POUR QUOI LE PREMIER MILION ?
Mardi 02 juin 2015
La Renaissance Lochoise, Jean-Philippe Quinery
http://renaissancelochoise.com/pour-quoi-le-premier-million/Dimanche 7 et lundi 8 juin, le château d’Artigny, à Montbazon, accueillera la 27e vente aux enchères Garden party orchestrée par les commissaires-priseurs Rouillac père et fils. Attention les yeux et aux coups de bambou ! Ou de marteau, c’est selon...
Après avoir fait les beaux jours de Cheverny, pendant 26 ans, voilà que la vente aux enchères Garden party – si chère à la marquise de Brantes – fait une entrée remarquée – et sans doute remarquable – au château d’Artigny.
Dimanche et lundi, plus de 230 objets rares, tous des chefs-d’œuvre jamais dévoilés à ce jour, seront soumis au plus offrant. Il se dit déjà que la vente orchestrée par les Rouillac père et fils (Philippe et Aymeric) pourrait atteindre des sommets. Autant que celui qui avait vu, il y a deux ans, le fameux coffre Mazarin partir pour 7 millions d’euros ? Peut-être pas ! Mais sait-on jamais quand même… Des surprises sont toujours possibles. Tout comme les coups de cœur qui peuvent emballer la machine à enchères. Pour les commissaires-priseurs, cette 27e édition de la Garden party s’annonce, en tous les cas, flamboyante. « Cinq à six pièces devraient être les locomotives de cette vente », annoncent-ils. Il y a, tout d’abord, une épée de cour française à monture en or et lapis-lazuli estimée à près de 300 000 €. Il y ensuite le fût d’un fauteuil d’apparat qui a accueilli le séant de Napoléon au palais de l’Élysée… Une table mécanique dite « À deux fins » et signée Jean-François Oeben (1721-1763) « l’ébéniste mécanicien du Roi » (prix de départ entre 500 000 et 800 000 €)… Un vase Gourde Bianhu de la dynastie Ming, des tableaux signés Picasso, Vlaminck, Manet… Mais aussi un ballon de football Louis Vuitton « France 98 », un superbe buste de Molière réalisé par Jean-Jacques Caffieri (1725-1792), un cabinet en laque or et noir sur son piètement en bois doré d’époque Louis XIV (de près de 2 m de haut), etc. La pièce qui sera sans doute la plus observée au cours de cette vente aux enchères sera le Chronomégaphone Gaumont de Charles Proust. Un splendide appareil conçu en 1902 et qui a notamment connu son heure de gloire au Mexique. L’ancêtre du cinéma parlant est estimé à plus de 1,5 million d’euros. Qui en propose plus ?