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MANUSCRITS & FONDS MAUBLANC

 
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Lot 231

Paul CLAUDEL (1868-1955)2 L.A.S., 1900-1901, écrites de Fou-Tchéou, adressées à...
Paul CLAUDEL (1868-1955)2 L.A.S., 1900-1901, écrites de Fou-Tchéou, adressées à...
Paul CLAUDEL (1868-1955)2 L.A.S., 1900-1901, écrites de Fou-Tchéou, adressées à...

Paul CLAUDEL (1868-1955)

2 L.A.S., 1900-1901, écrites de Fou-Tchéou, adressées à Stephen Pichon (1857-1933), ambassadeur à Pékin en 1900 puis résident général de France en 1901, 7 pages et 6 pages ½ in-8 ; 2 lettres privées écrites par Paul Claudel, vice-consul à Fou-Tchéou de 1900 à 1905, en parallèle d’une correspondance officielle, dans lesquelles le vice-consul Claudel relate l’atmosphère régnante au lendemain de la révolution des Boxers, et des affaires financières contractées avec le vice-roi dont : « Fou Tchéou le 5 décembre 1900 (…) ainsi que je vous l’annonce par lettre officielle j’ai repris à la date du 30 novembre le service du consulat de France à Fou-Tchéou. Au moment où je suis parti, je ne pensais pas retourner d’ici longtemps en Chine. Au moins la décision du ministère qui me rappelle dans ce poste perdu aura-t-elle ce bon côté de me permettre de servir de nouveau, pendant quelques mois au moins, sous vos ordres (…) J’ai trouvé tout parfaitement calme à Fou Tchéou. M. Doire m’a mis au courant des conditions dans lesquelles s’était passé à ce port la crise de l’été dernier (…) Les événements ont prouvé que les mandarins avaient été sincères dans leurs promesses de maintenir l’ordre (…) Elles ne sont pas cependant complètement éteintes encore. C’est ainsi qu’il me signale l’activité inaccoutumée que l’on constate depuis quelques mois dans les camps et dans les forts, et les transports de cartouches qui se font continuellement sur l’intérieur. (…) Il y a beaucoup d’affaires intéressantes au point de vue financier que l’on pourrait faire à Fou Tchéou. Les mandarins ont hâte de faire le plus d’argent possible, n’ayant pas très grande confiance dans l’avenir et seraient par exemple disposés maintenant à faire des concessions minières. J’ai l’assurance verbale (…) que les Japonais n’ont à ce sujet aucun privilège ou droit préalable. De plus beaucoup de riches Chinois seraient heureux de mettre leur fortune en sûreté, en opérant des dépôts dans une banque européenne moins ouverte que les établissements anglais à l’espionnage et aux indiscrétions des employés chinois… »

Adjugé : 750 €

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