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Brillante conférence du jeune commissaire-priseur J. Farran à Prades

Mardi 11 août 2020

L'Indépendant, Émile Claverie

Jacques Farran dévoilant au public sa dernière découverte  Sainte conversation . Au premier plan à gauche Agnès Anceau, adjointe à la culture et au patrimoine et Jeanne Camps, mission municipale du patrimoine
Jacques Farran dévoilant au public sa dernière découverte "Sainte conversation". Au premier plan à gauche Agnès Anceau, adjointe à la culture et au patrimoine et Jeanne Camps, mission municipale du patrimoine

C’est dans la salle du domaine de la Tannerie que Jacques Farran, commissaire-priseur du prestigieux cabinet Rouillac, a donné sa première conférence sur le célèbre tableau du Gréco représentant la crucifixion du Christ. Une toile hautement symbolique pour la ville qui l’avait gardée près de 45 ans et que la plupart des Pradéens ne connaissaient pas.

Originaire de Prades, c’est en deux temps que le conférencier a conquis l’assistance en présentant tout d’abord le tableau et en dévoilant ensuite une toile qu’il venait de découvrir intitulée Sainte conversation.

En bon historien de l’Art et avec brio, Jacques Farran a dévoilé toutes les facettes du tableau du renommé peintre El Gréco qui a fait carrière en Espagne, réputé pour ses couleurs, le choix sacré de ces personnages et leur représentation maniériste.

Un tableau impressionnant et inestimable de 2,50 m par 1,80 m peint en 1590 à Tolède et qui s’est retrouvé par un curieux concours de circonstances à Paris en 1836, à Prades en 1863 puis au Louvre en 1908. Tel un enquêteur tenace, le conférencier a suivi sa trace avec rigueur en donnant les clés de ce périple pour le plus grand bonheur du public.

Trésor caché

Puis, M. Farran a présenté toujours avec passion sa récente découverte chez des particuliers du Clapas du tableau Sainte conversation. Selon l’expert : "Un chef-d’œuvre de la Renaissance italienne peint à la manière de Giovanni Bellini, peintre vénitien de la moitié du XVe siècle".

Ainsi, l’assistance, limitée à 20 personnes en raison du coronavirus, a fait connaissance avec la profession de Jacques Farran, jeune commissaire – priseur de 30 ans, qui a su allier compétence, ténacité et passion de la découverte dans le monde de l’art.
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