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« Expertises fructueuses pour les commissaires-priseurs »

Jeudi 23 février 2023

Le Maine Libre

Environ 40 particuliers ont répondu vendredi dernier à l’invitation de Philippe et Aymeric Rouillac, commissaires-priseurs, qu proposaient avec leur collaborateur Brice Langlois l’expertise gratuite d’objets.

Une centaine de faïences, peintures ou gravures, petit mobilier, œuvres d’art - et même des armes du Moyen-Âge -leur a ainsi été présentée dans les locaux de Loircowork. Une quarantaine de pièces sélectionnée Au final, les professionnels du marteau se disent «très satisfaits pour une première expérience» dans l’ancien canton de La Chartre. Ils ont sélectionné une quarantaine de pièces que leurs propriétaires souhaitaient leur confier et qui alimenteront l’une ou l’autre des ventes thématiques de l’année. Des pièces qui remontent parfois à plusieurs siècles et proviennent aussi bien d'Asie que d’Europe, même si leur dernière demeure en date se trouve en vallée du Loir ou à Nantes comme c’est le cas pour trois porcelaines du XVIIe siècle de la Compagnie des Indes. Parmi les peintures, Me Langlois a tout de suite identifié un tableau d’après-guerre de Jacques Azéma, cubiste marocain, professeur aux Beaux-Arts de Casablanca, «un peu oublié mais qu’on redécouvre... II pourrait atteindre plusieurs milliers d’euros». Autres objets de valeur : des vases de Chine portant le cachet impérial avec des marques et des poèmes ; «sur l’un d’eux, une courtisane se fait coiffer par son père» détaille Philippe Rouillac. Un propriétaire du Loir-et-Cher voisin avait décidé, pour sa part, de se démunir d’une belle collection de tabatières à opium du XVIIIe et du XIXe siècles ayant appartenu à un directeur de cabinet de Simone Veil qui avait servi en Chine. Enfin, la vraie surprise est venue d’une trouvaille faite sous une charpente de Lavenay : une boîte en fer ronde contenant le sceau de Louis-Philippe et une «dispense de parenté» signée en son nom, autorisant un mariage consanguin...
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