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Cure de jeunesse pour l’hôtel des ventes de Vendôme

Samedi 29 mars 2025

La Nouvelle République, Edith van Custen

Rencontrés avant la vente de jeudi 20 mars, les trois commissaires-priseurs des lieux de gauche à droite : Philippe Rouillac, Aymeric Rouillac et Bris Langlois.

Le bâtiment qui accueille les ventes aux enchères qualifiées de "bungalow" par Philippe Rouillac vient de bénéficier de travaux d'intérieur

Ouvert en 1977 près de la route de Blois par Jacques Buisson, commissaire-priseur qui souhaitait sortir du centre-ville, l’hôtel des ventes Rouillac que Philippe Rouillac aime qualifier de « bungalow », vient de bénéficier d’une cure de jouvence qui n’échappe pas au premier regard des habitués. Si à l’extérieur du bâtiment de style industriel du 2, rue Albert-Einstein, peu de modifications ont été opérées depuis 1983, la salle d’exposition et de vente comme les réserves bénéficient d’un nouveau look.

Confort renforcé

Outre la mise aux normes énergétiques, l’éclairage a été modifié ainsi que le câblage du système informatique qui se dote désormais d’un dispositif de caméra pour une plus grande qualité offerte aux visios. Il permet de balayer la salle ou de zoomer pour pouvoir présenter à distance un objet sur toutes ses coutures. « Nous sommes de plus en plus sollicités par des acheteurs qui, sans se déplacer, malgré la précision de nos fiches, veulent voir sur écran le numéro qui les intéresse », précise Aymeric Rouillac. « Il y a quinze ans, pour une vente, nous comptions entre 100 à 150 candidats acheteurs présents. Aujourd’hui, quand soixante personnes sont présentes, c’est déjà beaucoup car les autres suivent la vente par Internet » , ajoute le commissaire-priseur.

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Réaménagement des réserves où sont entreposés des tableaux. Ici, avant la vente de jeudi 20 mars où étaient proposés ces deux pots trompeurs du 17e siècle.
(Photo NR, Edith Van Cutsem)

Autre nouveauté : l’isolation et le chauffage ont été revus pour un plus grand confort des visiteurs et des salariés. Les réserves ont également été totalement réaménagées, avec des racks à tableaux, là aussi pour plus de confort des acteurs de l’hôtel des ventes qui, bon an mal an, vendent 2.000 objets. « À la quantité poursuivie par nombre de salles de ventes, nous préférons la qualité, en proposant régulièrement des objets rares en veillant à les faire vivre, en racontant leur histoire pour les vendre mieux » , répète Philippe Rouillac. Et de rappeler qu’il a été le premier à proposer régulièrement des expertises gratuites ainsi que des conférences comme celle de jeudi 20 mars 2025 consacrée à « L’art de vivre en Val de Loire ».

Pour préparer au mieux la 37e garden-party du dimanche 8 juin, en l’orangerie du château de Villandry, les enchères vont s’arrêter pendant un mois, mais l’hôtel des ventes, où travaille également Bris Langlois en qualité de commissaire-priseur, reste ouvert en show room sur rendez-vous.

Et fin juin, c’est l’histoire de la caricature de presse notamment du temps de Louis-Philippe, de l’affaire Dreyfus, du journal Charivari, des dessins de Daumier, qui sera mise en vedette avec la dispersion de deux collections privées.
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