Bassin Creillois. La Mercedes 300 SL en teck vendue aux enchères en novembre

Oise Hebdo, Otto Beaumont-Senn

Avec une mise à prix à 15.000 euros, elle en fait rêver plus d’un cette Mercedes réalisée en bois. Un modèle unique dont le concepteur espère bien battre des records de vente pour s’attaquer à d’autres projets.

Se retrouver au volant d’une Mercedes unique, réalisée en bois et plus particulièrement en bois imputrescible, en l’occurrence du teck ? Cela sera possible à compter du 15 et 16 novembre, dates choisies pour la vente aux enchères de cette œuvre unique, réalisée dans les dimensions exactes de la mythique 300 SL.

Et bien la réalisation qui a courue depuis des mois les plateaux télés, les émissions radio, qui se retrouvait star des expositions et même de certains bars branchés du bassin Creillois, qui a fait les gros titres de la presse spécialisée et d’information générale, sera belle et bien en vente au mois de novembre.

Et il ne s’agit pas de n’importe quelle vente puisque c’est la Maison Rouillac qui se chargera de la vente au Palais des Congrès de Tours les 15 et 16 novembre prochains. La mise à prix est de 15.000 euros sans prix de réserve.

A noter que le commissaire-priseur de cette même maison adjugeait en 2023, une Citroën 2 CV de l’artiste Robillard à une proposition exceptionnelle de 210 000 euros.

Autant dire Remi Le Forestier (concepteur de la 300 SL Bois) peut légitimement envisager de battre des records. Déjà, il s’agit d’une réelle Mercedes 300 (base des années 90), d’un vrai six cylindres essence et emblématiques de la marque. Le véhicule roule. La 300 SL en bois atteint en toute sécurité les 80 km/h. Battre des records de vitesse, ce n’est certes pas ce qu’on lui demande à cette belle, mais pour le ou les futurs acquéreurs, c’est aussi l’assurance de pouvoir la déplacer sur différents événements, parades et manifestations.

Il se dit que plusieurs musées seraient intéressés au milieu de nombreux particuliers déjà dans les starting-blocks.

« Dans un premier temps, nous ne souhaitions pas la vendre, mais nous avons plusieurs autres projets de réalisation en bois et notamment le rêve d’habiller sur le même principe que cette Mercedes, une Aston Martin, celle de James Bond bien sûr », confiait Remi Le Forestier, lors de sa visite Montatairienne.

Ainsi, après la 2CV de Robillard où le Classe G construit par un Vietnamien sur base de Mitsubishi Pajero, la Mercedes 300 Sl en teck du Français totalise tout de même 8.000 heures de travail dans les ateliers de Château-Thierry.

L’oeuvre ne passe pas inaperçue. Une 300 SL, modèle des années 60 avec ses mythiques portes papillon. Elle pèse la bagatelle de deux tonnes et demie, soit une tonne de plus que le modèle original.

Pour mémoire, Mercedes a vent du projet et n’a absolument pas mis son veto. Un peu logique puisque cette œuvre contribue à prolonger l’image du véhicule d’exception qui allie tradition, solidité et excellence.