CARICATURES & JOURNAUX SATIRIQUES
Lot 61
LA LANTERNE DE BOQUILLON, JOURNAL SATIRIQUE FONDE PAR PIERRE-FRANCOIS DIT ALBERT HUMBERT
14 vol. in-8 broch., 1868-1882
(1 vol.) : n° spécimen suivi du n°1 (28 août 1868) au n°5 (décembre 1868) ;
(1 vol.) : n°6 (janv. 1869) au n°22 (15 déc. 1869) ;
(1 vol.) : Almanach pour 1870 n°19bis, n°23 (5 janv. 1870) au n°36 (oct. 1870) (mque n°37) ;
(1 vol.) : n°1 et 2 « Le siège de Paris par Bocquillon », n°38 (15 avril 1871) au n°48 (15 décembre 1871) (mque n°42) ;
(1 vol.) : Almanach pour 1872, n°49 (5 janv. 1872) au n°74 (22 déc. 1872) ;
(1 vol.) : Almanach pour 1873, n°75 (5 janv. 1873) au n°98 (23 nov. 1873) (mque n°96, 97, 99 et 100) ;
(1 vol.) : n°101 (4 janv. 1874) au n°123 (20 déc. 1874) (mque n°115) ;
(1 vol.) : Almanach pour 1875, n°124 (3 janv. 1875) au n°149 (19 déc. 1875) (mque n°134) ;
Manque l’année 1876 ;
(1 vol.) : Almanach pour 1877, n°195 (7 janv. 1877) au n°246 (30 déc. 1877) ;
(1 vol.) : n°247 (6 janv. 1878) au n°298 (29 déc. 1878) (mque n°254) ;
(1 vol.) : n°299 (5 janv. 1879) au n°350 (28 déc. 1879) ;
(1 vol.) : n°351 avec portrait d’Albert Humbert (4 janv. 1880) au n°402 (26 déc. 1880) ;
(1 vol.) : n°403 (2 janv. 1881) au n°454 (25 déc. 1881) ;
(1 vol.) : n°455 (1er janv. 1882) au n°470 (16 avril 1882) suivi de « Lettre consolatoire à mon parrain par moi Onésime Boquillon », « La foire aux pains d’épice par Onésime Boquillon » ; « Réponse du bedeau de la montoillotte à Boquillon » ; « L’art de ne pas payer ses dettes par Onésime Boquillon » ; « La gazette de Bidoche, journal du peuple ».
Joint : 24 numéros dépareillés en double ; 3 vol. rel. ½ chagrin in-12 La Lanterne d’Henri Rochefort, 1869 (n°33 au n°49) ; 10 numéros « Les Guêpes », broch. in-12, 1840-1841, revue satirique fondée et écrite par le romancier et journaliste Alphonse Karr.
Journal satirique fondé en août 1868 par Pierre-François Humbert dit Albert quelques mois après La Lanterne d'Henri Rochefort. L'auteur crée un personnage vulgaire et simple d'esprit pour mieux critiquer et séduire ses lecteurs tout en éloignant la censure. Véritable brûlot républicain et anticlérical, la particularité de ce journal est d’être principalement autographié. Entre 1868 et 1886, Humbert publie plus de 700 numéros au fil desquels il met en scène le dialogue imaginaire d’un soldat, Boquillon, avec sa payse. « Humbert élabore une langue totalement dysorthographique, truffée de mots valises et autres néologismes, avec une écriture enfantine, joyeuse et pleine de gouaille argotique (« voici une nouvelle épastrouillante annoncée dans une gazette monarchitrouilleuse... »). Les textes, parsemés d’illustrations satiriques, abordent les questions politiques et sociales. Humbert-Boquillon milite pour la République. Il se montre farouchement anticlérical et dénonce, sous couvert d’un discours en apparence naïf, les forces réactionnaires ou conservatrices à l’œuvre. Il flétrit l’Eglise, la magistrature et l’armée » (Ridiculosa, n°18).
Estimation : 100 € ~ 200 €




