FRENCH LUXURY IN CHINESE TASTE
Samedi 16 mai 2015
ArtHitParade, Pierre Tavlitzki
http://www.arthitparade.net/next-auctions/french-luxury-in-chinese-taste
The cabinet is considerably developed in the seventeenth century. It meets a need for an easier storage in a period when aristocracy becomes more sedentary. It supersedes as a luxury furniture the coffre (chest) and the crédence (credenza).
Its main innovation is the abundance of drawers protected behind vantaux (doors), sometimes in a complex architecture that allows secret drawers. The cabinet is designed as a table top, often equipped with its own base. The commode, whose drawers go much lower to the floor, is not yet invented.
Throughout Europe, the designers are using all possible imaging techniques: direct carving of ebony, painted panels in Flanders, pietre dure in Italy and varnishes imitating Chinese lacquer. Artists are traveling, and this new art becomes international. Colbert's reforms attract in Paris the best European cabinetmakers.
On June 7 at château d'Artigny near Tours, Rouillac sells a lacquered cabinet, lot 52 estimated € 1M. Here is the link to the auction house's website. This piece is mounted on its base made of gilded caryatid terms according to the fashion in Paris in the 1670s. The overall height is 198 cm.
Its lacquer is European, but it is illustrating the Taoist theme of the fable of the prince and the bird which was not yet translated into French, suggesting that the artist worked from an original Chinese model. The animals are related to the iconography of the period inspired by the royal menagerie at Versailles.
This piece of furniture resurfaced in Porto a few years ago. It had probably been presented by the French monarchy to the court of Portugal whose queen at that time was a French princess.
The cabinetmaker is not identified. A cabinet of the same decade executed by Cucci at the Gobelins was sold for £ 4.5 million including premium by Christie's on December 10, 2009.
Luxe Français au Goût de la Chine
Le cabinet se développe considérablement au XVIIème siècle. Il répond à un besoin de facilité de rangement pour une aristocratie qui devient plus sédentaire, succédant ainsi au coffre et au dressoir.
Sa principale innovation est l'abondance des tiroirs protégés par des vantaux, avec une architecture parfois complexe qui permet les tiroirs secrets. Le cabinet est conçu comme un meuble de table, souvent équipé de son propre piétement. La commode, dont les tiroirs descendent beaucoup plus bas vers le plancher, n'est pas encore inventée.
D'un bout à l'autre de l'Europe, les décorateurs utilisent toutes les techniques possibles d'imagerie : sculpture directe de l'ébène, panneaux peints en Flandres, pietre dure en Italie, et vernis imitant les laques de Chine. Les artistes voyagent, et ce nouvel art devient international. Les réformes de Colbert attirent à Paris les meilleurs ébénistes d'Europe.
Le 7 juin au château d'Artigny près de Tours, Rouillac vend un cabinet laqué, lot 52 estimé € 1M. Voici le lien vers le site de la maison de ventes. Cette pièce est montée sur son piétement à gaines caryatides en bois doré selon la mode à Paris dans les années 1670. La hauteur hors tout est 198 cm.
La laque est Européenne, mais les vantaux sont illustrés par le thème Taoïste de la fable du prince et de l'oiseau qui n'était pas traduite en français à cette époque, laissant supposer que l'artiste a travaillé à partir d'un modèle original Chinois. Les animaux rappellent l'iconographie de l'époque liée à la ménagerie royale de Versailles.
Ce meuble découvert à Porto il y a quelques années avait probablement été offert par la monarchie Française pour la cour du Portugal où la reine était à cette époque une princesse française.
L'ébéniste n'est pas identifié. Un cabinet de même période réalisé aux Gobelins par Cucci a été vendu pour £ 4,5M incluant premium par Christie's le 10 décembre 2009.