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Un Monet en vente au château d'Artigny

Samedi 05 juin 2021

La Nouvelle République, Pascal Landre

La 33e grande vente aux enchères annuelle de la Maison Rouillac revient ce week-end au château d’Artigny à Montbazon, en présentiel avec une jauge limitée. Et un tableau de Monet en vedette.


S’il est un marché qui a très bien résisté - et même mieux que cela - à la crise sanitaire mondiale, c’est bien celui des ventes aux enchères. Les ventes dans des salles sans acheteurs ont souvent été couronnées de succès, du fait d’un véritable engouement des clients pour les enchères en ligne. Les visites virtuelles, les vidéos à 360 ° des œuvres et des objets, les catalogues interactifs et les enchères retransmises en multicaméras ont boosté les enchères publiques.

Excellente année 2020 pour Rouillac

Pour la Maison Rouillac, installée à Tours et Vendôme, l’année 2020 fut une excellente année avec une progression de 8 % du chiffre d’affaires (7,3 M€), avec dix enchères supérieures à 100.000 euros. Certes, la dernière grande vente aux enchères garden-party annuelle, au château d’Artigny, à Montbazon, déplacée de juin au mois d’octobre en 2020, n’a pas connu de vente millionnaire, comme Philippe et Aymeric Rouillac nous y ont habitués. Toutefois, un record avait été battu par un médaillon offert par Louis XIV à un corsaire malouin, estimé 80.000 euros, qui fut adjugé 620.000 euros avec les frais.
À ce propos, dimanche, juste avant le début de la vente, TF1 qui consacre son émission Grands reportages aux « Enchères d’exception » (à 13 h 40), a suivi Philippe et Aymeric Rouillac à Saint-Malo, Vendôme et le château d’Artigny, autour de la vente de ce fameux médaillon.

Cette nouvelle édition (la dixième à Artigny après vingt ans au château de Cheverny) pourrait renouer avec les ventes à sept chiffres. Les regards sont tournés vers la pièce maîtresse de ces enchères, un tableau de Claude Monet, Dieppe, 1882. Sa mise à prix a été symboliquement fixée à un million d’euros. D’autres lots d’exception défileront sous le marteau des Rouillac père et fils. Parmi eux, une huile et une sculpture, signées Auguste Renoir, représentant toutes les deux sa compagne et son fils, un guéridon aux libellules unique de Gallé, un portrait inédit de Nattier resté depuis 1734 dans la même famille tourangelle, ou un tableau de l’atelier de Rubens L’Allégorie de l’Angleterre, dont l’original trône à Windsor…
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