RECORD MONDIAL POUR LA VAGUE D’HOKUSAÏ À CHEVERNY
Mardi 17 juin 2014
Communiqué
Philippe Rouillac présentant la vague d'Hokusaï à la Marquise de Brantes. Cliché Richard Ode.
Records mondiaux
« Sous la grande vague au large de la côte à Kanagawa, 1831 », icône du maître Katsushika Hokusaï, bat à 136.400 € son record mondial d’enchères, qui datait de 1997. Achetée par un collectionneur japonais représenté à Cheverny, elle provenait d’un château angevin. Le musée du Grand-Palais à Paris consacre une exposition à Hokusaï à partir du 1er octobre, autour de la vague en vedette. Le mobilier Art Déco provenant de la succession Rateau réunit 441.812 € en 18 numéros. Un record mondial est battu pour une lampe de Jean Dunand, à 101.680 €,achetée par un collectionneur parisien avec son socle d’Armand Albert Rateau. Autre record mondial pour un créateur du XXe siècle : 52.080 € sont dépensés pour Maurice Dufrène, par un collectionneur de Floride pour un bureau rognon.
Collections
Le fonds de mobilier Empire de Jean Renoncourt, doyen des antiquaires parisien, réunit 623.961 € dans la fourchette haute des estimations (400/600.000 €), avec un intérêt soutenu de collectionneurs européens et du marché nord-américain. La sélection d’Antiques comptabilise 176.452 € en 5 numéros, provenant notamment des anciennes collections du château de Richelieu en Val de Loire et de l’abbaye de Pierredon en Provence. Les Tableaux modernes, et ceux de Vlaminck, Derain et Majorelle de la collection du docteur Lelong, enregistrent un produit cumulé de 247.149 €. La plus haute enchère de la vente concerne un objet d’art chinois : un brûle-parfum de style Qianlong, propulsé à 310.000 €>. Ce brûle parfum est présenté en première française scanné à 360° sur le site rouillac.com.
Pousse pousse de la discorde
La surprise vient, cette année, du Vietnam. 124.000 € sont dépensés par un neveu à troisième génération de l’Empereur Than-Thaï pour le lit des Empereurs d’Annam. Le pousse-pousse de l’Impératrice Tu Minh est, quant à lui, préempté par le musée Guimet à 55.800 €, contre le gouvernement vietnamien souhaitant le rapatrier au palais de Hué. L’État Français dispose de quinze jours pour confirmer cette décision, qui jette un froid entre Paris et Hanoï en pleine année diplomatique du Vietnam en France.