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BEL AMEUBLEMENT d'un APPARTEMENT PARISIEN

 
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Lot 146

PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, "Le petit alchimiste". signé en...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, "Le petit alchimiste". signé en...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, "Le petit alchimiste". signé en...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, "Le petit alchimiste". signé en...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, "Le petit alchimiste". signé en...

PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS,
"Le petit alchimiste".

signé en bas à droite "Neilson. ex". L'écossais Jacques Neilson est l'entrepreneur de l'atelier de basse lisse des Gobelins de 1749 à 1788.

Seconde moitié du XVIIIe.

Haut. 84, Larg. 69 cm.
Cadre en bois doré.

Provenance : château de l'Indre.

MANUFACTURE DES GOBELINS. TAPESTRY PANEL depicting "the little alchemist". Signed lower right. Second half of the 18th century.

Le petit alchimiste est entouré d'instruments scientifiques et semble effrayé par l'expérience qu'il vient de réaliser. Ce type de scènes fantaisistes figurant des enfants exerçant des métiers d'adultes est très en vogue à la fin du règne de Louis XV. On en trouve ainsi sous le pinceau de François Boucher (1703-1770) ou de Jean Honoré Fragonard (1732-1806).

"S'agissant de la basse lisse, il existe tout d'abord cinq ateliers, dirigés par plusieurs membres des familles de La Croix, Souet, de La Fraye, Le Blond, peu à peu réunis sous la direction de Pierre François Cozette (de 1737 à 1749), puis de Jacques Neilson (de 1749 à 1788), entrepreneur d'origine écossaise, qui obtient en 1751 la réunion des deux derniers ateliers."
Benoît Henry Papounaud, "La Tapisserie française, du Moyen-Âge à nos jours", éd. du Patrimoine, 2017, p. 175.

"Peu de temps après son entrée aux Gobelins comme entrepreneur de basse lisse, le 14 décembre 1750, Neilson avait proposé de modifier le mode de travail de la basse lisse, pour ménager les modèles et pour exécuter la tapisserie dans le sens du tableau original car l'exécution en contrepartie constituait un grave inconvénient puisqu'il arrivait que les personnages ainsi retournés se trouvaient par exemple avec l'épée dans la main gauche ou le bouclier dans le bras droit. L'autre défaut faisait que les tapisseries étaient souvent mal dessinées car le tapissier ne pouvait voir l'ensemble de son travail à l'endroit avant la fin de l'exécution.
En 1750, Neilson proposa de supprimer le placement du modèle sous la chaîne pour le mettre en entier derrière le tapissier et employa l'effet de calque grâce à une étoffe transparente placée à l'envers, sous la chaîne, pour suivre le trait par transparence. Cette modification fut mise en pratique dès 1752 et c'est en 1757 que Vaucanson exécuta à la demande de Neilson, un nouveau métier disposé de façon à pouvoir assez rapidement relever la chaîne verticalement et placer ainsi le travail à l'endroit, ce qui permettait les rectifications".
Maurice Fenaille, "État général des tapisseries des Gobelins depuis son origine jusqu'à nos jours 1600-1900",1er volume. XVIIIe siècle, 1699-1736.

Adjugé : 1 000 €

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