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LIVRES ANCIENS

 
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Lot 405

LAFOSSE, Philippe Etienne (1738-1820)Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la...
LAFOSSE, Philippe Etienne (1738-1820)Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la...
LAFOSSE, Philippe Etienne (1738-1820)Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la...
LAFOSSE, Philippe Etienne (1738-1820)Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la...
LAFOSSE, Philippe Etienne (1738-1820)Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la...

LAFOSSE, Philippe Etienne (1738-1820)
Cours d'hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux. Orné de soixante et cinq planches gravées avec soin. Par M. Lafosse, hippiatre.

Paris, chez Edme et chez l'auteur. 1772. [Imprimé à Chalons sur Marne, chez Seneuze]

Grand in-folio (502 X 330 mm.). Frontispice gravé par Prévost d'après Solli figurant un cours d'hippiatrie, faux-titre, portrait-frontispice, (2 ff) pour le titre et la dédicace à Charles Eugène de Lorraine, XI pp, (1 p), 402 pages et VI pages pour la Table. XVII pages pour l'Explication des Planches, (1 page) pour les Errata,
1/2 veau à coins. (Dos très habilement refait, avec conservation des caissons d'origine).

Très bel exemplaire de l'édition originale, avec 56 planches dans un frais coloris du temps.

Petit-fils et fils d'hippiatres et maréchaux-ferrands, Philippe Etienne Lafosse passa "par tous les grades" pour "devenir habile dans toutes les parties de l'hippiatrique et de la maréchalerie", tout en étudiant le latin, l'anglais, le dessin, l'histoire naturelle et l'anatomie comparée etc... Il rendait même visite aux équarisseurs "qui furent [ses]premiers démonstrateurs... [il profitait] sur les cadavres qu'ils laissaient ...en disséquant tantôt une partie tantôt une autre ; en examinant l'effet des maladies qui avoient causé la mort des animaux".
A l'âge de 18 ans, il est "chargé de démontrer l'anatomie du cheval aux chevau-légers" à Versailles. Pendant près de dix ans, il soigne les chevaux des régiments de cavalerie, des carabiniers, ou de la Légion Royale, ayant jusqu'à 30 maréchaux sous ses ordres.Il est nommé médecin ordinaire des Ecuries du Roi.

En 1761, il espère, en vain, que Claude Bourgelat, fondateur des premières écoles vétérinaires, lui attribue un poste de professeur. Son ressentiment est tenace, comme en témoignent les nombreuses notes de bas de page, dans lesquelles Lafosse, corrige les erreurs de Bourgelat. (Note, page 36 : "M. Bourgelat ... s'exprime ainsi en parlant du nombre des os de la queue : il en est sept à huit. C'est précisément la moitié du nombre que nous avons constamment vu. On seroit tenter de penser que cet hippotomiste a toujours eu le malheur de disséquer des chevaux auxquels on avoit coupé la queue pour lui jouer un mauvais tour".)

En 1767, il fait construire à ses frais un amphithéâtre pour y donner des cours gratuits sur l'anatomie et la pathologie des chevaux.

La publication, en grande partie à ses frais, de son luxueux Cours d'Hippiatrique, en 1772, riche de saisissantes gravures de dissection, lui vaudra une célébrité européenne - équivalente à la célébrité de Bourgelat.

Imprimé sur papier fort, l'ouvrage est illustré de 65 gravures sur cuivre, dont les deux frontispices, sept grandes vignettes in-texte, et 56 planches hors-texte en frais coloris du temps, dessinées par Harguiniez, dont 19 dépliantes.
"Les frais immenses des dessins et des gravures, qui semblent surpasser les forces d'un particulier, le choix difficile et incertain des graveurs, les dépenses excessives en tout genre, le travail multiplié à l'infini, les peines de toute espèce, rien n'a pu me retenir" (Préface de l'auteur, page X)

(Ménessier de La Lance, II, 20 : "Véritable monument élevé à l'hippologie. Papier, impression, dessin, gravure sont également soignés"; Graesse, Trésor des livres rares et précieux, IV, 77. Brunet, III, col. 765 : "Ouvrage fort bien exécuté et qui a été longtemps le meilleur que l'on eût sur cette science").

Adjugé : 7 000 €

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