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GRANDS REPORTAGES

Jeudi 21 janvier 2016

Pélerin Magazine, TD

Château sur les bords de Loire,entrepôt près de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (photo),criée d'un port méditerranéen... qu'ont en commun ces lieux si différents ? D'accueillir des ventes aux enchères.Grands reportages nous fait découvrir les coulisses de ces marchés éphémères.Au château d'Artigny (Indre-et-Loire),une fois l'an, le cabinet Rouillac père & fils propose à un public fortune les pépites repérées dans le flot d'objets expertises par ses commissaires-priseurs, tel ce projecteur de cinéma des premiers temps du parlant, adjugé pour un million d'euros au profit d'un producteur du T art. À Roissy, les camelots de marché et les propriétaires de bric-à-brac cherchent à s'adjuger les lots de marchandises non déclarées, saisies par les douaniers.Ils ne disposent que d'une heure pour repérer les articles et en estimer le prix,avant que ne débute une vente qui ressemble à une foire à la farfouille.Troisième lieu de négoce, la criée de Port-la-Nouvelle (Aude), où Magali,poissonnière à Narbonne, s'approvisionne.Elle doit tenir tête aux mareyeurs de la côte, commissionnés par les grandes surfaces. Ici, à l'inverse des autres ventes aux enchères, les mises à prix s'affichent et baissent jusqu'à ce qu'un acquéreur se décide. Mais comme ailleurs, les surprises sont fréquentes, bonnes ou mauvaises.Grands reportages nous fait partager le stress et l'émotion ressentis par ces acheteurs qui recherchent parfois le grand frisson. Le plus intéressant réside néanmoins dans la découverte des rouages bien huiles de ces micro-univers économiques méconnus.
T. D.
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