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Dominique Grenet, un impressionniste dans le Loiret

Dimanche 07 avril 2019

à l'occasion de la vente de la collection Jacquet les 7 et 8 avril près de Nantes.

Grande jardinière éventail, par Grenet dans le goût de Barbizon, 1879 - n°47
Élève des beaux-arts, le peintre de la manufacture de Montigny-sur-Loing semble être influencé par Degas et les maîtres japonais. A partir de 1876, l’artiste s’installe à Gien. Fort d’une expérience certaine dans la représentation des paysages, il développe dans le Loiret la technique de la barbotine impressionniste dont il devient le directeur d’atelier. Cette technique de pâte argileuse teintée aux oxydes et délayée dans l’eau, également appelée « gouache vitrifiable », est mise au point au milieu du XIXe siècle à Sèvres. La barbotine colorée est appliquée au pinceau créant des effets de matière, d’empâtement qui rappellent la touche picturale du travail au couteau des maîtres impressionnistes. Nécessitant une grande virtuosité et des qualités d’anticipation, car la barbotine crue est incolore, elle offre au peintre en céramique des possibilités tout à fait nouvelles dont Grenet se fait le parangon à Gien. Collaborant avec Jean Cachier et Félix Lafont ils forment un trio reconnu participant au succès de la manufacture. En 1881 Grenet obtient le grand prix de l’exposition de Londres, rendant les signatures « Dom. Grenet » et « D G » parmi les plus recherchées pour les collectionneurs.
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