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TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES, ESTAMPES

 
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Lot 230

ATELIER TRIGOULET
Ces 22 oeuvres sur panneau, proviennent de l'atelier d'Eugène TRIGOULET. Elles sont conservées, et présentées dans leur état d'origine.

Trigoulet, est né à Paris en 1864, où Il a été élève de Jean Louis Gérome, d'Henry Lévy et d'Albert Maignan. Il s'est éteint en 1910 à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) où il a beaucoup produit : vues de port, de plages, scènes de la vie de marins. C'est l'exemple même d'un petit maître que l'on redécouvre !
"...Il évite l'écueil de l'anecdote grâce à une facture brutale et schématique indiquant les volumes - bateaux, charrettes et personnages - par de grandes masses sombres. Il exprime avec puissance, en gammes brunes et noires, la vie rude des pêcheurs normands et picards..." in Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture, Gérald Schurr et Pierre Cabanne, éditions de l'amateur, 1996, tome II, p. 469.

Voici ce que l'on pouvait lire parallèlement le 12 mars 2014 dans la Tribune de l'Art :
" Après les expositions consacrées au fondateur de "l’école de Berck", Ludovic-Napoléon Lepic (1839-1889), et à son principal représentant, Francis Tattegrain (1852-1915), le musée d’Opale-Sud, à Berck-sur-Mer, présentera en 2016 une rétrospective de l’œuvre d’Eugène Trigoulet (1864-1910).

Elève de Jean-Léon Gérôme et de Henry Lévy, Eugène Trigoulet obtint le second grand prix de Rome en 1892. Admis au Salon dès 1889, médaillé en 1893 puis hors concours à partir de 1903 (Goudronnage des barques de pêche à Berck), celui qui fut 25 ans durant professeur de dessins aux écoles de la ville de Paris rejoignit Berck en 1898 pour raisons de santé. Des œuvres sont ramenées de voyages en Bretagne, en Espagne, en Italie, en Algérie et en Belgique (Bruges) et Trigoulet illustre, à l’occasion, des romans comme "Les naufragés de la Djumna" d’Émilio Salgari. Édité en 1898 dans l’Estampe Moderne, "Le chemin de la mort" témoigne du talent de lithographe qu’il développe pendant son séjour à Berck dont la marine constitue sa principale source d’inspiration jusqu’à sa mort en 1910.

Eugène Trigoulet est sans doute l’artiste le plus original ayant opéré à Berck entre 1890 et 1910. Si certaines de ses œuvres, comme le "marché à Berck-Ville" conservé à l’hôpital maritime (Collections de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), semblent compatibles avec le sillage naturaliste tracé ici par Francis Tattegrain, il témoigne ailleurs d’aspirations modernistes qui détonnent dans le contexte berckois où les Charles Roussel, Marius Chambon et autre Jan Lavezzari ne mâtinent qu’occasionnellement leur héritage académique de quelques libertés impressionnistes.
Expérimentant volontiers une gamme chromatique restreinte, parfois réduite à un camaïeu de gris et de beige qu’anime un geste nerveux, Trigoulet réveille le registre habituel des peintres de la marine de Berck. La mort prématurée du seul artiste à avoir ici eu l’ambition d’explorer de nouvelles voies marque, de facto, la fin d’une aventure commencée en 1877 avec l’installation de Ludovic-Napoléon Lepic."

Parallèlement suite à son séjour à Alger, Trigoulet fut reconnu au Salon des peintres orientalistes français. 6 oeuvres d'Afrique du Nord furent exposées à Pais en 1913 et 1914. La salle du Palais d'hiver à Alger conserve de lui un "Petit harem".

Avant l'expo de Berck en 2016, en avant première en 2015 à Vendôme - 22 oeuvres inédites d'Eugène Trigoluet sont proposées de France et d'Algérie !

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