huitième Conférence Internationale de la Croix Rouge, Londres, 1907

Tirage d'époque titré et daté. Collé sur carton.
24 x 34,5 cm.

Joints : un portrait d’homme aux binocles. Signé "Leroi-Guérin". Vers 1900, format ovale 34 x 26 cm. Un autre portrait d’homme de format ovale, 22 x 17 cm.
(quelques défauts sur l’ensemble : rousseurs, rayures)

[Personnalités des cours d'Europe]

- Le Prince Gustave de Danemark enfant et ses trois soeurs. Vers 1900. Format ovale. 14 x 9,5 cm.
- Soirée en l'honneur du mariage de Gustave de Danemark. Première moitié du XXe siècle. 17 x 24 cm.
- Le Roi Frederic IX, la Reine Ingrid et les princesses Margrethe, Benedikte et Anne-Marie enfants. Vers 1950. 9 x 13,5 cm.
- Le Prince Frederic de Danemark et la Princesse Ingrid de Suède. 1935. 24 x 17 cm.
- Arrivée du cortège princier lors du mariage du Prince Frederic de Danemark et de la Princesse Ingrid de Suède en 1935. 17 x 14 cm.
- La Princesse Ingrid de Suède vers 1935. 13 x 18 cm.

Joint : un tirage de l'atelier du peintre William Didier-Pouget. Première moitié du XXe siècle. 18 x 24 cm. (quelques piqûres)

Important album de près de 2000 cartes anciennes : 1896 cartes postales dont certaines en couleurs

Thèmes variés dont villes de France dont Paris, Versailles, Blois, Orléans, Le Mans, La Ferté Bernard...,
22 sur l'Exposition Universelle de 1900, 5 sur la Grande Guerre, 16 sur l'histoire de l'aviation dont Zeplin ballons, 25 sur les métiers d'autrefois, 3 vues de la crue de Paris, sur la vie quotidienne, des cartes érotiques et de cabaret, caricatures, régionalisme etc.

Imposante reliure en toile percaline verte
Haut. 39 ; Larg. 43,5 ; Prof. 15 cm.
(Usures et rousseurs)

USA - 1ère Guerre mondiale
Boîte de pansements

"First Aid Packet - U.S.Army / contract May 1918 / Bauer & Black / Chicago U.S.A / To open-pull Ring / Patent applied for".

Haut. 2 Larg. 10,5 Prof. 6 cm.

Marius Joseph Saïn (Montfavet, 1877-1961)
Projet pour le monument aux morts édifié sur la place de l'église Notre-Dame-De-Bon-Repos à Montfavet sur la commune d'Avignon, 1919

Plâtre signé et daté.

Haut. 155 Larg. 121 Prof. env. 30 cm.

MARIUS JOSEPH SAIN

"On doit à Marius Saïn plusieurs monuments aux morts de la région, comme ceux de Montfavet, Montélimar, Pont-Saint-Esprit, Vaison ou encore Sarrians, mettant tous en avant la figure du soldat, thème qui lui est cher, lui-même ayant été mobilisé en 1914". (in echodumardi.com)

Dans notre projet pour le monument de Montfavet, la Victoire ailée couronne de lauriers un poilu décoré de la Croix de guerre, le poing serré, qui foule au pied un casque à pointe allemand. A ses pieds, une femme éplorée tient dans ses bras un soldat gisant au sol, formant une Pietà laïque. Sur la partie droite de la composition, un soleil radieux se lève sur les décombres du champs de bataille. On retrouve les noms des 62 soldats de Montfavet morts au front. Le monument fut inauguré le 1er août 1920.

Ecole française du XXe siècle
Buste de Raymond Poincaré

Régule.
Titré sur la terrasse.

Haut. 17 cm.

Alain Fleisher (Français, 1944)
"CRS SS !" - "Libérez Debray" - "FNL Vaincra !" - "Libérons Krivine !"
Au revers de chaque affiche est représenté un pistolet.

Slogan Alain FLEISCHER.

Quatre affiches sur papiers cartonnés.

Haut. 31 Larg. 22 cm.
(légères taches et décolorations)

École Française du XXe siècle
Portait de Jean-François Lacoste, 1965

Toile
Signée, datée et titrée au revers.

Haut. 65 Larg. 55 cm.
Cadre.

Attribué à La Haye, XVIIIe siècle.
Pot à oille rond couvert

en porcelaine blanche à motifs de vannerie en léger relief, décor polychrome de bouquets de fleurs, la prise du couvercle en forme de citron en partie tranché, les anses en branchages verts stylisés.

Haut. 27 Larg. 36 cm.
(éclats, manques, restaurations)

Table de milieu

en placage de satiné et palissandre. Le plateau, à décor d'une marqueterie d’instruments et partitions de musique entourée d'une guirlande végétale et noeuds, est souligné par des filets de bois clair et teinté en noir. Elle repose sur quatre pieds gaines terminés par des roulettes et réunis par une entretoise en X ornée en son centre d'une toupie.

Style Louis XVI.

Haut. 72 Long. 89 Larg. 55,5 cm.
(éclats, usures, coffrage postérieur ?)