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ORANGERIE DE CHEVERNY POUR LA 20ème ANNÉE - BEL AMEUBLEMENT

 
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Lot 113

CHOCOLATIÈRE en argent, ciselée de côtes torses et de vagues,...

CHOCOLATIÈRE en argent, ciselée de côtes torses et de vagues, repose sur trois pieds cannelés à ressauts terminés par des enroulements. Les attaches fondues et décorées de panaches feuillagés. Sous une double coquille, le bec est ciselé de côtes torsadées. Le couvercle à poucette cannelée et plan, ce dernier à frételet pivotant, fait d'un bouton à décor godronné sur un disque lui-même ciselé de côtes. Anse en bois noirci à volute.
Poinçon de reconnaissance de la ville de Valenciennes vers 1760-1785. Maître orfèvre indéterminé.

Haut. 28 cm. Poids brut : 1080 g.

Provenance : collection orléanaise.

La juridiction de la Monnaie de Lille, dont dépend la ville de Valenciennes, constitue l'un des centres les plus réputés de l'orfèvrerie française au XVIIIème siècle. En 1738, la Cour des Monnaies de Paris ne recensait pas moins de 22 maîtres orfèvres dans la jurande de Valenciennes; ce qui en faisait le centre le plus important du Hainaut. À lire l'ouvrage de Nicole Cartier sur Les orfèvres de Lille (Paris-Louvain, Les cahiers du Patrimoine, 2006, vol. 2, passim), on se rend compte à quel point la production valenciennoise, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, s'est fait une solide réputation dans la fabrication de verseuses, cafetières et surtout chocolatières, dont ce modèle constitue la quintessence avec son décor ciselé de côtes torses et de vagues. D'ailleurs, nous retrouvons ce même décor dans d'autres chocolatières exécutées par les orfèvres valenciennois, que ce soit l'un des membres de la famille Oudart vers 1757 (Paris, Hôtel Drouot, 15 décembre 2003, n° 211) ou bien la veuve Payen en 1776 (Paris, Hôtel Drouot, 4 juin 2007, n° 94).

Adjugé : 6 000 €

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