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Le vase des Métaux par Cros

Samedi 14 avril 2018

Vers la redécouverte de l'exemplaire de l’exposition 1900

Cros
Numéro 47 de la vente

Henry CROS (Narbonne, 1840 – Sèvres, 1907)
Les Métaux

Vase en grès cérame.
Signé et daté à la base, sous le bras de l'enfant : "H. Cros / 1897".
Fabriqué à la Manufacture nationale de Sèvres.
Haut. 130, Larg. 72, Prof. 72 cm.

Socle
Modèle par Alexandre SANDIER (Beaune, 1843-1916)
Grès cérame, cabochons encadrant une fleur ajourée.
Fabriqué à la Manufacture nationale de Sèvres.
Haut. 80, Larg. 57, Prof. 57 cm.
(éclats).

Provenance :
- Manufacture nationale de Sèvres.
- Collection de Monsieur et Madame Robert Zunz, France, achat à la Manufacture de Sèvres le 25 juillet 1925. La facture originale datée du 25 juillet 1925 sera remise à l’acquéreur.
- Par descendance, collection particulière, Saint-Germain-en-Laye, France.

PRÉSENTATION PAR LE CABINET SCULPTURE ET COLLECTION
VERS LA REDÉCOUVERTE D’UN VASE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900

« Un des hommes les plus glorieux du XIXe siècle », Auguste Rodin

Artiste volontaire et ambitieux, admirateur de Pline l’Ancien et de son Histoire Naturelle, Henry Cros se délecte dès son plus jeune âge de la lecture d’illustres ouvrages en latin, langue qu’il maîtrise autant que le grec et l’hébreu. Cet artiste d’un autre âge « avec sa figure pâle, ses yeux fiévreux, son lisse collier de barbe noire, (…) semblait un Seigneur de la cour des Valois. » Ce talentueux dessinateur, « ce poète, ce savant et ce grand ouvrier » est de son temps reconnu comme l’un des pionniers de la redécouverte de la technique de la pâte de verre. Pourtant peu d’œuvres d’Henry Cros sont aujourd’hui conservées, tant dans les collections privées que muséales (principalement au musée de la Manufacture nationale de Sèvres et au Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris). Henry Cros est relativement peu connu par le monde de l’art. Auguste Rodin (1840 -1917), dans la préface au catalogue de vente après décès d’Henry Cros, parlait de celui-ci en ces termes : « Sa sculpture a cette sérénité qui l’apparente à l’art grec ; c’est, je pense, le plus bel éloge qu’on puisse faire d’un artiste. Cros fut un des hommes les plus glorieux du XIXe siècle. Il a passé, inconnu . »

Portrait
Issu d’une famille de lettrés, Henry Cros est l’élève du sculpteur François Jouffroy (1806-1882) et de Louis-Jules Etex (1810-1889) à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il suit également les cours de peinture de Jules-Emmanuel Valadon (1826-1900), s’essayant tour à tour à la peinture à l’encaustique, à l’huile et à l’aquarelle. Mais c’est en tant que sculpteur qu’il est admis au Salon de 1861 en présentant un buste en plâtre de son frère Charles. Cros expose pour la première fois en 1863 au Salon des Refusés et présente régulièrement des médaillons et des bustes au Salon à partir de 1864.

De la cire à la pâte de verre : redécouverte de l’Art antique

Mais le sculpteur délaisse rapidement les matériaux traditionnels du plâtre, du marbre, du bronze et de la terre cuite. Son besoin d’expression par la couleur et sa volonté d’allier sculpture et peinture à parts égales dans son œuvre, l’amènent dès 1867 à entreprendre des recherches sur la céroplastie. La technique de la cire teintée dans la masse, connue dès l’Antiquité grecque et utilisée au Moyen-Âge et à la Renaissance pour illustrer les tumultes de la vie de cour, lui fait connaître un succès certain. Alexandre Dumas fils (1824-1895) et le critique Philippe Burty (1830-1890) inspecteur des Beaux-Arts, sont ses premiers admirateurs . Cette technique permet à l’artiste de sculpter dans la couleur mais ces cires polychromes restent fragiles. Après son premier succès d’estime, Le Prix du Tournoi (Musée d’Orsay, N°inv.RF3661) acquis par l’Etat après le Salon de 1873 , Cros décide d’abandonner ce procédé.

En 1883, il réalise ses premiers essais en pâte de verre après avoir vu au Louvre deux médaillons relevant de cette technique . Cette même année, Cros réalise un portrait en médaillon de sa nièce, reprenant l’iconographie des camées antiques, qu’il cuit sur la grille de la cheminée de son appartement parisien rue Littré. Il décide par la suite de construire lui-même un four dans son atelier rue de l’Amiral Roussin, mais ses premiers essais sur pâte de verre sont approximatifs et demandent un réel effort de perfectionnement. L’envoi en 1889 de trois pièces en pâte de verre à l’Exposition universelle lui vaut une médaille d’argent, et l’année suivante, il triomphe avec le même procédé en remportant une médaille d’or à l’Exposition universelle pour L’Histoire du feu.

La prouesse technique d’un grand vase en grès à Sèvres

Notre œuvre a été réalisée dans des conditions exceptionnelles. Cros bénéficie d’un atelier dans un des bâtiments de la Manufacture de Sèvres. Cette décision est imposée en 1891 par décision du ministre de l’Instruction publique et par l’Administration des Beaux-Arts , dirigée par Théodore Deck. Un atelier indépendant n’est mis à la disposition de l’artiste qu’en 1893, grâce à l’appui d’Henry Roujon, directeur des Beaux-Arts nommé en 1891. Entre 1895 à 1897, Cros demande un atelier plus grand dans un local désaffecté du vieux moulin de la Manufacture, pour y abriter un nouveau moufle , et répondre à la demande de pièces monumentales commandées par l’État. En effet, dès 1885, l’État devient un important mécène et collectionneur en lui commandant quantité de bas-reliefs aux thèmes empruntés à la littérature ou à la mythologie. Le musée de Limoges se voit confier La Source gelée et le soleil (1895) et La verrerie antique (1888), le musée du Luxembourg conserve l’Incantation (1892) et L’Histoire de l’eau (1894) et le musée des Arts décoratifs possède L’Histoire du feu (1900). Cros réalise également dans cet atelier l’Apothéose de Victor Hugo de 1903 à 1905, aujourd’hui conservée dans la Maison éponyme situé Place des Vosges, où il y travaille à ses préparations et ses cuissons jusqu’à sa mort en 1907 . Il laisse inachevé son projet de cheminée sur le thème de « L’Espérance de la belle saison » commandé par le prince de Wagram pour son château de Grosbois.

A la fin du XIXè siècle, le grès connait un essor remarquable et les Salons de 1896, 1897 et 1898 offrent de nombreux témoignages de l’intérêt des artistes pour ce matériau. « Le grès cérame est une sorte d’émail terreux, mat au regard et un peu rêche au toucher. Ce grès a quelque chose d’un peu sec » , principalement à cause des couvertes demi-mates utilisées pour la décoration des pièces. Cette couverte sans reflet renvoie des couleurs douces et légères, offrant aux yeux plus d’apaisement que les porcelaines. De plus, la cuisson, même à haute température, assure une solidité parfaite aux pièces de grande taille, qui sortent des moules sans fêlure ni déformation. Le grès cérame offre le maximum de résistance aux intempéries et aux rigueurs du climat grâce à sa légère vitrification qui lui confère une très grande imperméabilité. Cros ne réalise que peu de vases en grès.

Véritable prouesse, Cros crée ses vases Les Métaux en une seule pièce. Il réalise pour cela un moule de deux mètres de haut pour un mètre soixante de large . Lors de la réalisation de « pièces ouvertes », il préfère habituellement utiliser un moule à pièces, façonnant chaque élément indépendamment pour les assembler dans un second temps en les recuisant ensemble. Ainsi, la présence de coutures d’assemblage, plus ou moins décentrées, évoque encore davantage le procédé antique.

L’iconographie néo-classique d’un Âge d’or irréel

L’iconographie du vase Les Métaux est néo-classique ; Vénus, Mars et Vulcain, trônent en quinconce dans un Olympe dépouillé, uniquement délimité par la forme du vase. Cette composition harmonieuse est rythmée par la présence des personnages présentés en pied ou à mi-corps, en relief ou à peine esquissés, et placés à différentes hauteurs. Ces personnages contrastent avec le fond du vase de grès à l’aspect rugueux. Ceux-ci se détachent de l’arrière-plan grâce à un léger relief et aux notes rose poudré de leur carnation. Sur notre exemplaire, la couleur est traitée avec davantage de précision et de retenue. En comparaison du vase du Petit Palais et de celui de la Piscine, notre œuvre paraît plus sensible et nuancée, tout en conservant l’élégance et l’équilibre de la composition. La finesse de la découpe des personnages et la douceur de leurs carnations pourraient presque évoquer le rendu translucide et diaphane de l’albâtre. L’évocation de la douceur de vivre d’un Âge d’or irréel s’inscrit ici dans les codes symbolistes. Collectionneurs depuis plusieurs générations et grands connaisseurs d’Henri Cros, les propriétaires actuels du vase Les Métaux proposent de voir dans le médaillon figurant une tête d’homme, un autoportrait de l’artiste la personnification des « minéraux dormant au sein de la terre », exemptés de toute temporalité. Cet inframonde est présidé par un personnage grimaçant à la naissance de chacune des anses.

Détail Cros
Grâce à l’évocation de ces deux mondes complémentaires, Cros illustre sa volonté de « rechercher des moyens d’expression moins vulgaires que ceux qui, de nos jours, sont devenus d’une si fatigante banalité », de « clarifier le regard et l’âme des laideurs de la vie contemporaine, exigeant d’autres manifestations esthétiques que celles où nous convient annuellement les jurys officiels »

Un parallèle formel peut se faire avec l’œuvre de Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898). Les deux artistes partagent le même attrait pour les grands formats, les effets de polychromie et le traitement des figures à la beauté idéale. Tous deux puisent leur innovation dans le classicisme et la sensualité des représentations antiques. Leurs colorations douces rendent ces œuvres délicates et agréables à contempler. On peut également rapprocher les personnages de Cros de ceux des Préraphaélites aux poses nostalgiques et souples et aux regards perdus dans des rêveries mystérieuses.

L’exemplaire probablement retrouvé de l’Exposition universelle 1900


Stand Sèvres
À ce jour, nous connaissons avec certitude la localisation de trois vases en grès Les Métaux d’Henry Cros : celui conservé au Petit Palais (musée des Beaux-Arts de Paris), le vase conservé au musée de la Piscine de Roubaix, et le nôtre. Nos recherches réalisées aux Archives nationales, à la Manufacture de Sèvres permettent de proposer une datation chronologique de ces trois vases. Il est ainsi possible d’énoncer un certain nombre d’éléments positifs concernant leurs dates de fabrication ou de livraison.

Tout d’abord, la date de 1897 inscrite sur chaque modèle indique qu’il a été conçu par l’artiste à cette date. Lors de l’Exposition universelle de 1900, la Manufacture nationale de Sèvres présente deux vases intitulés Les Métaux, référencés dans le Catalogue des pièces exposées au Palais des Manufactures nationales, Esplanade des Invalides, aile droite (1900) . Ces vases sont aussi mentionnés dans le Dictionnaire des sculpteurs de l’école française . De façon surprenante, nous n’avons retrouvé aucune trace de la fabrication de ces deux vases dans les archives de la Manufacture nationale de Sèvres et ceux-ci ne sont plus localisés après 1900.

- La conception d’un vase Les Métaux est attestée par le registre vv.12 de 1901, sous le N°47.49, (1v. en grès « Les Métaux » par M. Cros). Il est commandé par le Palais Bourbon en octobre 1901. Cet exemplaire est vraisemblablement celui aujourd’hui conservé au Petit Palais, musée des Beaux-Arts de Paris.
- Il est fait état d’un second vase en grès dans le même registre en 1902 (N°72.86, 1 v. Cros en grès), commandé en novembre 1902 par l’École nationale des arts décoratifs de Roubaix. Tout laisse à penser que ce vase est celui aujourd’hui conservé au musée de l’Industrie André Diligent La Piscine de Roubaix.
- Un vase en grès (sans certitude qu’il s’agisse du modèle Les Métaux) est annoncé dans le registre vv.15 de mai 1911 (ligne 39 : vase Cros en grès). Il est précisé dans la marge qu’il est destiné au magasin.
- Un autre vase en grès (sans certitude qu’il s’agisse du modèle Les Métaux) est mentionné dans le registre vv.15 de juin 1922, (folio 134, ligne 43 sous le terme « Vase Cros, grès, Figures en relief »). Il est précisé dans la marge qu’il est destiné au magasin.

Au regard de ces éléments (dont la facture d’achat datée du 25 juillet 1925), nous pouvons émettre les hypothèses suivantes :
- Première hypothèse : notre œuvre serait l’une des deux mentionnées dans le registre vv.15 de 1911 ou de 1922 ; or la fabrication posthume d’un tel vase paraît peu plausible.
- La seconde hypothèse selon laquelle notre vase serait au contraire l’un des deux présentés à l’Exposition universelle de 1900 et conservé dans le stock de la Manufacture jusqu’en 1925 nous apparaît donc comme plus probable.

« Toute l’Antiquité dans une âme nouvelle», Antoine Bourdelle


Les inventions (ou redécouvertes) techniques de Cros s’inscrivent parfaitement dans les préoccupations de l’Art Nouveau. Elles procèdent de la volonté de Cros d’unir les arts et de trouver un moyen d’expression originale et sans limite, destiné à exprimer tout son potentiel créatif. Cros a su allier la pureté et l’élégance des thèmes et des techniques de l’art antique aux préoccupations formelles des mouvements artistiques de son temps. En effet, Cros entretient des liens évidents avec le Symbolisme et les Parnassiens dont certains de ses amis étaient issus, tels Marie-José de Hérédia, François Coppée, Maurice Rollinat, Stéphane Mallarmé ou encore Paul Verlaine. Cros réussit à créer une symbiose entre les mouvements littéraires et artistiques de son époque. Il réactive certains mythes arcadiens issus de la littérature et de la mythologie antiques mêlés à des symboles nouveaux. Il dépasse ainsi les préoccupations d’un art purement décoratif pour tendre vers une œuvre universelle alliant différents langages. Antoine Bourdelle (1861-1929) évoquait l’œuvre d’Henry Cros en ces termes : « L’Égypte y calcule, la Syrie y décore, la Grèce y sculpte en frémissant et toute une France y sourit. Telle fut l’œuvre d’Henry Cros : toute l’Antiquité dans une âme nouvelle. »

Cros Vase

Œuvres en rapport

Comparaison Cros
Vase Les Métaux, grès cérame avec traces de polychromie (Haut. 130, Larg. 72, Prof. 72 cm), signé et daté à la base du vase, sous le bras de l’enfant : « H. Cros/1897 », fabriqué à la Manufacture de Sèvres, conservé au Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, N° d’inv. PPO3737 (1). Le vase apparait dans la revue L’Art Décoratif de juin 1902 avec un socle différent. Reversement du musée Galliera en 2005.

comparaison 2 cros
Vase Les Métaux, grès cérame avec traces de polychromie (Haut. 138, Larg. 75, Prof. 73 cm), signé et daté à la base du vase, sous le bras de l’enfant : « H. Cros/1897 », fabriqué à la Manufacture de Sèvres et envoyé à Roubaix en 1902, conservé au musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix, N° d’inv. 2675-1278-17.

Bibliographie en rapport

- Catalogue des œuvres exposées par les Manufactures nationales de l’Etat (Gobelins, Sèvres, Beauvais) / Exposition universelle de 1900, Librairie centrale des Beaux-arts, Paris, 1900, pp.29-31, p.37, p.55, modèle répertorié sous le n°382 ;
- Catalogue officiel illustré de l’Exposition décennale des beaux-arts : de 1889 à 1900/ exposition universelle de 1900, impr. Lemercier : L. Baschet, Paris, 1900, p.267 ;
- Arsène Alexandre « Les Manufactures de l’Etat à l’Exposition Beauvais-Sèvres », Le Figaro illustré, N°124, 1er juillet 1900, p.133;
- Gustave Saulier, « Travaux et projets de la manufacture de Sèvres », l’Art Décoratif, juin 1902, pp.124-128, modèle reproduit p.125 ;
- Manufacture nationale de Porcelaine de Sèvres, Catalogue d’ouvrages contemporains édités à Sèvres, impr/ G. de Malherbe, Paris, 1904, Première partie ;
- Maurice Testard, « Henry Cros », Art décoratif, avril 1908, pp.149-155 ;
- Marie-Pierre Verneuil, « Les pâtes de verre », Art et Décoration, v.25, N°1, 1909, pp.81-90 ;
- Catalogue de la vente des œuvres d’Henry Cros. Samedi 23 janvier 1909. Hôtel Drouot. Salle N°7. Me André Desvouges, commissaire-priseur, Loys Delteil, expert (92 numéros dont de nombreux dessins), préfacé par Auguste Rodin ;
- Antoine Bourdelle, « Un grand artiste méconnu » : Henri (sic) Cros », La vie, août 1917, 6e année, N°8, pp.225-226 ;
- Rétrospective Henry Cros au Salon d‘automne 1922, pp.369-373 ;
- Jean-Luc Olivié, « Jalons pour une histoire des pâtes de verre », La Revue de la Céramique et du Verre, N°26, sept/oct 1982, pp.9-13 ;
- Catalogue de l’exposition itinéraire De Carpeaux à Matisse… la sculpture française de 1850 à 1914 dans les musées et les collections publiques du nord de la France, 1982-1983, p.178 ;
- Noël Daum, « Henry Cros, le Précurseur », La pâte de verre, éd. Denoël, Paris, 1984, pp.59-73 ;
- Catalogue de l’exposition La sculpture française au XIXe siècle, 10 avril-28 juillet 1986 Galeries nationales du Grand Palais, RMN, 1986, pp.88-89 ;
- Janine Bloch-Dermant, Le verre en France d’Emile Gallé à nos jours, éd. de l’Amateur, Paris, 1986, p.16 et p.26 ;
- Jean-Luc Olivié « Un atelier et des recherches subventionnées par l’Etat : Henry Cros à Sèvres », La sculpture au XIXe siècle, une mémoire retrouvée. Les fonds de sculpture. Collection Rencontres de l’Ecole du Louvre, La documentation française, Paris, 1986, pp.193-199 ;
- Wolf Uecker, « Henri Cros », Lampes et bougeoirs Art Nouveau et Art Déco, Flammarion, Paris, 1987, fiche N°213, p.43 ;
- (sous dir.) Jean-René Gaborit, Jack Ligot, Sculpture en cire de l’ancienne Egypte à l’art abstrait, Jean-Luc Olivié, « Henri Cros », R.M.N, Paris, 1987, pp.213-215
- L’Estampille/ l’Objet d’art, mars 1989, Fiche N°223F, p.93
- Giuseppe Cappa, L’Europe de l’art verrier des précurseurs de l’Art Nouveau à l’art actuel 1850-1990, éditions Pierre Mardaga, Liège, 1991, pp.93-95 ;
- Dominique Morel et Charles Villeneuve de Janti, Henri Cros ou la nostalgie du Paradis perdu, pp.44-49 ;
- Sylviane Humair, Henry Cros sort de sa réserve, Jardin des Modes, N°181, août 1994, pp.60-61 ;
- Pierre Sanchez, Dictionnaire des céramistes, verriers et émailleurs, 1700-1920, tome III, Dijon, 2005, modèle répertorié au n°382;
- Alexandre Sandier, Georges Lechevallier-Chevignard, Formes et décors modernes de la Manufacture nationale de Sèvres, Paris, Ch. Massin éd., s.d. ;
- Emile Baumgart, « La Manufacture de Sèvres à l’Exposition Universelle », Encyclopédie du Siècle. L’Exposition de Paris (1900), Tome III, Paris, s.d. p.216
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