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ARCHIVES DE CHÂTEAUX, AUTOGRAPHES DOCUMENTS HISTORIQUES

 
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Lot 287

[Famille de Berthelot de Baye - Guerre 1914-1918] Lot de...
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[Famille de Berthelot de Baye - Guerre 1914-1918] Lot de + de 500 pièces, Fin du XIXe et 1er tiers du XXe siècle.
Réunion de + de 500 L.A.S., L.A., L.S. et divers adressées et reçues par les membres de la famille de Berthelot de Baye, concernant le baron Auguste de Baye et son épouse Georgina Wilkinson, le célèbre archéologue baron Joseph et son épouse Marie Béatrix Oppenheim dite " baronne de Baye ", leurs filles Yolande et Marie-Louise. Nombreuses correspondances écrites durant la première guerre mondiale et autographes d'écrivains et artistes (Léon Xanrof, Albert Willemet, Magali Boisnard, Jean Rameau, André Corthis…).
Dont inventaire détaillé du mobilier conservé dans le château de Baye avant 1914 - Liste des objets d'art ayant appartenu à la famille impériale et qui furent hérités par la famille de Baye - Dessin d'une paire de chandeliers en bronze doré achetée par le baron de Baye à Moscou en 1910 - Note manuscrite du général Brissaud-Desmaillet, commandant les troupes de la Sarre, du 14 septembre 1920 rappelant les services rendus par la baronne de Baye durant son séjour en Allemagne occupée : " Depuis l'armistice, Mme la Baronne de Baye s'est dépensée sans compter pour assurer le parfait fonctionnement de la cantine de gare créée par Melle de Baye. Sans cesse aux côtés de sa fille, dans les beaux et les mauvais jours, elle a su imprimer à la cantine un caractère de home familial ouvert à tous les Français, militaires et civils. Mme de Baye, qui pourrait jouir tranquillement du confortable exceptionnel de son hôtel à Paris et de son château, a fait, comme sa fille, le sacrifice de son existence parisienne, pour se consacrer entièrement à ses œuvres de Sarrebruck dans un milieu prussien, bien plus hostile à la France que le milieu rhénan. Toujours à son poste dans les moments de trouble, elle a circulé crânement au milieu des émeutiers d'octobre 1919, en tenue d'infirmière, arborant les couleurs françaises… " - L.A.S. d'Eugène Pascau, peintre, adressée à la baronne de Baye, qui souligne la disparition de l'écrivain Edmond Rostand, fiancé de Yolande de Baye " … Oui pauvre Rostand. Quelle fin lamentable ! Si je me souviens du moulin ! Je crois que nous aurons pas mal d'histoires à nous raconter… " - L.A.S. d'Antoinette Oppenheim épouse Quélen, adressée à sa nièce Yolande de Baye, dans laquelle elle pousse la jeune infirmière à conserver le contact avec le général Pétain : " (…) c'est comme Philippe, tiens le aussi, il a pour lui en ce moment l'opinion publique et la vague de popularité qui peut en faire un " leader " (…) pense par ton adresse et tes jolis yeux (…) un sourire de femme quelque fois peut inspirer plus que toutes les décorations !! et donc petite chérie " en avant " bon courage… " - Brouillon de lettre de Yolande de Baye datée de 4 février 1917 à Dugny, adressée probablement au général Pétain : " Mon général, J'espère que vous m'avez bien comprise l'autre soir quand si aimablement vous m'avez fait le vrai plaisir de venir me voir. Vous savez de quel sujet je veux parler. Je le veux entendre parler de rien en ce moment, vous m'entendez bien, de rien, sans exception. Pas plus de médaille que de croix et surtout pas de citation étalée dans la presse des journaux. Si il y a une chose au monde que je déteste c'est la publicité. A plus forte raison quand elle s'applique au cas d'un simple devoir accompli envers le pays. Et un devoir qui est un honneur quand ce pays s'appelle la France. Laissons les choses placées comme elles doivent l'être. La presse a exhalé les traits d'héroïsme de nos poilus et de nos officiers. Jamais elle n'en parlera assez… " Il faut rappeler que Yolande de Baye est à l'époque une jeune fille de 24 ans patriote ardente, engager sur le front avec sa mère pour organiser des formations sanitaires. Elle débarque à Verdun avec son bataillon de médecins et d'infirmières, sans souci du danger. Elle y installe un hôpital d'évacuation, malheureusement tout proche d'un dépôt de munitions, qui devient vite la cible des Allemands. Courageuse, l'infirmière major reste à son poste, ainsi que toute son équipe, allant jusqu'à donner son casque à l'une de ses compagnes. Blessée au visage le 17 août 1917, elle recevra des mains du général Pétain la légion d'honneur et fera la Une de toute la presse. Yolande sera l'une des maîtresses du général Pétain durant la Grande Guerre. Au printemps 1916, une rumeur circule même de mariage, vite démentie par le général lui-même, ennuyé que cela revienne aux oreilles de sa compagne officielle Eugénie Hardon. Mais il conservera un contact privilégié avec la jeune femme.

FICHE COMPLETE DESCRIPTIF

Adjugé : 2 500 €

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