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ARCHIVES DE CHÂTEAUX, AUTOGRAPHES DOCUMENTS HISTORIQUES

 
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Lot 212

[Révolution] Antoine-César de CHOISEUL-PRASLIN (1756-1808), duc de Praslin, général et...
[Révolution] Antoine-César de CHOISEUL-PRASLIN (1756-1808), duc de Praslin, général et...

[Révolution] Antoine-César de CHOISEUL-PRASLIN (1756-1808), duc de Praslin, général et homme politique
L.A.S. à Abraham-Louis BREGUET, Praslin [Aube], 29 thermidor an IV (16 août 1796) ; 3 pages in-8.
" (…) je vous avez prié d'une commission comme étant à côté de vous et comptant sur votre amitié. Ce qui m'avait engagé à vous prier de m'envoyer le tout par la voiture rue du pas de la mule ; c'est que je comptais sur votre obligeance, et un peu sur votre paresse et je 'm'étais flatté que vous vous chargeriez vous-même de la commission en me l'apportant par cette double raison. Je me trouverais et je jouirais beaucoup plus de mon séjour, si je vous y possédais, le rural n'est pas la plus grande jouissance, (…) Ma femme m'a chargé de vous presser avec plus d'instance de ne pas différer plus longtemps. (…) puisque vous ne voulez pas me prévenir du jour de votre arrivée je vous préviens qu'il pourra vous arriver de nous trouver hors de table ce jour là ; mais au reste je crois que je pourrai toujours vous trouver de quoi dîner parce que nous dînons toujours à deux heures (…) Vous vous trompez à l'égard de vos ouvriers ; car souvent quelques jours d'absence les font plus diligentes. (…) Nos élèves sont celles que vous connaissez ce sont des productions d'Auteuil mais quoiqu'en petit nombre ma femme les partagera avec vous (…) Je vous assure qu'il n'y a point de politique de ma part dans mes absences un peu plus longues à Paris que de coutume… "

Joint : L.A.S. par BOULANGER, chef d'atelier, à Abraham-Louis BREGUET, sans date, 1 page ½ in12 au sujet de réparation apportée à la grosse montre du duc de Praslin.

Colonel du régiment de Lorraine, il fait son entrer à l'Assemblée nationale comme membre titulaire en août 1789. Promu maréchal de camp le 28 novembre 1791, il n'émigre pas, mais il devient suspect en 1793 et est emprisonné jusqu'à la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Il reste alors en dehors de la politique jusqu'au coup d'État du 18 brumaire, puis il se rallie au gouvernement du Consulat.
Bonaparte l'appelle à faire partie du Sénat conservateur et il le nomme, le 2 octobre 1803, membre de la Légion d'honneur, puis Commandeur du même ordre le 14 juin 1804. Il repose au Panthéon de Paris.

Adjugé : 500 €

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