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ORANGERIE DE CHEVERNY POUR LA 20ème ANNÉE - BEL AMEUBLEMENT

 
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Lot 143

PENDULE à L'ÉGYPTIENNE en terre cuite et bronze doré. Elle...

PENDULE à L'ÉGYPTIENNE en terre cuite et bronze doré. Elle représente une femme aux seins dénudés, revêtue du Pschent, la coiffe royale de l'époque pharaonique, portant le cadran émaillé à chiffres romains, signé de BAUSSE, au Méridien, boulevard d'Antin, à Paris.

Empire.

Haut. 50, Larg. 16,5, Prof. 13 cm. (accident).

Provenance : grande demeure de la vallée de la Loire.

Avec la campagne d'Égypte de Bonaparte en 1798, la pendule à sujet connaît une grande vogue. Les horlogers trouvent alors dans l'Égypte ancienne une nouvelle source d'inspiration. Dès la fin du Directoire et durant toute la période consulaire, on voit apparaître une multitude de sphinx, pharaons, mastabas ornés de hiéroglyphes, pyramides et temples qui renouvellent le décor en lui donnant une forme très archéologique. Mais, dès les débuts de l'époque impériale, l'influence égyptisante entre en concurrence avec les figures de l'Antiquité gréco-romaine qui, bientôt, deviennent omniprésentes. Par l'utilisation de la terre cuite associée au bronze doré, cette pendule constitue un exemple original que l'on peut rapprocher, malgré quelques variantes, d'un dessin de l'architecte anglais Thomas Hope qui a servi de modèle pour une pendule à l'Égyptienne en bronze patiné et doré (Paris, Hôtel Drouot, 26 avril 1991, n° 149).

Bibliographie :
- Jean-Dominique Augarde, Les ouvriers du Temps. La pendule à Paris de Louis XIV à Napoléon Ier, Genève, Antiquorum éditions, 1996, p. 358.
- Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Âge au XXe siècle, Paris, Les éditions de l'Amateur, 1997, p. 380-381.

Adjugé : 7 000 €

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