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Deux lustres en vitrail

Mardi 28 janvier 2025

par l'atelier de Louis Barillet

Mémoire de Maéva Pinot et de Naïm Cornalba sous la direction d'Aymeric Rouillac

dans le cadre du stage de master avec le département Histoire de l'Art de l'Université de Tours

L'entre deux guerres est marqué par un renouveau des styles et des matières dans les arts appliqués, qui culmine avec l'Exposition internationale des arts décoratifs à Paris en 1925, lors de laquelle le maître verrier Louis Barillet s’impose comme le héraut du nouveau style « Art Déco ». Découverts dans un château en Bourgogne, nos cinq lustres, associant travail de verrerie de la première moitié du XXe siècle et fragments de vitraux plus anciens réemployés, proviennent d’un appartement parisien et sont réputés avoir été livrés par l’atelier de Louis Barillet. Le verrier est connu pour ses productions avant-gardistes et ses innovations techniques, inventant le verre blanc ; or ces lustres s’éloignent de sa manière. Cependant, de nombreux vitraux religieux produits par son atelier ont été détruits lors de la Seconde Guerre mondiale et ses archives ont été perdues après sa mort. Sa production reste donc encore à étudier et à répertorier ; il est donc possible qu’un pan entier de ce qu’il a réalisé nous soit inconnu.

Maître-verrier à partir de 1919, Barillet côtoie les tenants de l’Art Déco, tels que Robert Mallet-Stevens (1886-1945), Jacques Lechevallier (1896-1987) et Théodore Hanssen (1885-1957). Ce mouvement avant-gardiste s’impose dans le courant des années 1920 comme le renouveau de l’art, de l’architecture et de la décoration d’intérieur. Les formes géométriques épurées et les matériaux nobles utilisés par Barillet séduisent de grands commanditaires, tels les Noailles ou le couturier Poiret. Ces lustres proviennent précisément d’un appartement à la mode de la plaine Monceau appartenant à Mr et Mme Bernard, décoré en 1924 par la maison DIM avec le concours de Barillet. Sont-ils pour autant des œuvres du maître verrier le plus emblématique de son temps ? Avant de confronter ces lustres à l'œuvre de Barillet, il convient de s'attarder sur ses commanditaires et la maison de décoration par laquelle ils ont commandé “un vitrail ” à Barillet.

Les Bernard, un couple à la mode

Héros de guerre et capitaine d’industrie

Louis Marie Joseph Bernard naît à Paris le 31 octobre 1882. Il est le fils d’Émile Bernard (1852-1899), inspecteur général des finances et officier de la Légion d’honneur, et de Marie Cordonnier. En 1920, Louis Bernard reçoit la croix de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur pour son service durant la Première Guerre mondiale comme capitaine à l'état-major particulier de la 9ème brigade de Dragons. La même année, il épouse Juliette Dunoyer (1893-1967) en l’église Saint-Philippe-du-Roule, dans le VIIIe arrondissement de Paris, où se trouve son domicile. Juliette est la fille Henry Charles Léon Dunoyer (1862-1944), avocat à la cour d’appel de Paris, profession qu’exercera également l’un de ses frères. Sa sœur Lucette (née en 1894) est décrite par Henri Verne, directeur de l’École du Louvre , comme l’« une des plus brillantes élèves de l’École du Louvre », alors qu’elle y fait sa thèse sur le peintre Elie Delaunay (1828-1891). En 1929, Louis Bernard devient administrateur de la Banque française et hollando-américaine, puis de la Banque de commerce franco-belge. Vers 1936, il prend le poste d’administrateur de la Société franco-néerlandaise de culture et de commerce puis est nommé en 1940 à la tête de la présidence de la société tunisienne de cultures. Il décède le 21 octobre 1947. Ses obsèques, annoncées dans Le Figaro, se tiennent en l’église Saint-Augustin.

Des commanditaires de leur temps

En 1924, le couple commande à la maison D.I.M. l’aménagement de son appartement parisien dans la plaine Monceau, au 35 rue du général Foy, pour lequel Louis Barillet livre “un vitrail ”. Par la suite, en 1933, le couple commande l’aménagement de sa salle de bains à Jacques Droz (1909-1998), architecte issu de l’école des Beaux-Arts de Paris (1902-1904) et propagateur du style Art Déco.

Homme d’affaires à succès, Louis Bernard s’est distingué lors la Première Guerre mondiale, comme l’illustre sa décoration reçue en 1920. Le couple habite le quartier des financiers et de la haute bourgeoisie parisienne depuis les travaux du baron Haussmann, à deux pas des hôtels particuliers d’Edouard André (l’actuel musée Jacquemart-André), de la famille de Camondo ou des Rothschild, autour du parc Monceau. Le vitrail de Louis Barillet livré en 1924 pour ce couple privilégié illustre le goût familial pour l’art, son histoire et ses développements récents à un artiste-artisan qui fait partie de la “jeune garde” de la création de l’époque. Cinq lustres monumentaux provenant de cet appartement transmis par succession sont réputés avoir été réalisés par Louis Barillet à partir de fragments de vitraux appartement à M. Bernard. Ils représenteraient ainsi un hommage aux siècles passés par l’atelier de l’un des maîtres-verriers les plus en vue du nouveau style Art Déco.

Depuis la première exposition universelle, à Londres en 1851, les arts décoratifs privilégient un dialogue entre l’art et l’artisanat. Le mouvement Art and Craft en Grande Bretagne, popularisé grâce aux figures de John Ruskin, poète et écrivain, et de William Morris, fabricant et concepteur de meubles et d’objets d'art, inspire à son tour l’Art nouveau. Les courbes, contre-courbes et volutes se développent sur le mobilier et les bâtiments jusqu’à l’aube de la Première Guerre mondiale, alors que naissent les prémices d’un retour à l’ordre formel, que l’on appellera, après l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes à Paris de 1925, le style Art déco, privilégiant des formes géométriques rigoureuses. Cette exposition voit triompher, à côté de créateurs, des grands ensembliers qui réunissent autour d’un seul projet les talents les plus prometteurs de chaque catégorie, telle la maison D.I.M. qui y expose, entre autres, un piano Pleyel et une salle à manger.

La maison DIM, ou le luxe de l’Art Déco

Une association de décorateurs

L’Art Déco se développe à partir des années 1920 dans l’architecture et la décoration intérieure. Des sociétés portées par des créateurs se spécialisent ainsi dans l’agencement et l’ameublement d’intérieurs chics. C’est le cas de la Maison D.I.M., acronyme de Décoration Intérieure Moderne, dont un courrier de 1924 mentionne un vitrail livré par Louis Barillet pour le couple Bernard. La Maison D.I.M. a été fondée en 1919 à Paris par René Joubert (1900-1945), architecte, et Georges Mouveau (1878-1959), décorateur de théâtre. De 1922 à 1933, l'entreprise est dirigée par Jacques Vienot (1893-1959), décorateur français. En 1924, après le départ de Mouveau, un nouvel acteur rejoint D.I.M. : il s’agit de Philippe Petit (1885-1931), anciennement architecte d’intérieur pour la maison Primavera. Le duo Joubert-Petit développe dès lors une production concentrée sur le mobilier et l’ameublement, ainsi que l’architecture d’intérieur. Pour autant, la Maison D.I.M. propose également des objets d’arts et des luminaires.

Installée historiquement au 19, place de la Madeleine, la Maison de Décoration Intérieure Moderne se développe également au 74 avenue Kléber et au 8 rue Talleyrand. Elle attire une clientèle tant de particuliers fortunés (telle la famille Bernard) que d’entreprises. Citons notamment les commandes de la société aéronautique Henri & Maurice Farman en 1925, pour laquelle la Maison D.I.M. réalise une cabine d’avion en bois évidé, ou encore les bureaux de l’agence de publicité Dorland. À la suite de l’exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris, la Maison D.I.M. est connue de la clientèle et des revues spécialisées internationales. En témoigne l’Exposition d’art français contemporain de Bucarest, Roumanie, en 1927 , où sont visibles de nombreuses réalisations de la maison D.I.M. En 1928, la société britannique James Shoolbred and Co (entreprise de draperies et décoration intérieure fondée en 1820) organise une exposition de la société D.I.M. à Londres.

L’art verrier à l’honneur

La production est luxueuse, le plus souvent à base d’essences de bois rares (ébène, palissandre) et de matériaux exotiques tel le galuchat (cuir de requin). Le mobilier est soit réalisé par Joubert et Petit, soit délégué à des artisans en vue de l’époque, reconnus pour leur expertise, notamment pour ce qui est des créations de verrerie. La boutique de la place de la Madeleine présente alors les créations des maîtres-verriers italiens Cappelin et Venini. La Maison y organise une exposition monographique en 1929 des œuvres de Venini, renforçant ainsi son lien avec l’univers des maîtres-verriers. Sensible à cet art, il n’est dès lors pas surprenant que cette maison se soit associée avec Louis Barillet dès 1924, tant cette figure de l’art verrier a marqué son temps.

Louis Barillet, le renouvellement de l’art verrier

De la première guerre mondiale aux artisans de l’Autel

Louis Barillet naît en 1880 à Alençon dans l'Orne. Son père est boulanger tandis que l’un de ses oncles, peintre décorateur, officie dans des églises locales. Parvenu à intégrer les Beaux-Arts de Paris grâce au soutien d’une mécène alençonnaise, il complète sa formation de peintre par un voyage en Grèce et en Turquie, séjournant au mont Athos, à Athènes, Brousse, Nicée et Constantinople. De retour à Paris en 1908, il reprend son activité de médailleur, entamée deux ans plus tôt. Parrainé par Maurice Denis et Charles Charpentier, il est admis en 1912 à la Société de Saint-Jean, laquelle regroupe des artistes chrétiens. Il participe dès lors à des projets de décoration d’églises avant d’être mobilisé en 1914, rejoignant l’escadrille 19 en qualité de dessinateur puis chef de la section photo.

A la sortie de la guerre, en 1919, Barillet adhère aux Artisans de l’Autel, - société rattachée à celle de Saint-Jean, et engage de nombreux chantiers de reconstruction d’églises dans les zones dévastées lors des conflits. Inspirés par la spiritualité franciscaine, les membres des Artisans de l’Autel revendiquent le statut d’artisans. Ils prônent un travail d’équipe et bien que s’inscrivant dans la tradition, ils ne rejettent pas la modernité ni les nouveaux matériaux. Entre décembre 1920 et janvier 1921, ils exposent à la IXe exposition d’art chrétien moderne, où Barillet présente son premier vitrail. Une de ses premières commandes se trouve sur les bas-côtés de la basilique Notre-Dame de Montligeon, dans son Orne natale. En 1920, Louis Barillet fait la connaissance de Jacques Lechevallier, artiste-peintre, qui vient travailler dans son atelier. Les premiers projets religieux s’ensuivent, notamment un vitrail commémoratif de la guerre pour l’église Saint-Sauveur de Bellême (61) et les vitraux de l’église paroissiale Saint Joseph de Calais (62), en 1922.

L’Art Déco avec Mallet Stevens

Robert Mallet-Stevens (1886-1945) est l’architecte avec qui se développe un compagnonnage des plus féconds. En 1921, il fait appel à Barillet pour sa première grande commande : un projet de maison pour le couturier Jacques Doucet finalement abandonné en 1924. Le duo collabore ensuite sur le pavillon de l’aéro-club du Salon d’Automne de 1922 puis sur le kiosque du Salon d’Automne de 1924. Entre 1925 et 1928, Mallet-Stevens fait de nouveau appel à Louis Barillet pour décorer la villa Noailles à Hyères, dans le Var.

Entre-temps, Barillet a élaboré un vitrail pour Mme Régnier et décoré, en 1923, le théâtre des Mathurins. Surtout, il triomphe à l'occasion de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925, réalisant les vitraux du hall de la prestigieuse ambassade française, ceux du jardin d’eau et de lumière réalisé par le paysagiste Gabriel Guévrékian (1892-1970) et ceux du pavillon du tourisme.

Ces deux exemples de créations de Barillet illustrent les collaborations de ce dernier avec Théodore Hanssen et Jacques Lechevallier dans le cadre de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925 à Paris. Le trio, associé à Robert Mallet-Stevens, représente le fleuron parisien des Arts Déco dans les années 1920, travaillant en collaboration étroite sur la réalisation de projets complets (vitraux, résidences, restaurations religieuses).

Si les premiers vitraux de Barillet sont réalisés dans l’atelier de la rue Alain-Chartier, il installe en 1932 son atelier dans un bâtiment de l’architecte Robert Mallet-Stevens. Situé 15, Square de Vergennes, dans le XVe arrondissement de Paris, le bâtiment est un manifeste de l’Art Déco. Barillet développe ses théories par le biais de ses publications. Il veut rompre avec le vitrail-tableau du XIXe siècle et renouer avec le vitrail religieux du XIIIe siècle. Il considère que le vitrail est un art monumental, qui doit former avec l’architecture un ensemble cohérent et développer une esthétique qui lui est propre. Il développe la technique du vitrail blanc et devient un personnage important du vitrail civil en France. Il côtoie les architectes et artistes d’avant-garde : Robert Mallet-Stevens, Fernand Léger, les Delaunay, mais aussi les couturiers Paul Poiret et Jacques Doucet.

Les chantiers de reconstruction

En suivant le parcours de Louis Barillet et les églises pour lesquelles il fournit des vitraux avant 1924, il apparait que les vitraux composant nos lustres, sont réputés avoir été fournis par Louis Bernard, auraient également pu être réunis par Barillet dans les zones dévastées. En 1923, il a ainsi travaillé pour l’église paroissiale de Condé-les-Autry, dans les Ardennes, où la présence d’un camp de soldats ainsi que de destructions lors de la Première Guerre mondiale ont été constatés . Barillet étend ensuite ses activités dans le Nord, avant d’être sollicité pour les vitraux de l’église paroissiale Saint-Léon à Paris, en 1926. Barillet continue ses travaux de reconstructions dans le Nord et l’Est de la France jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

En 1934, il participe au concours des vitraux de la ville de Paris pour la galerie des Commissions Il expose à l’Exposition Internationale et au Petit Palais en 1937 et décore l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg-Ville la même année. L’atelier ferme lors de l’invasion allemande et ses membres s‘exilent hors de France. Les activités reprennent à la fin de la guerre ; Louis Barillet et son associé Jacques le Chevallier font partie de l’équipe de reconstruction de la basilique du Sacré-Coeur en 1944. Barillet expose au Salon d’Automne de 1948 mais décède subitement. L’atelier est repris par son fils Jean (1912-1997), qui expose régulièrement depuis 1937. Suivant les pas de son père, il entreprend les travaux de reconstruction de la deuxième Guerre mondiale, repassant parfois dans les mêmes églises, comme celles de Périers dans la Manche, de Dinan, de Montligeon et de Chauny. Il voyage ensuite aux Etats-Unis, où il décore près de quatre-vingts édifices.

Ces cinq lustres, que la tradition familiale et une facture rapportent avoir été livrés par l’atelier de Barillet, correspondent en effet de par leur structure géométrique aux créations du maître-verrier, même s’ils n’épousent en rien les formes des vitraux qu’il réalise à la même époque pour Mallet-Stevens. En revanche, intervenant dans des zones dévastées par la guerre pour reconstruire des églises, il est tout à fait probable que son atelier ait pu utiliser des débris de vitraux plus anciens pour les sauver et leur donner une nouvelle vie.

Cinq lustres géométriques, “encyclopédie” du vitrail

Ces cinq lustres présentent le même agencement, à savoir une cage en fer forgé accueillant un quadrillage de fer et de verre alternant 3 couleurs (blanc, jaune et vert). Sur cette base viennent s’ajouter des fragments de vitraux de différentes époques et techniques, avec des programmes iconographiques variés.

Deux d'entre eux sont présentés dans cette vente.

Lot n° 66 de le vente du 8 juin 2025 : Lustre de la Mise au tombeau, 1924


Cinq panneaux ornés de vitraux anciens cerclés de plomb.
Avec notamment des fragments de la Descente de croix et de la Mise au tombeau.

Haut. 32 Larg. 72 Prof. 72 cm.
(petits accidents et manques)

Ce lustre se démarque de ses semblables par le réemploi de fragments particulièrement abîmés de vitraux, ayant obligé le maître-verrier à découper les scènes ou à employer du plomb pour recoller le verre, dont le décor est dès lors moins lisible. Les faces latérales sont composées d’un décor chronologique issu de différents vitraux du XVIe siècle représentant la Déposition de Croix et la Mise au Tombeau.

Le panneau inférieur figure un ange en mandorle agenouillé, en position de prière, accompagné du reste d’un décor architecturé de vitrail multicolore représentant un arc en mitre. Cet ange est encadré d’autres éléments figurés, dont on devine l’appartenance à une scène commune fragmentée, comme en témoigne la gamme chromatique et la similitude dans le traitement des ailes, seules parties visibles des anges de cette scène.

Lot n° 67 de le vente du 8 juin 2025 : Lustre du Jugement de Salomon, 1924

Cinq panneaux ornés de vitraux anciens cerclés de plomb.
Avec notamment quatre rondelles du XVIe siècle illustrant le Jugement de Salomon, David choisissant Salomon, une Adoration avec un donataire et une scène de Jugement avec un riche et un pauvre.

Haut. 32 Larg. 72 Prof. 72 cm.
(petits accidents et manques)

Ce lustre se démarque par la reprise sur ses faces latérales de scènes bibliques datant vraisemblablement du XVIe siècle. On y retrouve notamment le Jugement de Salomon, ou encore une Nativité. Les faces latérales accueillent également une représentation de Sainte Catherine dans un médaillon, accompagnée d’une inscription mentionnant son nom.

Une armoirie, identique à celle du panneau inférieur du lustre aux armoiries et associée au comté de Guînes à partir de 1757, orne le panneau du dessous. . Elle est accompagnée de fragments représentant des saints, notamment Saint Christophe traversant un cours d’eau avec l’enfant Jésus sur ses épaules et le Christ lavant les pieds de l’un de ses disciples, dans un second cours d’eau. Les deux autres fragments de la face inférieure représentent pour leur part des anges.

Atelier de Louis Barillet (Français, 1880-1948)

Lustre de la Mise au tombeau, 1924

Cinq panneaux ornés de vitraux anciens cerclés de plomb.
Avec notamment des fragments de la Descente de croix et de la Mise au tombeau.

Haut. 32 Larg. 72 Prof. 72 cm.
(petits accidents et manques)

Provenance :
- commande livrée par la maison D.I.M. à Louis Marie Joseph Bernard (1882-1947), 35 rue du général Foy à Paris, 1924 ;
- par transmission, château de Bourgogne.

Bibliographie : Maéva Pinot et Naïm Cornalba, "Cinq lustres vers 1924 de l'atelier de Louis Barillet : quand les destructions de la première guerre mondiale enrichissent l'Art Déco", mémoire dirigé par Aymeric Rouillac avec l'Université de Tours, 2025.
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