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PORTES OUVERTES AU VILLAGE D’ART PRELUDIEN DE CHOMO

Jeudi 06 juillet 2023

Communiqué

PORTES OUVERTES AU VILLAGE D’ART PRELUDIEN DE CHOMO, DU 8 AU 16 JUILLET 2023
« LAISSER SON EMPREINTE AU VILLAGE D’ART PRELUDIEN »

En 2023, deux rendez-vous portes ouvertes sont prévus au Village d’art préludien de Chomo, du 8 au 16 juillet et les 16 et 17 septembre, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.

En juillet l’Association des Amis de Chomo propose une semaine de rencontres et activités gratuites réalisée avec le soutien de la mairie d’Achères la Foret et de la Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France – Ministère de la Culture", relatif à l’opération « Été culturel 2023 » et en partenariat avec le Parc Régional du Gatinais Français, le Cyclop de Jean Tinguely et l’association Patrimoines irréguliers de France.

Les différents événements proposés seront liés par le fil rouge des « Empreintes », en s’inspirant de l’aphorisme de Chomo « Quelle empreinte aura-tu laissé sur la Terre pour que ton Dieu soit content ? », qui révèle l’inquiétude de l’artiste par rapport à la conduite des humains. Le public pourra prolonger l’expérience de viste au Village d’Art Préludien dans la continuité du projet pédagogique de Chomo lui-même, dont l’ambition était de proposer aux jeunes générations une initiation artistique nouvelle. Le public sera convié à différents temps d’échanges et de pratiques artistiques, afin de laisser son empreinte sur le site.

Le Village d’art préludien a été ouvert au public pendant 35 ans, il s’agit d’un patrimoine local connu par les habitant·e·s du territoire qui ont entre 35 et 70 ans environ. Depuis son existence, l’association a pu constater qu’un grand nombre de ces visiteurs reviennent sur le site avec une véritable envie de partager leurs souvenirs. Nous aimerions recueillir la parole de ces habitant·e·s et co-construire le discours autour de l’artiste avec des personnes qui l’ont rencontré personnellement : quelle empreinte a laissé Chomo dans leurs vies ?

L’accès au site sera gratuit ainsi que toutes les animations prévue dans le cadre de l’été culturel.
Seules les visites guidées seront payantes entre 5 et 10 euros, gratuites pour les jeunes de -18 ans (Pass Culture).

Association loi 1901 d’intérêt général
SIRET 81517622700016
Siège social / 24 rue de Paris-Forêt, 77760 Achères-la-Forêt
Adresse de gestion / 52 BD de l’Estuaire, 44200 Nantes
Mail / village.art.preludien@gmail.com
Tél. / Chiara Scordato / 07 52 08 16 75
Site : https://www.amisdechomo.com/

Programme détaillé

Tout au long de la semaine

Visites libres 10h -19h

Visites guidées 11h et 16h

Pour la visite libre du site, des panneaux explicatifs seront à disposition du public, ainsi qu’un espace accueil / infos, une librairie éphémère, une salle vidéo dans l’habitation de Chomo (avec une sélection de vidéos sur l’artiste) et la sonorisation du Refuge avec des expérimentations sonores et poétiques réalisées par Chomo, tirées de l’album « Chomo : C’est illimité ». Collectage de témoignages : sur place, les témoignages audio et vidéo seront recueillies par les bénévoles et les médiateur·rice·s et feront l’objet d’une restitution lors de l’ouverture du site en 2024, à l’occasion des 60 ans du site.

Exposition d’œuvres de Raymond Reynaud dans l’Église des Pauvres

Après avoir étudié à l'École des beaux-arts à Salon-de-Provence, le peintre Raymond Reynaud (1920-2007) rejette, à l’égal de Chomo, ses enseignements et ses codes. Il se consacre alors à la recherche de son propre chemin expressif. Il soutient aussi d’autres jeunes talents à trouver leur propre chemin, en animant pendant 30 ans des stages auprès des Académies Populaires et de la Fédération Léo Lagrange. Pour Reynaud, il était essentiel de se libérer de l’empreinte imposée par l’Académie afin de trouver son propre langage expressif et de laisser ainsi, pour citer Chomo, ses empreintes sur la Terre. Grâce au prêt de nombreuses œuvres de Raynaud présentes dans la collection de Michel Semal, nous visons à mettre en lumière le lien entre ces deux artistes qui se sont mutuellement respectés et appréciés et qui partageaient la même vision sur l’art et la création.

Installation « La Valise, Galerie Ambulante » de Thomas Philibert + Atelier participatif de création d'une architecture insolite dans le Sanctuaire des Bois Brulées

Installation « La Valise, Galerie Ambulante » - Thomas Philibert a réalisé un projet intitulé « La Valise, Galerie Ambulante ». L'idée lui vient suite à la découverte du livre Mondes Imaginaires (Taschen, 2007) qui le pousse à se lancer, en 2017, dans un périple des environnements outsider de toute l’Europe, accompagné de sa valise et de peu de moyens. Il sera présent au Village d’Art Préludien de Chomo (un des rares sites qu’il n’a pas pu visiter) avec une installation qui montrera aux visiteurs la matière récoltée lors de son périple : expo photos, coin lecture, écoute de disques. Cette matière témoigne de la variété et de la richesse de la création « hors-normes » qui ne cesse d’émouvoir et inspirer le public.
Atelier de création d'une architecture insolite – Thomas Philibert propose un atelier participatif, ouvert à tout public, autour de la création d'une architecture insolite : partir d'une maison de poupée standard que les visiteurs détruisent, reconstruisent, peignent, avec différents matériaux.
https://www.facebook.com/groups/208410796328872

Résidence / La plasticienne Julie Dumont réalisera un « rocher orné » dans l'esprit de l'art pariétal représentant l'histoire de Chomo et du Village sous forme d’une bande dessinée « primitive »

. Le site du Village d’Art Préludien se veut comme un espace d’expérimentation pour des artistes émergents.
Lors de cette ouverture estivale, nous avons proposé à l’artiste plasticienne Julie Dumont de réaliser un « rocher orné » dans l'esprit de l'art pariétal représentant l'histoire de Chomo et du Village sous forme d’une bande dessinée « primitive ». Accompagnée dans la conception du projet par le médiateur culturel Aurélien Demaison, Julie Dumont sera en résidence tout au long de la semaine et le public pourra suivre l'œuvre en devenir.
L'œuvre finale sera utilisée comme support de médiation pour introduire la visite du site pendant son ouverture.
https://julie-d.ultra-book.com/

Le samedi 8 juillet à 15h et à 20h / et le dimanche 9 juillet à 11h et 15h
Klimperei et Mme Patate

Concert de musique expérimentale issu d’une résidence réalisée au Village d’art préludien en 2021 (30 minutes)
En 2021, le duo de musique expérimentale Klimperei et Madame Patate a passé une semaine en résidence au Village dʼArt Préludien, explorant la musique au prisme de l'art de Chomo. Ceci a donné lieu à des enregistrements sur le terrain, des compositions musicales et graphiques, des images... Les deux musiciens travaillent actuellement sur une sortie spéciale de leur recherche avec le label InPolySons. Convié de nouveau au Village, le duo présentera son travail au public lors d’un concert qui découvrira l’empreinte que le lieu a laissé sur sa pratique.
http://klimperei.free.fr/
https://madamepatate.com/

Le samedi 15 et le dimanche 16 juillet à 11h
Atelier Cyanotype avec le photographe Julien Caidos

Autodidacte, Julien CAIDOS débute la photographie comme illustrateur et portraitiste d'une maison d'édition parisienne. Il fonde, en parallèle, un collectif d'artistes, et organise des expositions au sein desquelles il présente également son travail personnel. S’inscrivant dans la démarche pluridisciplinaire du collectif, il réalise et produit des séries photographiques thématiques inédites ainsi que des installations collectives. Il travaille régulièrement avec la cyanotypie, une technique photographique monochrome qui se base sur l’utilisation des rayons UV ou du soleil. Ce procédé est particulièrement adapté à une réalisation en plein air et dans la nature, car il permet de capturer les empreintes des végétaux et des autres objets qui nous entourent.
http://www.juliencaidos.com/

Le samedi 15 juillet et le dimanche 16 juillet à 16h
Atelier maquette avec matériaux de récupération, avec la plasticienne Morgane Barbotin

Dans le royaume de Chomo, environnement inspirant et riche de matériaux de récupération naturels, Morgane Barbotin invite le public à rêver d’une maison idéale. Elle accompagnera les participant.e.s dans la réalisation d’une maquette avec les matériaux présents sur place et d’autres matériaux de récupération issus de son quotidien.
https://www.facebook.com/people/Barbotin-Morgane/100063541015902/

Le dimanche 16 juillet à 14h Table ronde et projections
Table-ronde / projection

Table-ronde « Enjeux et contraintes dans la restauration des créations hors-normes ». Intervenant.e.s préssenti.e.s (liste non définitive) : Fabrice Azzolin, enseignant aux Beaux-Arts de Nantes Saint Nazaire et responsable des chantiers de restauration du Village d’art préludien de Chomo ; Betty Lefèbvre, restauratrice professionnelle qui a participé au chantier de restauration de la face aux miroirs du Cyclop de Jean Tinguely ; Yann Ourri, Service Patrimoine et Inventaire Région Nouvelle Aquitaine, en charge de la valorisation du Jardin de Gabriel à Nantillé.

Le travail de restauration d’une œuvre d’art consiste, dans son essence, à préserver l’empreinte qu’un artiste a laissée et, en même temps, juxtapose l’empreinte du restaurateur, qui est souvent contraint à faire des choix dans des conditions délicates. Comment conserver non seulement la mémoire matérielle, mais aussi la mémoire immatérielle inscrite dans ces objets ? Quel type de labels et de protections existent au niveau institutionnel ? Quelles sont les plus adaptés à ce type de créations ? Afin d’ouvrir le débat autour de ces questionnements, nous allons donner la parole à plusieurs professionnel·le·s du secteur.

Afin d’introduire les thèmes de la table ronde, deux projections de documentaires sont prévues :
Projection /1. Le Cyclop : retour sur une restauration exceptionnelle de Jean-Nicolas Schoeser (France, 2022, 10’). En suivant le processus de restauration du Cyclop de Jean Tinguely, le documentaire produit par le Centre national des arts plastiques (Cnap) retrace l’aventure d’un chantier exceptionnel, à l’image de ce monstre mythologique caché dans les bois de Milly-la-Forêt, et dont la tête peut de nouveau se camoufler en réfléchissant son propre environnement.

Projection /2. Un Fabuleux sauvetage de Danilo Proietti (France, 2021, 52’). Le film documentaire raconte la récente restauration de la « Tour Eiffel » du le fameux Manège, œuvre d’art brut réalisée par Pierre Avezard, dit Petit Pierre, et conservée actuellement à la Fabuloserie à Dicy (89). Rencontre avec le réalisateur à l’issue de la projection.

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HISTOIRE DU SITE ET DE L’ASSOCIATION DES AMIS DE CHOMO

Introduction

Roger Chomeaux, dit Chomo (1907-1999), était un artiste marginal, à la fois peintre, sculpteur, musicien, poète et cinéaste, qui a vécu en ermite dans la forêt de Fontainebleau pendant 40 ans, sur un terrain acheté par son épouse pendant la guerre. À sa mort, il a laissé à ses deux enfants, outre une partie de ses œuvres, une série de bâtiments d’architecture spontanée en plâtre, grillages, bouteilles et bois mort, qui servaient à abriter sa production. Lui-même vivait dans une petite maison en préfabriqué sans chauffage ni sanitaires. C’est l’ensemble de ces constructions qu’il appelait son « Village d’Art Préludien », centre d’ « art total » où, tous les week-ends, il recevait les visiteurs, leur enseignant sa conception de l’art et sa vision, très critique, de la société contemporaine. Il est constitué de sa propre maison et de trois architectures spontanées : le Refuge, l’Église des Pauvres, et le Sanctuaire des Bois Brûlés. Ces bâtiments représentent, pour le moment, les seules créations de l'artiste visibles au grand public.

En 2015 l'Association des Amis de Chomo a été créée dans le but de préserver ces œuvres inclassables, mais aussi de les faire découvrir à tous. Jusqu'en 2021 les lieux appartenaient aux héritiers de Chomo et ils étaient ouverts aux visites uniquement lors des événements organisés par l'association, notamment pendant les Journées européennes du patrimoine.
En 2022, le règlement de la succession marque le début d’un nouvel avenir pour l'association, qui détient aujourd’hui les 3/4 de la propriété du site. Toutes les activités de l’association pourront prendre une plus grande ampleur et les actions de sauvegarde pourront s’envisager sur du plus long terme.

Chomo (1907-1999)

Né le 28 janvier 1907 à Berlaimont (Nord), décédé le 19 juin 1999 à Achères-la-Forêt (Seine-et-Marne), Roger Chomeaux, dit Chomo, fait partie de ces artistes inclassables qui, en France, ont été laissés sur le bord de la route au cours du grand virage pris par l’art contemporain international des années 1950-1960. Issu d’un milieu modeste, il suit d’abord dans sa jeunesse les cours de peinture et sculpture des Écoles Académiques de Valenciennes, puis réussit brillamment à l’École des beaux-arts de Paris où il gagne plusieurs prix. Marié, père de quatre enfants, il trouve ensuite un emploi comme artiste décorateur pour une marque de tapis, une situation plutôt aisée qu’interrompt brutalement la guerre. Revenu très éprouvé d’un an de captivité en Pologne, il se radicalise et décide de ne plus se consacrer qu’à la création, exerçant divers petits métiers pour survivre.

Après une retentissante exposition chez Jean Camion, rue des Beaux-arts, au printemps 1960, il quitte Paris définitivement et s’installe, seul, en forêt de Fontainebleau, sur un terrain acheté par son épouse pendant la guerre. C’est là qu’ayant choisi de vivre en ermite, dans la solitude et le plus grand dénuement, il devient Chomo, dit « 0 – 0 – 0 », et crée son Village d’Art Préludien : une série de bâtiments en plâtre, grillages, bouteilles et bois mort, destinés à abriter ses œuvres. L’Église des Pauvres, le Sanctuaire des Bois Brûlés et le Refuge feront l’objet de nombreux reportages au cours des années 1970 et 1980. L’univers de Chomo atteint alors une renommée internationale et devient légendaire parmi les amateurs d’art outsider et d’environnements singuliers.

Se disant inspiré par l’Invisible et se faisant fort de « détrôner le bronze » en tirant parti de tous les matériaux de rebut à sa portée, Chomo recevait rituellement les visiteurs dans son « Royaume » les samedis, dimanches et fêtes, et il les invitait à « faire un rêve avec Chomo ». Sur un vieux magnétophone, trouvé dans les poubelles, il se livrait à diverses expériences musicales et il a aussi enregistré un grand nombre de poèmes, écrits dans un alphabet phonétique de son invention. Son œuvre finale, récapitulant tous les thèmes de son inspiration, est un film expérimental, le Débarquement Spirituel, dont nous présentons un extrait en clôture de cette exposition. Resté inédit, il a été tourné, exclusivement la nuit, avec l’usage de spots de couleur, en collaboration avec deux amis artistes, le réalisateur photographe Clovis Prévost et le dessinateur Jean-Pierre Nadau.

Le Village d’Art Préludien

Ouvert au public au printemps 1964, le « Village d’Art Préludien » de Chomo, signalé sur la route par une accumulation de bannières et d’écriteaux en alphabet phonétique, consistait en quatre bâtiments utilisant comme armature les troncs des pins de la forêt et, en guise de murs, du staff et des bouteilles fixés sur des grillages.

Le plus ancien, au fond, est le Sanctuaire des Bois Brûlés, d’une esthétique purement abstraite, célébration du noir et du blanc : ce bâtiment fut réalisé pour abriter les œuvres revenues de l’exposition à la galerie Jean Camion à Paris. Ensuite, au centre, l’Église des Pauvres, le plus grand des bâtiments, conçu sur un simple plan rectangulaire, avec un toit en pente douce de tôles ondulées et, sur le devant, une rosace spectaculaire. Enfin le Refuge, véritable sculpture habitable, tapie entre les arbres, reconnaissable à son toit de capots de voitures accidentées.

Tous les samedis, dimanches et fêtes, les visiteurs affluaient dans le Royaume de Chomo, pour une visite au rituel immuable. Leur voiture garée sur le bord de la route, ils s’aventuraient sur un petit sentier, bordé de ronces et d’orties, de jouets cassés et de poupées ou d’inscriptions clouées sur les arbres : le no man’s land. Arrivés à la Frontière, un simple grillage à poules, ils devaient frapper sur le gong et appeler Chomo, qui arrivait d’un pas léger pour les recevoir. Suivaient deux ou trois heures d’une visite inoubliable avec, en final, « baptême au Vin sauvage » dans le Refuge, où Chomo faisait asseoir ses visiteurs et prétendait avoir réponse à toutes leurs interrogations.

La sauvegarde du Village d’Art Préludien : l’association des Amis de Chomo

A sa mort, Chomo a laissé à ses deux enfants, outre une partie de ses œuvres, le site et ses bâtiments. Lui-même vivait dans une petite maison en préfabriqué sans chauffage ni sanitaires.

Les œuvres de Chomo ne figuraient dans aucun musée et elles étaient entreposées dans un hangar. Jusqu’à la création de l’association des Amis de Chomo, son domaine « Préludien » de la forêt était resté à l’abandon, sans personne sur place pour en assurer la maintenance. Quant à sa pensée et à son enseignement, ils ne survivaient que dans un livre publié en 1978 (Chomo – un pavé dans la vase intellectuelle, propos recueillis par Laurent Danchin, Editions Simoën, Paris).

Avec le soutien de nombreux amateurs bénévoles, anciens visiteurs fidèles ou nouveaux découvreurs, l’association des Amis de Chomo, présidée par Laurent Danchin a donc été créée en octobre 2015 dans le but de :
- sauver l’œuvre de la disparition totale et l’aider à trouver la place qu’elle mérite dans l’histoire de l’art contemporain ;
- entretenir la mémoire de Chomo, en faisant connaître au plus grand nombre les points forts de son enseignement et de sa pensée ;
- trouver une formule pour rouvrir son domaine au public et en faire un centre actif d’événements culturels hors normes, voire un musée dédié à l’œuvre de Chomo, afin d’en faire profiter les générations actuelles et futures.

L’idée de cette association à visée culturelle concrétisait le projet pédagogique de Chomo lui-même, dont l’ambition était de proposer aux jeunes générations une initiation artistique nouvelle. C’est l’état de dégradation des œuvres et des bâtiments qui a imposé, de toute urgence, l’organisation d’un chantier de restauration, dont la première tranche a été financée, au cours de l’été 2015, par une centaine de souscripteurs et par un mécène américain. Les travaux ont été réalisés par un groupe d’étudiants bénévoles de l’école des Beaux-Arts de Nantes, sous la direction d’un de leurs enseignants, Fabrice Azzolin, membre de l'association des Amis de Chomo.

Pour fêter la réussite du chantier, remercier les souscripteurs et accompagner la naissance de l’association des amis de Chomo (déclarée peu après le 21 octobre 2015), une première journée Portes Ouvertes a été organisée à Achères-la-Forêt, les 3 et 4 octobre 2015. Elle concrétisait, symboliquement, la réouverture au public du domaine de Chomo, resté fermé depuis sa mort, en 1999. En un week-end, cette initiative a réuni dans la forêt, autour des bâtiments de Chomo plus de 120 personnes.

Aujourd’hui la présidence de l’association des Amis de Chomo est assurée par Amélie Danchin, fille de Laurent Danchin. Les activités de l’association ont été toujours réalisées avec l’accord des héritiers de Chomo (et notamment de sa fille Geneviève Chomeaux, et de la veuve Denise Chomeaux, qui ont toujours soutenu l’association) et grâce à l’apport de nombreux bénévoles de l’association et aux dons des visiteurs (seule ressource de l’association jusqu’à aujourd’hui).
Depuis 2017 l'association des Amis de Chomo a été reconnue d’intérêt général et peut délivrer des reçus fiscaux à ses donateurs. En 2022, suite au décès de Geneviève Chomeaux et à la succession de la famille de Roger Chomeaux, l’association a reçu le don des ¾ de la propriété du site, le quart restant appartient à Denise Chomeaux.
Le site est actuellement en cours d’inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
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