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BEL AMEUBLEMENT d'un APPARTEMENT PARISIEN

 
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Lot 198

SEMAINIER par François-Honoré-Georges JACOB-DESMALTER et Georges JACOBen acajou et placage...
SEMAINIER par François-Honoré-Georges JACOB-DESMALTER et Georges JACOBen acajou et placage...
SEMAINIER par François-Honoré-Georges JACOB-DESMALTER et Georges JACOBen acajou et placage...

SEMAINIER par François-Honoré-Georges JACOB-DESMALTER et Georges JACOB
en acajou et placage d'acajou flammé, ouvrant par sept tiroirs, flanqué de demi-colonnes à têtes de cygnes au cou enroulé se terminant par des sphères. Reposant sur des pieds hémisphériques. Orné d'entrées de serrures en bronze doré.
Estampillé JACOB. D. R. MESLEE sur le montant arrière gauche.

Époque Empire.
Coiffé d'un marbre de Carrare.

Haut. 181, Larg. 116, Prof. 57 cm. (petits sauts de placage)

François-Honoré-Georges Jacob, dit Jacob-Desmalter (1770-1841) et son père Georges Jacob (1739-1814) utilisent cette estampille entre 1803 et 1813. Passionné par l'oeuvre de son père dès sa prime jeunesse, François-Honoré-Georges reste son seul associé après la mort de son frère en 1803. Suite au marasme révolutionnaire et grâce à la faveur dont la maison Jacob dispose auprès de Napoléon Bonaparte et de la Cour, ils sont bientôt au fait de leur gloire. Pas un palais de l'Empereur, pas une résidence d'un grand de l'Empire, pas un bâtiment officiel n'est meublé avec leurs créations. Ils garderont cette suprématie auprès du Garde-meuble jusqu'à la faillite de leur atelier en 1813. Faillite dont se remettra François-Honoré-Georges pour poursuivre l'activité aux côtés de son fils Georges-Alphonse.

Bibliographie : Denise LEDOUX-LEBARD, Le mobilier français du XIXe siècle, Les éditions de l'Amateur, Paris, 2000, pp. 268 et 270.

Adjugé : 6 000 €

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