FR
EN

23ème VENTE AUX ENCHÈRES À CHEVERNY : ISLAM, ASIE, ART NOUVEAU, GIACOMETTI, ART MODERNE, LIVRES

 
Consulter les détails de la vente

Lot 334

Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)"[D'après Cimabue : détail...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)"[D'après Cimabue : détail...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)"[D'après Cimabue : détail...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)"[D'après Cimabue : détail...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)"[D'après Cimabue : détail...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)"[D'après Cimabue : détail...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)"[D'après Cimabue : détail...

Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)
"[D'après Cimabue : détail de La guérison de l'estropié de la basilique supérieure d'Assise]", vers 1946.

Dessin au crayon sur papier vélin.
Mentions manuscrites au crayon au dos : en haut : "13", en bas : "Tête Byzantine / 33 x 26 / Vers 1946 / N°17".

34,2 x 25,7 cm.

Cette œuvre est répertoriée dans les archives de la Fondation Alberto et Annette Giacometti sous le numéro AGD 1717. Elle est munie de son certificat d'authenticité par le Comité Giacometti.

Provenance : don de l'artiste à Tériade, circa 1946. Legs particulier d'Alice Tériade, 2007.

Exposition :
- 1990, Tokyo (Japon), Musée Kiyoharu Shirakaba, "Alberto Giacometti", du 27 octobre 1990 au 25 novembre 1990, n° 15 (Série Byzantine- Etude de tête).

Bibliographie :
- CHIBA Shigeo, USAMI Eiji, Alberto Giacometti, Tokyo, Musée Kiyoharu Shirakaba, 1990, cat. n° 15.

Œuvre originale :
Cenni di Pepo dit " Giovanni Cimabue " (1240/50-1302), Crucifixion, vers 1280-1283, fresque, 3,50 x 6,90 m. Assise, église supérieure Saint-François.

Peut-être copié d'après : CECCHI Emilio (dir.), Cimabue, Rome, Éditions Tumminelli, 1946, planche 41 (détail de " La Guérison de l'estropié ", Assise, Basilique supérieure).

La guérison de l'infirme par Saint-Pierre de Cimabue est une fresque de la Basilique supérieure d'Assise (AGD n°1717). Fidèle au sujet, Giacometti recopie le visage de Saint-Pierre en l'allongeant. La vision qu'il a de Saint-Pierre est modifiée de par son regard subjectif. Ce sont ses souvenirs et sa vision postérieure à ce voyage en Italie qui transforment le Saint-Pierre de Cimabue. Le retour au réel est assumé puisque Giacometti ne transforme pas totalement les expressions de Saint Pierre et conserve notamment la bienveillance du personnage. La vision globale du visage est modifiée. Cimabue et sa peinture ne sont qu'un prétexte pour se tourner vers un art accompli.

Adjugé : 5 000 €

Inscrivez-vous à notre newsletter :
Suivez-nous :