Les bords de la Garonne vers 1906
Dimanche 23 février 2025
par Henri Martin


Henri Martin, Salle du Capitole, 1900-1914, Toulouse.

Henri Martin, Salle Henri Martin, 1900-1914, Toulouse.
Henri Martin (Français, 1860-1943)
Les bords de la Garonne, c. 1906
Toile.
Signée en bas à droite.
Haut. 38,5 Larg. 65 cm.
(petit accident)
Cadre en bois mouluré, laqué et doré. Haut. 57 Larg. 84 cm.
Provenance :
- vente, Hôtel Drouot, 29 mars 1936, n°197
- vente, Mes Laurin, Guilloux et Buffetaud, Palais Galliera, Paris, 8 décembre 1973, n°59
- éditions Mona Lisa, Paris
- docteur Choukroun, Paris, 1979
- par descendance familiale, Chinon.
Nous remercions madame Marie-Anne Destrebecq-Martin qui a confirmé l'authenticté de cette oeuvre dans courriel du 1er mai 2025.
Henri Martin. A ca. 1906 painting entitled "Les bords de la Garonne" (The banks of the Garonne river). Oil on canvas in a moulded and lacquered giltwood frame. Signed.
Bibliographie : F. Catherine Coustols, "Henri Martin", cat.exp., Cahors, musée Henri Martin, Toulouse, Capitole, 14 septembre - 29 octobre 1993, Paris, Fragments, 1993, des oeuvres comparables reproduites p. 19, n°13, Étude pour "Les bords de la Garonne") et p.56, n°56, "Les Berges", p.59, "Les Bords de la Garonne" et p.62, n°51, "Etude pour "Les bords de la Garonne".
Commandé en 1900 à l’ancien élève de l'école des Beaux-Arts de la Ville Rose, le décor de la salle des Pas Perdus au Capitole de Toulouse réunit treize toiles par Henri Martin, alternant les quatre saisons à différentes heures du jour et de la nuit, qui sont exposées depuis 1914 dans la Galerie Henri Martin. Elles illustrent, au Sud, les travaux des champs et la campagne et, au Nord, la promenade du soir au bord de la Garonne, figurant des citadins qui ont fait œuvre de pensée, peinture, littérature, politique. La scène est située sur les quais de la Daurade au soleil d’août, que le peintre représente depuis le square Viguerie.
Lors de l’exposition de l’œuvre au Salon des Artistes Français en 1906, en compagnie d’une centaine d’ébauches et de travaux préparatoires, « La chronique des arts et de la curiosité» relève avec justesse : « la vision de la cité, avec ses quais, avec sa rivière et son talus où les passants essaimés cheminent le long de l’eau moirée ; le soleil, à son déclin, frappe de ses rayons les monuments en pierre, les maisons en briques qui prennent des tons d’or et de sang ; et le luxe des couleurs, l’épanouissement de la lumière n’empêchent point une impression de calme presque grandiose de se dégager de cette évocation.»
