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La Grande baigneuse, c. 1869

Mardi 28 mars 2023

par Gustave Courbet

Télécharger la Grande Baigneuse de Courbet

Gustave Courbet

(Ornans, France, 1819 - La-Tour-de-Peilz, Suisse, 1877)

Grande baigneuse

(Femme nue couchée au bord de l’eau), vers 1869

Huile sur sa toile d’origine.
Signée « Gustave Courbet. » en bas à gauche.
Au revers de la toile, tampon du fournisseur utilisé pour la seule année 1869 : « ANCne Mson AN[ GE OTTOZ] / HENRY & CRÉ Suer / Mds de Couleurs fines / PARIS / 2, R de la MICHODIÈRE ».

Haut. 83,3 Larg. 160 cm.

Dans un cadre à canaux en bois et stuc doré du XIXème siècle (125 x 202 cm.)

Exposition :
Ornans, musée Gustave Courbet, à l’occasion du Bicentenaire Courbet, oeuvre accrochée à côté de La Source (1868, musée d'Orsay, Paris), sous la direction de Frédérique Thomas-Maurin, assistée de Diana Blome et Niklaus Manuel Güdel, Courbet / Hodler : une rencontre, d’octobre 2019 à janvier 2020. L’œuvre était exposée en pendant de La Source (1868, musée d’Orsay, Paris).

Bibliographie :
- Niklaus Manuel Güdel, « Gustave Courbet - Une enquête sur le paysage », Ed. Les presses du réel, Dijon, 2019 ; œuvre illustrée, avec une notice de Niklaus-Manuel Güdel, no. 70, p. 151.
- Diana Blome et Niklaus Manuel Güdel, « Courbet / Hodler : une rencontre », catalogue d’exposition, Ed. Notari, Génève, 2019 ; œuvre illustrée avec une notice de Thierry Savatier, n°124, p. 181.

Documentation :
- Certificat de libre circulation hors du territoire Français par le ministère de la Culture, no. 229237, 22 septembre 2021.
- Attestation de provenance confirmant notamment que la toile n’est pas répertoriée dans les registres des œuvres spoliées durant la période 1933-1945, établie par le Art Loss Register, Londres, n°S00209013, 17 novembre 2021.
- Rapport de condition par Laurence Baron-Callegari, 2023.

Cette œuvre a été exposée au musée Courbet à Ornans, et accrochée à côté de La Source (1868, musée d'Orsay, Paris) à l'occasion de l'exposition du bicentenaire de la naissance de l'artiste sous le commissariat de Frédérique Thomas-Maurin, conservatrice et directrice du musée Courbet, assistée de Diana Blome et de Niklaus-Manuel Güdel, président de la Société Courbet à Genève, Suisse.

L’ULTIME GRANDE BAIGNEUSE DE COURBET

« Le beau donné par la nature est supérieur
à toutes les conventions de l’artiste »
Gustave Courbet

Peintre des forces de la nature et pionnier de la scène monumentale réaliste, Gustave Courbet est connu du grand public pour L’Origine du monde (1866, Musée d’Orsay, Paris). Ce portrait de l’intimité féminine par excellence est probablement l’une des œuvres les plus controversées de la seconde moitié du XIXème siècle. Si les nus féminins font partie des plus grands chefs-d’œuvre du peintre, son catalogue raisonné établi par Robert Fernier n’en recense qu’une cinquantaine, ce qui est peu au regard des mille tableaux listés par l’historien, dont les deux tiers représentent des paysages. Sur cette cinquantaine de nus, dix-huit sont des « nus couchés », comme notre œuvre, et neuf sont des « baigneuses ». La localisation de six de ces tableaux est inconnue et seize d’entre eux appartiennent à des collections muséales : Cologne (Fondation Rau), Nishinomya (Mémorial Museum of Art), Philadelphie (Fondation Barnes & Philadelphie Museum of Art), Paris (Musée d’Orsay & Musée du Louvre), New-York (The Metropolitan Museum of Art), Saint-Pétersbourg (Musée de l’Hermitage), La Haye (Mesdag Museum), Wintertur (collection Reinhardt), Detroit (Detroit Art Institute) . Cette Grande baigneuse tient donc lieu d’œuvre d’exception, qu’il convient de replacer dans la carrière du maître.

1869 : UN MAÎTRE A SON APOGÉE

Notre toile est peinte vers 1869, comme le laisse penser la marque du marchand de tableaux parisien figurant au revers : Henry & Cré, à l’adresse du 2 rue de la Michodière. Cette raison sociale n’a existé que d’août 1868 à avril 1869, ainsi que l’a déterminé le spécialiste des marchands parisiens Pascal Labreuche. Notre marque, avec le nom de Cré occulté, se rapporte certainement à la période suivant la dissolution de la société, en avril 1869. Elle coïncide avec les numéros 1413, 1414, 1415 et 1416 du Guide Labreuche. Le dernier nu référencé de Courbet, La dame de Munich (1869, œuvre disparue) est achevé en décembre 1869 à Ornans, après avoir été peint en quelques heures à Munich. Notre Grande baigneuse est probablement peinte à quelques semaines d’écart de La dame de Munich, mais il est difficile de se prononcer sur son lieu de réalisation : lors du voyage du peintre en Bavière, à Ornans en décembre ou à son retour à Paris en début d’année suivante ?

Gustave Courbet, La dame de Munich, 1869, 160 x 352 cm.<br />
Localisation inconnue.
Gustave Courbet, La dame de Munich, 1869, 160 x 352 cm.
Localisation inconnue.

En 1869, Gustave Courbet est au sommet de sa notoriété tout comme de son succès commercial. Originaire d’Ornans en Franche-Comté, amoureux de sa région natale dont il a sublimé le terroir, le peintre n’est plus le novateur controversé de l’exposition au Pavillon du Réalisme en marge de l’Exposition Universelle de Paris en 1855. Il a une voix influente au sein de la scène artistique parisienne. Ses chefs-d’œuvre L’Enterrement à Ornans (1850, musée d’Orsay, Paris), L’Atelier du peintre (1855, musée d’Orsay, Paris), Le Sommeil (1866, musée du Petit Palais, Paris) et L’Origine du Monde sont antérieurs. L’Etat français a acquis Une Après-dînée à Ornans (1849, Palais des beaux-arts, Lille) alors que l’artiste exposait cent trente-cinq toiles à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris en 1867. Au mois de juin 1870, il s’offre même le luxe de refuser la décoration de la Légion d’Honneur que lui propose enfin l’Empereur Napoléon III, après dix ans d’attente.

Courbet est également célébré dans toute l’Europe, où il expose. Après avoir triomphé avec La Source (1868, musée d’Orsay, Paris) au début de l’année 1869 au salon de Bruxelles, le peintre partage son temps entre Paris et Étretat, où il entame une importante série de marines. Il expose en septembre et octobre à l’Exposition internationale de Bavière, au Glaspalast de Munich. Son Hallali du cerf (1867, musée des Beaux-Arts, Besançon), autre œuvre rebelle contraire aux principes académiques par son format monumental qui rompt avec la hiérarchie des genres, y reçoit un franc succès. Il est nommé à cette occasion chevalier de l’Ordre de Saint-Michel par Louis II de Bavière.

« Il avait toujours su que la chair est l’écueil du peintre, c’est là qu’on prouve que l’on est maître. »
Jules-Antoine Castagnary

Lors de ce séjour, Courbet se confronte aux maîtres anciens et réalise trois portraits d’après Rembrandt, Murillo et Frans Hals, ainsi que son dernier grand nu, La dame de Munich aujourd’hui disparu, qu’il achève en décembre à Ornans, après être rentré en France par Interlaken, en Suisse. Il retrouve Paris au début de l’année 1870. Courbet est donc loin d’en être à son coup d’essai dans le genre du nu féminin, qu’il a initié à 22 ans (Femme nue dans un paysage, 1841, Museum of Fine Arts, Boston), lorsqu’il peint cette ultime Grande baigneuse. Il a abordé le thème avec une grande liberté : tantôt inspiré des maîtres de la Renaissance, Titien puis Velasquez (La dame de Munich), tantôt pudique (La Source), et tantôt licencieux voire érotique (Femme aux bas blancs, 1864, Fondation Barnes, Chicago). Notre Grande baigneuse établit, elle, une audacieuse synthèse entre le paysage réaliste et l’académie d’atelier.

POSE DÉLICATE D’UNE ACADÉMIE D’ATELIER

Initié à la Renaissance par Botticelli, Giorgione Titien et Vélasquez, sublimé au XVIIème par Rubens et Rembrandt, le genre du nu féminin monumental reste dans les années 1850-90 un sujet très apprécié à la fois des peintres officiels, tenant de l’académisme, tels Baudry, Cabanel, Bouguereau ou Gérome, comme des novateurs : Delacroix, Chassériau, Manet. À La naissance de Vénus de Cabanel, achetée par l’Empereur au Salon de 1863, répond L’Olympia de Manet du Salon de 1865, qu’il est nécessaire de faire garder par des gendarmes pour ramener l’ordre public ! Le genre inspire naturellement Courbet qui le renouvelle avec Le sommeil en 1866, exaltant ouvertement l’érotisme lesbien.

Gustave Courbet, Le sommeil, 1866, 135 x 200 cm Musée du Petit Palais, Paris
Gustave Courbet, Le sommeil, 1866, 135 x 200 cm Musée du Petit Palais, Paris

Allongée, le regard perdu sans dévisager le spectateur, le modèle renvoie aux codes de l’académie d’atelier. Le portrait surprend par sa pose et sa délicatesse, qui ne sont pas sans rappeler, remarque Niklaus Manuel Güdel, « les plus belles têtes de Renoir ou la touche rapide d’un Manet ». Son anatomie est, quant à elle, caractéristique de Courbet : hanches et cuisses solides, attaches fines, seins piriformes fermes et écartés de taille moyenne. Thierry Savatier relève même que le peintre dévoile l’ombre d’une toison pubienne, qui était alors bannie des conventions académiques. Les traits du visage rappellent ceux de modèles chers à l’artiste, telle Mademoiselle Aubé de la Holde, qui pose pour La dame à l’ombrelle (1865, Art Gallery Museum, Glasgow).

« Si vous admettez que le nu existe à l’état habituel, alors faites-moi, dans un vrai paysage, des nymphes telles qu’elles auraient pu être, des filles de ferme, cuites et tannées par tous les soleils et par toutes les pluies. »
Joris Karl Huysmans

Comme le relève Thierry Savatier : « Il est frappant de constater que le thème du nu, qui avait inspiré à Gustave Courbet des toiles importantes en 1868 (La Source F627 ; La Femme à la vague, F628 ; Les trois baigneuses, F630 ou Femme nue au chien, F631), disparaît de son univers pictural après l’année 1870 au profit de la nature morte, de portraits ou de motifs animaliers et, surtout, du paysage. » L’historien critique d’art ajoute : « La facture de ce nu laisse penser qu’il a été peint rapidement, à la brosse. Il s’inscrit volontiers dans la lignée d’une série dérivée de la Vénus endormie de Vénus et Psychée (F371) réalisée entre 1864 et 1866 (Fernier 673, 527, 534, 536) qui donne à voir, avec des variantes mineures, une femme nue couchée sur un drap blanc dans un sous-bois, près d’un ruisseau. » (Savatier, 2019, p. 180).

Gustave Courbet, Femme endormie aux cheveux roux, c. 1866, 77 x 128 cm.<br />
Musée de l’Hermitage, Saint Pétersbourg.
Gustave Courbet, Femme endormie aux cheveux roux, c. 1866, 77 x 128 cm.
Musée de l’Hermitage, Saint Pétersbourg.

BAIGNEUSE AUX SOURCES DE LA LOUE

Mais ce nu est aussi une baigneuse. Niklaus Manuel Güdel insiste ainsi sur la manière qu’à Coubet de faire corps, de se fondre avec le paysage, tant personnellement qu’en peinture : « La nature institue donc le cadre dans lequel Courbet place ses femmes nues, tantôt couchées, tantôt assises, parfois même debout. Elles interviennent alors comme les médiatrices métaphoriques entre le spectateur et le paysage, ouvrant notamment la voie au motif du bain, classique dans la peinture occidentale de l’époque, mais que Courbet va déployer à sa propre image. »

Lui-même grand baigneur, la question du bain lui est d’autant plus essentielle que l’eau représente le seul élément naturel avec lequel faire corps poursuit Güdel : « Dans Grande baigneuse, l’abandon du modèle dans le sous-bois - déjà en soi une forme de communion puisque la femme allongée fait corps avec la terre - se manifeste de manière éclatante grâce à un double geste à priori anodin: celui de la main droite qui joue avec une mèche de cheveux et celui de la gauche tombant avec nonchalance dans l’eau. Ce dernier geste matérialise le lien entre le modèle et la rivière, puisqu’à travers lui, la femme devient baigneuse. » (Güdel, 2019, pp. 150-151)

Le cadrage serré s'explique par le fait que la toile originale d'environ 100 x 171 cm ait été rétrécie en partie senestre et partie haute à une époque indéterminée. Ce cadrage qui laisse peu de place au paysage, combine deux genres a priori incompatibles : le paysage réaliste peint in situ et l’académique pose d’atelier. L’arrière-plan est typiquement inspiré des forêts de Franche-Comté, dans les environs d’Ornans, à la source de la Loue, ou de Salins-Les-Bains, là où Courbet se rend encore une fois en fin d’année 1869 et où il aime se baigner depuis son enfance.

EXPOSITION DU BICENTENAIRE

Découverte lors d’une vente parisienne anonyme à l’automne 2013, cette Grande baigneuse était inconnue des spécialistes avant sa présentation officielle au musée Courbet à l’occasion du bicentenaire de l’artiste en 2019. Elle y était exposée en pendant du chef-d’œuvre contemporain du musée d’Orsay : La Source. Dans son introduction au Catalogue raisonné de l’œuvre de Courbet, Robert Fernier estime à 1.500 le nombre de tableaux peints jusqu’à la mort du maître en 1877. Ce chiffre, basé sur les estimations de Courbet dans sa correspondance, reste aujourd’hui encore d’un tiers supérieur aux quelques 1.000 tableaux listés par l’historien de l’art à partir de 1977.

La Grande baigneuse et La Source exposées au Musée Courbet, Ornans,<br />
à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’artiste, 2019.
La Grande baigneuse et La Source exposées au Musée Courbet, Ornans,
à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’artiste, 2019.

Robert Fernier dresse le constat, malheureusement trop fréquent au XIXème siècle et jusqu’aux années 1980, du manque d’informations concernant la description figurant dans les catalogues. En effet, la plupart des œuvres présentées lors d’expositions et aux enchères, n’est décrite que par un titre sommaire et une technique réduite à sa plus simple expression (dessin, toile), sans dimensions ni provenance, sans indications de signature, sans description, et ne sont qu’exceptionnellement illustrées. Ce manque d’information rend la traçabilité des œuvres impossible pour les recherches futures.

MORT EN ÉXIL

Désigné par la IIIe République Président de la surveillance générale des musées français en septembre 1870, Courbet est élu au conseil de la Commune de Paris, délégué aux Beaux-Arts, en avril 1871 et associé à ce titre au déboulonnage de la colonne Vendôme le 16 mai suivant. Emprisonné après « la semaine sanglante » qui met fin à la Commune deux semaines plus tard, la presse lui reproche la destruction de la colonne. Il répond, dans une série de courriers, qu’il « s’engage à la faire relever à ses frais, en vendant les 200 tableaux qui [lui] restent ». Libéré au printemps 1872, il retourne à Ornans où il découvre que son atelier a été pillé par les Prussiens et prend finalement le chemin de l’exil en Suisse, pour ne pas avoir à payer la reconstruction de la colonne Vendôme, que lui réclame la France par une loi de mai 1873. Il meurt le 31 décembre 1877 sur les bords du Lac Léman.

Gustave Courbet, La femme au Perroquet, 1866, 129,5 x 195,6 cm.<br />
The Metropolitan Museum of Art, New York.
Gustave Courbet, La femme au Perroquet, 1866, 129,5 x 195,6 cm.
The Metropolitan Museum of Art, New York.

Son inventaire après-décès, en 1878, souffre d’une légèreté descriptive qui ne permet pas, cent-cinquante ans après, d’identifier précisément les œuvres. Une seule « Femme nue couchée par Courbet » y figure au numéro 27. De même, la vente d’atelier de trente-trois tableaux à Drouot le 9 décembre 1881 par sa sœur Juliette ne permet pas d’établir un corpus solide de son œuvre. La première étude historique qui lui est consacrée est due à l’historien Georges Riat, qui dresse en 1906 un inventaire initial du maître d’Ornans. Il est donc logique de perdre et de retrouver la trace de toiles de Courbet. Ainsi, L’Origine du Monde, peinte en 1866, n’est connue que depuis 1912, lorsque le tableau est listé dans l’inventaire de la galerie Bernheim-Jeune !

« NU SUBLIME »

Les “grands nus” se font rares dans la correspondance de l’artiste, compilée en 1996 par Petra ten-Doesschate Chu. Il est question en 1859-1860 d’un tableau que Courbet nomme tour à tour Femme nue et Femme couchée, que l’éditeur de Baudelaire, Auguste Poulet-Malassis, lui avait commandé mille francs. De même, dans une lettre à Jules Castagnary le 28 avril 1868, Courbet invite son ami critique d’art à son atelier parisien « pour voir ce que je viens de faire, des femmes nues » (sans doute F627, F628, F629, et F631), dont on ne connaît pas le nombre ni la description exacte. La chronologie rend néanmoins l’identification de ces tableaux avec celui découvert impossible, puisque cette Grande baigneuse est réalisée sur un support postérieur, datant de 1869.

Au bout du compte, beaucoup d’inconnues subsistent. Seuls le connoisseurship et l’étude du maître permettent des découvertes telles cette Grande baigneuse. Le président de la Société Courbet, Niklaus Manuel Güdel, conclut sur ce propos avec sagesse : « Ne pas retrouver la trace d’une toile n’est, en soi, pas si rare. (…) Or, les recherches sur cette toile, aussi majeure soit-elle, n’ont rien donné quant à son pédigrée, malgré un important déploiement d’énergie. Ce nu sublime, présenté pour la première fois au public à l’occasion du bicentenaire, s’inscrit à merveille dans le cycle de nus que Courbet peint dans les sous-bois et au bord de l’eau. » (Güdel, 2019, pp. 149-150).

Puisse son apparition sur le marché de l’art qui, d’après toutes les bases de données, en fait le plus grand nu de Courbet jamais présenté aux enchères publiques, permettre à une collection importante d’en faire l’acquisition et s’enrichir de l’une des œuvres du maître d’Ornans les plus excitantes découvertes au XXIe siècle.

par Thomas Morin-Williams et Aymeric Rouillac

Courbet, Inventaire après décès, 1878,<br />
Archives cantonales vaudoises, Chavannes-près-Renens
Courbet, Inventaire après décès, 1878,
Archives cantonales vaudoises, Chavannes-près-Renens
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