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BEL AMEUBLEMENT - OBJETS D'ART

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Lot 88
COFFRET de CHIRURGIEN par CHARRIERE.
En bois de placage, palissandre - de forme rectangulaire, avec serrure et poignée escamotable sur le couvercle en cuivre.
Intérieur gainé de peau rouge - sur 4 niveaux dont 2 à l'intérieur du couvercle. Ensemble de 27 accessoires et instruments - signés - en acier poli brillant, tiges et manches taillés facette diamant. 1 emplacement reste vide.
Signé parallèlement, sur la partie interne de la serrure, et étiquette ovale avec mentions : "Charrière 9, rue de l'Ecole de Médecine Paris. Fabt. d'Instruments de Chirurgie de la Faculté des Hopitaux".

Circa 1833-1842.
Coffret : 41 x 11 x 16 cm.

Joseph Fréderic CHARRIERE naît à Cérniat (Suisse) en 1803 et vient à Paris en 1816 comme apprentis coutelier. En 1821 il reprend la suite de son patron au 34/35 cour St Jean de Latran. Il se spécialise dans les instruments de chirurgie. Il est vite remarqué par des chirurgiens comme Civiale, Ségalas ou Dupuytren qui lui offrent leur patronage ainsi que de nouvelles idées de création pour de nombreux instruments.
En 1833 il transfère son établissement au n°9 (7bis) rue de l'Ecole de Médecine. En 1842 on le rerouve au n°6, en face dans la même rue. Il reçoit de nombreuses récompenses avec honneurs ; il est unaniment reconnu pour l'excellence de sa production. Son fils lui succède en 1852, et lui décédera à Paris en 1876.
C'est incontestablement un des plus remarquables fabricants d'instruments médicaux du XIXème siècle. Il sut tout particulièrement adapter son savoir-faire artisanal à l'évolutiuon des progrès de la chirurgie, par sa technicité, par un sens de la qualité et de la finition en y ajoutant une recherche esthétique permanente. C'est ce qui fait que de nos jours ses instruments - sont toujours appréciés et admirés pour leur qualité, leur ingéniosité et leur beauté.
Adjugé : 4 000 €
COFFRET de CHIRURGIEN par CHARRIERE.En bois de placage, palissandre -...
Lot 88
Lot 179
ENSEMBLE comprenant un SECRÉTAIRE À ABATTANT et une COMMODE PANTALONNIÈRE en acajou et placage d'acajou moucheté.
1 - SECRÉTAIRE À ABATTANT en acajou et placage d'acajou. Partie supérieure ouvrant à un tiroir et un abattant à contrepoids découvrant six tiroirs (un manquant) et trois casiers. Partie inférieure ouvrant à deux vantaux masquant une étagère et un tiroir. Les quatre montants sont à méplats. Dessus de marbre vert.
Haut. 137, Larg. 98, Prof. 48 cm.
2 - COMMODE PANTALONNIÈRE en acajou et placage d'acajou. Elle ouvre à un tiroir en ceinture et deux vantaux découvrant trois tiroirs en bois naturel. Ornementation de bronzes ciselés et dorés : têtes de griffons affrontés, lyres stylisées. Dessus de marbre blanc rapporté. Haut. 97, Larg. 130, Prof. 61 cm.
Estampille "JACOB D. RUE MESLEE".
Empire, début XIXème siècle. (accidents et manques au placage).
L'estampille "Jacob D. rue Meslée" fut utilisée de 1803 à 1813.

Sur trois générations, de 1765 à 1847, les Jacob constituent l'une des familles les plus célèbres de menuisiers-ébénistes parisiens. Reçu maître en 1765, Georges Jacob (1739-1814), le fondateur de la dynastie, se signale par des meubles d'une grande élégance d'invention qui séduisent Marie-Antoinette et le comte d'Artois. Ses deux fils, Georges II (1768-1803) et François-Honoré-Georges (1770-1841) continuent et prolongent les créations de leur père et se révèlent particulièrement novateurs dans l'utilisation raffinée des bois de placage et des bronzes dorés. En 1803, au décès de Georges II, François-Honoré-Georges et son père collaborent à nouveau en signant leurs meubles de l'estampille "JACOB D. RUE MESLEE". À cette époque, ils travaillent pour la Maison Impériale, et livrent notamment le mobilier de la chambre à coucher de l'empereur Napoléon Premier au Grand Trianon et le serre-bijoux en bois d'if et d'amarante pour l'impératrice Marie-Louise. Par la sobriété de ses formes, notre ensemble témoigne d'une parfaite maîtrise de l'acajou qui renvoie aux réalisations les plus élégantes des Jacob.
Adjugé : 8 500 €
ENSEMBLE comprenant un SECRÉTAIRE À ABATTANT et une COMMODE PANTALONNIÈRE...
Lot 179
Lot 211
MAJORELLE. Mobilier de CHAMBRE À COUCHER en ébène de Macassar/palissandre des Indes composé de sept éléments : une armoire, une commode, une coiffeuse, un tabouret, une paire de deux chevets et un lit.
ARMOIRE à corps géométrique surmontée d'une terrasse à triple gradin à la doucine. Elle ouvre à trois portes. Intérieur aménagé de dix-huit étagères et d'un tiroir. Elle repose sur une plinthe cylindrique.
COMMODE de forme rectangulaire ouvrant à deux battants et découvrant un intérieur aménagé de six tiroirs. Piètement latéral formé de tableaux amincis vers la base. Plateau bordé latéralement de deux cylindres. Poignées de tirage de forme circulaire en ivoire masquant l'entrée de la serrure.
COIFFEUSE. Piètement latéral formé de tableaux amincis vers la base. Plateau rectangulaire bordé latéralement de deux cylindres. Elle ouvre à deux tiroirs en ceinture ornés de poignées de tirage de forme circulaire en ivoire. Miroir central circulaire amovible pivotant sur deux ergots latéraux et montant de soutien mouluré de forme semi-circulaire reposant sur une base.
TABOURET bas. Piètement formé de deux tableaux amincis vers la base et bordé latéralement de deux cylindres. Garniture de satin jaune.
Paire de CHEVETS présentant, sur une plinthe à cylindre, un caisson carré fermé d'une porte. Tablette supérieure de forme ovale.
LIT à chevets droits, plaqués double face. Ceinture latérale sur les deux côtés. Il repose sur une plinthe à cylindre.
Art Déco.
Cachet noir au fer au feu, en éventail dans un demi-rond "MAJORELLE NANCY".
Dimensions respectives :
Armoire : haut. 166, larg. 177, prof. 49 cm.
Commode : haut. 87, larg. 98, prof. 54 cm.
Coiffeuse : haut. 75, larg. 88, prof. 50 cm.
Tabouret : haut. 46, larg. 47, prof. 40 cm.
Chevet : haut. 60, larg. 37, prof. 32,5 cm.
Lit : larg. 150, long. 190 cm.
(soulèvements de placage).

Provenance : collection du Docteur M., achat en 1925. Conservé dans la famille depuis.
Adjugé : 12 500 €
MAJORELLE. Mobilier de CHAMBRE À COUCHER en ébène de Macassar/palissandre...
Lot 211
Lot 224
PIANO droit de forme rectangulaire en érable moucheté et amarante, à rinceaux et rosaces fleuries et feuillagées. La partie supérieure à double gradin et à doucine. La partie inférieure cintrée décrivant un pont à accolade dit en "niche de chien". Cadre en bois et placage d'amarante avec incrustations de citronnier. Il repose sur des pieds boule. Touches du clavier en ivoire. Signé : "Médaille d'argent. SOUFLETO. Boulevard St-Denis, n° 4. PARIS".
Charles X. (accidents, manques).
Haut. 105, Larg. 141, Prof. 54 cm.
Provenance : Château de la Thomasserie, Touraine.

François Fructidor SOUFLETO est l'un plus célèbres facteurs de pianos à Paris sous la Monarchie de Juillet (1830-1848). Élève du fameux Johannes Roller, il fonde son entreprise en 1828 et reçoit, dès l'exposition des produits de l'industrie de 1834 au Louvre, une médaille d'argent pour l'excellence de son travail. Très vite, il se fait une spécialité dans la fabrication des pianos droits dont notre modèle constitue un exemple particulièrement singulier et élégant. En effet, les modèles en "niche de chien" connaissent un succès grandissant au début du règne de Louis-Philippe. Ces pianos droits ce caractérisent par une forme très originale dont la vogue a été lancée à Paris par Johannes Roller dès la fin du règne de Charles X. SOUFLETO en perfectionne encore la forme en s'inspirant de l'architecture des cathédrales gothiques. La niche s'affine jusqu'à ressembler à un fenestrage médiéval dont on n'aurait conservé uniquement la partie supérieure. Inventif tout en restant influencé par les modèles de son époque, SOUFLETO reçoit, de nouveau en 1839, une médaille d'argent. En 1849, une médaille d'or vient couronner sa carrière. Et comme le rappelle alors le rapporteur du jury, "M. SOUFLETO, l'un de nos facteurs les plus anciens et les plus distingués, est à la tête d'une fabrique importante qui a mis en circulation plus de 2 000 pianos. L'expérience du travail, que possède M. SOUFLETO, se fait remarquer dans ses ouvrages, dont la bonne réputation est généralement reconnue. Les pianos droits à cordes obliques de M. SOUFLETO sont répandus dans toute la France." Sans doute plus confidentielle que celle de Érard ou de Pleyel, sa production témoigne d'un savoir-faire particulièrement élaboré, très recherché des mélomanes et des collectionneurs.
Adjugé : 2 500 €
PIANO droit de forme rectangulaire en érable moucheté et amarante,...
Lot 224
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