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CARICATURES & JOURNAUX SATIRIQUES

 
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Lot 111

JULES ANTOINE CORSEAUX (ARRAS, 1823 - PARIS, 1881), GUERRE 1870-1871
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JULES ANTOINE CORSEAUX (ARRAS, 1823 - PARIS, 1881), GUERRE 1870-1871
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JULES ANTOINE CORSEAUX (ARRAS, 1823 - PARIS, 1881), GUERRE 1870-1871
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JULES ANTOINE CORSEAUX (ARRAS, 1823 - PARIS, 1881), GUERRE 1870-1871
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JULES ANTOINE CORSEAUX (ARRAS, 1823 - PARIS, 1881), GUERRE 1870-1871
7 feuilles volantes lithographiées à rehauts de couleurs, env. 32 x 25 cm et 36 x 27 cm

Dont :
5 portraits-charges légendés : Jules Favre ministre des Affaires étrangères maniant le sabre ; Ernest Picard premier ministre des finances du Gouvernement de défense nationale ; le comte de Paris et Adolphe Thiers chef de l’Etat et du gouvernement ; Emile Ollivier ancien ministre de la Justice et chef de cabinet de l’Empereur ; Augustin Pouyer-Quertier ministre des Finances ;
Entrée triomphale d’un horloger ambulant (1871) (petite déchirure en marge) ;
Dans une tour obscure, un roi puissant languit Son serviteur gémit etc.

Jules Antoine Corseaux émigre à Paris pour travailler comme ouvrier modeleur mécanicien dans les usines parisiennes. Marié le 4 janvier 1851 à Saint Ouen (Seine Saint Denis) à Rosalie Le Dily, cuisinière. Fait partie des délégués mécaniciens parisiens de la commission ouvrière mise en place lors de l’exposition de Londres en 1862 ayant rédigé un rapport remis à l’Empereur afin d’y réclamer une augmentation de salaire ouvrier des usines françaises, la préservation de la liberté des associations, etc. Communard durant le siège de Paris, habitant 3 rue Keller, il dénonce le 3 avril 1871 dans un article paru dans le journal Le Vengeur au directeur par Félix Pyat l’existence d’une grande propriété appartenant au député Ernest carré organisateur de l’armée de l’Ouest qui a signé l’appel à la Bretagne contre Paris. Il décède le 29 juillet 1881 à Paris (11e). Ont été répertoriés une quarantaine de caricatures et charges publiées durant la Commune de Paris signées de sa main et quelques-unes signées probablement de la main de son fils Jules Mathurin Corseaux, âgé alors de 19 ans en 1871.

Adjugé : 10 €

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